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BOUCHETTE, JOSEPH, arpenteur, officier de marine et de milice et auteur, né le 14 mai 1774 à Québec, fils aîné de Jean-Baptiste Bouchette* et de Marie-Angélique Duhamel ; le 4 juillet 1797, il épousa à Montréal Adélaïde Chaboillez, fille de Charles-Jean-Baptiste Chaboillez*, et ils eurent cinq enfants ; décédé le 8 avril 1841 à Montréal.

Le nom de Joseph Bouchette ne figure pas sur la liste des élèves qui ont fréquenté le petit séminaire de Québec. Plusieurs historiens en ont conclu qu’il n’avait reçu qu’une éducation sommaire. Pourtant, bien des aspects de sa vie et de sa carrière laissent croire le contraire. La facilité avec laquelle Bouchette écrira et parlera l’anglais ainsi que le fait d’assimiler en un an seulement les connaissances nécessaires à l’obtention de son brevet d’arpenteur-géomètre permettent de croire qu’il jouit d’un certain degré d’instruction. Il se peut qu’il ait reçu cette formation de sa mère, qui était fort instruite, ou bien qu’il ait suivi des cours d’un maître anglais, ou encore qu’il ait pu s’embarquer sur un navire-école.

Dans l’un de ses états de service, en 1817, Bouchette affirme avoir participé à des travaux d’arpentage avec l’équipe de William Chewett dans la région de Montréal en 1788, puis entre Vaudreuil et Long Sault (Ontario) l’année suivante. En mars 1790, il apparaît sur la liste des employés du bureau de l’arpenteur général à Québec, où on l’engagea à titre de dessinateur adjoint pour recopier des plans de la province. Le fait que son oncle, Samuel Johannes Holland*, était l’arpenteur général lui a sans doute permis d’obtenir plus facilement ce poste. Bouchette se lie d’amitié avec un adjoint de ce dernier, James Peachey*, aquarelliste de talent. Il en profite aussi pour suivre des cours de François Baillairgé*, artiste, architecte et sculpteur bien connu de Québec.

Bouchette est nommé arpenteur-géomètre le 25 mars 1791, mais il préfère s’engager dans la marine provinciale. La même année, il se rend à York (Toronto) pour servir sous les ordres de son père, alors officier de navigation et capitaine de vaisseau dans la région des Grands Lacs. Son habileté et ses connaissances en arpentage lui valent de diriger les levés hydrographiques du port d’York, qu’il complète en novembre 1792. En mai 1794, il se distingue en renflouant un schooner échoué près du port d’York et que l’on considérait irrécupérable. Cet exploit lui vaut une promotion au rang de lieutenant en second le même mois. L’hiver suivant, Bouchette travaille à titre de dessinateur chargé de reproduire en plusieurs exemplaires une carte du Haut-Canada. Cependant, il doit quitter la marine provinciale en 1796 à la suite d’une importante réduction des effectifs. Il achète alors une commission de lieutenant dans le Royal Canadian Volunteer Regiment, revient au Bas-Canada et s’installe à Montréal. Le 1er juin 1797, il reçoit le commandement d’un bateau armé et d’un détachement de 30 hommes de son régiment. On lui confie une mission sur le Saint-Laurent entre Québec et Montréal.

Pendant l’hiver de 1800–1801, à la demande de Holland, Bouchette agit en qualité d’examinateur des candidats au poste d’arpenteur. Il va habiter à Québec au printemps de 1801 et, dès juillet, réintègre le bureau de l’arpenteur général. Holland se fait vieux et a besoin d’une personne de confiance pour le seconder et, éventuellement, le remplacer. Il désire que son fils John Frederick prenne la relève, mais le lieutenant-gouverneur Robert Shore Milnes use de son pouvoir et de son influence, et c’est Bouchette qui obtient le poste en juillet. Le choix de Milnes n’est guère surprenant quand on sait l’importance qu’il accordait au développement des cantons. De plus, Bouchette, qui a maintes fois démontré sa loyauté à la couronne, qui s’est même lié d’amitié avec le duc de Kent [Edward* Augustus], est l’homme sur lequel le lieutenant-gouverneur peut compter. Holland meurt le 28 décembre suivant ; Bouchette assure l’intérim jusqu’à ce qu’on le nomme officiellement arpenteur général en 1804. Sa première tâche consiste à remettre de l’ordre dans un bureau que son prédécesseur, à la suite de tensions avec les Américains, et plus encore sans doute à cause de son âge avancé, avait passablement négligé.

En mars 1806, Bouchette rédige un rapport sur la seigneurie Saint-Maurice et le terrain occupé par les forges. Ce document contient des cartes et des plans accompagnés d’un texte qui donne le détail des travaux qu’exécutèrent ses collaborateurs, ainsi que ses propres observations et vérifications. L’année suivante, Bouchette se rend à Londres afin d’attirer l’attention des autorités sur l’importance de préciser la frontière entre le Bas-Canada et les États-Unis. Il insiste alors sur la nécessité d’établir correctement le tracé du 45e parallèle. De retour à Québec à la fin de 1807, il recueille des données afin de réaliser une carte du Bas-Canada et de rédiger un ouvrage statistique et descriptif pour accompagner cette carte. Ce projet ne l’empêche pas de s’occuper activement des travaux reliés à son poste d’arpenteur général. Ainsi le 12 décembre 1808, il soumet un rapport sur la délimitation de la frontière entre les États-Unis et le Bas-Canada. À l’été de 1809, il effectue les levés topographiques et hydrographiques des rives du Saint-Laurent, de Cap-Rouge à Sillery. L’été suivant, il fait le même travail dans l’estuaire de la Saint-Charles. En 1811, il s’occupe de nouveau du problème de la frontière avec les États-Unis.

Bouchette mène aussi une brillante carrière militaire. La guerre de 1812 lui permet de s’illustrer en effectuant d’importantes missions de reconnaissance. À titre d’arpenteur, il sait décrire toutes les voies d’accès que l’on doit pouvoir maîtriser à l’intérieur d’un réseau de défense. Ses missions l’amènent à Lachine, sur les rives du lac Saint-François, à Rivière-du-Loup, ainsi qu’à Lacolle et à Odelltown. Il profite aussi de la guerre pour établir des liens avec plusieurs personnages importants, tel le gouverneur sir George Prevost*. Bouchette devient major du bataillon de milice de l’île d’Orléans le 26 octobre 1812. Dès le mois suivant, il recrute des miliciens pour mettre sur pied le Quebec Volunteers, qu’il commande par la suite. En mars 1813, il est promu lieutenant-colonel de la milice du Bas-Canada. La fin de la guerre met un terme à sa carrière militaire, mais il conserve son titre de lieutenant-colonel. Il fera souvent état de ses exploits, entre autres lorsqu’il demandera au gouvernement de lui accorder un meilleur salaire.

Le 18 février 1814, Bouchette présente devant la chambre d’Assemblée, qui le renvoie à un comité spécial, son projet de réaliser une carte à grande échelle du Bas-Canada, accompagnée d’un dictionnaire topographique ; le 23 février, le comité dépose un rapport favorable. La chambre se réunit en comité et décide de mettre £1 500 à la disposition de Bouchette. Une souscription publique est aussi lancée au montant de cinq guinées, payables au moment de la réception de la carte. La majorité des souscripteurs sont anglophones, ce qui illustre bien les liens privilégiés entre Bouchette et cette communauté. Fort de l’appui de la chambre, Bouchette s’embarque pour l’Angleterre en août 1814 avec l’objectif de tenter de faire publier ses travaux. Il compte sur l’appui du gouverneur et des hauts fonctionnaires, de même que sur l’amitié de quelques personnes particulièrement influentes, dont le duc de Kent.

Bouchette publie à Londres en 1815 une carte du Bas-Canada, à l’échelle de 2 3/4 milles au pouce, accompagnée de Description topographique du Bas-Canada, qui paraît aussi en anglais. L’ouvrage est bien reçu des milieux scientifiques, puisque le 1er avril 1816 la Society for the Encouragement of Arts, Manufactures, and Commerce, de Londres, lui décerne une médaille d’or. À son retour au Bas-Canada, Bouchette reçoit une autre marque d’appréciation de la part du seigneur Alexander Fraser qui, en novembre 1817, lui fait don d’un quart des seigneuries de Madawaska et du lac Témiscouata. En mars de l’année suivante, Fraser ajoute à ce don un douzième indivis.

Pendant son séjour à Londres, Bouchette a été nommé arpenteur spécial de Sa Majesté chargé de l’application de l’article 5 du traité de Gand, qui prévoyait la création de commissions qui devaient régler le problème de la délimitation de la frontière entre le Nouveau-Brunswick et les États-Unis [V. Thomas Henry Barclay*]. Désireux de bien remplir sa tâche, il a suivi, à ses frais, des cours d’astronomie avant de revenir au pays. Il débarque à Halifax en septembre 1816 et en novembre il est à Québec où il prépare alors un projet qu’il va lui-même soumettre aux commissaires britanniques.

Au printemps de 1817, Bouchette se rend aux sources de la rivière Sainte-Croix en compagnie d’arpenteurs américains. C’est à partir de cet endroit qu’on détermine la limite entre le Nouveau-Brunswick et le Maine. Il remet ensuite aux commissaires un volumineux rapport qui lui vaut de nombreuses félicitations. Il part aussitôt pour Burlington, au Vermont, d’où il organise une expédition dont le but est d’établir le tracé du 45e parallèle. Mais il contracte la « fièvre du Lac Champlain » ; dangereusement malade, il se fait reconduire à Montréal et c’est l’arpenteur William Franklin Odell qui le remplace en 1818.

À cette époque, Bouchette ne se heurte pas seulement au problème de la délimitation de la frontière. Il doit aussi tenter de préciser les limites entre les terres de la couronne et les seigneuries. Dans ce but, il réclame de tous les seigneurs une copie de leurs titres afin de diriger le travail de ses équipes d’arpenteurs. De plus, son bureau est littéralement débordé par les demandes d’anciens militaires à qui la couronne a accordé des lots et qui veulent les faire arpenter. La situation est à ce point confuse que le gouverneur, lord Dalhousie [Ramsay], demande à Bouchette, en 1820, d’enquêter sur l’état du pays entre le lac Champlain et la frontière américaine et le Saint-Laurent. Il s’agit alors de distinguer ce qui, en fonction de l’état d’occupation des terres, a déjà été arpenté et ce qui ne l’a pas encore été. L’année suivante, Bouchette travaille encore au tracé de la frontière ; il dépose un rapport dans lequel il expose les problèmes rencontrés. Subséquemment, il dirige un très grand nombre de dossiers qui traitent de l’arpentage des terres de la couronne dans le Bas-Canada. La confusion au sujet des nombreux lots cédés aux militaires amène lord Dalhousie à demander à Bouchette, en 1824, d’effectuer une tournée dans les différents cantons où on a attribué de tels lots. À la suite de cette visite, Bouchette publie l’année suivante un rapport qui lui mérite une lettre de félicitations du gouverneur.

De 1826 à 1829, Bouchette recueille des données pour un autre ouvrage. Le 29 septembre 1829, il s’embarque à destination de Londres avec sa femme et son fils Robert-Shore-Milnes*. Fort de l’appui du gouvernement (il reçoit de la chambre une promesse d’achat de 100 exemplaires) et de nombreux amis en Angleterre, il lui faudra tout de même trois ans d’efforts pour parvenir à publier trois volumes, et en anglais seulement. Les deux premiers s’intitulent The British dominions in North America ; or a topographical description of the provinces of Lower and Upper Canada [...] et le troisième, A topographical dictionary of the province of Lower Canada. À ces livres est jointe une carte du Bas-Canada qui montre, entre autres, les divisions administratives de la province ; il s’agit de la même carte qui accompagne le recensement de 1831.

Bouchette demeure en Europe jusqu’en 1834 ; il en profite pour visiter la France et l’Italie. Pendant ce temps, son fils Joseph, arpenteur général adjoint depuis quelques années déjà, le remplace et semble très bien s’acquitter de sa tâche. À son retour, Bouchette reprend ses fonctions, mais il laisse la direction de plusieurs dossiers à son fils.

Bouchette est alors un homme âgé qui supporte mal l’animosité que lui manifestent ses compatriotes à la chambre d’Assemblée. Dès son entrée dans la fonction publique, il s’est montré un serviteur dévoué, d’une très grande loyauté envers la couronne, mais son association avec le parti des bureaucrates a suscité le mécontentement de la majorité canadienne à l’Assemblée. Bouchette a affirmé clairement ses positions. En 1822, il a participé à la création d’un comité en faveur de l’union des deux Canadas ; il était d’ailleurs le seul membre francophone de ce comité. Dans un discours public, le 28 novembre, il a démontré la nécessité de l’union, même si elle devait favoriser grandement le Haut-Canada. C’est pour lui une dure épreuve lorsque son plus jeune fils, Robert-Shore-Milnes, embrasse la cause des patriotes puis est condamné à l’exil aux Bermudes en 1838.

Le désir de Bouchette de s’identifier à la communauté anglophone lui occasionne d’autres problèmes. Comme il fait partie de la bureaucratie, il soigne beaucoup son image et a donc un niveau de vie trop élevé pour ses moyens, ce qui lui cause de nombreuses difficultés financières. Ainsi entre 1809 et 1829 il est cité plus de 75 fois devant les tribunaux pour des comptes impayés. Il s’agit généralement de petites sommes qu’il doit à un tailleur, à un cordonnier ou à un marchand général. À partir de 1817, ses ennuis financiers deviennent plus sérieux. En effet, la publication de son premier ouvrage sur le Bas-Canada s’est soldée par un déficit de £1 702. Comme la chambre d’Assemblée ne lui avait versé que 500 des £1 500 promises avant son départ, Bouchette réclame alors la somme qui lui est due. Son cas est maintes fois débattu en chambre, mais la majorité canadienne fait toujours obstacle au règlement du litige. Ce n’est qu’en 1875 que la couronne indemnisera ses petits-fils. En 1818, Bouchette voit son salaire annuel chuter de £600 à £400. Il proteste alors vigoureusement auprès des autorités en dressant une liste de ses nombreux et loyaux services et en réclamant un siège au Conseil législatif. Devant la dégradation de sa situation financière, il tente de faire de la spéculation foncière. Ainsi on retrouve dans la Gazette de Québec, entre 1818 et 1824, plusieurs annonces de maisons à vendre ou à louer par Bouchette. Toutefois, cette tentative tourne mal, puisqu’en trois occasions ses propriétés sont mises en vente par le shérif. Sa situation est à ce point désastreuse qu’il doit se départir en 1824 des planches et des originaux de son ouvrage de 1815. Tout semble finalement rentrer dans l’ordre en 1829, après la vente de ses terres au lac Témiscouata.

Malgré ses nombreux problèmes financiers, Bouchette souscrit régulièrement à la Société du feu de Québec entre 1803 et 1821. En 1801, il fait partie de la commission qui administre les biens des jésuites. Puis, en 1805 et 1806, il est membre du conseil d’administration de la Compagnie de l’Union de Québec. En 1820, il apporte une contribution financière à la Société de Québec des émigrés. L’année suivante, il adhère à la Société d’agriculture du district de Québec ; on l’élit également membre d’un comité pour la promotion de l’éducation. Il contribue en 1824 à la fondation de la Société littéraire et historique de Québec. Il est aussi à l’origine de la fondation de la Société pour l’encouragement des sciences et des arts en Canada en 1827 ; il en sera président jusqu’à sa fusion avec la Société littéraire et historique de Québec en 1829.

Bouchette quitte Québec à l’automne de 1840, apparemment à la suite de démêlés avec le gouverneur, lord Sydenham [Thomson]. Celui-ci abolit le poste d’arpenteur général que Bouchette aura donc été le dernier à occuper. Dorénavant, ces responsabilités relèveront du commissaire des Terres de la couronne. Il s’installe à Montréal, où il meurt le 8 avril 1841. Ses funérailles ont lieu à l’église Notre-Dame, puis il y est inhumé.

S’il fut un grand homme, Bouchette suscita néanmoins beaucoup de controverse. Admiré par les autorités coloniales, il était de ce fait en très mauvais termes avec la majorité canadienne de la chambre d’Assemblée. Sa loyauté envers la couronne, son désir d’établir une colonie axée sur la culture anglaise, son poste important dans la bureaucratie et ses positions sur l’Union font de lui un homme que l’on a dit vendu aux Anglais.

Certains biographes accusent Bouchette d’avoir utilisé et même plagié les travaux de William Berczy* pour la préparation de son ouvrage de 1815. Il apparaît toutefois peu probable que tel soit le cas parce que, d’une part, l’on n’a retrouvé aucune trace des travaux de Berczy et que, d’autre part, Bouchette possédait de par ses fonctions tout le matériel nécessaire à la réalisation de ses volumes. L’ouvrage de 1815 représente la première synthèse des connaissances sur le territoire bas-canadien. Certes, Bouchette travaillait dans l’intérêt de l’Empire britannique, mais ses travaux n’en dénotent pas moins un très grand souci de l’avancement de la science. Ainsi ses publications de 1832 sont encore plus détaillées et plus complètes que les précédentes.

Il est évident qu’à titre d’arpenteur général Joseph Bouchette s’est trouvé dans une situation qui favorisait l’élaboration et la publication de ses ouvrages. Toutefois, la synthèse qu’il a produite de ses travaux, augmentée de ses recherches personnelles, force l’admiration et fait de lui un homme particulièrement important pour l’histoire et le développement du Canada. En plus d’avoir réorganisé complètement les services d’arpentage et de cartographie du Bas-Canada, il a publié des œuvres qui témoignent de ses talents d’artiste et de scientifique. Il a laissé pour en juger, en plus de ses publications, un nombre impressionnant de cartes.

Claude Boudreau et Pierre Lépine

Joseph Bouchette est l’auteur de : Description topographique du B.-C. ; The British dominions in North America ; or a topographical description of the provinces of Lower and Upper Canada [...] (2 vol., Londres, 1832) ; et A topographical dictionary of the province of Lower Canada (Londres, 1832).

ANQ-M, CE1-51, 13 avril 1841 ; P1000-1-57.— ANQ-Q, P1000-14-255.— APC, MG 11, [CO 42] Q, 81 ; 123 ; 135 ; 157 ; 159 ; RG 31, C1, 1831.— B.-C., chambre d’Assemblée, Journaux, 1815 ; 1817–1819, 1821, 1823–1825, 1827.— R.-S.-M. Bouchette, Mémoires de Robert-S.-MBouchette, 1805–1840 (Montréal, 1903).— La Gazette de Québec, 11 avril 1805, 6 févr. 1806, 15 mars 1819, 6 avril, 23 oct., 2 nov. 1820, 10 mai, 25 juin, 9 août 1821, 6 juin, 2, 5 déc. 1822, 1er avril 1824.— La Minerve, 25 mai, 18 juin 1827.— F.-M. Bibaud, Dict. hist.— DOLQ, 1 : 68–71, 179–181.— Le Jeune, Dictionnaire. H. J. Morgan, Sketches of celebrated Canadians. Claude Boudreau, « l’Analyse de la carte ancienne, essai méthodologique : la carte du Bas-Canada de 1831, de Joseph Bouchette » (thèse de m.a., univ. Laval, 1985).— M.-A. Guérin, « le Lieutenant-Colonel et Arpenteur général du Bas-Canada, Joseph Bouchette, père » (thèse de bibliothéconomie, univ. de Montréal, 1951).— Gérard Parizeau, la Société canadienne française au XIXe siècle : essais sur le milieu (Montréal, 1975).— N.-E. Dionne, « Joseph Bouchette », BRH, 20 (1914) : 226–230.— Édouard Fabre Surveyer, « Joseph Bouchette, ses frères et sœurs », BRH, 47 (1941) : 180–182 ; « The Bouchette family », SRC Mémoires, 3e sér., 35 (1941), sect. ii : 135–140.— « Joseph Bouchette en Angleterre de 1829 à 1833 », BRH, 43 (1937) : 245–246.— Gérard Parizeau, « Joseph Bouchette : l’homme et le haut fonctionnaire », SRC Mémoires, 4e sér., 9 (1971), sect. : 95–126.— Benjamin Sulte, « Jean-Baptiste Bouchette », SRC Mémoires, 3e sér., 2 (1908), sect. : 67–83.— Albert Tessier, « De Jacques Buteux à l’arpenteur Bouchette », Cahiers des Dix, 4 (1939) : 223–242.

Bibliographie générale

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Claude Boudreau et Pierre Lépine, « BOUCHETTE, JOSEPH », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 7, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/bouchette_joseph_7F.html.

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Auteur de l'article:    Claude Boudreau et Pierre Lépine
Titre de l'article:    BOUCHETTE, JOSEPH
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 7
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1988
Année de la révision:    1988
Date de consultation:    19 mars 2024