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COSTIGAN, JOHN, homme politique, né le 1er février 1835 à Saint-Nicolas, Bas-Canada, fils de John Costigan et de Bridget Dunn ; le 23 avril 1855, il épousa à Grand Falls, Nouveau-Brunswick, Harriet S. Ryan (décédée en 1922), et ils eurent deux fils et trois filles ; décédé le 29 septembre 1916 à Ottawa et inhumé à Grand Falls.

Né à Kilkenny (république d’Irlande), le père de John Costigan immigra au Bas-Canada avec sa femme en 1830 et s’établit à Saint-Nicolas, où il travailla comme représentant de sir John Caldwell*. Dix ans plus tard, il partit diriger les installations de sir John à Grand Falls. John Costigan fit ses études dans cette région puis, de 1850 à 1852, au collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, au Bas-Canada. De retour à Grand Falls, il devint registrateur du comté de Victoria en 1857 et juge à la Cour inférieure des plaids communs. Toutefois, il démissionna de ces fonctions en 1861, après avoir été élu député conservateur de la circonscription de Victoria à la Chambre d’assemblée. Bientôt, il fut mêlé aux turbulents événements qui entourèrent la Confédération, à laquelle il s’opposait. Une élection sur cette question eut lieu en février–mars 1865 et se solda par une cuisante défaite des forces confédératrices, réunies sous la direction de Samuel Leonard Tilley*. Cependant, la victoire de Costigan fut éphémère, car le gouvernement impérial de Londres commanda au lieutenant-gouverneur Arthur Hamilton Gordon de veiller à ce que le verdict populaire change.

Le nouveau gouvernement d’Albert James Smith* était une alliance de partis sans identité homogène et sans d’autre projet politique que de s’opposer aux résolutions de la conférence de Québec. Le conservateur Costigan et le libéral Timothy Warren Anglin* en faisaient partie, et leur longue rivalité en vue de l’obtention du titre de chef de la communauté irlando-catholique ne faisait que commencer. En exploitant les différends au sein de la coalition, le lieutenant-gouverneur força le gouvernement à démissionner en avril 1866, ce qui précipita la tenue d’un autre scrutin sur la Confédération. Avant que les Néo-Brunswickois aient pu se prononcer, des membres d’une organisation irlando-américaine, la Fenian Brotherhood, se postèrent à la frontière et annoncèrent qu’ils étaient venus sauver la colonie de l’union. Rebuté par cette intervention, le peuple s’empressa de voter en faveur du nouveau pays. Costigan et Anglin perdirent tous deux leur siège car on les considérait comme des sympathisants des féniens.

À l’instar de tant d’autres adversaires de la Confédération, Costigan décida de passer sur la scène fédérale. En 1867, il remporta le siège de Victoria à la Chambre des communes. Élu sous la bannière conservatrice, il se mit en tête de se faire reconnaître comme le représentant des catholiques irlandais du nouveau dominion, surtout après l’assassinat du détenteur de ce titre, Thomas D’Arcy McGee*, en 1868. Il commença à courtiser les évêques catholiques du Nouveau-Brunswick, John Sweeny* et James Rogers*, avec qui son rival Anglin avait eu maille à partir au cours des débats sur la Confédération. Le Common Schools Act adopté au Nouveau-Brunswick en 1871 lui donnerait l’occasion de faire valoir ses prétentions à la qualité de défenseur des droits des catholiques de sa province.

Cette loi, adoptée sur l’initiative du gouvernement de George Edwin King*, entrait en vigueur le 1er janvier 1872 et stipulait qu’aucune école de la province ne serait confessionnelle. La hiérarchie catholique l’avait combattue et l’on avait tenté de faire autoriser la mise en place d’un réseau scolaire catholique séparé. Ces efforts ayant été vains, les évêques s’adressèrent à leurs représentants à Ottawa pour qu’ils les aident à faire annuler la loi. Encore une fois, Costigan et Anglin se retrouvèrent côte à côte, quoique ce dernier ait été désavantagé car il était dans l’opposition libérale. Le premier ministre du pays, sir John Alexander Macdonald*, resta sourd aux représentations des évêques, orchestrées par Anglin. Cependant, comme Costigan appartenait au parti gouvernemental, il était en position d’influencer Macdonald et ses ministres – ou à tout le moins de les embarrasser. Le 20 mai 1872, il se leva aux Communes et proposa que la loi scolaire ne soit pas reconnue. Cette motion, qui obtint de nombreux appuis, plaça Macdonald dans un dilemme. Lui-même s’opposait presque certainement à la non-reconnaissance de la loi, et l’élément orangiste, toujours puissant au Parti conservateur, refuserait vigoureusement qu’il y ait un réseau scolaire séparé au Nouveau-Brunswick. Macdonald envoya donc à Costigan un émissaire qui suggéra un compromis : un amendement présenté par Pierre-Joseph-Olivier Chauveau* garantissant aux catholiques du Nouveau-Brunswick que leurs écoles séparées, sans existence officielle, seraient préservées, sans que soit nécessaire la non-reconnaissance de la loi scolaire. Au début, Costigan était disposé à accepter ce compromis, comme plusieurs libéraux, mais même cette solution dépassait la compétence du gouvernement. On présenta donc un autre amendement dans lequel on déplorait la situation des catholiques du Nouveau-Brunswick et disait espérer que le gouvernement provincial ferait quelque chose pour l’améliorer. Cette proposition tout à fait insipide fut adoptée, au grand dam de Costigan. Dans un dernier effort pour s’en laver les mains, les Communes convinrent de consulter les légistes de Londres avant de prendre quelque autre mesure.

Costigan avait fait preuve de courage en présentant sa motion. Il voulait représenter les catholiques irlandais du Nouveau-Brunswick à Ottawa, mais il était aussi un député conservateur. Ceux qui s’opposaient aussi ouvertement à Macdonald pouvaient rarement espérer accéder à de hautes fonctions dans le parti. Toutefois, Costigan gagna quelque chose : l’appui des évêques du Nouveau-Brunswick contre Anglin et d’autres aspirants au titre de porte-parole de la communauté irlando-catholique.

Les légistes de la couronne concluraient que la loi scolaire était constitutionnelle, mais il y aurait d’autres lois auxquelles Costigan s’opposerait. En 1873, l’Assemblée du Nouveau-Brunswick adopta une série de mesures fiscales qui, dans les faits, obligeaient les catholiques à financer un réseau scolaire qu’ils jugeaient inacceptable. Anglin ne croyait pas qu’une motion en faveur de la non-reconnaissance de ces lois avait des chances d’être adoptée, mais Mgr Sweeny convainquit Costigan de présenter une telle proposition aux Communes le 14 mai 1873. Cette fois, Costigan réussit, malgré l’opposition déclarée de Macdonald et de nombreux autres conservateurs. Cependant, au lieu de transmettre la motion au gouverneur général, lord Dufferin [Blackwood*], Macdonald demanda simplement à celui-ci de solliciter des instructions auprès du ministère des Colonies.

Même après que le ministère des Colonies eut affirmé la validité des lois fiscales, Costigan tenta encore d’amener les Communes à s’occuper de la question scolaire. Mgr Sweeny l’ayant convaincu de changer de stratégie, il présenta encore une proposition à la Chambre le 8 mars 1875, mais en demandant cette fois que l’on sollicite de la reine un amendement à l’Acte de l’Amérique du Nord britannique qui accorderait aux catholiques du Nouveau-Brunswick les droits éducationnels dont jouissaient les minorités de la province de Québec et de l’Ontario. À ce moment-là, les conservateurs n’étaient plus au pouvoir, et ce fut le gouvernement libéral d’Alexander Mackenzie* qui s’opposa à la proposition. Cette dernière fut battue, et une tentative de Costigan en vue de faire adopter un amendement fut déclarée contraire au règlement par Anglin, alors président de la Chambre.

La question scolaire se régla finalement par des négociations au Nouveau-Brunswick [V. John Sweeny] ais Costigan avait prouvé qu’il savait représenter avec loyauté les catholiques irlandais de cette province. En récompense de ses efforts, les évêques l’avaient soutenu sans réserve aux élections de 1874. Quand les conservateurs reprirent le pouvoir, en 1878, Mgr Rogers fit pression pour que Costigan obtienne un poste au cabinet. Macdonald ne se laissa pas fléchir : il n’avait oublié ni les propositions de 1872, ni l’embarras qu’elles lui avaient causé. Costigan demeura donc député de l’arrière-ban.

Costigan ne fut pas nommé au cabinet en 1880 non plus, mais il eut une chance, en 1882, de réaliser sa grande ambition : devenir le représentant des catholiques irlandais de tout le Canada. En février, John Lawrence Power O’Hanly, militant nationaliste irlando-canadien, lui demanda de présenter aux Communes une motion en faveur de l’autonomie politique de l’Irlande. Cette question dominait alors les débats en Grande-Bretagne. O’Hanly croyait qu’une motion des Communes d’Ottawa aiderait les nationalistes irlandais qui siégeaient à Westminster sous la direction de Charles Stewart Parnell. Il espérait même que, avec le soutien de tous les Irlandais du Canada, Costigan pourrait se hisser au-dessus de la politique partisane et acquérir l’envergure d’un Parnell canadien. Après avoir rencontré des chefs irlando-catholiques à Ottawa, Costigan se prépara à présenter des propositions vigoureuses aux Communes le 18 avril 1882. Ces propositions réclamaient sans équivoque l’autonomie politique de l’Irlande ainsi que la libération de Parnell et de ses lieutenants, emprisonnés par le gouvernement de William Ewart Gladstone pour avoir prôné le boycott des fermages en Irlande. La veille du jour où les propositions devaient être présentées, par une intervention rappelant celle qu’il avait faite à propos des écoles du Nouveau-Brunswick, Macdonald persuada Costigan d’accepter un compromis qui, selon le chef libéral Edward Blake, « émascula » les propositions originales. De l’aveu même de Macdonald, les nouvelles propositions étaient « parfaitement inoffensives ».

Bien que ces propositions aient été adoptées par les Communes et le Sénat et qu’elles se soient révélées les plus fermes jamais votées par un Parlement canadien sur la question de l’autonomie politique de l’Irlande, elles déçurent beaucoup O’Hanly et ses amis. L’homme dont ils espéraient faire le Parnell du Canada, celui qu’ils voyaient « dans une position indépendante des partis et des gouvernements », avait choisi plutôt de privilégier sa carrière au sein de son parti. Le fait est que, sous leur forme originale, les propositions de Costigan avaient été un grand choc pour Macdonald, qui venait à peine d’annoncer la tenue d’élections pour l’été de 1882. Macdonald ne voulait déplaire ni à ses partisans orangistes de l’Ontario, province clé pour les conservateurs, ni à la puissante population irlando-catholique. Sur un plan plus personnel, il ne croyait pas en l’autonomie politique de l’Irlande, car il jugeait les Irlandais incapables de se gouverner eux-mêmes. En outre, il craignait qu’un appui à cette autonomie ne fasse qu’encourager ceux qui réclamaient déjà plus de pouvoirs pour les provinces canadiennes au détriment du gouvernement fédéral. Costigan accepta d’abandonner O’Hanly et ses adeptes en échange d’une chose à laquelle il tenait beaucoup : un poste au cabinet fédéral. Ses propositions furent adoptées par la Chambre des communes le 21 avril 1882. Le 23 mai, on annonça sa nomination au poste de ministre du Revenu de l’intérieur. Le même jour, Mgr Rogers lui écrivit une lettre où il l’assurait que la hiérarchie catholique soutiendrait le gouvernement Macdonald, qui devait affronter l’électorat le mois suivant.

Une fois devenu le représentant des catholiques irlandais au cabinet fédéral, où le rejoignit bientôt un autre catholique irlandais, Frank Smith*, de l’Ontario, Costigan demeura favorable à l’autonomie politique de l’Irlande, mais refusa d’appuyer toute tentative de faire adopter d’autres propositions en ce sens aux Communes. Il choisit de servir d’émissaire à Macdonald auprès des catholiques irlandais récalcitrants de tout le pays, surtout immédiatement avant et pendant les campagnes électorales. Son rôle consistait à convaincre les catholiques irlandais de voter pour les conservateurs et à contrer les efforts du Parti libéral en vue de gagner ce vote. Cependant, son succès ne fut pas à la mesure de ses espérances. Au fil des ans, Edward Blake en vint de plus en plus à être reconnu comme le porte-parole des Irlandais, surtout pour ce qui était des affaires nationales de l’Irlande. De plus, Costigan comprit bientôt que, même s’il lui avait confié un poste au cabinet, Macdonald ne s’empresserait pas d’accorder des nominations de faveur aux Irlandais. Il se sentit même obligé de démissionner de son poste de ministre en 1884 parce qu’il estimait que le premier ministre s’était montré réfractaire à l’avancement des catholiques irlandais. En outre, il voyait bien qu’il ne pouvait pas contrebalancer l’influence de l’ordre d’Orange au cabinet.

Macdonald avait beau trouver Costigan inefficace et indigne de confiance, il avait besoin du suffrage des catholiques irlandais, surtout dans la région de l’Atlantique. Il refusa donc la démission de Costigan, qui n’insista pas. Des indices montrent que Costigan tenta de démissionner en 1887, mais encore une fois, Macdonald l’en dissuada. De 1882 à 1892, sous Macdonald puis sous John Joseph Caldwell Abbott*, Costigan exerça la fonction de ministre du Revenu de l’intérieur. Après l’abolition de ce département, il fut secrétaire d’État dans le gouvernement de sir John David Sparrow Thompson* jusqu’en 1894, année où Mackenzie Bowell, le nomma ministre de la Marine et des Pêcheries. En 1885, Costigan avait reçu de ses partisans le titre de propriété d’une maison à Ottawa ; à l’époque, il était assez courant que des hommes politiques importants reçoivent pareil témoignage de satisfaction. Pourtant, ses dernières années de carrière ne furent pas très heureuses. L’influence et l’attitude de sir Charles Hibbert Tupper* lui déplaisaient fortement, et il refusa de prendre part à ce qui lui apparaissait comme l’assassinat politique de Bowell par Tupper et par des orangistes extrémistes tel Nathaniel Clarke Wallace*. Néanmoins, il conserva son portefeuille quand sir Charles Tupper succéda à Bowell en avril 1896. Il fut réélu dans sa circonscription aux élections de cette année-là, mais perdit son poste de ministre à cause de la victoire des libéraux. Ses relations avec les dirigeants conservateurs continuèrent de se détériorer jusqu’à ce que, en 1899, il annonce officiellement son départ du Parti conservateur et sa décision de siéger à titre d’indépendant. Selon lui, c’était plutôt le parti qui l’avait abandonné en s’éloignant de la politique d’intégration et de construction nationale défendue par Macdonald. En 1907, il fut nommé au Sénat sur l’avis du gouvernement libéral de sir Wilfrid Laurier.

Étant donné sa position sur la scène fédérale, John Costigan joua un rôle important dans la vie sociale et culturelle de ses commettants. Il appartint à un grand nombre d’organisations irlandaises, notamment à l’Ancient Order of Hibernians et à la United Irish League, dont il fut président à Ottawa. Il fut même délégué à l’Irish Race Convention en 1896 à Dublin. En 1895, avec un autre leader irlando-canadien, Nicholas Flood Davin*, il avait réclamé que les Canadiennes aient le droit de voter aux élections fédérales. Même s’il put user de son influence politique en faveur de diverses entreprises minières et pétrolières, il n’atteignit jamais la stature qu’O’Hanly aurait souhaitée. En 1882, il s’était imaginé en Parnell canadien, mais l’attrait du pouvoir avait été trop puissant. Éclipsé par Blake dans la course au titre de leader incontesté des Irlandais du Canada, il choisit plutôt d’être un fidèle ministre de sir John Alexander Macdonald, car il se rendait compte qu’il ne pouvait guère promouvoir les intérêts des catholiques irlandais dans un cabinet fortement influencé par l’ordre d’Orange. Au lieu d’acquérir un ascendant réel, il occupa un poste officiel durant des années. Les catholiques irlandais du Canada n’eurent pas leur Parnell, et Costigan ne réalisa pas son rêve : diriger un bloc d’électeurs solide et indépendant dans la fédération canadienne. Il mourut à Ottawa le 29 septembre 1916 à l’âge de 81 ans.

David Shanahan

AN, MG26, A ; G ; MG 27, I, DS ; E12 ; MG29, B11.— ANQ-Q, CE1-21, 2 févr. 1835.— AO, F 2 (mfm aux AN).— APNB, MC 1156.— Saint John Globe (Saint-Jean, N.-B.), 30 sept., 3 oct. 1916.— W. M. Baker, « Squelching the disloyal, Fenian-sympathizing brood : T. W. Anglin and confederation in New Brunswick, 1865–6 », CHR, 55 (1974) : 141–158 ; Timothy Warren Anglin, 1822–96 : Irish Catholic Canadian (Toronto et Buffalo, N.Y., 1977).— Canada, Chambre des communes, Débats, 1867–1906.— Canadian directory of parl. (Johnson).— Canadian men and women of the time (Morgan ; 1898 and 1912).— N. F. Davin, The Irishman in Canada (Londres et Toronto, 1877 ; réimpr., Shannon, république d’Irlande, 1969).— L. J. Hynes, The Catholic Irish in New Brunswick, 1783–1900, J. E. Belliveau, édit. ([Moncton], s.d.).— W. S. MacNutt, New Brunswick, a history : 1784–1867 (Toronto, 1963 ; réimpr., 1984).— David Shanahan, « Irish Catholic journalists and the new nationality in Canada, 1858–1870 » (mémoire de m.a., Lakehead Univ., Thunder Bay, Ontario, 1984) ; « The Irish question in Canada : Ireland, the Irish and Canadian politics, 1880–1922 » (thèse de ph.d., Carleton Univ., Ottawa, 1989).— Vital statistics from N.B. newspapers (Johnson), 15.

Bibliographie générale

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David Shanahan, « COSTIGAN, JOHN », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/costigan_john_14F.html.

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Auteur de l'article:    David Shanahan
Titre de l'article:    COSTIGAN, JOHN
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1998
Année de la révision:    1998
Date de consultation:    19 mars 2024