AIKINS (Eakins), JAMES COX, cultivateur, homme politique, fonctionnaire et capitaliste, né le 30 mars 1823 dans le canton de Toronto, Haut-Canada, fils de James Eakins et d’Ann Cox ; frère de William Thomas* ; le 5 juin 1845, il épousa à Toronto Mary Elizabeth Jane Somerset, et ils eurent cinq filles et trois fils, dont sir James Albert Manning* et William Henry Beaufort* ; décédé le 6 août 1904 à Toronto.

En 1816, James et Ann Eakins quittèrent le comté de Monaghan (république d’Irlande) pour s’installer à Philadelphie. Quatre ans plus tard, ils s’établirent dans le canton de Toronto, où Eakins entra en possession d’une terre située à quelque 13 milles à l’ouest d’York (Toronto). Presbytérien, il se convertit au méthodisme et fit de sa maison un lieu de culte pour les fidèles de la région. De 1840 à 1845, son fils aîné, James Cox Eakins, fréquenta une institution méthodiste, l’Upper Canada Academy de Cobourg. James père réussissait bien dans l’agriculture, et il accumula assez de terres pour donner des fermes à ses fils. Peu après son mariage en 1845, James Cox reçut un lot dans le canton de Toronto Gore et entreprit de le cultiver à son profit. Quelque temps après, il modifia l’orthographe de son nom de famille afin qu’elle corresponde mieux à sa prononciation.

Aikins se débrouillait bien avec sa ferme, mais, étant donné la hausse que les valeurs immobilières connurent à la fin des années 1840 et dans les années 1850, son degré de réussite ne lui permit jamais d’acquérir assez de terres pour établir ses enfants. Il décida donc de faire carrière en politique. Il refusa l’investiture réformiste dans la circonscription d’York West aux élections provinciales de 1851, mais trois ans plus tard, il choisit de se présenter dans la nouvelle circonscription de Peel et fut élu sous la bannière des clear grits [V. George Brown*]. Bien qu’il n’ait jamais été un argumentateur ni un parlementaire énergique, il fut réélu en 1857. Toutefois, dans les années suivantes, sa position dans la circonscription s’affaiblit à cause des dissensions que provoquait la formation d’un nouveau comté, celui de Peel. On avait décidé dès 1856 de prendre une partie du comté d’ York pour en faire le comté de Peel, mais le choix du siège du comté suscitait des rivalités telles que finalement, le comté n’allait être constitué qu’en 1867. Aikins subissait des pressions de tous côtés de la part de ceux qui tenaient à ce que telle ou telle localité soit choisie. John Hillyard Cameron*, un conservateur, profita des chicanes que la question engendrait dans les rangs des réformistes pour regagner un siège à l’Assemblée législative aux élections de 1861. Il s’assura le suffrage des orangistes et d’une partie des catholiques, et sa forte majorité dans Brampton (où les électeurs soupçonnaient Aikins de ne pas vouloir de leur village comme siège du comté) lui permit de remporter la victoire.

En 1862, après sa défaite, Aikins brigua le siège de la division de Home au Conseil législatif. À titre de député, il avait prôné l’électivité de la Chambre haute, et au cours de sa campagne, il proclama son attachement aux principes démocratiques, et surtout à la représentation basée sur la population. Il voulait aussi l’égalité des droits pour toutes les confessions religieuses et s’opposait donc aux écoles séparées. Il récolta une majorité confortable.

À la faveur des débats que le Conseil législatif tint en 1865 sur le projet confédératif, Aikins prononça ce qui était, pour lui, un discours important, sinon remarquablement profond. Bien qu’il ait été favorable à la fédération des colonies de l’Amérique du Nord britannique, il s’opposait à ce que la proposition soit présentée au Parlement par une coalition. Il craignait que l’on n’en discute pas suffisamment les qualités et les défauts. Il s’interrogeait d’ailleurs sur les conséquences de la Confédération en matière de défense, sur les avantages économiques du chemin de fer intercolonial et sur le fardeau que représenterait la dette une fois les colonies fédérées. Mais sa plus grande inquiétude concernait la composition du Sénat : il voulait que les membres en soient élus et qu’ils résident dans leur circonscription ou y soient propriétaires. Après la défaite de l’amendement dans lequel John Sewell Sanborn* exigeait que le Sénat soit électif, Aikins présenta une motion qui proposait que les sénateurs de l’Ontario et du Québec soient élus, mais elle fut déclarée contraire au règlement. Ses objections ne l’empêchèrent quand même pas d’accepter un siège au Sénat en mai 1867.

Une fois la Confédération réalisée, Aikins, comme son ami et collègue sénateur Billa Flint*, se dit que, comme il s’était opposé à la proposition de coalition, il devait se montrer indépendant à l’égard des partis politiques. Ses principes furent cependant mis à rude épreuve quand sir John Alexander Macdonald*, désireux de maintenir un gouvernement de coalition, l’invita à se joindre au cabinet en 1868 pour remplacer William Pearce Howland. Sa présence assurerait la continuation de la représentation des réformistes ontariens pendant que William McDougall était en train de négocier l’acquisition du Nord-Ouest à Londres en compagnie de sir George-Étienne Cartier*. Aikins fit des difficultés. Il pressa Macdonald d’inviter un réformiste de plus au cabinet afin de montrer clairement que le gouvernement était une coalition. Le premier ministre refusa. Finalement, après avoir consulté William McMaster* et Egerton Ryerson*, Aikins déclina l’offre. Sans doute conscient que d’autres réformistes influents, dont George Brown et Alexander Mackenzie*, s’opposaient ouvertement à tout semblant de coalition, Aikins était d’autant plus ferme dans son refus que des libéraux de Peel avaient choisi ce moment pour lui rappeler que, s’il acceptait, il « nuirait certainement à l’avenir politique de [sa] famille, s[‘il] ne le détruisait pas ».

Aikins fut de nouveau invité à se joindre au cabinet en 1869. Sir Francis Hincks* était retourné sur la scène politique fédérale à titre de ministre des Finances et, en apparence, de leader réformiste. Pour renforcer la présence des réformistes au cabinet, Macdonald voulait McMaster, qui, en même temps, améliorerait les relations du gouvernement avec les milieux d’affaires torontois. McMaster voulait bien de Hincks aux Finances mais refusa de siéger au cabinet. Comme le dit David Lewis Macpherson*, qui s’occupa des négociations, McMaster était tout de même « inquiet que l’on forme un cabinet exclusivement composé de membres sur qui il n’a[vait] aucune influence particulière ». McMaster et Macpherson estimaient tous deux qu’Aikins devait entrer au gouvernement. C’était aussi un candidat intéressant pour Macdonald, et pas uniquement parce que, comme le disait Macpherson, « parmi les grits » disponibles, il était « le plus proche de Brown ». Aikins acceptait de « se placer sans condition sous la direction de Hincks », les hommes d’affaires de Toronto le trouvaient acceptable, il jouissait d’appuis solides dans les campagnes, et les méthodistes lui faisaient confiance. Avec la bénédiction de McMaster mais au grand dam des dirigeants libéraux des Communes, particulièrement Edward Blake* et Alexander Mackenzie, Aikins devint membre du cabinet le 16 novembre 1869 à titre de ministre sans portefeuille. Trois semaines plus tard, il devenait secrétaire d’État.

Aikins demeura au Secrétariat d’État jusqu’à la chute du gouvernement Macdonald en 1873. Lorsque les conservateurs reprirent le pouvoir, en 1878, il fut nommé au même poste ; selon le Mail de Toronto, journal conservateur, c’était « une concession aux électeurs réformistes, quelque cinquante mille, qui [avaient] contribué au renversement du gouvernement Mackenzie ». En 1880, Aikins quitta le Secrétariat d’État pour le département du Revenu de l’intérieur. Aucun de ces deux départements n’était d’une importance primordiale, mais tous deux exigeaient le genre de compétences qu’Aikins possédait. Dans les deux cas, il fallait porter une attention minutieuse aux détails administratifs et être en mesure de mettre en place une organisation et des méthodes efficaces, car la correspondance était passablement volumineuse. Comme Aikins le signala au Parlement en 1872, son département avait, dans l’année précédente, reçu et expédié 10 866 lettres, qui avaient toutes été traitées avec « loyauté et soin ». Un secteur important, les terres de la couronne, releva d’abord du secrétaire d’État. Mais l’arrêté en conseil de 1871, qui créa le Bureau des terres de la Puissance, et l’Acte concernant les terres publiques de la Puissance de 1872, qui en définit la politique, furent rédigés par Alexander Campbell*, non par Aikins, même si celui-ci présenta le projet de loi au Sénat et répondit aux questions soulevées au cours de la discussion.

Être muté au Revenu de l’intérieur était une sorte de promotion, puisque le budget y était plus imposant qu’au Secrétariat d’État. En outre, ce département avait un grand nombre de faveurs à dispenser, car il nommait les percepteurs d’accise, les inspecteurs de permis et les mesureurs de bois, et donnait au gouvernement l’occasion de se faire des obligés parmi les gens d’affaires qui demandaient des rémissions d’amendes. Le département devait être dirigé d’une main ferme parce qu’il fallait uniformiser la procédure d’inspection et tenir en bride les fonctionnaires qui, en exerçant leur autorité de façon apparemment arbitraire, nuisaient aux relations entre le gouvernement et les milieux d’affaires. La correspondance ministérielle d’Aikins révèle que son cabinet était un vaste centre de classement où les demandes d’emploi et recommandations de candidature étaient vérifiées, rassemblées, enregistrées et indexées en attendant des postes vacants. Cependant, le ministre n’était pas le seul à distribuer des largesses, car le Parti conservateur avait l’habitude de permettre à ses députés de distribuer des faveurs dans leur circonscription et de laisser ce soin à ses organisateurs dans les circonscriptions détenues par l’opposition. Dans l’Ouest toutefois, Aikins pouvait plus librement braver les politiciens arrivistes, et même le premier ministre du Manitoba, John Norquay*, en faisant valoir que la nouvelle bureaucratie exigeait des hommes dotés d’une expérience et de compétences qu’on ne trouvait pas facilement dans ces territoires neufs.

Au début des années 1880, Aikins était en train de devenir un fardeau pour le gouvernement. Macdonald craignait que ses fermes convictions sur la tempérance ne fassent perdre des appuis au parti. En 1880, comme Aikins s’apprêtait à participer au débat sur une modification qu’il avait proposé à l’Acte de tempérance du Canada, le premier ministre le prévint de « ne montrer aucun mouvement d’humeur ». « Nos amis, précisait-il, seront très irrités si vous adoptez une conduite factieuse, qu’ils feront payer à tout le gouvernement. » Par la suite, la rumeur voulut qu’Aikins ait refusé de fermer les yeux sur des infractions aux permis d’alcool qui, si elles avaient donné lieu à des poursuites, auraient amoindri les chances des conservateurs aux élections de juin 1882. Non seulement souleva-t-il l’ire des débitants de spiritueux, mais il offensa aussi la loge d’Orange. Au début de 1882, Robert Birmingham, organisateur conservateur de l’Ontario, sollicita de lui un don, comme il le faisait auprès des autres ministres, pour la construction d’une salle orangiste à Toronto. Ne connaissant pas Birmingham, Aikins envoya la requête à l’un de ses associés de Toronto, en lui posant des questions sur Birmingham et sur le projet. Or cet associé était libéral, détail que, apparemment, Aikins ignorait ou dont il ne tint pas compte. Quoi qu’il en soit, sa lettre se retrouva dans le Globe de Toronto, ce qui embarrassa beaucoup le gouvernement. Il fallait donc qu’Aikins parte, mais avec élégance, afin de ne pas vexer les méthodistes, le mouvement de tempérance et les gens d’affaires qui l’appuyaient.

En 1882, Macdonald lui offrit le poste de lieutenant-gouverneur du Manitoba et du district de Keewatin. Au début, Aikins n’en voulut pas, « parce que, expliqua-t-il par la suite, à la fin de ce mandat, [il se retrouverait] sur le carreau et [ne serait plus] personne ». Macdonald eut beau lui promettre la première vacance au Sénat quand il serait « lassé » de ce poste, Aikins doutait de la sincérité du premier ministre et demeura ferme dans son refus jusqu’à ce que son ami Mackenzie Bowell* lui garantisse que Macdonald était de bonne foi. À la fin de mai, Aikins démissionna du gouvernement et du Sénat. Nommé lieutenant-gouverneur en septembre, il se mit en route sans le moindre enthousiasme : « je m’en vais dans ce coin perdu en tant qu’homme de paille », écrivit-il à Bowell. En apprenant sa nomination, le Globe proclama qu’il avait été « sacrifié aux débitants de spiritueux ». Quand Macdonald le pressa d’écrire une lettre publique pour démentir cette rumeur, Aikins refusa en lui disant : « vous ne m’avez jamais confié la raison du changement de personnel de votre gouv[ernement] ».

Aikins assuma ses fonctions le 2 décembre. Le moment était loin d’être idéal : comme le gouvernement fédéral refusait de reconnaître la législation provinciale sur les chemins de fer, les relations entre le dominion et le Manitoba étaient tendues. Aikins arriva à Winnipeg avec un rapport du Conseil privé sur le droit d’annulation qui définissait son autorité et donnait les directives qu’il devait suivre. Sa tâche principale, lui répétait Macdonald, était de transmettre des copies des lois provinciales à Ottawa, de proclamer la non-reconnaissance de celles qui empiétaient sur le monopole du chemin de fer canadien du Pacifique et, « sans violer le principe de l’autonomie gouvernementale », de persuader ses ministres d’appliquer la politique du gouvernement fédéral. Sous ce dernier rapport, le premier ministre n’était pas satisfait des réalisations du lieutenant-gouverneur et suggérait qu’il n’avait pas été assez actif. Aikins répondit : « [mes ministres] ne sont pas du même avis et, en conséquence, depuis le début de cette lutte malheureuse, les choses ne vont plus aussi bien avec eux ». Comme les communications avec Norquay étaient mauvaises, Aikins ne savait rien des moyens que la province avait trouvés pour financer ses engagements ferroviaires, et ce fut Macdonald qui l’informa des détournements de fonds publics qui provoquèrent la chute de Norquay.

Le lieutenant-gouverneur Aikins, ancien agriculteur, conçut de la sympathie pour les doléances économiques des Manitobains. Peu après son arrivée, il pressa Macdonald d’accéder à certaines de leurs revendications : amélioration des conditions financières de participation à la Confédération, remise des terres de la couronne à la province, représentation des Territoires du Nord-Ouest aux Communes, réexamen du tarif protecteur sur les instruments aratoires, qui décourageait la baisse des prix, et fin du monopole de la Compagnie du chemin de fer canadien du Pacifique sur les élévateurs à grain. Avant la crise financière qui mena à l’effondrement du gouvernement Norquay en 1887, il suggéra même à Macdonald qu’il serait peut-être possible d’en arriver à un compromis avec le premier ministre. Toutefois, Macdonald ne voulait pas aider un homme qu’il considérait comme un traître, et Aikins lui-même laissa tomber Norquay lorsqu’il se rendit compte que celui-ci l’avait trompé en lui faisant signer des décrets qui allouaient illégalement des fonds publics.

Tout en étant sensible aux difficultés que les fermiers éprouvaient dans ce territoire neuf qu’était le Manitoba, Aikins partageait en privé les préjugés de bien des colons récemment arrivés de l’Ontario à l’égard du double système d’enseignement public confessionnel. Pendant qu’il était encore sénateur, en 1875, il s’était opposé à ce que l’Acte des Territoires du Nord-Ouest, adopté par le gouvernement Mackenzie, prévoie des écoles catholiques. Des années plus tard, en 1890, il écrirait à Macdonald que l’abolition du financement des écoles catholiques au Manitoba [V. Thomas Greenway] était une juste revanche : après tout, les francophones avaient trahi en provoquant la chute du gouvernement provincial de David Howard Harrison en janvier 1888.

Aikins termina son mandat le 1er juillet 1888, puis retourna à Toronto, où il attendit sa nomination au Sénat et s’occupa de ses affaires. Même avant son séjour au Manitoba, il s’était intéressé aux investissements à faire dans l’Ouest et avait profité des relations nouées pendant qu’il était membre du cabinet pour se tenir au courant des spéculations les plus prometteuses. Deux de ses fils, John Somerset et James Albert Manning, se rendirent à Winnipeg à la fin des années 1870, le premier pour ouvrir une maison d’immobilier et de commission, le second pour pratiquer le droit. Aikins fit appel à leurs services lorsque, en 1879, il forma la Compagnie de prêt du Manitoba et du Nord-Ouest, dont il fut président jusqu’à sa mort. Cette société consentait des prêts sur hypothèques sur des propriétés urbaines et agricoles dont Somerset faisait l’évaluation et dont Albert rédigeait les actes de transfert. Elle était prospère, et en 1889, Aikins mit sur pied la Trusts Corporation of Ontario afin de recueillir de l’argent en Angleterre et en Écosse pour des investissements du même genre. En outre, il était président de la Union Fire Insurance Company et membre du conseil d’administration de la Freehold Loan and Savings Company, de la Loan and Deposit Company et de la Banque d’Ontario.

La mort de Macdonald, en 1891, compliqua le retour d’Aikins au Sénat. Le nouveau premier ministre, John Joseph Caldwell Abbott*, avait ses propres obligations à remplir, et certains de ses collègues ontariens n’avaient aucune sympathie pour les prétentions d’Aikins. La question provoqua une crise au cabinet en octobre 1892 : comme il s’était engagé à respecter la promesse de Macdonald à Aikins, Mackenzie Bowell, alors ministre de la Milice et de la Défense, présenta sa démission. Pour maintenir l’unité du cabinet, Abbott demanda humblement à Aikins d’intercéder. « Mon cher ami, écrivit Aikins à Bowell, ne faites rien pour moi qui puisse nuire à votre position [...] Restez tranquille jusqu’à ce que sir John [Sparrow David Thompson*] redevienne chef du gouvernement – s’il le redevient jamais. » En décembre, Aikins accepta à nouveau de s’éclipser pour laisser Thompson nommer Bowell au Sénat. Finalement, Bowell, qui devint premier ministre après la mort de Thompson, tint parole : Aikins fut rappelé au Sénat le 7 janvier 1896. Il y passa confortablement les dernières années de sa vie et mourut chez lui, à Toronto, en 1904.

John Henry Pope* a dit de James Cox Aikins, de Mackenzie Bowell et de David Lewis Macpherson qu’ils étaient d’insignifiantes nullités. Bien qu’Aikins ne mérite pas un jugement aussi brutal, sa carrière atteste que, même dans la période où l’on édifiait le Canada, la politique était empreinte de banalité. En ce temps-là comme aujourd’hui, certains devenaient ministres à cause de leurs compétences, d’autres à cause de la circonscription qu’ils représentaient. Dans l’une et l’autre catégories, tous ne s’acquittaient pas de leurs fonctions de manière à faire honneur à leur gouvernement. Aikins exerça les siennes avec talent et sérieux, quoi que l’on puisse dire de la malléabilité de son affiliation partisane.

David G. Burley

AN, MG 26, A ; E ; MG 27, I, D1.— AO, F 58.— MTRL, J. C. Aikins papers.— PAM, P465–473.— Daily Mail and Empire, 8 août 1904.— Globe, 14, 21 déc. 1857, 25 juin, 8 juill. 1861, 4, 9 sept., 2 oct. 1862, 11 août 1904.— Leader (Toronto), 25 mars, 6 mai 1856, 5 janv. 1857, 29 juin, 4 juill. 1861.— Mail (Toronto), 21 oct. 1878.— Bethany Church : the story of the years 1824–1956 (s.l., s.d. ; exemplaire aux AN, MG 27, I, D1).— Canada, Chambre des communes, Débats, 1870 ; Parl., Doc. de la session, 1873, no 7 : 3 ; Sénat, Débats, 1867–1882, 1896–1904.— Canadian men and women of the time (Morgan ; 1898).— Dent, Canadian portrait gallery. The Peel County seat debate, 1856–1867, L. E. Brebner, édit. (Brampton, Ontario, 1978).— D. N. Sprague, Canada and the Métis, 1869–1885 (Waterloo, Ontario, 1988).

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David G. Burley, « AIKINS (Eakins), JAMES COX », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 13, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 2 déc. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/aikins_james_cox_13F.html.

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Auteur de l'article:    David G. Burley
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Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 13
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1994
Année de la révision:    1994
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