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Titre original :  “The Bloody Assize” 1814 Marker - from the Historical Marker Database.

Provenance : Lien

OVERHOLSER (Oberholser), JACOB, colon reconnu coupable de trahison, né vers 1774 dans les colonies américaines ; il épousa une prénommée Barbara, et ils eurent quatre enfants ; décédé le 14 mars 1815 à Kingston, Haut-Canada.

Dans l’ensemble, Jacob Overholser mena une vie singulièrement ordinaire. Homme simple, probablement illettré, il immigra dans le Haut-Canada avec sa femme et ses enfants aux environs de 1810 et s’établit dans le canton de Bertie, où il acheta une ferme en 1811. Selon toute apparence, il travailla dur, se lia d’amitié avec ses voisins et connut une prospérité moyenne. Contrairement aux personnages officiels d’York (Toronto), l’élite marchande de la presqu’île du Niagara ne se préoccupait pas outre mesure de la présence de colons américains, et il semble qu’Overholser ait bénéficié de la sympathie de l’homme le plus important du canton, John Warren, de Fort Erie, ainsi que de celle de sa famille.

Mais la guerre de 1812 ruina l’existence d’Overholser. Tout au long du conflit, la presqu’île fut le théâtre de durs combats. Les armées en conflit, par leurs mouvements de progression et de recul, désorganisèrent la vie civile. Souvent, là où aucune des deux armées n’assurait de présence forte et durable, le désordre s’installait vite. En conséquence – chose regrettable mais sans doute assez naturelle – certains profitèrent du climat d’instabilité pour vider des rancunes secrètes ou poursuivre des buts personnels. Un immigrant américain de fraîche date comme Overholser était une cible de choix pour les vindicatifs.

Bien que le déroulement des événements ne soit pas tout à fait précis, on sait qu’Overholser eut des démêlés avec une bande de rustres – des membres de la famille Anger surtout – qui agirent à son endroit avec passablement de malignité. Après que l’armée américaine en retraite eut incendié Niagara (Niagara-on-the-Lake), le 10 décembre 1813, ces hommes menacèrent de s’emparer de sa terre et de mettre le feu à ses bâtiments. Un autre jour, plusieurs d’entre eux volèrent quatre chevaux dans son écurie. Aux environs du 20 décembre, Overholser, accompagné d’un voisin quaker, Thomas Moore, s’adressa au major général Phineas Riall* pour obtenir réparation. Le général confia l’affaire à Thomas Dickson*, marchand et magistrat de Queenston, qui ordonna que les animaux soient rendus à leur propriétaire. Les Anger rétorquèrent que, pendant l’occupation américaine, Overholser avait accompagné l’ennemi quand des membres de leur famille avaient été faits prisonniers. Devant la gravité de l’accusation, Dickson n’eut pas d’autre choix que de retourner l’affaire à Riall et de demander à John Warren fils, magistrat lui aussi, de faire enquête.

Les documents portant sur ce que fit Overholser du 1er décembre 1813 environ au 26 janvier 1814 sont trop fragmentaires et incomplets pour permettre une fidèle reconstitution des événements. Les accusateurs avaient déclaré devant Dickson que le 1er décembre 1813, ou vers cette date, Overholser avait été vu « en compagnie des Américains » au moment de la capture de Benjamin Clark et de deux membres de la famille Anger. Les prisonniers avaient été emmenés à Black Rock (Buffalo), dans l’état de New York, et, le lendemain, Overholser avait témoigné contre eux en disant qu’ils avaient manqué aux conditions d’une libération sur parole préalablement accordée par les troupes américaines. L’enquête de Warren établit qu’en substance les faits rapportés étaient exacts, mais que les Américains avaient forcé Overholser à les accompagner et à porter un fusil. Warren conclut que l’accusation n’était pas fondée et que toute cette histoire ne prouvait « rien de plus qu’une mauvaise disposition » des Anger à l’égard d’Overholser. Moore lança que, même si les accusations étaient vraies, le vol des chevaux était un crime plus grave. Sûrement alarmés à l’idée que des accusations pourraient être portées contre eux, les Anger proposèrent de rendre les chevaux si l’affaire était abandonnée. Warren accepta, « et tout était censé se terminer là ». Mais à la première occasion – une absence de Dickson et Riall – ces crapules d’Anger renouvelèrent leurs accusations contre Overholser, et un autre magistrat, qui était apparemment peu au courant de l’affaire, ordonna qu’il soit emprisonné. Vers la fin de janvier 1814, grâce à l’intercession de Riall et à une caution que versa Moore, Overholser fut libéré. Il est extraordinaire qu’on l’ait laissé partir, alors qu’il était exposé à des accusations de haute trahison. Plus tard, quand il fut convoqué devant le tribunal, Overholser se rendit volontairement au shérif.

La situation d’Overholser était précaire, mais il y avait de l’espoir. Les accusations semblaient manquer de fondement, les accusateurs avaient mauvaise réputation et Dickson, Warren et Riall lui accordaient leur appui. Mais Overholser n’était pas destiné à bénéficier de subtilités juridiques ; il fut plutôt mêlé d’une manière inextricable à la ferme volonté qu’avaient les autorités civiles et militaires de décourager la désaffection par des châtiments exemplaires. Il vaut la peine de retourner en arrière pour comprendre l’origine de cette volonté.

Influencée par l’expérience de la Révolution américaine et instruite des exemples de la Révolution française et de la rébellion irlandaise de 1798, l’élite du Haut-Canada était devenue très soupçonneuse à l’endroit des colons américains non loyalistes, inquiète devant l’opposition politique et inflexible quant au sens à donner au mot loyauté. La montée d’une opposition parlementaire et extra-parlementaire associée à William Weekes, Robert Thorpe* et Joseph Willcocks exacerba ces inquiétudes. Même si l’opposition parlementaire tirait une grande partie de sa force de problèmes d’intérêt local, son langage s’inspirait d’une tradition whig américaine et européenne enracinée dans le xviiie siècle, qui insistait sur la liberté constitutionnelle, les droits civils et les prérogatives des assemblées élues. Pendant les beaux jours de l’opposition, c’est-à-dire les sessions législatives de 1812, ces idéaux entrèrent en conflit avec les impératifs de la guerre. L’administrateur Isaac Brock s’inquiétait beaucoup de l’effet que pourrait avoir une population largement américaine sur la sécurité du Haut-Canada. Il craignait que la guerre soit perdue, non pas en raison de « ce que l’ennemi [pourrait] faire, mais de la disposition du peuple ». Évoquant dans un discours à la chambre d’Assemblée ce que la Grande-Bretagne avait connu de 1792 à 1795, période quelquefois désignée sous le nom de « Terreur blanche », Brock chercha à faire sanctionner des mesures d’urgence, comme la suspension de l’habeas corpus, afin de protéger la province « contre la trahison secrète tout autant que contre la désaffection manifeste ». Comme ces propositions contredisaient les principes sacrés des whigs, l’Assemblée, sous la direction d’hommes comme Willcocks et Abraham Markle*, les rejeta.

La réaction que souleva la proclamation faite le 12 juillet 1812 par le général de brigade américain William Hull, dans les régions de l’ouest de la province, vint confirmer le bien-fondé des inquiétudes de Brock quant au climat populaire. Les victoires militaires de Detroit et de Queenston Heights firent oublier un moment le problème de la désaffection, mais, pendant toute l’année 1813, la situation se détériora sans cesse. Après que les Américains eurent pris York, le 27 avril 1813, et que cet événement eut provoqué du désordre et la manifestation explicite, quoique grossière, de sentiments égalitaires et démocratiques, l’élite se préoccupa beaucoup moins de constitutionnalisme [V. Elijah Bentley]. Un peu plus d’une semaine après, des personnalités de la presqu’île du Niagara, comme James Crooks* et Robert Nichol*, adressèrent des pétitions au major général John Vincent* réclamant des mesures assez sévères pour contenir ceux qui étaient portés à la trahison. Le 28 juin, le juge William Dummer Powell* exprima l’avis qu’en cas de désastre militaire, il serait difficile aux personnes loyales de « contenir l’agitation causée par les nombreux mécontents ». En juillet, le gouverneur Prevost autorisa la formation de conseils de guerre généraux pour les cas réclamant « un exemple immédiat ». Le 3 août, William Allan*, influent marchand d’York, ayant accusé certaines personnes de comportement séditieux durant l’occupation, l’administrateur Francis de Rottenburg* demanda au procureur général intérimaire, John Beverley Robinson*, d’enquêter sur les cas d’« inclinations dangereuses et traîtresses ». Quelques jours plus tard, le Conseil exécutif recommanda de renforcer la surveillance militaire et d’emprisonner les suspects, et le rapport du comité nommé par Robinson pour étudier la situation à York insista pour que les dissidents soient traités d’une manière exemplaire. Ce changement du climat constitutionnel de la province suffit probablement à expliquer la trahison de Willcocks et de Markle à l’été de 1813.

Tandis que la situation militaire à l’ouest d’York se détériorait, la vie civile était encore plus bouleversée.. Le 13 novembre, 18 maraudeurs furent capturés dans le comté de Norfolk. Rottenburg ordonna à Robinson de prendre rapidement les mesures nécessaires pour juger ces renégats et l’informa qu’une commission spéciale allait être nommée, comme il était d’usage dans les circonstances extraordinaires où on souhaitait donner à la loi toute sa force. George Gordon Drummond*, successeur de Rottenburg, constitua la commission le 14 décembre et lui confia le mandat de juger toutes les personnes accusées de trahison, en se préoccupant surtout des districts de London et de Home. « Faire des exemples » sans délai, tel était le souci premier de Drummond. Robinson, pourtant, agit lentement. Les particularités de la loi sur la haute trahison exigeaient qu’il prenne beaucoup de précautions pour éviter les erreurs. En outre, il espérait ne pas s’écarter de la procédure civile normale, parce que les exécutions faites « par le pouvoir militaire auraient relativement peu d’influence – le peuple les considérerait comme des châtiments arbitraires ».

Quand, le 4 avril 1814, Robinson fit rapport à Drummond, Overholser figurait parmi les personnes à inculper. Pris dans un véritable engrenage, il allait être associé à des hommes qui étaient des traîtres avoués et qui avaient réellement pris les armes. Le procès – un des plus exemplaires de l’histoire du Haut-Canada – eut lieu à Ancaster. Les séances commencèrent le 23 mai sous la présidence des trois juges de la Cour du banc du roi : Thomas Scott*, William Campbell* et William Dummer Powell. Trois des juges assesseurs, Richard et Samuel Hatt de même que Thomas Dickson, avaient été choisis parmi les magistrats locaux, et le jury d’accusation de 17 hommes se composait de quelques-uns des plus importants marchands et fonctionnaires de la région, particulièrement James Crooks, Robert Nelles* et Samuel Street*. Le jury déclara fondés les chefs d’accusation de 21 prisonniers et de 50 autres personnes. Overholser fut mis en accusation le 24 mai et, deux jours plus tard, choisit les avocats John Ten Broeck et Bartholomew Crannell Beardsley* pour le défendre. Son procès eut lieu le 8 juin devant Powell, les Hatt et Dickson. Il plaida non coupable, un jury de jugement de 12 hommes fut constitué, et les témoins comparurent – 4 pour la couronne (3 membres de la famille Anger et Clark) et 5 pour la défense, dont Dickson et Warren. Malheureusement pour Overholser, son ami quaker Thomas Moore refusa de prêter le serment demandé et ne put être assermenté.

Overholser fut accusé d’un type de haute trahison appelé « adhésion à l’ennemi », son crime particulier étant d’avoir porté des armes et d’avoir aidé l’ennemi à faire prisonniers des sujets du roi. Selon le résumé que Robinson fit de la cause et les notes que Powell prit lors du procès, on peut reconstituer de la manière suivante la preuve présentée contre lui. Le 1er décembre 1813, ou aux environs, Overholser avait accompagné un « détachement armé de l’ennemi » chez ses voisins, Clark et les Anger, qui furent alors faits prisonniers. Overholser, armé, les surveilla jusqu’à ce qu’ils soient emmenés à Black Rock. Le lendemain, il vint « volontairement » à Buffalo, prétendant qu’à un moment quelconque avant leur capture, Clark et les Anger avaient contrevenu aux conditions établies par l’armée américaine pour leur libération sur parole en le faisant prisonnier. Le surlendemain, il assista à Black Rock à l’interrogatoire des prisonniers, puis ceux-ci furent envoyés au fort Niagara (près de Youngstown), dans l’état de New York. La défense d’Overholser s’articula autour de deux arguments. D’abord (une idée de ses avocats sans nul doute), il allégua que, comme il était citoyen américain, le retrait de la protection des forces britanniques l’avait libéré de toute allégeance au roi. Par conséquent, il n’avait commis qu’une « offense envers des individus, et non une trahison », selon la définition légale de cet acte. Ensuite, il répéta la déposition qu’il avait faite devant Warren, à savoir qu’il avait été « forcé de se joindre à l’ennemi, car il craignait de se mettre lui-même en danger ». Toutefois, Powell nota que sa défense « n’était pas soutenue par la preuve » et que la trahison « était prouvée entièrement et de manière satisfaisante par la déposition ». D’après le registre des délibérations, il semble que le jury ait éprouvé quelque difficulté à s’entendre. Sans aucun doute le témoignage de John Warren fils, selon lequel le prisonnier était un « homme tranquille, inoffensif, qui obéissait toujours aux requêtes des magistrats », alimenta-t-il la discussion. Après une heure et demie de délibérations, Overholser fut déclaré coupable.

Overholser ne fut pas le seul à être frappé par le malheur : parmi les 21 hommes jugés, 17 furent reconnus coupables. Le châtiment pour haute trahison était dur et devait produire un effet « fort et durable » sur l’« esprit du peuple ». Le 21 juin, Scott lut la sentence aux condamnés : « Vous serez tirés sur des claies jusqu’au lieu d’exécution et vous y serez pendus par le cou, mais non jusqu’à ce que mort s’ensuive, car on doit vous ouvrir le ventre pendant que vous êtes en vie, puis vous détacher et brûler les entrailles sous vos yeux, après quoi vous serez décapités et écartelés, vos têtes et vos corps dépecés devant être mis à la disposition du roi. » Comme Drummond et d’autres estimaient qu’« il ne fallait pas beaucoup d’exemples pour convaincre la province que la trahison serait] traitée comme il se doit », il restait à trancher une question épineuse : qui gracier ? Robinson fournit à Drummond des recommandations détaillées sur chacun des cas. Décrivant Overholser, il nota que c’était un « homme ignorant [...] fort bien nanti, un bon fermier [...] pas un homme influent ni entreprenant, et [qu’]on croyait qu’il avait agi ainsi en raison d’une inimitié personnelle envers les personnes [les Anger et Clark...] qui n’ [avaient] pas elles-mêmes bonne réputation ». Le châtiment prévu, poursuivait-il, ne s’adresse pas à des infortunés comme Overholser, mais à des criminels notoires. Dans une demande de clémence signée par 95 résidents du canton de Bertie, Overholser était décrit comme un « habitant honnête, pacifique, sobre et industrieux ». John Warren fils, le premier à signer cette pétition, l’envoya en observant qu’Overholser « méritait toutes les indulgences ».

Le 9 juillet, Drummond approuva les recommandations de Robinson et sursit à l’exécution de neuf hommes, dont Overholser. Huit furent pendus jusqu’à ce que mort s’ensuive le 20 juillet, à Burlington Heights (Hamilton). Overholser fut envoyé immédiatement à York, puis transféré à Kingston, où il languit dans une prison militaire, en attendant que la grâce royale lui soit confirmée pour qu’il puisse être amené à Québec et banni. Le 14 mars 1815, il mourut du typhus. Au moment de son décès, sa ferme n’était pas entièrement payée. Il y eut contestation des droits de propriété, mais sa femme continua d’habiter là, au moins jusqu’en janvier 1818. Finalement, ses 196 acres de terre furent dévolues à la couronne et vendues en 1821.

Si on a surnommé le procès d’Ancaster les « assises sanglantes », c’est peut-être qu’on a trop insisté sur les exécutions de Burlington Heights et pas assez sur le procès lui-même et les discussions qui l’avaient précédé. À compter de la guerre de 1812 et presque jusqu’à aujourd’hui, la politique canadienne n’a guère montré le même intérêt que les whigs du xviiie siècle pour les libertés civiles. Peut-être n’est-il pas déraisonnable de discerner dans l’atmosphère de la guerre – c’est-à-dire dans le souci de maintenir l’ordre et dans le fait que les autorités civiles et militaires réclamaient des exemples immédiats – une manifestation précoce de cette tradition. Toutefois, l’étonnant est que le résultat n’ait pas été plus sanglant. Finalement, en insistant sur la nécessité de suivre « autant que possible » le « cours normal de la justice », le jeune Robinson évita les horreurs qui n’auraient pas manqué de se produire, si les traîtres avaient été traités sommairement par les militaires sous la loi martiale. Il reste qu’il y eut des victimes, et que Jacob Overholser en fut certainement une. Bien que l’horreur du 20 juillet 1814 lui ait été épargnée, il fut reconnu coupable d’un acte manifeste de trahison. Exacte si l’on s’en tient à la définition de la loi, l’accusation manquait de fondement dans son cas. Overholser était un ennemi de Clark et des Anger, mais il n’avait nullement l’intention de trahir le Haut-Canada. Les magistrats le savaient, ses voisins le savaient et, en fait, Robinson l’admit. Mais cela ne lui évita que l’exécution, non la poursuite. La pression des événements – des autorités assiégées, une situation militaire périlleuse, la perception d’une désaffection répandue et d’une trahison effective – causa sa perte.

Robert L. Fraser

AO, MS 4, spécialement J. B. Robinson letterbook, 1812–1815 ; MS 74, package 27, Return of civilian prisoners confined in the Union Mill, 28 mai 1814 ; Lettre de T. Merritt, 18 juill. 1814 ; MS 500, Barbara Oberholser à Gilman Willson, bond, 9 janv. 1818 ; MU 1368, Jacob Overholser ; RG 4, A-I, 1 ; RG 22, ser. 134, 4 : 153–171.— APC, MG 11, [CO 42] Q, 318–1 : 22s., 30s., 99s., 124–127, 132s., 142s. ; 321 : 59–68 ; RG 5, A1 : 6514s., 6523s., 6528–6535, 6667–6673, 6704–6709, 6741–6743, 6761–6769, 6779–6781, 6787–6791, 6804, 6845–6852, 6859–6864, 6868–6875, 6880, 6902–6904, 6932s., 6937, 6939–6941, 6943, 7307, 8258–8261, 8511s., 9345s., 10200s., 10221–10223, 10340s. ; RG 8, I (C sér.), 166 : 84–87 ; 679 : 148–150 ; 688C : 84–86a, 87–90, 97, 100s. ; RG 9, I, B1, 2, Proclamation, 25 juill. 1814.— Arch. privées, Christopher Robinson (Ottawa), Robinson papers (mfm aux AO).— MTL, William Dummer Powell papers, L16, Calendar of prisoners at Ancaster, 1814 : 12.— Niagara South Land Registry Office (Welland, Ontario). Abstract index to deeds, Bertie Township : 210–211 (mfm aux AO, GS 2794) ; Deeds, Bertie Township, vol. A : 233–235 (mfm aux AO, GS 2796).— Norfolk Land Registry Office (Simcoe, Ontario), Abstract index to deeds, Townsend Township, vol. A : 339.— William Blackstone, Commentaries on the laws of England (4 vol., Oxford, Angl., 1765–1769 ; réimpr., Chicago et Londres, 1979), 1 : 357–361 ; 4 : 74–93.— H.-C., House of Assembly, Journal, 1830, app., « Proceedings of the commissioners of forfeited estates », 143–160.— Kingston Gazette, 5 août 1814.— Montreal Herald, 6 août 1814.— E. A. Cruikshank, « John Beverley Robinson and the trials for treason in 1814 », OH, 25 (1929) : 191–219 ; « A study of disaffection in Upper Canada in 1812–15 », SRC Mémoires, 3e sér., 6 (1912), sect. II : 11–65.— W. R. Riddell, « The Ancaster « Bloody Assize » of 1814 », OH, 20 (1923) : 107–125.— W. M. Weekes, « The War of 1812 civil authority and martial law in Upper Canada », OH, 48 (1956) : 147–161.

Bibliographie générale

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Robert L. Fraser, « OVERHOLSER, JACOB », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 5, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/overholser_jacob_5F.html.

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Auteur de l'article:    Robert L. Fraser
Titre de l'article:    OVERHOLSER, JACOB
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 5
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1983
Année de la révision:    1983
Date de consultation:    19 mars 2024