L’union des provinces Maritimes
Même si certains représentants des Maritimes partageaient la vision d’une vaste union, la conférence de Charlottetown, en septembre 1864, fut organisée à l’origine comme une réunion de représentants du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse et de l’Île-du-Prince-Édouard afin de discuter d’une union des provinces Maritimes.
Contrairement à beaucoup de ses collègues, le délégué Edward Barron Chandler prit la position suivante :
Trente-sept ans d’expérience dans la vie politique du Nouveau-Brunswick […] avaient enseigné [à Chandler] que les hommes politiques des Maritimes n’iraient pas à l’encontre des dictées de la fierté régionale et des jalousies régionales, qui suscitaient des querelles sur une question aussi simple que l’emplacement de la capitale. Quand émergea la possibilité d’une union englobant un plus grand nombre de colonies britanniques de l’Amérique du Nord, Chandler accorda un appui chaleureux au projet tout en luttant énergiquement pour qu’il y ait, au préalable, une union des provinces maritimes car, selon lui, si elles formaient un tout, leur position serait plus solide à l’intérieur d’un ensemble plus vaste. Les arguments intelligents qu’apporta Chandler ne furent pas populaires et on oublia le projet de l’union des Maritimes, à la grande déception du lieutenant-gouverneur, Arthur Hamilton Gordon*.
Pour en apprendre davantage sur l’idée d’union des provinces Maritimes, nous vous invitons à explorer la liste de biographies qui suit.