- La Confédération
- L’unité nationale
- Un gouvernement central fort
- Introduction
- Le mécontentement dans les Maritimes
- Le mécontentement au Québec
- Le mécontentement en Ontario
- Le gouvernement central et l’expansion vers l’ouest
- Les batailles constitutionnelles pour les droits provinciaux
- Le pouvoir fédéral et le développement économique
- La Première Guerre mondiale et la croissance du gouvernement central
- Les droits des minorités
- L’expansion nationale
- Le chemin de fer et le développement économique
- Le nationalisme culturel
Le mécontentement dans les Maritimes
Provenance : Bibliothèque et Archives Canada/MIKAN
Dans les provinces Maritimes, les questions financières dominèrent les discussions sur les relations fédérales-provinciales après la Confédération [V. L’économie et les finances publiques]. Albert James Smith, homme politique du Nouveau-Brunswick, mena dans sa province la campagne contre la confédération :
Il parcourut la province en prononçant de violents discours dans lesquels il déclarait que le projet de confédération avait germé dans les « cervelles graisseuses des hommes politiques canadiens » comme solution à leurs propres problèmes et comme combine pour exploiter les autres. Il demandait à ses auditeurs d’examiner les deux états, « l’un [le Canada] aux prises avec l’anarchie et l’agitation. [... l’autre] le Nouveau-Brunswick [...] jouissant de tous les bienfaits de cette vie. » Le spectre des contributions directes servait, selon lui, de toile de fond aux intentions des Canadiens qui accroîtraient leur domination à mesure que leur population et leur appétit se développeraient, reléguant le Nouveau-Brunswick à l’état de « simple municipalité ».
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