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né le 28 mars 1849 à Sainte-Thérèse-de-Blainville (Sainte-Thérèse, Québec)

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Après avoir servi au sein du détachement militaire canado-britannique envoyé dans la colonie pendant les troubles de 1869–1870 [V. Rébellion de la Rivière-Rouge et création du Manitoba (1869–1870)], l’officier William Francis Butler a été appelé par le lieutenant-gouverneur du Manitoba, Adams George Archibald, à parcourir le territoire nouvellement acquis à l’ouest et à écrire un rapport sur les conditions qui y régnaient. Butler en a tiré l’ouvrage The great lone land, qui a influencé la façon dont on percevait ce territoire et ses habitants :

Le document portait surtout sur la situation de la population autochtone et recommandait au gouvernement du Canada des moyens d’asseoir son autorité en provoquant le moins de bouleversements possible. Butler proposait par exemple de nommer des magistrats rémunérés itinérants et de former une police dont les membres seraient recrutés expressément pour ce territoire, ce qui fut fait par la suite. Cependant, c’était surtout l’esprit du rapport qui comptait. Il y avait en effet concordance parfaite entre, d’une part, l’horreur exprimée par Butler devant la « guerre d’extermination » menée alors par le gouvernement des États-Unis contre les peuples des Prairies et sa conviction que les Canadiens pouvaient agir beaucoup mieux, et, d’autre part, les mobiles les plus élevés de l’expansion du Canada vers l’ouest […]

Quiconque a goûté une fois l’ineffable liberté des étendues sauvages de l’Ouest se sentira toujours à l’étroit dans les frontières de la vie civilisée », écrivait William Francis Butler en 1871 […] Des personnages aussi divers que Winston Churchill, John Ruskin et Theodore Roosevelt ont admiré l’auteur. The great lone land, qui avait dépassé la dix-septième édition au moment de sa mort [en 1910], est certainement la description la plus évocatrice que l’on ait de l’Ouest canadien tel qu’il était dans les années 1870, avant que n’y triomphent, du vivant même de l’auteur, « fil barbelé, « élévateur » à grain, botte fabriquée à la machine et journal à deux sous ».

 

Quelques habitants de la Rivière-Rouge, tel Joseph James Hargrave, neveu du gouverneur William Mactavish, ont publié des ouvrages reconnus sur l’histoire de la colonie et du développement du Nord-Ouest, comme le relate sa biographie :

L’expérience qu’il avait acquise en qualité de commis et de secrétaire de Mactavish et le fait d’avoir accès aux documents sur la traite des fourrures et aux dossiers coloniaux permirent à Hargrave de publier en 1871 son principal ouvrage sur l’Ouest canadien, Red River. Dans ce livre, il allie les considérations historiques à ses observations personnelles sur les institutions économiques, sociales, politiques, judiciaires et religieuses de la Rivière-Rouge avant le soulèvement de 1869–1870. Il défend la thèse selon laquelle la colonie et ses institutions doivent leur existence à la vitalité de la traite des fourrures. De l’auteur de cette œuvre d’une importance durable, publiée à Montréal par John Lovell, William Lewis Morton* dira qu’il fut l’un des meilleurs historiens du Manitoba.

 

L’éducateur, historien et homme politique Donald Gunn s’est notamment distingué à la Rivière-Rouge par sa contribution à l’avancement des connaissances scientifiques :

[Gunn] fut membre du conseil de l’Institute of Rupert’s Land en 1862. Il expérimenta de nouvelles méthodes de culture et de nouvelles espèces de blé, manifestant ainsi son intérêt pour l’histoire naturelle, intérêt qui le conduisit à de longues relations avec la Smithsonian Institution, dont il fut l’un des premiers correspondants météorologiques. Le secrétaire de l’institution lui rendit hommage pour l’exactitude de ses observations météorologiques et pour l’importance de ses contributions dans presque toutes les branches de l’histoire naturelle, de l’archéologie et de l’ethnologie. En 1866, il explora, au profit de la Smithsonian Institution, la région située à l’ouest du lac Winnipeg pour recueillir des peaux et des œufs d’oiseaux « plusieurs de ces derniers étant jusqu’alors totalement inconnus dans les musées ».

 

Les biographies regroupées dans les listes suivantes permettent d’en savoir davantage sur diverses facettes de la vie intellectuelle et scientifique à la Rivière-Rouge entre 1812 et 1870.

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