Le temps des retours : Cartier au lendemain des rébellions (1839–1848)
Le retour au prétoire et la vie associative
Au début de 1839, George-Étienne Cartier est de retour à Montréal. Son exil terminé, il reprend la pratique du droit :
[En 1839], il se remettait à l’exercice du droit avec son frère François-Damien. Ce fut, jusqu’en 1848, sa grande période d’activité comme avocat.
Il poursuit dans les années 1840 la construction de son réseau professionnel et associatif, qui assurera son ascension sociale et politique jusqu’après la Confédération de 1867. Cette citation, tirée de la biographie du journaliste et avocat Joseph Royal, donne un exemple du réseau que Cartier parvient à édifier au fil des décennies :
En 1857, Royal entreprit son stage de droit au cabinet de George-Étienne Cartier*, qui comptait parmi ses clients les sulpiciens et la Compagnie du chemin de fer du Grand Tronc. Cartier était aussi le chef des conservateurs canadiens-français, les « Bleus », auxquels Royal allait se rallier en politique et dans la pratique du journalisme. D’ailleurs, la même année, il commença à écrire dans la Minerve, organe de Cartier et principal journal francophone de Montréal.
Pour en savoir davantage sur les relations professionnelles et la vie associative de Cartier au lendemain des rébellions des patriotes, nous vous invitons à explorer les listes de biographies suivantes.
Des juristes montréalais francophones (1839–1848)
La vie associative et mondaine