Fort de ses succès en affaires, Joseph Emm Seagram a pu s’investir dans un sport qu’il adorait : les courses de chevaux. Ses nombreuses acquisitions ont eu un impact sur l’élevage de chevaux au Canada :
Le plus grand reporter de courses hippiques au Canada pendant cette période, Edmund King Dodds, notait en 1909 : « depuis plus de vingt ans, [Seagram] a dépensé sans compter pour importer des bêtes de choix, tant de l’Angleterre que des États-Unis ». En investissant de la sorte, Seagram remporta des succès sans précédent. Ses chevaux commencèrent à participer à la course du Queen’s Plate en 1889 et la remportèrent pour la première fois en 1891. Avant sa mort en 1919, ils la gagneraient dix fois et remporteraient cinq fois le King’s Plate. De 1891 à 1898, ils remportèrent le Queen’s Plate huit fois de suite et se classèrent au deuxième rang dans six de ces courses. Ce record, disait en 1900 le Canadian Magazine, faisait de Seagram « probablement le plus grand éleveur de chevaux au Canada ». Dodds signalait que les écuries de Seagram étaient importantes aussi parce qu’elles contribuaient à l’amélioration des races de chevaux au pays. Une fois l’an, Seagram vendait, à des prix raisonnables, ses surplus de chevaux de race.
Seagram contribua à la fondation de l’Ontario Jockey Club en 1881 ; cette association avait pour but de réglementer les courses hippiques et de faire mieux accepter ce sport par la population.
Comme Seagram et plusieurs autres hommes d’affaires prospères, John Hendry s’est intéressé à des sports que pratiquaient les membres des élites sociales et économiques. Il a été, à ce titre, un pionnier du sport automobile en Colombie-Britannique :
Membre de l’élite de Vancouver, [Hendry] faisait aussi partie du Vancouver Club, du Terminal City Club, du Jericho Country Club et du Canadian Club. Il avait des affiliations semblables dans d’autres villes, dont Victoria, New Westminster, Ottawa et Londres. Fervent adepte de la conduite automobile, du yachting et de la pêche, il fut l’un des premiers Vancouvérois à avoir une automobile, en 1905. Il appartenait à plusieurs clubs d’automobilisme et de yachting de Vancouver, des États-Unis et de l’Europe.
Les biographies regroupées dans les listes suivantes permettent d’en savoir davantage sur les sports équestres, le sport automobile et les personnes qui les ont pratiqués, qui s’y sont intéressées et qui y ont été associées.