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McKEOWN, HARRISON ANDREW, avocat, homme politique, juge, professeur et fonctionnaire, né le 28 novembre 1861 à St Stephen (St Stephen-Milltown, Nouveau-Brunswick), aîné des enfants de Hezekiah McKeown et d’Elizabeth Smithson Harrison ; le 19 novembre 1901, il épousa à Boston Edith Alma Perkins (décédée le 31 décembre 1901 de la variole), puis le 18 avril 1907, à Saint-Jean, Agnes Grace Burpee (décédée en 1964) ; aucun enfant ne naquit de ces mariages ; décédé le 10 juillet 1932 à Westfield (Grand Bay-Westfield, Nouveau-Brunswick).
L’arrière-grand-père paternel de Harrison Andrew McKeown, William, émigra d’Irlande et s’établit dans la vallée d’Annapolis, en Nouvelle-Écosse. Son père, qui devint un éminent ministre de l’Église méthodiste wesleyenne, naquit à Nictaux en 1825. Adulte, il s’installa au Nouveau-Brunswick où il se maria en 1859. Le jeune Harrison Andrew, surnommé Harry, étudia à la Collegiate School de Fredericton [V. sir George Robert Parkin*], où il eut John Douglas Hazen comme camarade de classe. Même si son oncle maternel, Thomas Harrison, fut professeur, puis recteur de l’université de la province, McKeown ne s’inscrivit pas à la University of New Brunswick. Le méthodisme était sa règle de vie, et ses convictions religieuses l’amenèrent au Mount Allison College, établissement confessionnel régional de Sackville alors dirigé par James Robert Inch*. Il obtint une licence ès arts en 1881 et envisagea la carrière de ministre du culte avant d’opter pour le droit. Pendant ses études, il travailla pour Albert Scott White et Alfred Augustus Stockton* à Saint-Jean et, en 1883, présida la Law Students’ Society de la province. McKeown était encore étudiant et n’avait pas 21 ans quand son père mourut subitement, à l’âge de 56 ans, faisant de lui le principal soutien de sa mère et de la fratrie.
McKeown fut admis au barreau en 1885 ; la même année, il reçut une licence en droit de la Victoria University à Cobourg, en Ontario. Il exerça à Saint-Jean comme associé en second de William A. S. Kierstead et s’imposa rapidement comme une étoile montante dans le domaine de la défense pénale ; il serait nommé conseiller du roi en 1901. La politique ne tarda pas à l’attirer. Aux élections provinciales de janvier 1890, McKeown, candidat libéral indépendant, sortit vainqueur dans Saint John City and County, où prédominaient deux causes auxquelles il s’identifiait ardemment, l’orangisme et la tempérance. Deux ans plus tard, aux élections surprises déclenchées par le premier ministre Andrew George Blair*, dans le but d’empêcher la scission du Parti libéral dans Saint John City, il se présenta de nouveau comme candidat antigouvernemental. Même si l’opposition remporta le scrutin local, McKeown subit la défaite par le vote du shérif (aussi directeur des élections), qui rompit l’égalité des voix. Aux élections fédérales de 1896, il tenta en vain d’obtenir l’investiture libérale dans Saint John City and County, où le parti était toujours divisé.
Le départ de Blair pour Ottawa en 1896 élimina la dissidence au sein du Parti libéral provincial et, en 1899, McKeown retourna au Parlement comme représentant de Saint John City. En 1901, on le nomma ministre sans portefeuille dans le gouvernement libéral de Lemuel John Tweedie* et, en 1903, solliciteur général. Au début de 1904, cependant, il se retira du cabinet et de la Chambre pour se porter candidat libéral aux élections fédérales partielles provoquées par la démission de Blair comme député de Saint John City. Malheureusement pour lui, la tendance politique se retournait contre les libéraux. Le siège libéral qui aurait dû être le plus sûr au Nouveau-Brunswick était sur le point de revenir aux conservateurs, qui l’avaient occupé avant 1900. Le jour du scrutin, le 16 février 1904, alors que Blair avait obtenu une majorité de près de 1 000 voix quatre ans auparavant [V. sir George Eulas Foster], McKeown essuya une défaite par 269 voix. Il se représenta dans Saint John City and County aux élections générales de novembre 1904, contre son ex-associé Stockton, mais il perdit de nouveau. Ce résultat mit fin à ses efforts de poursuivre une carrière en politique fédérale. Au cours des quelques années suivantes, il se tint complètement l’écart de la politique.
Le cheminement politique de McKeown, alors au point mort, se ranima grâce à son rôle de premier plan dans les procédures judiciaires qui suivirent le « meurtre au presbytère », perpétré en 1906, que l’auteur Kenneth Saunders décrivit comme « le crime mystérieux qui secoua le Nouveau-Brunswick au tournant du siècle ». À titre bénévole, McKeown défendit Thomas Francis Collins, accusé d’avoir tué la gouvernante du curé de la paroisse de New Ireland, dans les trois procès intentés contre lui. Il obtint la tenue d’un nouveau procès en appel après que les délibérations du jury eurent avorté dans le premier et le deuxième, mais il ne put éviter une condamnation dans le dernier. Il déploya en vain des efforts soutenus pour faire commuer la peine de mort. Les preuves contre l’accusé étaient entièrement circonstancielles et, dans l’opinion publique, le dossier de la couronne n’était pas concluant. Selon un journal contemporain, que Saunders cite, sans le nommer, dans son compte rendu, les procès de Collins marquèrent « la première fois […] qu’un prisonnier condamné à mort dans cette province bénéficiait d’un nouveau procès pour cause de mauvaise information par la cour et […] aussi la première fois […] qu’un prisonnier [avait] été jugé trois fois pour la même accusation de meurtre ». Cet épisode fut le plus sensationnel de toute la carrière d’avocat de McKeown, mais, bien des années plus tard, en qualité de juge, il figurerait dans une autre affaire de meurtre très médiatisée. En 1922, à titre de juge en chef de la Cour du banc du roi, McKeown présida le cinquième et dernier procès de John Paris, accusé d’avoir tué un enfant. Devant l’incapacité du jury d’arriver à un verdict, l’accusé bénéficia d’une libération conditionnelle et ne subit pas d’autre procès.
Quelques semaines après le troisième procès de Collins, en 1907, le premier ministre Clifford William Robinson* avait nommé McKeown procureur général, et un député libéral représentant Saint John County avait cédé son siège pour qu’il puisse être élu sans opposition. Le gouvernement montrait des signes de vieillesse et de lassitude – les libéraux étaient restés au pouvoir sans interruption depuis 1883 – et avait désespérément besoin de sang neuf et d’idées nouvelles. McKeown devint de facto chef du gouvernement, car Robinson – troisième premier ministre en quatre mois – n’était pas à la hauteur. Des élections, pour lesquelles le parti était mal préparé, étaient imminentes, et les conservateurs, revitalisés sous la direction de Hazen, jouaient des coudes. Une fois la campagne amorcée, McKeown se lança dans la mêlée, tout comme deux anciens premiers ministres libéraux, William Pugsley* et Henry Robert Emmerson*. Le premier était alors ministre fédéral du Nouveau-Brunswick et le deuxième l’avait été. Ni McKeown ni aucun autre membre du gouvernement n’envisageaient une victoire des conservateurs, mais l’électorat en décida autrement. Les élections de mars 1908 se conclurent par la défaite des libéraux, qui n’obtinrent que 12 sièges contre 31 pour les tories. Même si McKeown remporta personnellement la victoire, sa carrière politique était terminée.
La récompense de McKeown pour services rendus au parti pendant près de 20 ans se traduirait par sa nomination au premier poste vacant dans la magistrature. En mai 1909, deux postes se libérèrent à la Cour suprême de la province. Le premier ministre, sir Wilfrid Laurier*, désigna McKeown pour succéder à George Frederick Gregory, qui avait démissionné comme juge puîné et juge de la cour de divorce et des affaires matrimoniales. La cause célèbre Currey c. Currey, dont il avait hérité de son prédécesseur, lui servit de baptême du feu dans cette dernière fonction. La question en litige était la suivante : la requérante avait-elle droit au divorce selon des allégations d’actes de cruauté commis par son mari ? Après que McKeown eut tranché en faveur du mari, la cause se rendit à la Cour d’appel de la province qui, à voix égales, maintint cette décision en novembre 1910. Le comité judiciaire du Conseil privé, alors ultime tribunal d’appel au Canada, refusa d’entendre la cause. Le jugement resta donc inchangé et la dissolution du mariage ne fut pas prononcée.
En 1914, on demanda au juge en chef du Nouveau-Brunswick, sir Frederick Eustache Barker, qui venait de prendre sa retraite, de présider deux commissions royales d’enquête sur des allégations de corruption à l’endroit de l’ex-premier ministre conservateur James Kidd Flemming* [V. William Shives Fisher]. Barker déclina la proposition, et McKeown accepta de le remplacer, en dépit du fait que le nouveau premier ministre, George Johnson Clarke, était son beau-frère. Deux ans plus tard, on le promut juge en chef de la Cour du banc du roi, comme successeur du regretté sir Pierre-Amand Landry*. Son ascension fulgurante peut être attribuée à l’influence de Hazen, vieil ami qui était à ce moment-là un puissant ministre dans le cabinet fédéral de sir Robert Laird Borden. Hazen et les conservateurs provinciaux avaient de bonnes raisons d’être reconnaissants envers McKeown, lui qui avait collaboré avec le gouvernement en acceptant de présider les commissions royales, tâche que Barker avait refusée, et qui s’était montré indulgent à l’endroit de Flemming alors tombé en disgrâce.
Le scandale entraîna des répercussions même après que les deux commissions eurent déposé leurs rapports. En 1915, la Saint John and Quebec Railway Company, dont le gouvernement de Flemming avait garanti l’émission d’obligations, déclara faillite, et la province reprit la société. Le promoteur et principal investisseur, Arthur Robinson Gould, homme politique du Maine, voulut obtenir une compensation substantielle pour les pertes alléguées, et on appela McKeown pour arbitrer la réclamation. Gould avoua qu’il avait donné 100 000 $ à Flemming, alors premier ministre, avant les élections de 1912, mais en 1918, McKeown estima que, comme l’argent était allé en grande partie à Flemming lui-même, Gould avait agi sous des prétextes fallacieux et que, par conséquent, sa réclamation était dénuée de fondement.
Peu après sa nomination comme juge en chef de la Cour du banc du roi en 1916, McKeown s’était vu offrir de succéder à Silas Alward, doyen de l’école de droit de Saint-Jean. On ne sait pas au juste pourquoi McKeown fut choisi, car il n’avait pas de lien avec l’école autre que les cours qu’il y avait donnés sur le droit contractuel. Il se plongea toutefois dans cette fonction avec la vigueur et la détermination qui le caractérisaient. En 1923, il veilla à la transformation de l’établissement en école de droit affiliée à la University of New Brunswick le 31 août et à son détachement de la University of King’s College de la Nouvelle-Écosse quand cette dernière fusionna avec la Dalhousie University [V. Arthur Stanley Mackenzie]. Vers la fin de cette année-là, sur l’invitation du premier ministre William Lyon Mackenzie King* d’agir comme membre d’une commission royale chargée d’enquêter sur l’effondrement de la Home Bank of Canada, McKeown annonça sa démission à titre de doyen. On le persuada toutefois de rester en fonction jusqu’en 1924.
En août 1923, la faillite de la Home Bank, établissement financier de grande envergure, s’aggrava par l’implication de membres du conseil d’administration et de cadres supérieurs dans la corruption, la fraude et l’incompétence qui y avaient mené [V. sir Henry Mill Pellatt]. Les retombées politiques étant potentiellement désastreuses, King dut réagir vivement. Même si, vraisemblablement, le premier ministre ne connaissait pas McKeown personnellement, ce dernier jouissait d’une réputation estimable et avait probablement été chaleureusement recommandé par le représentant du Nouveau-Brunswick au cabinet, Arthur Bliss Copp*, comme une personne sur qui King pouvait compter. Dans son rapport, déposé le 11 juin 1924, McKeown affirma que les déposants avaient un « juste droit moral de réclamer un dédommagement ». Le gouvernement acquiesça et le Parlement entérina une indemnisation de 5,5 millions de dollars : ce fut une première dans l’histoire des banques canadiennes. Autre retombée du rapport de McKeown, le gouvernement décida de créer un nouveau poste, celui d’inspecteur général des banques, pour se prémunir contre de telles faillites à l’avenir.
Une tâche encore plus grande attendait McKeown. En septembre de cette année-là, Frank Broadstreet Carvell*, président du Conseil des commissaires des chemins de fer, mourut subitement après cinq années de service. On proposa à McKeown de lui succéder à la tête de cet organisme fédéral qui était à l’époque le tribunal administratif le plus puissant et le plus complexe du pays. McKeown accepta avec empressement, renonçant à la fois à ses fonctions de juge en chef et de doyen. Selon l’historien Ken Cruikshank, McKeown n’était pas qualifié pour occuper ce poste et le premier ministre l’avait choisi simplement en raison de sa gestion habile de l’enquête sur la Home Bank. Il semble toutefois plus probable que King, ou son ministre des Chemins de fer et canaux, George Perry Graham*, pensait qu’un organisme quasi judiciaire nanti de pouvoirs décisionnels aussi substantiels que ceux du conseil – c’était une cour d’archives dont les décisions pouvaient être portées en appel auprès de la Cour suprême du Canada – devait être dirigé, comme par le passé, par un juge chevronné [V. Albert Clements Killam* ; James Pitt Mabee*]. Selon une autre explication, la moins bienveillante, McKeown était considéré comme une personne à qui l’on pouvait se fier pour exécuter les ordres du premier ministre. Quels qu’aient été les motifs de sa nomination, d’après Cruikshank, McKeown « affronta la tâche non enviable de rebâtir la réputation de la commission des chemins de fer tout en résolvant une question complexe et explosive – le niveau approprié des tarifs de la passe du Nid-du-Corbeau dans la structure tarifaire canadienne ». En 1897, de concert avec Clifford Sifton*, Blair avait conclu l’entente de la passe du Nid-du-Corbeau, qui réduisait les tarifs des grains expédiés dans l’Est et les produits manufacturés acheminés vers l’Ouest. Les tarifs alors établis, suspendus en 1919 [V. William Lyon Mackenzie King], furent remis en vigueur en 1922, après une série de tractations auxquelles avaient pris part le Parlement et la Cour suprême du Canada.
McKeown assuma la présidence du conseil pendant près de sept années, à Ottawa, qui se révélèrent extrêmement laborieuses. Il fut incapable de satisfaire qui que ce soit – les compagnies de chemins de fer, les expéditeurs, le gouvernement, voire ses collègues commissaires –, à l’exception manifeste de l’Albertain Frank Oliver. On accusa en effet McKeown de faire preuve de favoritisme pour les intérêts de l’Ouest en vue de consolider l’appui politique au gouvernement de King dans cette partie du pays. La victoire des conservateurs de Richard Bedford Bennett* aux élections fédérales de juillet 1930 signifiait que, malgré leur statut permanent, les deux membres libéraux du conseil, McKeown et le vice-président, Thomas Vien*, devaient quitter leur poste le plus tôt possible. Avant la fin de l’année, le nouveau ministre des Chemins de fer et Canaux, Robert James Manion*, demanda leur démission. Celle de McKeown prit effet le 1er mars 1931. Charles Percy Fullerton, juge de la Cour d’appel du Manitoba, expatrié des Maritimes, lui succéda. McKeown se retira à Westmount, petite ville cossue dans l’île de Montréal. Il avait l’intention d’écrire un manuel sur le droit contractuel, qu’il avait enseigné des années auparavant à l’école de droit de Saint-Jean. Son travail était encore à l’état d’ébauche quand il mourut subitement, à l’âge de 70 ans, pendant qu’il passait l’été à sa maison de campagne de Westfield.
Ses ambitions politiques contrariées, Harrison Andrew McKeown puisa dans ses talents d’avocat et misa sur ses états de service au gouvernement pour gravir les échelons jusqu’à la magistrature et au delà. Il devint le fonctionnaire exemplaire, prêt à accomplir n’importe quelle tâche, si pénible ou exigeante fût-elle, et à se consacrer entièrement à sa réalisation avec ponctualité et efficacité. En effet, plus le travail était difficile ou délicat, plus il avait des chances qu’on le lui assigne et plus il était probable qu’il accepte de s’en charger. Ses services dans la fonction publique ne se limitèrent aucunement au gouvernement et au domaine juridique. Il présida une commission pionnière sur la tuberculose (initiative lancée pendant le mandat du premier ministre Hazen), le conseil scolaire de Saint-Jean et le centre municipal de santé publique, innovation hors du commun pour le début des années 1920. Il fut aussi membre du conseil d’administration du Mount Allison College et grand maître de l’ordre d’Orange du comté. Dans le tourbillon de sa vie, il trouva tout de même le temps de promouvoir des médicaments brevetés. Méthodiste engagé qui voyait l’amélioration de la société en général comme relevant de son devoir, McKeown épuisa ses forces dans le service public et communautaire. Sa retraite fut courte et sa mort rapide.
Une grande confusion entoure l’année de naissance de Harrison Andrew McKeown. W. M. Tweedie, dans « McKeown, Harrison Andrew (1861–1932) », dans Standard dict. of Canadian biog. (Roberts et Tunnell), vol. 1 : 346, affirme que, « dans les ouvrages de référence généraux, on donne erronément sa date de naissance comme le 28 novembre 1863. Une coquille a dû se glisser dans un livre, puis être continuellement reproduite sans que jamais on ne la corrige. En fait, il avait deux ans de plus, [car il est] né le 28 novembre 1861. Cette information est évoquée un certain nombre de fois dans de vieux volumes de procès-verbaux de la Conférence [de l’Église méthodiste wesleyenne], à laquelle son père appartenait, et [je la] confirme selon [mes] connaissances personnelles issues de [notre] relation amicale quand nous étions au collège. » L’année 1863 ne se trouve toutefois pas que dans des sources secondaires. Elle figure dans le recensement de 1871 (BAC, R233-34-0, N.-B., dist. Charlotte (175), sous-dist. St Stephen (i) : 29) et le certificat de décès de McKeown (APNB, RS141C5, F18969, no 66521). Pour embrouiller davantage la situation, l’acte de mariage de McKeown et de sa deuxième femme, Agnes Grace Burpee, en 1907 (APNB, RS141B7, F15927, no 2519), indique que ce dernier a 42 ans (laissant croire qu’il serait né en 1865). De toute façon, l’acte de baptême de McKeown (APNB, MC256 (Kirk McColl United Church fonds), MS1/3 (Births, baptisms, & marriages, 1846–1907), p.16)) justifie la correction de Tweedie et l’utilisation de 1861 comme année de naissance.
Les papiers de McKeown n’ont pas survécu. Son sermon de baccalauréat a été publié sous le titre « A sermon […] », dans Mount Allison Wesleyan College, Theological Union, Third annual lecture and sermon, delivered June 1881 (Halifax, 1881). Le 4 septembre 1918, au dévoilement de la plaque commémorative en l’honneur de l’un des premiers avocats de Saint-Jean, Elias Hardy*, il a prononcé le discours principal, paru sous le titre « Address of chief justice H. A. McKeown at the unveiling of the Hardy tablet », N.B. Hist. Soc., Coll. (Saint-Jean), no 10 (1919) : 136–142. Il a également publié son discours « The first Supreme Court of New Brunswick », dans Canadian Law Times (Toronto), 37 (1917) : 830–838.
D’autres renseignements sur McKeown se trouvent dans des dossiers conservés à BAC : Commission des Transports du Canada, 1924–1931 (R164-33-1) ; Dossiers cas de condamnés à mort (R188-53-2), Thomas F. Collins ; fonds Robert James Manion (R4383-0-5) ; fonds George Perry Graham (R4692-0-3) ; fonds William Lyon Mackenzie King (R10383-0-6) ; et RG 32, C2, vol. 1174, 1924.09.16 (McKeown, H. A. Hon.).
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Barry Cahill, « MCKEOWN, HARRISON ANDREW », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 20 nov. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/mckeown_harrison_andrew_16F.html.
Permalien: | https://www.biographi.ca/fr/bio/mckeown_harrison_andrew_16F.html |
Auteur de l'article: | Barry Cahill |
Titre de l'article: | MCKEOWN, HARRISON ANDREW |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 2019 |
Année de la révision: | 2019 |
Date de consultation: | 20 nov. 2024 |