Provenance : Avec la permission de Wikimedia Commons
SULLIVAN, sir WILLIAM WILFRED, journaliste, avocat, homme politique et juge, né le 6 décembre 1839 à Hope River, Île-du-Prince-Édouard, fils de William Sullivan, fermier, et de Mary McArthy (McCarthy) ; le 13 août 1872, il épousa à Charlottetown Alice Maud Mary Newbery (décédée en 1908), et ils eurent trois fils et trois filles ; décédé le 30 septembre 1920 à Memramcook, Nouveau-Brunswick, et inhumé à Charlottetown.
Les parents de William Wilfred Sullivan quittèrent le comté de Kerry (république d’Irlande) pour venir s’établir à l’Île-du-Prince-Édouard. En avril 1835, la famille loua une terre du lot 32, mais elle s’installa par la suite dans une propriété louée à bail à Hope River, sur le lot 22. De foi catholique, Sullivan étudia à la Central Academy et au St Dunstan’s College de Charlottetown. Il fit son stage de droit chez Joseph Hensley* et fut admis comme attorney le 29 juin 1867. Il serait nommé conseiller de la reine le 1er juillet 1876 par le lieutenant-gouverneur sir Robert Hodgson* et le 19 mai 1879 par le gouverneur général lord Lorne [Campbell].
Sullivan était devenu rédacteur en chef adjoint du Herald de Charlottetown en 1864 et exerça cette fonction pendant une courte période, mais ce qui l’intéressait, à part le droit, c’était la politique. Il se présenta sans succès à trois élections avant d’obtenir un siège à la Chambre d’assemblée : une élection partielle dans le 1er district du comté de Kings en 1869, les élections générales de 1870 dans le 3e district du comté de Queens et une autre élection partielle dans le 1er district du comté de Kings en 1871. Libéral en ces premières années de sa carrière, il s’opposait à « tout projet d’union [avec le Canada] qui enlèverait la direction des affaires publiques de l’Ile des mains de ses habitants et les confierait à un peuple lointain qui, selon toutes probabilités, négligeraient [leurs] intérêts et feraient fi de [leurs] droits ». En outre, il préconisait une réforme rapide du régime inique de propriétaires absentéistes dont la colonie était affligée depuis 1767 et souhaitait que le « réseau scolaire laïque [soit maintenu] dans son intégrité ».
Enfin, aux élections générales de 1872, Sullivan remporta la victoire dans le 1er district du comté de Kings aux dépens d’Emanuel McEachen*. Il avait fait campagne en promettant une limitation stricte des dépenses gouvernementales et l’achèvement, avant les élections générales suivantes, d’une ligne secondaire de chemin de fer menant à Souris, à l’extrémité est de l’île. Le 22 avril 1872, il fut nommé au Conseil exécutif du premier ministre libéral Robert Poore Haythorne*. Pressé de voir se réaliser sa promesse électorale sur l’embranchement ferroviaire, il présenta un projet de loi gouvernemental modifiant le Railway Act de 1871 même s’il n’en approuvait pas tous les détails. Puis, voyant que le gouvernement s’apprêtait à faire adopter le projet de loi sans les amendements qu’il désirait, il démissionna du conseil. Il craignait que le lieutenant-gouverneur ne refuse de sanctionner le projet de loi non amendé, ce qui aurait empêché la construction des lignes menant à Souris et à Tignish dans l’Ouest. Cependant, le projet de loi reçut la sanction royale et la mise en chantier des embranchements, qui sous l’ancienne loi n’aurait pas pu avoir lieu avant l’achèvement du tronçon principal, débuta.
En fait, ce fut la dette contractée pour construire les chemins de fer qui obligea l’Île-du-Prince-Édouard à envisager de se joindre à la Confédération. En février 1873, Haythorne et David Laird allèrent à Ottawa négocier les conditions de ce changement. Deux mois après, la population se rendit aux urnes pour se prononcer sur l’entente. Sullivan, élu dans le 2e district du comté de Kings, fut nommé solliciteur général dans le gouvernement de coalition du conservateur James Colledge Pope*. À ce moment-là, la plupart des hommes politiques de l’île reconnaissaient que l’entrée dans la Confédération s’avérait nécessaire et, à l’instar de Sullivan, en étaient venus à la conclusion qu’« il ne servait à rien de la combattre ». L’Île-du-Prince-Édouard devint une province canadienne le 1er juillet. L’union avec le Canada permit en 1875 au gouvernement de Lemuel Cambridge Owen de s’attaquer au règlement de la question foncière par le biais du Land Purchase Act. Sullivan fut l’un des avocats-conseils chargés par le gouvernement de représenter les tenanciers devant le tribunal des commissaires des terres institué par cette loi.
Même si, en principe, les élections de 1873 avaient porté principalement sur la Confédération, cette question, en fait, n’était pas dissociable du financement public des écoles catholiques. Après sa victoire, le premier ministre Pope refusa de se rendre aux revendications de l’évêque catholique de Charlottetown, Peter McIntyre*. Sullivan se montra alors disposé à participer à la formation d’un « centre » catholique qui protesterait en passant dans les rangs de l’opposition. McIntyre refusa cette solution. Plus tard, il demanda aux députés catholiques de ne pas appuyer la Confédération à moins que l’établissement d’un réseau d’écoles confessionnelles financées par l’État ne soit ajouté aux conditions. Les députés ne voulurent pas. Ils étaient gagnés à la cause de la Confédération et, pour l’île, ne pas se joindre au Canada aurait été une catastrophe financière. Par la suite, Sullivan fut le catholique le plus en vue dans le débat sur les écoles confessionnelles, mais même lui confessa en 1874 « ne pas voir ce que l’on pourrait dire pour convaincre les députés de revenir sur leurs positions, qui étaient probablement assez arrêtées des deux côtés de la Chambre ».
La question se régla aux élections de 1876. Des études sur la situation de l’éducation dans l’île avaient révélé la nécessité de changements radicaux. Toutefois, il restait à déterminer si l’instruction religieuse avait sa place dans un système réformé. Le libéral Louis Henry Davies* prit la tête du groupe opposé au financement public des écoles confessionnelles, les free schoolers ; Pope dirigeait le camp adverse, les denominationalists (partisans de l’aide gouvernementale aux écoles confessionnelles). Sullivan était alors le plus éminent homme public catholique de la province. Il fit cavalier seul, ou à peu près, ce qui provoqua des scissions et permit aux free schoolers de remporter une écrasante victoire.
Pope fut défait, et c’est Sullivan qui dirigea l’opposition au cours du débat sur le Public Schools Bill de 1877. Il avait deux revendications : que l’instruction religieuse soit permise pendant les heures normales de classe dans les écoles « non mixtes » et que des cours de religion facultatifs se donnent avant ou après les heures normales dans les écoles « mixtes ». Le premier ministre Davies nota que le projet de loi faisait droit à la seconde revendication, mais se montra intraitable au sujet de la première : mis à part les lectures quotidiennes de la Bible, les heures normales de classe dans toutes les écoles devaient être consacrées à l’enseignement laïque. Adopté la même année, le Public Schools Act améliora grandement la qualité de l’éducation sous le rapport de l’administration, de la fréquentation scolaire obligatoire et de la formation des enseignants [V. Donald Montgomery*]. Le 20 novembre 1878, le Herald déclara que Sullivan « ne songe[ait] pas plus à modifier cette loi qu’à récrire le décalogue ». En janvier 1879, Sullivan fit lui-même cette déclaration sans équivoque : « la ligne de conduite de l’opposition consiste à réaliser fidèlement le désir de la majorité des électeurs en conservant, dans son intégrité, le principe de non-confessionnalité tel qu’il existe dans la loi actuelle ».
Le gouvernement Davies réussit donc à améliorer le système scolaire. Par contre, il ne parvint pas davantage que les autres gouvernements élus avant lui depuis l’entrée dans la Confédération à équilibrer le budget annuel de l’île. Il tenta de le faire en instaurant l’imposition directe au moyen de l’Assessment Act de 1877 ; l’électorat exprima son « indignation » en tenant de nombreuses réunions dans toute la province. Après avoir accepté que l’île devienne une province canadienne pour éviter d’être imposés directement à cause des chemins de fer, les insulaires n’avaient nulle envie de voir s’accroître leur contribution au trésor provincial. En même temps, des conflits surgissaient dans les rangs du gouvernement et, en 1878, il y eut des démissions au Conseil exécutif [V. George Wastie DeBlois*]. Le 6 mars 1879, le gouvernement tomba à la suite d’une motion de censure. Sullivan fut appelé à former le gouvernement suivant, assermenté le 11 mars. Il était le premier catholique à exercer la fonction de premier ministre à l’Île-du-Prince-Édouard. Au scrutin suivant, où les conservateurs obtinrent la plus forte majorité enregistrée jusqu’alors à l’Assemblée, il promit de limiter les dépenses et de faire valoir des revendications financières au gouvernement fédéral pour équilibrer le budget sans recourir à l’imposition directe. Ainsi, le gouvernement Sullivan, au pouvoir de 1879 à 1889, s’occupa principalement de finances, et toute sa politique fut influencée, sinon dictée, par la nécessité d’augmenter les revenus.
Cette exigence poussa souvent le gouvernement à présenter des lois réactionnaires. Après les élections, il abolit le scrutin secret, remit en vigueur les corvées sur les routes, réduisit la rémunération des députés ainsi que le nombre de postes et les salaires dans la fonction publique, élimina une partie des jurés dans les procès civils et fusionna les établissements d’enseignement supérieur de la province. Bien que le gouvernement n’ait pas réussi à mettre en œuvre ses deux principales mesures de réduction des dépenses – l’abolition du Conseil législatif et la modification des dispositions financières du Public Schools Act de 1877 –, ses autres mesures d’épargne permirent au trésorier Donald Ferguson* d’autoriser la révocation de l’Assessment Act en 1882. Ce fut un des facteurs déterminants de la victoire remportée par Sullivan aux élections de la même année.
Inlassablement, le gouvernement exerçait des pressions sur Ottawa afin d’obtenir des revenus supplémentaires sans que les insulaires en pâtissent. Les principaux objectifs de Sullivan étaient les suivants : gagner une compensation pour le droit de pêche consenti aux Américains en vertu du traité de Washington ratifié en 1871 ; forcer le gouvernement fédéral à honorer l’une des conditions d’entrée de l’île dans la Confédération, soit le maintien d’une communication constante avec la terre ferme, et à verser une indemnité pour les pertes causées par le retard à remplir cette condition. Ces revendications primordiales ne furent pas satisfaites. Cependant, la vigueur avec laquelle le gouvernement négociait et le succès apparent qu’il remportait relativement à des revendications secondaires ne passèrent pas inaperçus et expliquent probablement la victoire des conservateurs aux élections de 1886. À n’en pas douter, les adresses et délégations envoyées à Ottawa et à la reine mettaient en évidence l’entêtement optimiste du gouvernement provincial.
Politiquement rentable, la stratégie de l’épargne et des « meilleures conditions » ne résolvait pas pour autant les maux financiers chroniques de l’île. Depuis qu’il avait aboli l’impôt direct, Sullivan n’avait pas réussi à équilibrer le budget. Comme les subventions rattachées à l’entente sur la Confédération étaient immuables et qu’il ne voulait pas remettre en vigueur l’Assessment Act, détesté des électeurs, le gouvernement devait emprunter une part substantielle de ses revenus de fonctionnement.
Dans son discours du budget de 1889, Sullivan tenta de faire paraître la situation financière aussi encourageante que possible. Pour y arriver, il confondit emprunts et subventions, comptes de capital et comptes d’exploitation, ce qui lui permit de déclarer que les insulaires étaient prospères et que la province n’avait « pas un seul dollar de dette ». Toutefois, il ne pouvait pas berner indéfiniment les électeurs et n’était nullement assuré de se faire réélire en 1890 en reprenant sa vieille rengaine – pressions sur Ottawa et réduction des dépenses. Sa nomination le 13 novembre 1889 au poste de juge en chef de la Cour suprême de l’Île-du-Prince-Édouard survint donc à un moment opportun. Son successeur, Neil McLeod, remporterait la victoire de justesse l’année suivante, mais perdrait sa majorité après des élections partielles et démissionnerait en 1891.
Pendant qu’il était premier ministre, Sullivan avait aussi été procureur général. À ce titre, en 1888, il avait poursuivi William Millman pour meurtre ; ce procès, un des plus controversés de l’île, s’était achevé par la condamnation de l’accusé. Lorsqu’il fut nommé juge en chef, Sullivan devint d’office juge de la Cour de vice-amirauté. En 1891, quand ce tribunal fut aboli, il assuma en vertu d’une loi le poste de juge local d’un tribunal maritime à la Cour de l’échiquier. Pendant les quelque 28 années où il fut juge en chef, seulement sept affaires furent renvoyées de la Cour suprême et de la Cour d’appel en equity à la Cour suprême du Canada. Dans six de ces cas, les appels furent rejetés et les demandeurs condamnés aux frais.
Sullivan fut créé chevalier le 29 juin 1914. Trois ans plus tard, à cause de sa santé, il estima nécessaire de quitter ses fonctions judiciaires. Il vendit sa résidence de Charlottetown, Brighton Villa, et alla vivre chez chacune de ses trois filles à tour de rôle. Une de ses petites-filles a écrit à son sujet : « il était] très grand et très droit [...] avec une épaisse chevelure blanche toujours impeccable ». « Il sortait se promener tous les jours [...] Une fois, il fut reconduit à la maison par un policier : il avait fait une chute (peut-être une légère attaque d’apoplexie) et [...] ne pouvait se rappeler où il vivait. Après, ma mère insista pour qu’il ne sorte jamais seul [...] Grand-père accepta un peu à contrecœur d’être accompagné dans ses promenades, mais exigea que [son compagnon ou sa compagne] marche toujours à un pâté de maisons derrière lui. »
Sir William Wilfred Sullivan était un politique accompli. Dans les débuts de sa carrière, en manœuvrant d’une controverse à une autre ou d’un parti à un autre, il se montra remarquablement apte à discerner les plus grands sujets de préoccupation du peuple et à s’en servir pour son propre avancement. Il fut d’abord libéral, mais quand la question scolaire poussa les catholiques à redéfinir leur place sur l’échiquier politique, il se fit le champion des écoles confessionnelles et se hissa à la tête du Parti conservateur réorganisé en défendant cette cause. Ensuite, lorsque les conservateurs semblèrent condamnés à être perpétuellement dans l’opposition, il annonça qu’il acceptait les écoles publiques, et ce, à temps pour que son parti puisse mettre de l’avant d’autres arguments électoraux et remporter la victoire. Son habileté politique ne fut nulle part plus manifeste que dans sa façon d’aborder la question des finances provinciales. Percevant l’allergie de ses concitoyens à l’impôt direct, il promit de l’alléger ou de l’abolir complètement tout en offrant une solution de rechange crédible : réduire les dépenses et faire pression sur le gouvernement fédéral. Sur le plan électoral, cette solution réussit tout à fait, car elle s’avéra fructueuse à trois scrutins provinciaux. Toutefois, elle n’était pas simplement une stratégie pour séduire l’électorat. Les deux principales revendications à l’endroit du dominion mettaient en cause de telles sommes d’argent que, si elles avaient été réglées en sa faveur, l’Île-du-Prince-Édouard aurait pu se libérer de ses déficits chroniques. Il faut donc savoir gré à Sullivan d’avoir soutenu ces revendications avec tant d’acharnement.
Le vrai problème était le cadre financier trop rigide qu’avait imposé l’entente sur la Confédération. Si sir William Wilfred Sullivan rendit un mauvais service aux insulaires, ce fut en les encourageant dans leur réticence à affronter leur problème financier. Entretenir l’illusion que l’imposition directe n’était pas nécessaire ne ferait que compliquer la tâche des gouvernements suivants lorsqu’ils voudraient l’instaurer. Dans ce cas, il y avait conflit entre les exigences de la saine administration et de l’opportunisme politique, et Sullivan conçut sa politique principalement par opportunisme.
AN, RG 2, P.C. 719, 19 mai 1879 ; RG 13, A5, 2055, dossier 881.— Arch. paroissiales, Saint-Augustin (Rustico, Î.-P.-É.), RBMS (mfm au ARO).— PARO, Acc. 4001/4 ; P.E.I. Geneal. Soc. coll., master name index, cemetery transcriptions, Lot 33, cemetery no 14, stone no 1196 ; RG 1, 22 avril 1872, 18 avril 1873, 1er juill. 1876, 11 mars 1879 ; RG 5, minutes, 20 juin 1872, 19 nov. 1889 ; RG 6, Supreme Court, bar admission papers ; estates div. records, liber 21 : f.411A (mfm) ; minutes, 29 juin 1867, 30 juin 1868, 30 juin 1914.— St Dunstan’s Roman Catholic Basilica (Charlottetown), RBMS (mfm au PARO).— Charlottetown Guardian, particulièrement 1er oct. 1920.— Examiner (Charlottetown), particulièrement 26 juill.–2 août 1869, 3 juill. 1871, 8 avril 1872, 20 nov. 1878, 11 janv. 1879.— Herald (Charlottetown), particulièrement 21 déc. 1864.— Island Argus (Charlottetown), particulièrement 1er, 22 avril 1873, 8 août 1876.— Islander (Charlottetown), particulièrement 6 août 1869, 8–22 juill. 1870, 16 juin 1871.— Patriot (Charlottetown), particulièrement 21 juill. 1870, 8 juill. 1871, 11, 20 avril 1872, 29 mars 1873.— Presbyterian and Evangelical Protestant Union (Charlottetown), particulièrement 17–24 août 1876.— Royal Gazette (Charlottetown), particulièrement 23 juill. 1869.— F. W. P. Bolger, Prince Edward Island and confederation, 1863–1873 (Charlottetown, 1964).— Î.-P.-É., Acts, 1872–1889 ; House of Assembly, Correspondence relating to the non-fufilment by the Dominion of Canada of that part of the ternis of confederation which guarantees efficient steam service for the conveyance of mails and passengers between Prince Edward Island and the mainland ([Charlottetown ?], 1886) ; Debates and proc. et Journal, 1872–1889 ; Legislative Council, Debates and proc. et Journal, 1872–1889.— N. J. MacNeill [MacBeath], « W. W. Sullivan and provincial finance in Prince Edward Island, 1879–1889 » (mémoire de m.a., Univ. of N.B., Fredericton, 1978).— Notes & annotations upon the reports of the judgments of the Supreme Court of Canada, E. R. Cameron, compil. (64 vol., Toronto et Winnipeg, 1925–1931), 16–58.— Report of proceedings before the commissioners appointed under the provisions of « The Land Purchase Act, 1875 », P. S. MacGowan, rapporteur (Charlottetown, 1875).— I. R. Robertson, « Religion, politics, and education in Prince Edward Island from 1856 to 1877 » (mémoire de m.a, McGill Univ., Montréal, 1968).— Supreme Court of Prince Edward Island, Verbatim report of the Millman-Tuplin trial [...] (Charlottetown, 1888).
Nancy MacNeill MacBeath, « SULLIVAN, sir WILLIAM WILFRED », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 20 nov. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/sullivan_william_wilfred_14F.html.
Permalien: | https://www.biographi.ca/fr/bio/sullivan_william_wilfred_14F.html |
Auteur de l'article: | Nancy MacNeill MacBeath |
Titre de l'article: | SULLIVAN, sir WILLIAM WILFRED |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1998 |
Année de la révision: | 1998 |
Date de consultation: | 20 nov. 2024 |