COLEBROOKE, sir WILLIAM MacBEAN GEORGE, soldat et administrateur colonial, né le 9 novembre 1787 à Charlton, Kent, en Angleterre, fils de Paulet Welbore Colebrooke, lieutenant-colonel dans l’artillerie royale, et d’une demoiselle Grant ; il épousa en 1820 ou en 1821 sa cousine, Emma Sophia Colebrooke, et ils eurent trois filles ; décédé le 6 février 1870 à sa résidence de Salthill, près de Slough, dans le Buckinghamshire, en Angleterre.

Issu d’une famille où, traditionnellement, la carrière militaire était à l’honneur, William Colebrooke entra à la Royal Military Academy de Woolwich et obtint sa commission de lieutenant dans l’artillerie royale en 1803, à l’âge de 15 ans. Sans être éclatants, ses états de service dans l’armée furent très honorables. De 1805 à 1809, il servit principalement à Ceylan et de 1809 à 1810 en Inde. L’année suivante, il partit pour Java et, en 1813, devint membre d’une mission en partance pour Sumatra. En 1814, il était au Bengale mais revint à Java pour y demeurer jusqu’ à la restitution de l’île aux Hollandais en 1816. En 1817, il participa à plusieurs campagnes de l’armée des Indes et, en 1818 et 1820, il fut affecté aux forces armées envoyées dans le golfe Persique pour mettre fin à la piraterie et à la traite des esclaves.

En 1821, Colebrooke rentra en Angleterre et, en janvier 1823, fut nommé à la Commission of Eastern Enquiry. Les travaux de cette commission royale devaient le conduire, de 1823 à 1826, au cap de Bonne-Espérance (République de l’Afrique du Sud) et, en 1827 et 1828, à l’île Maurice, mais c’est à Ceylan qu’il obtint ses plus grands succès. Après y avoir mené, de 1829 à 1831, une enquête très poussée, Colebrooke retourna en Grande-Bretagne et rédigea en 1831 et 1832 une série de rapports préconisant d’importantes réformes sociales, économiques et politiques. Ses propositions, allant de l’abolition du système des castes et de toute forme de discrimination légale à l’extirpation de tous les vestiges du mercantilisme et à l’acceptation d’une forme de gouvernement plus libérale, indiquent clairement qu’il était influencé par les principes libéraux et humanitaires de la Grande-Bretagne de l’époque. Ses rapports amenèrent des changements radicaux dans l’administration de Ceylan, et l’île devint un modèle pour les autres colonies de la couronne britannique. C’est probablement en récompense de ses travaux au sein de la commission qu’il reçut le titre de chevalier et fut nommé en septembre 1834 lieutenant-gouverneur des Bahamas ; il y demeura de 1835 à 1837 jusqu’au moment de sa nomination comme gouverneur général des îles Sous-le-Vent. Dans ces deux postes, Colebrooke eut comme tâche principale de s’occuper des problèmes créés par l’abolition de l’esclavage, et l’intérêt qu’il porta au bien-être des esclaves libérés contribua à renforcer sa réputation de gouverneur éclairé. En juillet 1840, il quitta Antigua et, après un long congé, fut nommé lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick le 26 mars 1841.

Colebrooke arriva à Fredericton en avril 1841, mais sa réputation de gouverneur libéral l’y avait précédé. « Il est venu parmi nous », écrivit le Morning News de Saint-Jean, « comme un homme gagné à l’idée du gouvernement responsable, afin de mettre en application l’esprit du système introduit par [sir John Harvey*] ». Sous Harvey, son prédécesseur, le Nouveau-Brunswick avait été la colonie la plus paisible de l’Amérique du Nord britannique. En nommant au Conseil exécutif des hommes capables de gagner la confiance de l’Assemblée, Harvey avait jeté les bases d’une forme rudimentaire de responsabilité ministérielle au Nouveau-Brunswick, et son initiative de troquer les revenus provenant de la vente des terres de la couronne contre une liste civile permanente l’avait rendu très populaire au sein de l’Assemblée. Pourtant, la société du Nouveau-Brunswick n’avait pas encore atteint la maturité politique ; fragmentée qu’elle était suivant les intérêts régionaux, son sens de la communauté était peu développé. Étant donné que sous le système de Harvey, l’exécutif provincial n’avait pas de contrôle sur les importants revenus dont disposait l’Assemblée par l’intermédiaire de son comité des finances, les intérêts locaux et ceux de certains groupes avaient préséance sur l’intérêt général et on éparpillait les ressources de la colonie pour financer des projets de caractère purement local. « Votre Excellence ne mettra sans doute pas longtemps à découvrir », devait prédire fort pertinemment le Morning News, « que l’entente que l’on affiche entre les différents secteurs du gouvernement n’est en fait qu’un accord entre les chefs respectifs pour étendre leur pouvoir et promouvoir leurs intérêts et dans lequel le souci du bien-être général est absent. » Pendant que le commerce du bois florissait et que les revenus de la province étaient abondants, peu de voix s’élevèrent contre le statu quo. Le départ de Harvey, cependant, allait coïncider avec le début d’une dépression de deux ans. La misère générale engendrée par la « famine des années 40 » renforça les revendications en faveur de réformes fiscales, et Colebrooke se fit rapidement le champion des réformistes.

Son programme de réformes était calqué sur la politique de lord John Russell et de lord Sydenham [Thomson*] dans la province du Canada. Pour redresser l’économie chancelante du Nouveau-Brunswick, au moyen de travaux publics de grande envergure, Colebrooke demanda au gouvernement britannique un prêt qui devait être subordonné au consentement de l’Assemblée à un contrôle de l’exécutif sur ses finances. Bien que sympathiques aux objectifs de Colebrooke, ni Russell ni son successeur comme ministre des Colonies, lord Stanley, n’étaient disposés à suivre le précédent créé au Canada et à consentir un prêt impérial pour améliorer les affaires internes de la colonie. Néanmoins, Colebrooke gardait l’espoir de l’obtenir si l’Assemblée mettait de l’ordre dans ses finances et, dans son discours du trône du 19 janvier 1842, il recommanda l’instauration d’un système de gouvernements municipaux, la création d’un bureau provincial des travaux publics et la transmission à l’exécutif du droit de présenter à l’Assemblée des projets de loi concernant les finances. Malgré le plaidoyer de Colebrooke, ce programme se heurta à une très vive opposition. John Wesley Weldon démissionna du Conseil exécutif, ne laissant que Charles Simonds* pour défendre les propositions de Colebrooke devant l’Assemblée. Bien qu’appuyées par Lemuel Allan Wilmot*, celles-ci avaient peu d’attrait pour la majorité des membres de l’Assemblée, nullement désireux d’abandonner un système qui leur permettait d’user de favoritisme. Le 9 février 1842, une motion de John Richard Partelow, chef des opposants aux propositions de Colebrooke, stipulant qu’ « il était inopportun de modifier quoi que ce soit » dans le présent système d’allocations budgétaires, fut adoptée par 18 voix contre 12. Le projet de loi autorisant la reconnaissance civile des municipalités, adopté par l’Assemblée, fut rejeté par le Conseil législatif dont le président, le juge en chef Ward Chipman*, s’opposa aux réformes de Colebrooke. Après avoir ajourné l’Assemblée, Colebrooke refusa d’autoriser les dépenses qui avaient été votées et émit une lettre circulaire dans laquelle il exposait les difficultés financières de la province. Se rendant compte de la futilité de toute nouvelle démarche auprès de l’Assemblée, il décida de la dissoudre, mais l’Assemblée élue en janvier 1842 se révéla tout aussi intransigeante que la précédente. Son premier geste fut d’élire Weldon comme président et, le 14 février 1843, elle adoptait par 24 voix contre 7 une motion stipulant que « rien ne devait amener la chambre à abandonner son droit incontestable et inaliénable de présenter les projets de loi relatifs aux subventions pour les services publics ».

Colebrooke, conscient de la précarité de sa position, s’employa en mars et en avril 1843 à élargir la base de son Conseil exécutif, en y invitant Hugh Johnston*, Edward Barron Chandler*, John Montgomery, Robert Leonard Hazen* et Wilmot. Bien que le nouveau conseil représentait une coalition de toutes les factions de la législature, les figures dominantes du nouveau gouvernement étaient Johnston, Hazen et Chandler, justement ceux qui s’étaient opposés au programme de réforme de Colebrooke et qui constituaient le noyau du compact appelé à dominer la scène politique du Nouveau-Brunswick au cours de la décennie suivante. Colebrooke avait capitulé devant ses adversaires, et même si dans ses rapports il fustigeait souvent les façons d’agir de l’Assemblée en matière financière, il n’essaya plus de les changer. Cette même année, la reprise du commerce du bois et le retour à une ère de prospérité avaient eu comme effet de rétablir l’harmonie sur le plan politique dans la province, et l’Assemblée exprima sa satisfaction en adoptant en 1844 une résolution qui appuyait la lutte menée par sir Charles Metcalfe* contre l’Assemblée de la province du Canada.

Embarrassé au début par l’immixtion de l’Assemblée dans les affaires du Canada, Colebrooke devait bientôt se rendre compte qu’en prenant la défense de la prérogative royale l’Assemblée pouvait lui être utile. Il avait essayé pendant plusieurs années, aux Antilles d’abord, au Nouveau-Brunswick ensuite, de faire obtenir un poste convenable dans la fonction publique à son secrétaire privé, Alfred Reade, mais les rares emplois qu’il avait pu lui offrir étaient relativement mal rémunérés. Son intérêt pour la carrière de son protégé ne put faire autrement que d’augmenter lorsque celui-ci épousa en octobre 1844 sa fille aînée, Frances Elizabeth. Une occasion se présenta finalement en 1844, le jour de Noël, à la suite du décès du secrétaire de la province, William Franklin Odell*. Sans perdre de temps, Colebrooke nomma Reade à ce poste. Aucune décision n’aurait pu outrager davantage la population du Nouveau-Brunswick que la nomination d’un Anglais à l’un des postes les plus lucratifs de la colonie. Déjà en 1834, la nomination d’un autre Anglais, sir James Carter*, comme juge puîné, avait soulevé une vague de protestations et le ministère des Colonies avait été obligé de promettre que dorénavant tous les postes à remplir seraient attribués à des personnes nées dans la province. La nomination de Reade allait visiblement à l’encontre de ce principe et incita Johnston, Hazen, Chandler et Wilmot à démissionner du Conseil exécutif. Alors que les trois premiers se contentèrent de déclarer que Reade était inapte à occuper le poste de secrétaire de la province, Wilmot élargit le débat et en fit une affaire constitutionnelle, soutenant que la nomination au poste de secrétaire provincial devrait être de nature politique et se faire par le lieutenant-gouverneur sur la recommandation du Conseil exécutif. L’Assemblée condamna vigoureusement la nomination et adopta le 20 février 1845, par 22 voix contre 9, une motion de défiance à l’endroit du Conseil exécutif fortement affaibli.

Pour justifier sa décision, Colebrooke fit valoir que le secrétaire de la province, ayant accès à la correspondance du lieutenant-gouverneur, ne devrait subir « aucune pression de la part de partis politiques » et se décrivit lui-même comme étant au-dessus des partis et défendant la prérogative royale contre les empiètements de l’Assemblée. Ses arguments ne réussirent pas à convaincre le ministère des Colonies qui se rendait fort bien compte que Wilmot avait été le seul à contester le droit théorique du gouverneur à faire cette nomination et qu’il avait échoué avec ses partisans dans la tentative de faire adopter par l’Assemblée des résolutions dans ce sens. De plus, le ministère des Colonies n’était pas d’accord avec la nomination : James Stephen, sous-ministre permanent, la trouvait « malavisée et indéfendable », « un beau tripotage » qui « provoqua » avec raison le peuple du Nouveau-Brunswick, « modèle de loyauté et de discipline pour toutes nos possessions nord-américaines ». Lord Stanley, qui partageait ce point de vue, refusa de confirmer la nomination.

Bien que déçu, Colebrooke s’appliqua immédiatement à ressusciter la coalition de l’année précédente, en invitant Hazen, Chandler, Johnston – mais non Wilmot, qui avait adopté sur le plan constitutionnel une position beaucoup plus radicale que les autres – à reprendre leur siège au Conseil exécutif. Ils s’y refusèrent, à moins que les conseillers en place, qui avaient approuvé les actions de Colebrooke, ne démissionnent. Pendant le reste de l’année 1845, Colebrooke resta solidaire des conseillers qui avaient pris sa défense mais ces derniers, s’inclinant devant l’inévitable, donnèrent leur démission avant l’ouverture de la nouvelle législature en février 1846. Hazen, Chandler, Johnston, George Shore* et Charles Jeffery Peters* formèrent un nouveau conseil qui, selon le Morning News, était « définitivement Compact ». Après l’élection d’un grand nombre de nouveaux députés en octobre 1846, Colebrooke alla jusqu’à inviter Wilmot à entrer de nouveau au conseil, mais ce dernier revendiqua le droit de nommer la moitié de ses membres. Colebrooke s’y refusa. Alexander Rankin*, Thomas Baillie, et George Stillman se joignirent au conseil, tandis que Wilmot et ses partisans restèrent dans l’opposition pour former le noyau du futur parti libéral. En fait, c’est à cette époque que remontent les débuts du système de partis au Nouveau-Brunswick.

Pendant le reste de son mandat, Colebrooke prit grand soin de conserver le statu quo. Même la décision du 3e baron Grey de doter en 1847 le Nouveau-Brunswick d’un gouvernement responsable ne changea à peu près rien dans l’immédiat, car le Conseil exécutif était déjà, comme devait le remarquer Colebrooke, « virtuellement responsable devant l’Assemblée dans la mesure où il est entendu que sa permanence est assujettie à la confiance que lui accorde l’Assemblée ». Colebrooke espérait que celle-ci accepterait la création de conseils municipaux et renoncerait en faveur du Conseil exécutif à son droit de présenter des projets de loi relatifs aux dépenses avant que le principe de la responsabilité ministérielle ne fût entièrement mis en application ; le Conseil exécutif, cependant, lui déconseilla de recommander des mesures qui pourraient « peut-être créer une situation embarrassante juste au moment où la gestion gouvernementale de Son Excellence tirait à sa fin ». Colebrooke accepta l’argument et laissa à son successeur, sir Edmund Head, le soin de s’occuper des détails de la mise en application d’un régime de responsabilité ministérielle. En avril 1848, Colebrooke quitta le Nouveau-Brunswick pour devenir gouverneur et commandant en chef de la Guyane britannique, poste qu’il n’occupa que peu de temps avant d’être affecté à des fonctions similaires à la Barbade en août 1848. Il y servit avec distinction jusqu’en 1856 et regagna ensuite l’armée où il fut promu général en 1865.

C’est en récompense des services rendus au Nouveau-Brunswick que Colebrooke fut nommé compagnon de l’ordre du Bain (Division civile) en 1848 mais, par une ironie du sort, c’est principalement à la débâcle de l’affaire Reade qu’il doit sa célébrité dans l’histoire de la province. Peu de gouverneurs ont été plus consciencieux et mieux intentionnés. Doté d’une imagination fertile, il avait proposé pour améliorer la société du Nouveau-Brunswick une foule de mesures, dont le resserrement des liens avec le Canada, un meilleur système d’éducation, une politique d’immigration visant à décourager les pauvres et une incitation à l’agriculture pour remplacer le commerce du bois en tant que base de l’économie du Nouveau-Brunswick. Peu de ses propositions débouchèrent sur des réalisations concrètes, et sa propension à préconiser des réformes ne fut pas universellement appréciée par la législature très conservatrice de la colonie et ses supérieurs de Londres presque aussi conservateurs. James Stephen se plaignait que sir William était « très porté à lancer des idées insuffisamment mûries et des projets dépourvus de sens pratique ». Il attribuait cela « à l’activité débordante de son esprit et à son grand dévouement à la chose publique ». Il estimait par ailleurs que c’était, « sur le plan pratique, un inconvénient de taille ». Néanmoins, beaucoup des réformes proposées par Colebrooke étaient pleines de bon sens, et ses successeurs réussirent à les faire valoir de façon plus efficace. Le fait que l’accession à un gouvernement provincial autonome se réalisa au Nouveau-Brunswick avec beaucoup moins de heurts qu’au Canada ou en Nouvelle-Écosse est, sans aucun doute, attribuable principalement à l’immaturité et à la fragmentation de sa société, à l’absence de partis politiques organisés et à la dépendance économique de la colonie du commerce du bois ; mais on peut l’attribuer aussi, en partie tout au moins, à l’estime dont jouissait personnellement Colebrooke ; il fit l’objet de beaucoup moins de critiques que les gouverneurs de son époque au Canada et en Nouvelle-Écosse. George Edward Fenety*, qui n’était pas un admirateur aveugle des gouverneurs de la colonie, considérait Colebrooke comme « un gouverneur doté d’un profond respect pour la constitution et un homme de bonne volonté, hautement estimé par la population du Nouveau-Brunswick ».

Phillip Buckner

Il n’existe pas de collection des papiers de sir William Colebrooke, mais on peut trouver ses lettres dispersées dans N.B. Museum, Edward Barron Chandler papers ; Hazen coll. ; Webster coll. Comme principale source manuscrite on peut citer : PRO, CO 188/72–104. V. aussi : PRO, CO 54/121, Colebrooke to Goderich, 28 janv. 1832 ; WO 76/361, Statement of the services of W. M. G. Colebrooke ; et PANB, REX/mi/ex, draft minutes, 1841–1848.

Parmi les sources imprimées, notons Fenety, Political notes and observations ; N.-B., House of Assembly, Journals, 1841–1848 ; Morning News (Saint-Jean, N.-B.), 1841–1848 ; New Brunswick Courier, 1842–1848. En ce qui concerne les esquisses biographiques de Colebrooke mentionnons : N.B. Museum, Ganong ms coll., box 37, G. B. Alleyne, Sketch of the life of Colebrooke (1923) ; Boase, Modern English biog., I : 672 ; The Colonial Office list for 1864 [...], A. N. Birch et William Robinson, édit. (Londres, 1864) ; DNB, qui s’inspire principalement du Times (Londres), 10 févr. 1870 ; Wallace, Macmillan dictionary.

L’article de W. S. MacNutt, The coming of responsible government to New Brunswick, CHR, XXXIII (1952) : 111–128, est une étude essentielle. Sont également utiles les études suivantes du même auteur : New Brunswick’s age of harmony : the administration of Sir John Harvey, CHR, XXXII (1951) : 105–125 ; The politics of the timber trade in colonial New Brunswick, 1825–40, CHR, XXX (1949) : 47–65 ; New Brunswick ; et Atlantic provinces. On peut puiser quelques renseignements utiles dans The Colebrooke-Cameron papers, documents on British colonial policy in Ceylon, 1796–1833, G. C. Mendis, édit. (2 vol., [Londres], 1956) ; Hannay, History of N.B. ; D. G. G. Kerr, Sir Edmund Head, a scholarly governor (Toronto, 1954) ; K. F. C. MacNaughton, The development of the theory and practice of education in New Brunswick, 1784–1900 : a study in historical background, A. G. Bailey, édit. (Fredericton, 1947) ; J. L. Miller, A study of New Brunswick politics at the beginning of the era of free trade and reciprocity (thèse de m.a., University of New Brunswick, Fredericton, 1950) ; W. P. Morrell, British colonial policy in the age of Peel and Russell (Londres, 1966) ; G. E. Rogers, The career of Edward Barron Chandler – a study in New Brunswick politics, 1827–1854 (thèse de m.a,., University of New Brunswick, 1953) ; V. K. Samaraweera, The Commission of Eastern Enquiry in Ceylon, 1822–1837 : a study of a royal commission of colonial inquiry (thèse de phil., University of Oxford, 1969).  [p. b.]

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Phillip Buckner, « COLEBROOKE, sir WILLIAM MacBEAN GEORGE », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 9, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 15 oct. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/colebrooke_william_macbean_george_9F.html.

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Auteur de l'article:    Phillip Buckner
Titre de l'article:    COLEBROOKE, sir WILLIAM MacBEAN GEORGE
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 9
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1977
Année de la révision:    1977
Date de consultation:    15 oct. 2024