- De la colonie de la Rivière-Rouge au Manitoba (1812—1870)
- Cartes
- Le comte de Selkirk, fondateur de la colonie
- Une implantation ardue marquée par une guerre privée (1812—1821)
- Les Métis
- Les Premières Nations
- Administration de la colonie
- Maintien de l’ordre et défense de la colonie
- De fourrures et de blés : subsistance et économie
- Du canot au chemin de fer : les transports
- La vie à la Rivière-Rouge
- Missions et vie religieuse
- Éducation, santé et assistance
- Arts et culture
- Presse
- Vie intellectuelle et scientifique
- Winnipeg : émergence d’un noyau urbain
- Débats sur le statut de la colonie (1850—1870)
- Rébellion de la Rivière-Rouge et création du Manitoba (1869—1870)
- Lectures suggérées sur les Métis
Maintien de l’ordre et défense de la colonie

Provenance : Bibliothèque et Archives Canada/MIKAN
Le recorder de Rupert’s Land, Adam Thom, a joué un rôle important dans la structuration du système juridique de la colonie :
Avant l’arrivée de Thom dans la colonie [en 1839], on administrait la justice en dehors des règles et en se fondant, au dire du shérif Alexander
Thom vint à bout de cette tâche le 4 juillet 1839, et les résultats de son travail plurent beaucoup au gouverneur et au comité de la compagnie. En 1841, il prépara aussi, à l’usage du Conseil d’Assiniboia, un code de lois qui s’avéra durable, car il servit de base à la rédaction d’un code plus complet en 1862.
L’homme d’affaires et membre du Conseil d’Assiniboia Robert McBeath s’est soucié d’améliorer la défense de la colonie :
En sa qualité de personnage important de la colonie, McBeath se vit souvent demander de remplir les fonctions de juré et, le 19 novembre 1852, il fut nommé juge de paix. En 1863, il comptait parmi les quatre juges de paix qui envoyèrent une pétition au gouverneur en chef de la Hudson’s Bay Company, Alexander Grant Dallas ; déplorant l’insuffisance des effectifs militaires dans la colonie pour empêcher les prisonniers de s’évader et pour se mettre à l’abri des soulèvements des Indiens, les pétitionnaires exigeaient qu’on renouvelât les négociations avec les Sioux et qu’on les avertît de se tenir éloignés de la colonie. En 1866, le gouverneur reçut l’autorisation de recruter un corps de 50 à 100 hommes à cheval pour faire face aux situations critiques.
Les biographies regroupées dans les listes suivantes permettent d’en savoir davantage sur l’organisation de la défense et de la justice dans la colonie entre 1812 et 1870.