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La dimension américaine
Titre original :  ARCHIVED - The American Civil War - The Anti-Slavery Movement in Canada - Library and Archives Canada

Provenance : Lien


Les inquiétudes de Richard John Uniacke [V. les Premiers Promoteurs de l’union dans l’Amérique du Nord britannique] persistèrent jusqu’au milieu du xixe siècle. Les premiers promoteurs de la confédération craignaient des changements politiques aux États-Unis et leurs conséquences pour l’Amérique du Nord britannique. Thomas Heath Haviland partageait ces inquiétudes :

Haviland ne vit pourtant pas s’amorcer les années 1860 sans craindre énormément les conséquences que pourrait avoir, pour l’Amérique du Nord britannique, le conflit qui déchirait les États-Unis. Le scepticisme que lui inspirait la République américaine apparaît dans ces mots prononcés à l’Assemblée en 1862 : « Soyons reconnaissants du contraste qui existe entre nos privilèges et ceux dont bénéficie le peuple des États-Unis, où la presse est entravée, les rédacteurs en chef jetés en prison et l’habeas corpus suspendu au mépris de la Constitution. » Cette déclaration faisait partie d’un discours dans lequel il appuyait un projet de loi visant à octroyer £400 à la milice volontaire et soulignait la nécessité, pour les colonies, d’avoir des milices puissantes pour se défendre contre l’éventuelle hostilité des États-Unis.


La menace

Avec le déclenchement de la guerre de Sécession (1861–1865), la puissance militaire croissante des États-Unis et les tensions grandissantes entre ce pays et la Grande-Bretagne, la défense du Canada devenait un enjeu vital pour la Grande-Bretagne et ses colonies nord-américaines.

Au début des années 1860, sir William Fenwick Williams accepta une lourde responsabilité :

Williams accepta alors le poste de commandant en chef des forces britanniques en Amérique du Nord britannique et eut, à ce titre, à organiser la défense de la province du Canada lorsque la guerre de Sécession éclata, en avril 1861. Williams pensait que le Sud avait acquis définitivement son indépendance et qu’en conséquence le Nord allait chercher en Amérique du Nord britannique, et particulièrement au Haut-Canada, « une compensation pour les théâtres de ses ambitions [qu’il avait] perdus ». Il écrivit au duc de Cambridge : « c’est dès que leur guerre prendra fin que nous serons en danger ». Trois régiments supplémentaires furent envoyés au Canada à la demande de Williams et, en décembre 1861, au moment de la crise du Trent, 15 000 soldats vinrent s’y ajouter. Williams ordonna d’établir des batteries lourdes à Toronto et à Kingston. De fait, le gouverneur général lord Monck* avait du mal à retenir Williams et à convaincre le vieux soldat que la Grande-Bretagne n’était pas encore vraiment en guerre avec les États-Unis.


La leçon

Certains délégués aux conférences de Charlottetown et de Québec croyaient que la faiblesse structurelle inhérente à la république américaine avait inévitablement provoqué la guerre de Sécession. De telles préoccupations expliquent l'opposition initiale de John Alexander Macdonald à une confédération :

[C]omme il l’avait déclaré dans un discours en 1861, [Macdonald] craignait qu’une union fédérale n’ait « les défauts de la Constitution des États-Unis » : un gouvernement central faible.


Pour savoir comment l'opinion que l'on avait sur les États-Unis influença celle que l'on avait sur la confédération, nous vous invitons à lire les listes de biographies qui suivent.

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