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Titre original :  Rev. Alfred E. Burke - Past and Present of Prince Edward Island, 1906.

Provenance : Lien

BURKE, ALFRED EDWARD, prêtre catholique, administrateur d’une société ecclésiastique, rédacteur en chef et aumônier militaire, né le 8 septembre 1862 à Georgetown, Île-du-Prince-Édouard, fils de James Burke et de Mary Moar ; décédé le 15 décembre 1926 à Rome.

Descendant d’immigrants irlandais, James Burke exploitait une entreprise de transport maritime à Georgetown. La famille de sa femme venait des Orcades, en Écosse. En 1877, au sortir de l’école publique de Georgetown, Alfred Edward Burke, quatrième de sept enfants, s’inscrivit au St Dunstan’s College de Charlottetown, où il excella en littérature. Entré en 1880 au séminaire de Québec, il obtint son diplôme avec très grande distinction et fut ordonné prêtre le 30 mai 1885. Il fut ensuite nommé assistant à la cathédrale St Dunstan de Charlottetown et secrétaire de l’évêque Peter McIntyre*. Pendant qu’il était vicaire à cet endroit, il rédigea un long rapport sur l’ensemble des paroisses et couvents de l’île. En outre, il suppléa le vicaire de Rustico et l’administrateur de la paroisse St Joachim à Vernon River.

Le 22 septembre 1887, McIntyre nomma Burke curé de la paroisse Sacred Heart d’Alberton, dans le comté de Prince. C’est là et dans la paroisse voisine, St Mark, lot 7, que Burke recevrait des éloges pour le vif intérêt qu’il portait à presque tous les détails de la vie paroissiale. Choqué à son arrivée par le piètre état de la religion, il mit en place divers correctifs, notamment de l’instruction religieuse pour les adultes, la formation d’un organiste et la création d’une société de tempérance. Une fois, il fit irruption dans un débit de boisson et en détruisit les marchandises ; des accusations au criminel furent portées contre lui, mais elles furent abandonnées en appel. (Il resterait fidèle à la cause de la tempérance et serait en 1908 président de la section provinciale de la Dominion Alliance for the Total Suppression of the Liquor Traffic.) En 1893, convaincu que les jeunes hommes avaient besoin d’assurance-vie pour protéger leur famille, il fonda une section de l’Association catholique de bienfaisance mutuelle. Il en créerait d’autres un peu partout dans l’île et serait élu en 1904 grand administrateur de la direction nationale de l’association.

Pour mieux connaître la mentalité et le travail de ses paroissiens, qui étaient fermiers, Burke, dépourvu de toute expérience de l’agriculture, entreprit des études rigoureuses en cette matière. Il acquerrait une compétence considérable. Il organisa la foire agricole d’Alberton en 1892, fut membre fondateur (1898) et président (1903–1907) de la Fruit Growers’ Association of Prince Edward Island, appartint à des associations de producteurs laitiers et d’éleveurs, occupa la vice-présidence de la Maritime Bee Keepers’ Association et de la Prince Edward Island Poultry Association (1908), et devint spécialiste en reforestation et vice-président provincial (1904) de la Canadian Forestry Association. En outre, il participa à la création du Bureau de commerce de West Prince en 1903. Ces activités lui apportèrent du renom. En 1904, le premier ministre du pays, sir Wilfrid Laurier*, et le gouverneur général, lord Grey*, assistèrent à Ottawa à sa conférence sur la reforestation de l’île. Deux ans plus tard, la University of North Carolina lui décerna un doctorat honorifique en foresterie.

Homme énergique (dans ses loisirs, il faisait de la natation et du bateau), Burke préconisa la construction d’ouvrages publics, défendit le maintien du lien impérial et intervint sur la scène politique. En 1905, il prôna le creusage d’un tunnel sous le détroit de Northumberland – le moyen le plus sûr, disait-il, d’assurer la vitalité économique de l’île. Pour lui, la santé de sa province, et du pays tout entier, était liée à la vigueur de l’Empire britannique. Comme d’autres catholiques anglophones (ses appuis étaient nombreux parmi ce groupe), il rêvait d’un Canada où les valeurs du catholicisme se transmettraient par la langue anglaise. À Toronto en 1910, devant l’Empire Club of Canada, il déclara devoir sa ferveur patriotique et impérialiste à feu Cornelius O’Brien*, l’archevêque de Halifax originaire de l’Île-du-Prince-Édouard qui avait été un membre éminent de l’Imperial Federation League.

Le dynamisme de Burke se manifesta aussi sur les tribunes électorales. Partisan déclaré des conservateurs, il était l’ami du chef de l’opposition fédérale Robert Laird Borden* et admirait l’ex-sénateur et lieutenant-gouverneur George William Howlan*. En 1901, irrité de le voir exprimer ses opinions politiques dans la presse locale, le successeur de McIntyre, James Charles McDonald*, lui ordonna de ne pas écrire sans son autorisation, sauf sur des questions historiques et scientifiques. Burke s’adressa alors au supérieur de son évêque, O’Brien, à qui McDonald fit valoir que les polémiques de Burke avaient nui à la religion dans l’île. À la suite de l’intervention d’O’Brien, la censure imposée à Burke se limita aux questions religieuses.

McDonald dut pousser un soupir de soulagement lorsque, en 1908, Burke accepta de diriger la toute nouvelle Catholic Church Extension Society of Canada. Plus tôt cette année-là, Burke s’était rendu à Québec pour assister au tricentenaire de la ville et recevoir un doctorat en théologie de l’université Laval. Quelques personnes, dont l’archevêque de Toronto, Fergus Patrick McEvay*, lui avaient alors proposé de prendre la tête d’une organisation de missions intérieures plus ou moins calquée sur le modèle de la Catholic Church Extension Society des États-Unis, créée en 1905. C’était le fondateur de cette société, le révérend Francis Clement Kelley – originaire de l’Île-du-Prince-Édouard et autrefois servant de messe pour lui –, qui l’avait recommandé. Sise à Toronto, la Catholic Church Extension Society of Canada, qui recevrait une constitution pontificale en 1910, serait chargée de s’occuper de tous les aspects relatifs à l’établissement de missions auprès des autochtones et des immigrants dans l’Ouest : collecte de fonds, construction d’églises, recrutement de prêtres, fourniture de vêtements et de vases sacerdotaux, envoi de documentation.

Burke se lança à corps perdu dans ce travail. Non seulement assuma-t-il la présidence de la société, mais il se nomma rédacteur en chef du Catholic Register, acheté par celle-ci en novembre 1908 et rebaptisé Catholic Register and Church Extension. Tant dans les pages de ce périodique qu’à l’extérieur, il se fit le champion des immigrants catholiques de l’Europe du Sud et de l’Est, aux prises avec une pénurie de personnel et de matériel religieux. Dans un discours au premier Catholic Missionary Congress, tenu à Chicago en 1908, il sollicita des prêtres missionnaires. Un an plus tard, il prit la parole au premier concile plénier des prélats canadiens et obtint que chaque diocèse s’engage à verser 5 000 $ par an. Par le truchement du Register, il alertait l’opinion catholique en exposant le danger que les prosélytes protestants – des loups dans la bergerie, disait-il – représentaient pour les Ukrainiens [V. Joseph Czerniawski*]. Moins de trois ans après son entrée en fonction, il put afficher un modeste succès : les revenus de la société excédaient en moyenne les 16 000 $ par année, les ventes du Register étaient passées de 3 000 à plus de 17 000 exemplaires et l’aide versée aux catholiques ukrainiens était importante. Néanmoins, la Catholic Church Extension Society avait du mal à recréer une structure ecclésiastique viable au sein de cette communauté : les différences de liturgie et de culture entre ses propres adeptes et les Ukrainiens, de rite byzantin, posaient un problème constant.

Tout en nourrissant la foi dans la zone pionnière, Burke et ses collègues utilisaient la Catholic Church Extension Society pour acculturer les immigrants catholiques. Selon eux, apprendre l’anglais et adopter les lois et mœurs politiques britanniques était une question de survie pour les Néo-Canadiens. Dans les cas où il était impossible de recruter des prêtres d’Europe du Sud et de l’Est, Burke et McEvay, le chancelier de la société, demandaient des prêtres anglophones qui connaissaient l’italien, l’ukrainien, le hongrois et le polonais.

Combiné à l’impérialisme de Burke, le double objectif de faire entrer les immigrants dans le giron de l’Église catholique et de les canadianiser confirmait chez les élites catholiques du Canada français la crainte que la Catholic Church Extension Society ne soit qu’un instrument d’anglicisation. L’archevêque d’Ottawa, Joseph-Thomas Duhamel*, et l’archevêque de Montréal, Paul Bruchési*, avaient refusé que Burke installe le siège de sa société dans leur diocèse. L’archevêque de Saint-Boniface au Manitoba, Adélard Langevin*, piqué de ne pas avoir été consulté au sujet d’une société qui œuvrerait surtout dans son diocèse, se fâcha lorsque, sans son autorisation, Burke envoya deux prêtres y enquêter sur la « situation » des immigrants. La société, confia Langevin à l’un de ses prêtres, était le produit d’un complot ourdi par le centre du Canada pour discréditer son travail et assurer aux catholiques irlandais l’hégémonie dans l’Ouest. L’opposition de Burke aux aspirations des Canadiens français catholiques parut encore plus certaine lorsque, en 1910, il soutint les critiques exprimées par l’évêque Michael Francis Fallon* au sujet des écoles bilingues de l’Ontario. Convaincus d’être en présence d’une collusion, l’archevêque de Québec, Louis-Nazaire Bégin, et celui de Joliette, Joseph-Alfred Archambeault*, démissionnèrent du conseil de la société, si bien qu’il y resta un seul administrateur de langue française, l’évêque Émile-Joseph Legal*. Ni Burke ni McEvay ne tempérèrent leurs positions. Dans les pages du Register, Burke s’en prendrait au rédacteur en chef de l’Action sociale de Québec et à celui du Droit d’Ottawa, qui avaient dénoncé l’offensive des catholiques de langue anglaise dans l’Ouest. En 1913, conscient des embarras causés par ces querelles intestines, le délégué apostolique Pellegrino Francesco Stagni insista auprès du nouvel archevêque de Toronto, Neil McNeil*, pour qu’il empêche Burke de dire quoi que ce soit à propos du nationalisme canadien-français.

En examinant le travail de la Catholic Church Extension Society, McNeil avait découvert que bien des prélats canadiens-français détestaient Burke et que certains catholiques anglophones estimaient qu’il empêchait la société d’atteindre son plein développement (les revenus ne représentaient qu’une fraction de ce qu’ils auraient pu être). Cependant, McNeil n’avait pas beaucoup de latitude. Nommé par le pape, Burke ne pouvait pas être démis de ses fonctions par son archevêque ni par le conseil d’administration de la société, qui le soutenait encore. McNeil ne réussit même pas à le faire nommer évêque en Colombie-Britannique ou au Yukon – ce qui, pensait-il, aurait rendu superflue une demande de congédiement à Rome. La hargne persista jusqu’au 12 août 1915, date à laquelle Burke démissionna de la présidence et du poste de rédacteur en chef. Au moment de son départ, Benoît XV l’éleva à la dignité de protonotaire apostolique, le plus haut rang de monsignor.

Farouche tenant de la participation du Canada à la Première Guerre mondiale, Burke avait, dans le Register, abondamment appelé ses compatriotes à appuyer la Grande-Bretagne et rapporté les avances des Alliés et les atrocités allemandes. Trois jours avant sa démission, il obtint une nomination officieuse au service canadien de l’aumônerie militaire ; il serait « une espèce d’aumônier inspecteur pour son Église ». Moins d’un mois après, il se trouvait en Angleterre, où, le 15 octobre, il accepta officiellement une commission d’aumônier et de major à titre honorifique. Grâce à ses relations avec les conservateurs et à sa loyauté envers le ministre de la Milice, sir Samuel Hughes, et envers le révérend Richard Henry Steacy, anglican et aumônier en chef, il accéda ensuite au grade de lieutenant-colonel. Dès lors, il se prit pour l’aumônier catholique en chef. Son audacité irritait les autres aumôniers catholiques. Bon nombre d’entre eux avaient de plus longs états de service que lui (la plupart au grade de capitaine), et le fait qu’il n’était pas attaché à une brigade ou à un hôpital engendrait du ressentiment. Burke avait installé son quartier général à l’hôtel Regent Palace de Londres et allait sans cesse d’un poste à l’autre dans sa voiture d’état-major avec chauffeur. Le délégué apostolique et les évêques canadiens, prétendait-il, avaient approuvé sa nomination. Toutefois, Stagni, qui avait recommandé son enrôlement, précisa que Burke n’avait pas été nommé « aumônier superviseur ».

Ce qui fâchait le plus les collègues de Burke, c’était de le voir affirmer bien haut que les soldats catholiques étaient bien desservis et qu’il n’était pas urgent d’augmenter le nombre de prêtres. En fait, avant son arrivée, les aumôniers avaient désespérément besoin d’assistance ; beaucoup de soldats blessés ou agonisants, disaient-ils, ne pouvaient pas recevoir les sacrements. Dès juillet 1916, la révolte grondait contre Burke, une révolte menée par un aumônier franciscain, le capitaine Wolstan Thomas Workman, et par un prêtre de l’archidiocèse d’Ottawa, le capitaine John Joseph O’Gorman*. Bien vu de l’épiscopat et de l’administration militaire au Canada, le capitaine O’Gorman mit en branle un processus qui aboutit à la réforme du service, à la nomination de Workman au poste d’aumônier catholique en chef et à la démission de Burke le 21 septembre 1917.

Au lieu de retourner à Toronto, Burke s’en alla à Wilmette, dans l’Illinois, chez son ami Francis Clement Kelley, devenu lui aussi monsignor. Au début de 1919, son nom fut évoqué à Toronto à propos d’un comité national d’éducation formé par la Navy League of Canada. Dans le courant de la même année, Kelley décida de l’envoyer enquêter au Mexique, où les mesures anticléricales du président Venustiano Carranza avaient forcé les évêques à s’exiler aux États-Unis. Avec l’appui du département d’État, Burke se rendit au Mexique au nom des évêques et de la Catholic Church Extension Society des États-Unis. Là encore, il sema la pagaille. Il prétendit représenter la hiérarchie américaine et manifesta une foi imprévue en Carranza qui, étant donné la politique révolutionnaire du Mexique, était selon lui le « dirigeant le plus conservateur » que ce pays avait jamais eu. Puis, dans le périodique jésuite America de New York, il reprocha aux ordres religieux et au clergé du Mexique d’être trop éloignés « de la vie du peuple ». C’en était trop. Voyant la colère des évêques exilés, Kelley exigea qu’il revienne.

Alfred Edward Burke se rendit à Toronto mais, comme son ennemi McNeil ni personne d’autre n’avait pas de travail à lui confier, il regagna Rome, où il fit rapport à Benoît XV sur la situation au Mexique. De retour en Amérique du Nord en 1921, il œuvra un moment sur la côte du Pacifique pour la Catholic Church Extension Society des États-Unis. À nouveau à Rome, il s’installa au Bureau des Chevaliers de Colomb et se fit rédacteur à la pige, tout en continuant de se quereller avec McNeil au sujet du traitement que devait lui verser l’archidiocèse de Toronto. En juin 1926, il assista au Congrès eucharistique international à Chicago. Ce fut son dernier voyage en Amérique du Nord. Victime d’une crise d’apoplexie à l’automne, il mourut en décembre à Rome et fut inhumé au cimetière Campo Santo, près de l’église Saint-Paul-hors-les-Murs. C’était une fin paisible pour un personnage aussi controversé. Dans ses mémoires, Kelley écrivit à son sujet : « Ses opinions étaient comme des articles de foi. Pas étonnant que le Canada se soit divisé en deux camps à son propos. La moitié de son monde ne jurait que par lui et l’autre moitié l’injuriait. »

Mark G. McGowan

Une question demeure au sujet de la date de naissance d’Alfred Edward Burke. Dans Canadian men and women of the time (Morgan ; 1912) et dans Art O’Shea, A. E. Burke (Charlottetown, 1993), on mentionne la date du 8 septembre 1862, mais dans les biographies et dans les rapports paroissiaux compilés par Burke pour l’évêque Peter McIntyre (Arch. of the Diocese of Charlottetown, Peter McIntyre papers, case 4/file 10), Burke donne comme date de naissance le 8 septembre 1860. Son attestation pour le Corps expéditionnaire canadien (BAC, RG 150, Acc. 1992–93/166) confirme l’année 1862. [m. g. mcg.]

Burke a prononcé devant l’Empire Club of Canada une allocution intitulée « The Irishman’s place in the empire », qui figure dans Speeches (Toronto), 1909–1910 : 225–232. Il a aussi présenté un exposé intitulé « The need of a missionary college » devant la Catholic Church Extension Soc. of the United States of America ; cet exposé a paru dans The first American Catholic Missionary Congress (Chicago, 1909), 77–84. Burke a rédigé The tunnel between Prince Edward Island and the mainland ([s.l., 1905 ?]), dont on trouve une copie dans les papiers Borden aux AN, MG 26, H, 318 : 188794–188807.

Arch. de la Soc. hist. de Saint-Boniface (Winnipeg), Fonds de la Corporation archiépiscopale catholique romaine de Saint-Boniface, sér. Langevin.— Arch. of the Diocese of Charlottetown, J. C. McDonald papers ; Sacred Heart (Alberton), annual parish report, 1888.— Arch. of the Roman Catholic Archdiocese of Toronto, Burke clergy personnel file ; First World War coll. ; MN DS15 (McNeil Roman corr.) ; Neil McNeil papers ; OC07 (Catholic Church Extension Soc. papers) ; OC20 RR01 (Ruthenian and Ukrainian papers, memorial to the first plenary council, 1er oct. 1909).— Archivio Segreto Vaticano (Rome), Delegazione apostolica del Canadà, 130.1, 184.18.— BAC, MG 27, II, C1 ; III, B8 ; RG 9, III, 393, 4618.— PARO, P.E.I. Geneal. Soc. coll., family files, subject’s file.— Catholic Register (Toronto), 1908–1916.— Daily Mail and Empire, 11 mai 1905.— Le Droit (Ottawa), 9 sept. 1913.— Canadian (London, Ontario), 10 (1904), nº 12 : 5.— Canadian album (Cochrane et Hopkins), 3 : 435.— Canadian annual rev., 1908–1919.— Canadian who’s who, 1910.— The Catholic Church in Prince Edward Island, 1720–1979, M. F. Hennessey, édit. (Charlottetown, 1979).— D. W. Crerar, « Bellicose priests : the wars of the Canadian Catholic chaplains, 1914–1919 », SCHEC, Hist. Studies, 58 (1992) : 21–39.— J. P. Gaffey, Francis Clement Kelley and the American Catholic dream (2 vol., Bensenville, Ill., 1980).— F. C. Kelley, The bishop jots it down : an autobiographical strain on memories (New York et Londres, 1939).— J. C. Macmillan, The history of the Catholic Church in Prince Edward Island from 1835 till 1891 (Québec, 1913).— M. G. McGowan, « “Religious duties and patriotic endeavours” : the Catholic Church Extension Society, French Canada and the prairie west, 1908–1916 », SCHEC, Hist. Studies, 51 (1984) : 107–119 ; « Toronto’s English-speaking Catholics, immigration, and the making of a Canadian Catholic identity, 1900–30 », dans Creed and culture : the place of English-speaking Catholics in Canadian society, 1750–1930, Terrence Murphy et G. [J.] Stortz, édit. (Montréal et Kingston, Ontario, 1993), 204–245 ; « A watchful eye : the Catholic Church Extension Society and Ukrainian Catholic immigrants, 1908–1930 », dans Canadian Protestant and Catholic missions, 1820s–1960s ; historical essays in honour of John Webster Grant, J. S. Moir et C. T. McIntire, édit. (New York, 1988), 221–243.— Past and present of Prince Edward Island [...], D. A. MacKinnon et A. B. Warburton, édit. (Charlottetown, [1906]).

Bibliographie générale

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Mark G. McGowan, « BURKE, ALFRED EDWARD », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 15, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/burke_alfred_edward_15F.html.

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Auteur de l'article:    Mark G. McGowan
Titre de l'article:    BURKE, ALFRED EDWARD
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 15
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    2005
Année de la révision:    2005
Date de consultation:    19 mars 2024