DALTON, THOMAS, homme d’affaires, auteur, homme politique et journaliste, né en avril ou mai 1782, baptisé le 28 juin à Birmingham, Angleterre, fils de William Dalton et de Rebecca Watson ; le 30 mai 1803, il épousa Sarah Pratt (décédée en 1804), et ils eurent un fils, puis le 9 novembre 1805 Sophia Simms*, et de ce mariage naquirent trois fils et quatre filles ; décédé le 26 octobre 1840 à Toronto.

Thomas Dalton, fils d’un courtier de marchandises de Birmingham, ne prétendit jamais avoir fait de longues études, mais il avait, disait-il, « développé [ses] quelques dons naturels par le travail » et en avait « élargi l’application par l’expérience » et par de nombreuses lectures. C’est vraisemblablement en travaillant au pays et à l’étranger pour l’entreprise de son père, dont l’une des activités consistait à approvisionner les marchands de poisson de Terre-Neuve en quincaillerie et en ustensiles de ménage, qu’il acquit une certaine connaissance de la finance et du commerce internationaux.

En 1803, nouveau marié et âgé de 21 ans à peine, Dalton assuma la direction de l’entreprise, car son père était alors « injustement détenu » en France où Napoléon Ier avait fait interner tous les civils britanniques en âge de servir dans la milice. Forcé de déclarer faillite en janvier 1808, il devint vers 1810 représentant à Terre-Neuve pour le grand marchand James Henry Attwood. Avec sa deuxième femme et ses enfants de plus en plus nombreux, il s’installa à St John’s et ne tarda pas à s’y tailler une place. Dès 1814, sa situation était de nouveau solide, et il possédait sa propre maison de commerce.

Dalton s’associa bientôt à un marchand terre-neuvien d’origine irlandaise, John Ryan. Leurs affaires allèrent bien pendant un an ou deux mais, à cause du marasme général qui suivit les guerres européennes et américaines, ils se retrouvèrent avec plusieurs milliers de livres de dettes et incapables de les rembourser. En novembre 1816, pour la deuxième fois en moins de dix ans, Dalton fit faillite. Il quitta Terre-Neuve pour l’Angleterre en février suivant ; cependant, quelques mois plus tard, la famille, accompagnée du père de Dalton et de son jeune frère William, arriva dans le Haut-Canada, bien décidée à tenter de nouveau sa chance.

En décembre 1817, Dalton obtint quelques acres de terre au bord du lac Ontario, juste à l’ouest de Kingston, et ouvrit une brasserie après avoir convaincu un marchand de l’endroit, Smith Bartlet, de s’associer à lui. Ils se séparèrent à l’amiable en juin 1819, après quoi Dalton exploita seul la Kingston Brewery, qui connut une expansion rapide. Selon l’historien Maxwell Leroy Magill, c’était « le plus gros et le plus prospère établissement du genre dans la province » ; Dalton, quant à lui, prétendait que c’était « l’un des meilleurs à [y] avoir jamais été mis sur pied ».

En 1818, tandis qu’on attendait que la charte de la Bank of Upper Canada, qui devait ouvrir à Kingston, reçoive la sanction royale, quelques marchands de la ville fondèrent une banque privée du même nom. Convaincu alors, comme par la suite, que les banques stimulaient l’industrie, Dalton acheta une modeste tranche de dix actions. Élu au conseil d’administration en juin 1819 sans son accord préalable, il accrut par la suite sa participation de manière considérable, au point de devenir le deuxième actionnaire, et emprunta abondamment de la banque pour étendre son entreprise. Grâce à sa grande expérience et à son autorité naturelle, il put aider la banque à traverser plusieurs mauvaises passes dans les premières années. Cependant, aucun de ses efforts ne pouvait empêcher l’établissement de s’écrouler, en septembre 1822, sous les effets conjugués de méthodes d’administration négligentes, de dissensions internes et finalement d’un complot frauduleux où trempait le président, Benjamin Whitney.

En décembre, afin de couvrir ses dettes à la banque, Dalton versa un cautionnement personnel de £7 000 et prit une hypothèque de £3 600 sur sa brasserie. Comme les autres débiteurs principaux avaient aussi pris des initiatives semblables, la banque amassa assez de réserves pour faire face à toutes ses obligations. Toutefois, un groupe de banquiers d’York (Toronto), avec à sa tête William Allan*, avait obtenu la charte préparée pour la banque de Kingston et constitué juridiquement en 1821 un établissement du nom de Bank of Upper Canada. Tout en négligeant le fait que les réserves étaient suffisantes, le Parlement de la province adopta en mars 1823 une loi bancaire rédigée en toute hâte qui déclarait illégale la « prétendue » banque de Kingston et rendait les administrateurs personnellement responsables des dettes. On nomma alors trois tories de Kingston, John Macaulay*, George Herchmer Markland* et John Kirby, membres d’une commission – « une junte issue d’un même clan », dit Dalton en juillet – qui devait prendre en main les affaires de la banque. Parmi les administrateurs, ceux qui faisaient du commerce furent les plus durement touchés car on leur interdisait de vendre quoi que ce soit avant la liquidation. En janvier 1824, une loi bancaire moins dure leva cette restriction. Même si plus tard dans l’année, grâce à leur avocat John Beverley Robinson*, Dalton et Smith Bartlet remportèrent des procès que leur intentèrent les commissaires, Dalton se trouva bel et bien ruiné par toute cette affaire.

Les journaux de Kingston, d’York et même de Montréal, ainsi que de nombreuses brochures publiées par des particuliers, débattirent avec passion la faillite de la banque et l’intervention du Parlement. Dalton fit paraître maints articles, sur les tons les plus divers, dans l’Upper Canada Herald de Kingston comme dans le Free Press et le Scribbler de Montréal. Certains portaient sa signature ; plusieurs, anonymes, étaient manifestement de lui. Parmi ces derniers, l’un des meilleurs occupait toute la première page de l’Upper Canada Herald du 11 novembre 1823 ; Dalton y ridiculisait les commissaires de la banque par une satire qui se présentait comme leur premier rapport, impatiemment attendu. En 1824, il publia un long pamphlet où, tout en se défendant avec vigueur, il attaquait férocement Christopher Alexander Hagerman, administrateur et avocat de la banque, qu’il croyait l’initiateur de la sévère loi bancaire de 1823 et qui l’accusait d’avoir été pour beaucoup dans la faillite.

Dalton en vint à la conclusion que c’était à la chambre d’Assemblée qu’il fallait aller se battre. Comme il était connu pour ses sympathies radicales, les tories resserrèrent nerveusement les rangs pour empêcher son élection dans Kingston en 1824, mais il se retira de la course à la dernière minute pour assurer la défaite de Hagerman. À la faveur de la grande victoire réformiste de 1828, il remporta l’un des deux sièges de la circonscription de Frontenac ; selon bien des tories, il était le pire membre d’une bande d’indésirables. En mars 1829, il réussit à faire adopter une nouvelle loi bancaire qui prévoyait l’arbitrage de toutes les dettes passées mais, dans son cas, les nouveaux commissaires (dont Hugh Christopher Thomson*, un franc-maçon comme lui et jusque-là l’un de ses amis) rejetèrent le résultat de la procédure (qui réduisait sa dette à une fraction du montant original). Dalton abandonna alors la lutte en alléguant que la commission lui devait davantage, en termes de dépenses et de pertes commerciales, qu’il n’en avait jamais dû à la banque. Il quitta la politique en 1830, mais la controverse autour de la banque dura encore près de 20 ans.

Afin d’assurer l’exploitation de sa brasserie, Dalton l’avait placée en d’autres mains en juillet 1823. La loi bancaire de 1824, plus clémente, lui avait permis de la reprendre en juillet de la même année, mais un an d’intérim lui avait coûté cher et le gérant s’était enfui avec les livres, si bien qu’il ne put jamais recouvrer bon nombre des comptes en souffrance. À court de capital, Dalton se débattit désespérément pendant quelques années puis, en novembre 1828, un incendie endommagea gravement la brasserie, et il la ferma pour de bon. En décembre 1830, les commissaires de la banque lui remirent enfin le terrain sur lequel on l’avait construite ; quatre mois après, il le vendit à Thomas Molson*.

Depuis quelques années, Dalton s’intéressait à l’édition de journaux. En 1824, il avait offert à John Macaulay d’acheter le Kingston Chronicle mais, selon son propre témoignage, il avait déjà commencé à « écrire pour le public », dès 1820 environ, en publiant quelques articles anonymes dans l’Upper Canada Herald. Ces textes n’ont pu être identifiés mais en quelques années, outre ses nombreuses publications sur la banque, Dalton composa deux longs poèmes héroï-burlesques, An address, to the liege men of every British colony and province in the world, qui parut en 1822, et Kingston, mis en vente par souscription en 1823. L’année suivante, il publia A warning to the Canadian Land Company, où il relevait des points faibles dans le prospectus de la Canada Company [V. John Galt] et prévenait les investisseurs des risques qu’ils couraient. Comme il craignait que sa brochure ait peu de lecteurs s’il utilisait son nom, il la signa An Englishman résident in Upper Canada.

Le 12 novembre 1829, Dalton lança le plus important de ses projets, le Patriot and Farmer’s Monitor. Cet hebdomadaire gagna vite une assez grande popularité, semble-t-il, mais les profits se firent attendre. En octobre 1830, en collaboration avec Mgr Alexander McDonell, Dalton imprima le Catholic, hebdomadaire officiel de l’Église dont le rédacteur en chef était William Peter MacDonald et qui ne dura qu’un an. En avril 1832, Dalton tenta sans succès de vendre le Patriot (il offrait de rester comme rédacteur en chef jusqu’à la fin de l’année) puis, à l’automne, il quitta Kingston pour York avec sa famille. Ainsi il pourrait observer de plus près la politique provinciale et donner à son journal un marché plus vaste en même temps que, espérait-il, plus généreux. La publication à York commença le 7 décembre 1832 ; moins d’un an plus tard, le Patriot paraissait deux fois la semaine.

À titre de rédacteur en chef du Patriot, Dalton se révélait différent de l’homme que plusieurs avaient perçu jusque-là. À l’époque où il était brasseur, il avait appuyé Robert Gourlay*, était entré dans le cercle de William Lyon Mackenzie* et avait compté parmi ses amis les fameux Bidwell, Barnabas* et Marshall Spring*. Les flèches qu’il avait décochées au régime du lieutenant-gouverneur sir Peregrine Maitland*, aux tories en général et aux commissaires de la banque en particulier l’avaient sûrement peu fait aimer de l’establishment kingstonien et des leaders gouvernementaux à York. À cause de son indépendance, de son agressivité, de son franc-parler et de ses positions politiques, il s’était même fait des ennemis en haut lieu. Plusieurs des demandes de réparation et d’indemnisation qu’il avait adressées au pouvoir législatif dans les années 1820 par suite de dommages financiers, juridiques ou matériels n’avaient reçu guère plus que l’accueil exigé par le protocole. Le lancement du Patriot en 1829 sembla cependant amener des changements. Le journal, dont la devise était « Sens commun », avait dans ses articles de fond un ton réformiste mais non radical. Comme l’indiquait son nom, il prônait la fidélité à la couronne et le respect de la tradition britannique. Bien que très critique à l’endroit des faiblesses qu’il attribuait au gouvernement, il cultivait l’élément loyal de la population.

Au moment de son départ pour York en 1832, Dalton avait pour ainsi dire rompu avec ses compagnons radicaux et courtisait nombre de ses anciens adversaires qui, dans une certaine mesure, faisaient de même. Ce revirement avait même commencé, semble-t-il, pendant son mandat à l’Assemblée car, après l’adoption de la nouvelle loi bancaire de mars 1829, il avait souvent voté contre des amendements et clauses d’obstruction présentés par les réformistes. Mackenzie, le plus visible d’entre les radicaux, fut de plus en plus la cible de ses critiques. Un de ses nouveaux partisans était un vieil ennemi, John Strachan*, ce qui surprendra peut-être, tandis que d’autres rédacteurs en chef, tel Egerton Ryerson*, commençaient à signaler dans leurs écrits que le Patriot était désormais habilité à parler au nom de l’Église d’Angleterre. Dalton se raccommoda même avec Hagerman en 1833, après avoir découvert que le rédacteur et promoteur de la loi bancaire de 1823 était le solliciteur général Henry John Boulton*, actionnaire de la banque, qui avait apparemment voulu détourner l’attention de sa propre responsabilité.

L’apparente conversion politique de Dalton a suscité nombre de spéculations et de commentaires. Ses détracteurs faisaient valoir à l’époque, comme le font ceux d’aujourd’hui, qu’il agissait par opportunisme et non par conviction ; Mackenzie affirmait qu’« on avait embauché et amené à York le rédacteur en chef du Patriot dans le but exprès de démolir l’Advocate ». Par contre, ses amis et les collaborateurs de son journal vantaient sa loyauté aux traditions britanniques et sa ferme conviction que la liberté, telle que la Grande-Bretagne la garantissait à ses citoyens, était la « lumière du monde ». Tout compte fait, il appert que, si Dalton changea de cap, ce fut surtout parce que ses compagnons radicaux le décevaient de plus en plus. Il ne refusait nullement l’étiquette de réformiste car, comme il le disait, aucun citoyen attaché à sa patrie ne pouvait manquer de souhaiter des réformes. Pendant sa brève carrière de rédacteur en chef, il défendit donc des principes conservateurs sans pour autant perdre le zèle réformiste qui le poussait parfois à se battre contre des moulins à vent, et le Patriot devint le journal conservateur le plus influent de la province.

Quelque peu visionnaire, Dalton pensait que son pays d’adoption était promis à un brillant avenir et il ne ménageait rien pour transmettre cette conviction à ses concitoyens. Par exemple, on estime qu’il fut le premier, en 1834, à rêver d’une Amérique du Nord britannique qui s’étendrait d’un océan à l’autre grâce à un réseau de transport à vapeur. En dépit de son expérience à Kingston, il croyait toujours en la valeur des banques et encourageait activement leur croissance. Cependant, comme sa situation financière demeurait précaire, il ne put finalement publier le livre qu’il avait tant annoncé, « Money is power ».

Ennemi juré des méthodistes américains, Dalton combattit avec acharnement le Christian Guardian de Ryerson dès sa fondation en 1829. Réfractaire au mode de vie « démocratique » des Américains qu’il assimilait à une « voyoucratie », et perpétuellement inquiet de son influence possible sur la jeune colonie, il se plaignait que les prédicateurs méthodistes itinérants venus des États-Unis propageaient une doctrine politique quasi séditieuse. Toutefois, l’« intransigeance » constante des Canadiens français le hérissait peut-être plus que tout. Il considérait « la perpétuation de la langue française » comme « le pire fléau pour les Bas-Canadiens [...], la grande erreur politique de l’époque ». À compter de 1831, il préconisa l’union des deux Canadas afin de libérer le Haut-Canada de l’emprise que la province voisine exerçait sur les recettes douanières et de noyer le vote gênant des Canadiens français grâce à une population britannique plus nombreuse. Avec le temps, sa vision devint plus ambitieuse. En octobre 1836, il écrivait que la fusion des cinq provinces nord-américaines était « la seule union qui mérit[ait] d’être envisagée un seul instant et [qu’elle devait] se réaliser le plus vite possible ». Il mettait beaucoup d’espoir dans la mission de lord Durham [Lambton], car il y voyait la preuve tant attendue que les colonies nord-américains comptaient pour l’Empire, mais les propositions qui en résultèrent le déçurent. Inlassablement, il s’attaqua au gouvernement whig de Londres, « vil, imbécile, traître, prodigue », jusqu’à ce que, tard en 1839, le nouveau gouverneur en chef, Charles Edward Poulett Thomson, ordonne d’annuler les ententes en vertu desquelles le Patriot publiait des avis gouvernementaux, ce qui aggrava beaucoup les problèmes financiers de Dalton et ajouta à ses frustrations.

Même un homme aussi obstiné que Dalton ne pouvait éternellement se battre contre toutes sortes d’adversaires réels ou imaginaires ; en mars 1840, une grave attaque d’apoplexie le frappa. Il put reprendre son poste au journal en août, mais il n’était plus que l’ombre de lui-même. Le 26 octobre, une deuxième attaque l’emporta rapidement. Sa femme, Sophia Simms, dirigea le Patriot pendant huit ans puis le vendit à Edward George O’Brien*.

Une notice nécrologique disait de Thomas Dalton qu’il était « amical, gentil et joyeux ». Sur la scène publique, c’était un auteur enthousiaste et puissant qui se prononçait avec audace sur toutes les questions du jour et se laissait souvent aller à des excès de langage que même sa famille désapprouvait. John George Bourinot*, devait faire remarquer : « si son zèle l’entraînait fréquemment à débattre sans mesure de questions publiques, l’ardeur de l’époque doit être pour lui [...] la meilleure excuse ». Un seul procès en diffamation fut intenté contre lui, et la cause en était un article publié en son absence dans le Patriot, pendant qu’il se remettait de son attaque. Un adversaire politique aussi bien que journalistique, Francis Hincks*, du journal torontois Examiner, le décrivait comme « un rédacteur politique vigoureux bien qu’enclin à laisser voir trop d’amertume envers ses adversaires », mais il blâmait autrui pour cela et ajoutait : « Nous ne nous rappelons pas avoir eu envers lui la moindre animosité. » En rapportant la mort de Dalton, le Cobourg Star dit qu’il était « sûrement l’un des plus compétents et des plus énergiques défenseurs des principes conservateurs que la presse provinciale [eût] comptés » et que « sa disparition ne [pouvait] manquer d’attrister profondément tout sujet britannique loyal ». Le Commercial Herald de Toronto le qualifia d’« homme à l’esprit puissant et ardent », d’« Anglais de cœur et d’esprit aussi bien que de naissance ». Selon un historien moderne, Sydney Francis Wise, Dalton « joua, dans la formation de la conscience conservatrice du Haut-Canada, un rôle qu’on n’a jamais apprécié à sa juste valeur ».

Ian Robert Dalton

Le pamphlet de Thomas Dalton dans lequel il attaque Christopher Alexander Hagerman s’intitule « By the words of thy own mouth will I condemn thee » ; to Christopher Alexander Hagerman, esq. ([Kingston, Ontario, 1824]) ; la MTRL en possède une copie. On trouve la plus grande partie de la correspondance de Dalton avec les fonctionnaires de même que les réponses de ces derniers dans APC, RG 1, E3 ; RG 5, A1 ; RG 7, G16C ; et dans PRO, CO 42. Le nom de Dalton apparaît dans plusieurs collections privées dont les Macaulay family papers (ms 78), les Mackenzie-Lindsey papers (ms 516) et le journal de Matthew Teefy (MU 2113, 1858, no 16) déposés aux AO ; dans les W. D. Powell papers à la MTRL ; et dans les Egerton Ryerson papers à l’UCC-C. Les premières années de Dalton à Kingston sont très bien décrites dans I. R. Dalton, « The Kingston brewery of Thomas Dalton », Historic Kingston, no 26 (1978) : 38–50 ; une copie révisée de cette étude (copie dactylographiée, 1979) est disponible aux AO, MU 7598, no 8. Ses liens avec la banque sont parfaitement expliqués dans un autre manuscrit du même auteur, « Thomas Dalton and the « pretended » Bank » (Toronto, 1987) ; le meilleur moyen de le suivre dans le dédale des sources imprimées est de consulter les journaux, particulièrement l’Upper Canada Herald et le Kingston Chronicle, de même que les journaux et les appendices aux journaux de la chambre d’Assemblée. C’est en étudiant le Patriot qu’on peut le mieux cerner la carrière d’éditeur de Dalton.  [i. r. d.]

St James’ Cemetery and Crematorium (Toronto), Record of burials.— Bytown Gazette, and Ottawa and Rideau Advertiser, 12 nov. 1840.— Cobourg Star, 29 oct. 1840.— Commercial Herald (Toronto), 28 oct. 1840.— Examiner (Toronto), 28 oct. 1840.— Toronto Patriot, 27 oct. 1840. J. G. Bourinot, The intellectual development of the Canadian people : an historical review (Toronto, 1881). Patterson, « Studies in elections in U.C. ».— Adam Shortt, « The history of Canadian currency, banking and exchange [...] », Canadian Bankers’ Assoc., Journal (Toronto), 8 (1900–1901) : 1–15, 145–164, 227–243, 305–326. S. F. Wise, « Tory factionalism : Kingston elections and Upper Canadian politics, 1820–1836 », OH, 57 (1965) : 205–225.

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Ian Robert Dalton, « DALTON, THOMAS », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 7, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 20 nov. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/dalton_thomas_7F.html.

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Auteur de l'article:    Ian Robert Dalton
Titre de l'article:    DALTON, THOMAS
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 7
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1988
Année de la révision:    1988
Date de consultation:    20 nov. 2024