Provenance : Lien
BAILLY DE MESSEIN, CHARLES-FRANÇOIS, évêque coadjuteur de Québec, né à Varennes, près de Montréal, le 4 novembre 1740, fils aîné de François-Augustin Bailly de Messein et de Marie-Anne de Goutin, décédé à Québec le 20 mai 1794.
La famille Bailly de Messein aurait été anoblie au cours du xvie siècle. Le premier qui quitta la France pour venir s’établir au Canada vers 1700, Nicolas, fils de Michel et d’Anne Marsain, est enseigne dans une compagnie des troupes de la Marine. Marié en 1706 à Québec à Anne Bonhomme, promu lieutenant en 1732, il meurt à Québec le 27 septembre 1744, à l’âge de 80 ans. Des enfants issus de ce mariage, deux survivent, dont François-Augustin, né le 20 août 1709. Comme tous les nobles français et canadiens, ce dernier prend femme dans la bonne société en épousant Marie-Anne, fille de François-Marie de Goutin* et de Marie-Angélique Aubert de La Chesnaye. L’acte de mariage est d’ailleurs signé par plusieurs notables tels que l’intendant Michel Bégon* de La Picardière, Charles Le Moyne* de Longueuil, baron de Longueuil, et Louis-Joseph Rocbert de La Morandière, garde-magasin du roi. François-Augustin devient commerçant, d’abord à Montréal et ensuite à Varennes. Il meurt en 1771 tandis que sa veuve ne mourra qu’en 1804.
Des 16 enfants de François-Augustin, le plus célèbre est sans conteste son fils aîné, Charles-François, quia pour parrain Josué Dubois* Berthelot de Beaucours, gouverneur de Montréal, et pour marraine Marie-Charlotte Denys de La Ronde, veuve de l’ancien gouverneur Claude de Ramezay*. Le père avait acquis suffisamment d’aisance pour envoyer ses deux fils aînés faire leurs études classiques au collège Louis-le-Grand à Paris, vers 1755. À son retour en 1762, Charles-François a certainement fait sa rhétorique. Il aurait rapporté de son séjour en France des manières un peu hautaines et des exigences que même les moyens de son père ne lui permettent pas. Le jeune homme, de retour d’Europe, aurait fait des avances à une des filles de Luc de La Corne qui ne lui montre que de l’affection. Charles-François décide alors d’entre au grand séminaire de Québec.
Ordonné prêtre le 10 mars 1767, il part aussitôt pour la Nouvelle-Écosse, remplacer Pierre Maillard* qui avait été missionnaire auprès des Micmacs et des Acadiens jusqu’à sa mort survenue en 1762. C’est le lieutenant-gouverneur Guy Carleton* qui, ayant déjà remarqué le jeune Bailly, aurait demandé à Mgr Briand de le désigner pour cette mission délicate. Le gouverneur de la Nouvelle-Écosse, lord William Campbell, sera fort satisfait du missionnaire puisqu’il réussit à pacifier les Indiens et à rassurer la conscience des Acadiens qui viennent de prêter le serment de fidélité à George III. Le jeune prêtre trouve cependant qu’il est très loin de Québec et demande son rappel à l’évêque. De retour en 1772, il est nommé professeur de rhétorique et de seconde au petit séminaire dont il est d’ailleurs élu l’un des directeurs en 1774 pour un mandat de deux ans.
Se souvenant sans doute de sa mission pacificatrice en Nouvelle-Écosse, Bailly s’engage comme aumônier des volontaires de Louis Liénard* de Beaujeu de Villemomble en 1776, pour prêcher la fidélité à l’Angleterre et contrer les menées des Bostonnais qui font des ravages dans les paroisses de la rive sud du Saint-Laurent, de Saint-Thomas-de-Montmagny (Montmagny) à Notre-Dame-de-Liesse-de-la-Rivière-Ouelle (Rivière-Ouelle). Bailly est blessé d’une balle à l’abdomen au printemps de cette année-là et fait prisonnier par les Américains [V. Michel Blais]. Relâché peu après, il revient faire sa convalescence au séminaire et enseigner la théologie au cours de l’année suivante avant d’être nommé curé de Saint-François-de-Sales de Pointe-aux-Trembles (Neuville) en septembre 1777.
Dix ans après son ordination, Charles-François Bailly a parcouru les étapes d’une carrière ecclésiastique semblable à celle de beaucoup de prêtres canadiens de la seconde partie du xviiie siècle. De haute stature et fort bel homme, son séjour au collège Louis-le-Grand, où les fils de nobles abondent, lui avait assuré distinction et aisance aussi bien dans les manières que dans l’élocution. C’est cette distinction qui l’avait sans doute désigné à l’attention de Carleton. Le succès de sa mission en Acadie et les éloges que celle-ci lui avait valus du gouverneur de la Nouvelle-Écosse donnaient à Bailly des gages pour un avenir brillant, s’il était ambitieux.
Carleton rentre à Québec en 1774, marié à une jeune femme quia grandi à Versailles et père de trois enfants à qui il faut assurer une éducation digne des parents. C’est ainsi que le gouverneur fait appel à Bailly de Messein, professeur de rhétorique au séminaire et loyal sujet de Sa Majesté. Selon la tradition, le précepteur, en soutane de soie, allait et venait du séminaire au château Saint-Louis dans le carrosse du gouverneur. Lorsque Carleton doit repartir pour l’Angleterre en juillet 1778, on comprend qu’il tienne à emmener avec lui le précepteur de ses enfants. Bailly s’en va donc en Angleterre où il est introduit dans la société londonienne. Sans doute pour garder un lien tangible avec ses paroissiens de Pointeaux-Trembles, il se fait accompagner du jeune François-Xavier Larue, plus tard notaire au même village.
Bailly rentre au Canada en 1782 et reprend sa cure, qu’il avait confiée en son absence à un desservant, Joseph-Étienne Demeule. Mgr Briand avait d’ailleurs désapprouvé le voyage en Angleterre, mais sans pouvoir l’empêcher. Jusqu’en 1786, le curé de Pointe-aux-Trembles s’occupe de sa paroisse, la conduisant selon les règles de la discipline ecclésiastique, plein d’obligeance pour les curés voisins, bref avec une conduite régulière et des mœurs irréprochables. Cette année-là, Carleton, devenu lord Dorchester, revient comme gouverneur à Québec, ce qui ramène le curé de Pointe-aux-Trembles au château Saint-Louis, où on recherche sa conversation et son commerce, mais lui attire également en certains milieux le surnom de « curé des Anglais ».
Incidemment, Louis-Philippe Mariauchau d’Esgly, évêque en titre de Québec depuis deux ans, avait dû attendre l’arrivée du gouverneur pour consacrer son coadjuteur, Mgr Hubert, dont les bulles étaient à Québec depuis le début de juin 1786. Ce dernier reçoit l’onction épiscopale le 29 novembre des mains de Mgr Briand, évêque à sa retraite, assisté de Henri-François Gravé* de La Rive, prêtre du séminaire, et de Bailly de Messein. En juin 1788, Mgr d’Esgly meurt et Mgr Hubert doit se choisir un coadjuteur. Dorchester désigne son ami Bailly de Messein. Même si ce candidat n’est pas du goût de l’évêque, on ne peut mécontenter le gouverneur, qui a trop donné de gages à l’Église catholique et aux Canadiens, d’autant plus que Bailly est un prêtre instruit et zélé. Nommé évêque in partibus infidelium de Capsa en septembre 1788, il est sacré évêque le 12 juillet 1789 par Mgr Hubert, assisté de Gravé et de Pierre-Laurent Bédard. Il y a peu de prêtres à la cérémonie ; Mgr l’Ancien, comme on appelait Mgr Briand, paraît inconsolable et Mgr Hubert, accablé. Le chant des prêtres et des élèves du séminaire est très beau. Tant et si bien que tout le monde pleure au moment de l’accolade. Après la cérémonie, il y a une réunion chez Mgr Briand, à laquelle assistent, outre Mgr Hubert et Mgr Bailly, Joseph-Octave Plessis* et Gravé. Mgr Hubert aurait alors signifié à son coadjuteur de retourner à Pointe-aux-Trembles puisqu’il ne l’avait fait évêque que pour conserver l’épiscopat à la province. En août, Bailly demande à Mgr Hubert de lui faire connaître par écrit ses pouvoirs ainsi que le lieu de sa résidence, Québec ou Montréal. Mgr Hubert répond qu’il lui a accordé des lettres de vicaire général le 20 juin 1788 pour honorer sa dignité de coadjuteur et non pour se décharger de ses devoirs épiscopaux, que le coadjuteur peut demeurer où il voudra mais qu’il ne peut lui donner deux cures pour subvenir à ses dépenses extraordinaires. Mgr Hubert lui accorde, en plus de sa cure de Pointeaux-Trembles, la moitié des revenus de la dîme de la paroisse de Saint-Ours. « L’évêque du Château » avait un train de vie à tenir et il aspirait à de hautes fonctions, sachant peut-être que Mgr Hubert avait obtenu de Rome la permission d’installer un évêque à Montréal.
L’évêque en titre songe à envoyer son coadjuteur visiter les missions de l’Acadie à l’été de 1790. Mais les relations entre eux vont bientôt se gâter à propos d’un projet d’université et de la suppression de certaines fêtes chômées. Le 13 août 1789, le juge en chef William Smith, chargé d’enquêter sur l’éducation dans la province de Québec, avait écrit aux deux évêques pour demander leur avis sur la fondation d’une université mixte, c’est-à-dire neutre sur le plan religieux. Mgr Hubert accuse réception de la lettre le jour même, mais ne rend sa réponse que le 18 novembre, après avoir réfléchi, consulté et communiqué son mémoire à son coadjuteur. Le 26 novembre, le président de la première commission d’enquête sur l’éducation dans la province de Québec remet son rapport à lord Dorchester qui le publie en février 1790. Le 5 avril, Mgr Bailly écrit à son tour une lettre au président Smith, dans laquelle il se prononce en faveur du projet d’université mixte, prenant la contrepartie des arguments de Mgr Hubert, le traitant de rapsode, le menaçant même de la Révolution, feignant de croire au surplus que la réponse de l’évêque de Québec lui a été dictée par un autre. Le coadjuteur envoie d’ailleurs une copie de sa lettre à Mgr Hubert. Ulcéré de n’être point associé à la direction du diocèse, Mgr Bailly profite des circonstances pour attaquer de nouveau son évêque, et cette fois publiquement, dans la Gazette de Québec. Le 29 avril, le coadjuteur publie la lettre qu’il avait envoyée à Mgr Hubert au sujet du retard que ce dernier mettait à supprimer un certain nombre de fêtes chômées. C’en était trop. Des membres du clergé et des citoyens de Québec, de Montréal et des campagnes désavouent publiquement l’évêque de Capsa, cependant que la Gazette de Montréal s’amuse de la situation [V. Fleury Mesplet]. Après quelques mois d’accalmie, le factum de Mgr Bailly sur le projet d’université est publié à Québec, en octobre. On sait aujourd’hui, par les archives de Samuel Neilson, que c’est Charles-Louis Tarieu* de Lanaudière qui en a payé l’impression. Un mois plus tard paraît dans la Gazette de Québec une humble requête adressée au gouverneur pour que soit créée dans la province de Québec une université dotée d’une charte royale et ouverte à toutes les confessions religieuses. La pétition est signée par 175 personnes, dont 56 de langue française. Mgr Bailly, le père Félix Berey Des Essarts, supérieur des récollets, et Edmund Burke*, qui vient de quitter le séminaire de Québec, sont parmi les signataires de la requête. La Gazette de Montréal publie de son côté des articles où l’on dénonce l’ignorance de l’évêque de Québec tout en demandant la création de l’université.
Mgr Hubert, qui ne répond pas dans les journaux, est si affecté de ces débats publics qu’il se croit obligé d’écrire à Alured Clarke*, lieutenant-gouverneur, ainsi qu’au cardinal Antonèlli, à Rome. Ce dernier donne entièrement raison à Mgr Hubert à qui il envoie une lettre pour le coadjuteur, menaçant celui-ci de le déposer s’il ne s’amende pas. Avant même que la lettre n’arrive de Rome, Mgr Bailly semble s’être rangé puisque l’évêque de Québec ne lui a pas remis la lettre. Depuis avril 1790, tout commerce est rompu entre les deux évêques et Mgr Bailly ne va plus au séminaire. Les prêtres ne viennent plus le visiter. Même le château Saint-Louis semble lui battre froid. Il s’occupe de sa paroisse et rend souvent visite aux sœurs de la Congrégation de Notre-Dame qui ont un couvent à Neuville et qu’il aide de ses deniers en payant les études de plusieurs jeunes filles. Son ami le père Berey vient le voir et le distraire. On note sa présence au moins une fois dans la société de Québec lorsqu’il confère le baptême à Édouard-Alphonse*, fils d’Ignace-Michel-Louis-Antoine d’Irumberry* de Salaberry, et filleul du prince Edward Augustus*. Son mauvais état de santé s’aggrave à partir de 1793 et le père Berey vient habiter avec lui. En avril 1794, se sentant plus mal, il met de l’ordre dans ses affaires et fait son testament devant le notaire François-Xavier Larue. Il donne £1 000 à son ancienne mission d’Acadie, £500 à sa sœur Félicité-Élisabeth, épouse de Jacques Le Moyne de Martigny, £700 à son « maître d’hôtel » Donald MacDonald et lègue le surplus de tous ses biens meubles et immeubles aux pauvres de Neuville et de Saint-Jean-Baptiste-des-Écureuils, paroisse voisine. On le transporte ensuite en chaloupe à rames, par le Saint-Laurent et la Saint-Charles, jusqu’à l’Hôpital Général de Québec. Il se réconcilie avec Mgr Briand et Mgr Hubert avant de rendre l’âme le 20 mai. Exposé deux jours à l’Hôpital Général, on ramène son corps à Neuville, où il a voulu être inhumé. Le service funèbre a lieu le 22 mai, en présence d’une foule nombreuse de plusieurs prêtres et amis du défunt. Gravé de La Rive, vicaire général, chante l’absoute. Le cercueil est descendu sous le maître-autel, du côté de l’évangile. Le 5 juin, le curé de Saint-Joseph-de-la-Pointe-Lévy, Jean-Jacques Berthiaume, fait insérer dans la Gazette de Québec un court avis du décès de l’évêque de Capsa, en notant que Mgr Bailly avait demandé pardon à son évêque devant témoins avant de mourir. John Neilson* est obligé de s’excuser auprès de la famille et des amis de Mgr Bailly dans le numéro suivant de la Gazette, disant que l’avis avait paru sans son autorisation et qu’il n’avait voulu en rien nuire à la réputation du défunt.
L’historiographie canadienne-française n’a pas été tendre pour le coadjuteur et il n’y a vraiment que sous la plume des sœurs de la Congrégation de Notre-Dame et de l’Hôpital Général de Québec que l’on trouve quelque louange à son endroit. Émile Castonguay a tenté timidement, en 1954, de lui rendre justice. Mgr Bailly continue d’être ignoré dans les manuels. Il ne pouvait pas servir de repoussoir comme le renégat Charles Chiniquy* dans notre légende dorée ecclésiastique. Pourtant, ce n’était pas un mauvais prêtre, bien au contraire. Il a rempli avec zèle toutes les missions et fonctions que son évêque lui a confiées et il a administré sa cure de façon exemplaire avant et après son voyage en Angleterre. Sa condition noble, son physique imposant, ses talents d’orateur et de brillant causeur, ses études classiques au collège le plus distingué de France, tout cela l’avait fait remarquer du pouvoir civil. Son loyalisme avait fait le reste pour qu’il se sente promis aux plus hautes fonctions ecclésiastiques, ce à quoi il crut arriver une fois nommé coadjuteur. C’est alors qu’il commit la faute de contredire publiquement son évêque et de l’humilier ainsi devant les catholiques et surtout devant les Anglais protestants. Le ton de certaines de ses remarques laissait percer l’homme éclairé qui dénonce le despotisme et l’obscurantisme de son évêque.
Le catalogue de sa bibliothèque aurait pu confirmer le côté « philosophe » du personnage. Mais il n’en est rien. Il comprend d’abord et avant tout des livres de théologie et de religion, des livres de belles-lettres ensuite et des ouvrages sur l’histoire et la géographie, les arts et les sciences. En tout, deux livres de Voltaire, les Lettres de la montagne ainsi que les Œuvres de Jean-Jacques Rousseau, et trois livres sur ce dernier auteur, dont l’un sur le Contrat social. En somme, c’est la bibliothèque d’un bon prêtre, qui a fait ses études classiques chez les jésuites, comme en témoignent les poètes latins, qui comptent pour une bonne douzaine dans la liste. Une bibliothèque de plus de 1 200 volumes est certes quelque chose de rare chez un prêtre canadien d’avant 1800. Cela indique, sinon la fortune de son possesseur, tout au moins une honnête aisance.
Son inventaire après décès montre que Mgr de Capsa possédait autant de biens meubles que les curés des paroisses de l’époque en pouvaient avoir, écurie et grange bien garnies, grenier de blé et d’avoine, mobilier plein le presbytère. De l’argenterie de table, quelques bougeoirs et flambeaux marqués à son chiffre témoignent de sa condition nobiliaire et épiscopale, de même qu’un maître d’hôtel en plus de deux servantes. Il semble que si on lui devait quelque argent, il en devait davantage, dont la somme la plus importante à son ami Louis Langlois, dit Germain, négociant et libraire.
Pressentant peut-être qu’on l’oublierait après sa mort, il a donné, de son vivant, le nom de son titre épiscopal, Capsa, à un rang de l’arrière-pays de Neuville. L’archevêque de Québec a fait transporter, en juin 1969, les restes mortels de Mgr Bailly dans la crypte de la basilique cathédrale Notre-Dame de Québec.
[C.-F. Bailly de Messein], Copie de la lettre de l’évêque de Capsa, coadjuteur de Québec, &c, au président du comité sur l’éducation [...] ([Québec, 1790]).
AAQ, 12 A, D, 109 ; 20 A, II : 49, 51 ; 22 A, V : 275.— ACND, 312.640/1-2.— AHGQ, Communauté, Journal, II : 239.— ANQ-Q, AP-P-84 ; AP-P-86 ; Greffe de F.-X. Larue, 11 avril 1794.— ASN, AP-G, L.-É. Bois, Succession, XVII : 1, 3.— ASQ, C 35, pp.268s., 311 ; Lettres, M, 136, 138 ; P, 145 ; S, 6Bis, C, I ;
Claude Galarneau, « BAILLY DE MESSEIN, CHARLES-FRANÇOIS », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 4, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 16 nov. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/bailly_de_messein_charles_francois_4F.html.
Permalien: | https://www.biographi.ca/fr/bio/bailly_de_messein_charles_francois_4F.html |
Auteur de l'article: | Claude Galarneau |
Titre de l'article: | BAILLY DE MESSEIN, CHARLES-FRANÇOIS |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 4 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1980 |
Année de la révision: | 1980 |
Date de consultation: | 16 nov. 2024 |