Provenance : Lien
HELLMUTH, ISAAC, ministre de l’Église d’Angleterre, évêque et éducateur, né dans une famille juive près de Varsovie, probablement le 14 décembre 1817 ; le 12 janvier 1847, il épousa à Montréal Catherine Maria Evans, fille de Thomas Evans*, et ils eurent trois enfants, puis le 22 juin 1886, en Angleterre, Mary Louisa Glyn, née Duncombe ; décédé le 28 mai 1901 à Weston-super-Mare, Angleterre.
Isaac Hellmuth refusait de parler de sa jeunesse, du moins en public, car le souvenir en était trop douloureux. Il fréquenta des écoles rabbiniques ; apparemment, on s’attendait qu’il devienne rabbin comme son père. Puis la famille s’installa à Berlin au début des années 1830. Hellmuth entra à l’université de Breslau (Wroclaw, Pologne), et là, sous l’influence d’un missionnaire de la Société de conversion des juifs, il se fit chrétien. À cause de cette décision, sa famille rompit totalement avec lui et il fut incité à prendre le nom de sa mère ; on ignore quel était son nom de famille auparavant.
Hellmuth émigra en Angleterre en 1842. Pendant deux ans, il allait vivre à Liverpool dans un refuge pour juifs qui envisageaient de se convertir au christianisme. Baptisé en octobre par l’Église d’Angleterre, il reçut la confirmation par la suite. Dès 1844, il avait décidé de devenir ministre. Le clergé de Liverpool était réputé pour sa sympathie envers la Basse Église et, même avant d’avoir fait des études théologiques, Hellmuth adopta la position radicalement évangélique qu’il allait maintenir tout le reste de sa vie. Par ailleurs, pendant son séjour à Liverpool, il perfectionna son anglais et commença à constituer le réseau de relations et d’amis, aussi bien laïques que religieux, auxquels il allait demander assistance dans l’avenir.
À la fin de 1844, Hellmuth fut envoyé dans le diocèse de Toronto par « quelques amis d’Angleterre », selon John Strachan*, afin d’œuvrer parmi les colons germanophones. Il commença à se préparer à l’ordination sous la direction d’Alexander Neil Bethune* à la Diocesan Theological Institution de Cobourg, dans le Haut-Canada, mais à l’automne de 1845, avec la permission de Strachan, il passa au Bishop’s College de Lennoxville, au Bas-Canada. Il accéda au diaconat le 1er mai 1846 et fut ordonné ministre le 21 septembre à Québec par George Jehoshaphat Mountain*.
L’instruction que Hellmuth avait reçue lui donnait un atout supplémentaire. Strachan le disait « très grand hébraïste » et, à l’été de 1846, Mountain le nomma professeur d’hébreu et de littérature rabbinique au Bishop’s College. On lui confia aussi la charge de la mission de Sherbrooke. En 1849, il devint rector ; marié depuis 1847 à Catherine Maria Evans, il semblait s’installer dans une existence vouée à l’enseignement et au sacerdoce. Sa carrière prit cependant vite un tournant différent. Une querelle d’origine obscure avec Henry Hopper Miles*, lui aussi professeur au Bishop’s College, empoisonna la vie de l’établissement jusqu’à la démission de Hellmuth en novembre 1853. Le collège lui décerna pourtant un doctorat honorifique en théologie en 1854 (l’année précédente, il avait obtenu un doctorat en théologie de Lambeth). Il quitta aussi son poste de rector à Sherbrooke et annonça à Mountain son retour en Angleterre.
Le 1er octobre 1854, Hellmuth devint à Londres secrétaire organisateur de la Colonial Church and School Society, qui apportait du soutien à des membres du clergé, missionnaires laïques, catéchistes et instituteurs anglicans de tout l’Empire britannique. Son travail consistait principalement à amasser des fonds et, au début, son territoire se limita à la Grande-Bretagne. Cependant, moins de six mois après son entrée en fonction, comme des appels à l’aide venaient de l’Amérique du Nord britannique, on lui demanda d’y retourner à titre de surintendant général et de développer les services de la société. Son départ fut retardé, mais dans le courant de l’été de 1856, il résidait à Québec. Nanti de responsabilités administratives qui n’étaient pas sans rappeler celles d’un évêque, il s’employait à établir des branches de la société, rendait visite à ceux qui travaillaient pour elle et leur prodiguait des encouragements, et rédigeait un rapport annuel qu’il envoyait à Londres pour publication. En 1860, 31 ministres et 70 laïques, hommes et femmes, étaient sous sa supervision ; ces gens étaient répartis dans huit diocèses allant du sud-ouest du Haut-Canada aux petits ports de pêche terre-neuviens.
De toutes les personnes dont Hellmuth fit la connaissance par l’entremise de la société, aucune n’aurait plus d’influence sur le cours de sa vie que Benjamin Cronyn*, président de la branche de London, dans le Haut-Canada. Apparemment, les deux hommes s’étaient rencontrés pour la première fois en 1856 : Hellmuth s’était rendu à London pour rédiger un rapport sur les esclaves fugitifs de plus en plus nombreux qui peuplaient la région. En 1859, une fois que Cronyn fut devenu évêque de Huron, ils allèrent visiter ensemble la congrégation protestante de l’apostat catholique Charles Chiniquy* dans l’Illinois. Qu’ils aient été de proches collaborateurs, rien peut-être ne l’indique mieux que le fait suivant : de 1857 à 1861, 13 des 31 membres du clergé soutenus par la société furent affectés dans le diocèse de Huron. Tous, sans aucun doute, étaient de tendance résolument évangélique.
Invoquant le surmenage, Hellmuth démissionna de son poste en mars 1861. Presque immédiatement, Cronyn, qui voulait ouvrir un collège afin de préparer des ministres évangéliques pour son diocèse, le nomma archidiacre de Huron et vicaire général. Le collège aurait besoin de sommes considérables, mais, comme son existence signifiait la répudiation du Trinity College de Toronto, on ne pouvait s’attendre que beaucoup d’anglicans du Canada le soutiendraient. Ce qu’il fallait, c’était arriver à convaincre les évangéliques britanniques de desserrer les cordons de leur bourse, ce que Hellmuth était en mesure de faire grâce à ses nombreuses relations. En plus, il avait lui-même des moyens. La famille de sa femme était riche ; il pouvait se permettre de traverser l’Atlantique fréquemment et de faire de longs séjours en Grande-Bretagne. Il fut généreux envers son Église tout au long de son ministère. En outre, du moins pendant une partie de ses mandats, il exercerait les fonctions de rector de la cathédrale St Paul de London et d’évêque sans toucher de rémunération. Déjà, en 1849, il avait démontré qu’il était capable d’amasser des fonds : il avait rapporté, d’une tournée chez les relations de sa femme en Angleterre, 1 000 £ pour le Bishop’s College.
Hellmuth se rendit en Angleterre en 1861 et en 1862 afin de recueillir de l’argent pour le collège de Cronyn. La controverse qu’il déclencha en prononçant en Angleterre un sermon où il déplorait la pénurie de membres du clergé évangélique dans l’Église canadienne l’aida sans doute à obtenir des fonds. L’évêque de Montréal, Francis Fulford*, répliqua par trois lettres pastorales. Cependant, un ministre anglais du culte, Alfred Peache, nota en novembre 1862 : « M. Fulford se plaint de votre déclaration, [mais il] n’a fait que donner des preuves douloureuses et concluantes de sa vérité. » (Fulford se méfiait de Hellmuth depuis 1850–1851 : Thomas Evans avait offert de financer en partie la construction d’une église pour les Montréalais germanophones et de faire de Hellmuth le premier titulaire, proposition que Fulford avait refusée.) Hellmuth récolta environ 23 000 £ pour le collège et obtint de Peache une dotation de 5 000 £ pour la rémunération du directeur et professeur de théologie. Le parrainage de la « chaire de Peache » devait se faire en Angleterre ; cette condition, recommandée par Hellmuth, semble-t-il, visait à faire en sorte que les titulaires soient des évangéliques convaincus. La première personne nommée fut Hellmuth lui-même. Il assuma ses nouvelles fonctions à l’inauguration du Huron College en 1863.
Rien ne retenait plus l’attention de Hellmuth que les questions d’éducation. Il demeura attaché au Huron College jusqu’en 1866, année où Cronyn le nomma rector de St Paul et doyen de Huron. Mais déjà, à ce moment-là, il s’occupait de deux autres établissements d’envergure – deux pensionnats de niveau secondaire, le London Collegiate Institute (rebaptisé par la suite Hellmuth College) et le Hellmuth Ladies’ College. Le premier, réservé aux garçons, était un prétentieux édifice de quatre étages en brique blanche ; construit en 1865 aux frais de Hellmuth, il comportait plus de 70 pièces et pouvait loger 150 élèves et employés. Le Hellmuth Ladies’ College, bâti en 1867, avait une allure aussi pompeuse. Ces écoles n’avaient aucune attache officielle avec l’Église, mais elles étaient authentiquement anglicanes. Hellmuth en était l’unique propriétaire ; il assumait aussi la présidence des deux conseils d’administration.
En juillet 1871, Cronyn organisa l’élection d’un évêque coadjuteur avec droit de succession. Hellmuth remporta la victoire dès le premier tour : il recueillit 53 des 84 suffrages ecclésiastiques et 78 des 132 voix laïques. En août, il fut sacré évêque de Norfolk. Après la mort de Cronyn en septembre, il devint le deuxième évêque de Huron. D’une superficie d’environ 12 000 milles carrés, le diocèse de Huron s’étendait de Waterloo à Windsor et de Long Point à la péninsule de Bruce. Il comprenait 13 comtés et quelque 600 000 habitants, dont au moins un dixième d’anglicans. Hellmuth se mit à ses nouvelles fonctions avec son énergie habituelle. En fait, dans les premiers temps, étendre l’influence de son Église sur le territoire du diocèse fut sa priorité. Jusqu’à la fin des années 1870, dans ses adresses au synode, il plaida pour l’augmentation du financement des missions diocésaines. Et il ne se perdait pas en discours. En 1873 par exemple, il signalait avoir ordonné 8 diacres et 5 ministres, confirmé 1 498 fidèles, consacré 9 églises, prononcé 130 sermons et donné 105 allocutions. Dès 1883, le nombre de ministres du diocèse était passé de 92 à 135 et le nombre d’églises, de 149 à 207. Pourtant, ses espoirs ne se réalisèrent pas tous. Un de ses premiers gestes d’évêque avait été de lancer une campagne pour la construction d’une cathédrale monumentale ; or, seul un édifice qu’on appelait la maison chapitrale fut érigé.
À compter de 1877, Hellmuth se consacra de plus en plus à la création d’une université à London. Outre les avantages évidents qu’un tel établissement présenterait pour la ville et pour le sud-ouest de l’Ontario, Hellmuth avait deux raisons de se montrer de plus en plus enthousiaste. D’abord, les étudiants du Huron College pourraient fréquenter une université ; en fait, Hellmuth faisait valoir que, sans université, les étudiants de théologie finiraient par bouder le collège. Ensuite, le Hellmuth College était un monstre coûteux. En 1870, il y avait englouti au total plus de 50 000 $, et pourtant l’avenir s’annonçait mal. L’établissement attirait peu d’élèves et seulement un petit nombre d’entre eux étaient doués pour les études ou avaient de l’ambition. En outre, l’expansion rapide des écoles secondaires provinciales limitait les perspectives d’avenir du collège. De 1873 à 1875, avec l’appui d’Egerton Ryerson*, Hellmuth tenta en vain de convaincre le gouvernement provincial d’acheter ou de louer le collège afin d’en faire une école normale modèle. En 1874, on proposa à l’Église de prendre le collège en charge. L’affaire ne déboucha pas, probablement parce que l’Église n’aurait guère eu avantage à s’engager dans une forte dépense pour acquérir un établissement en piètre santé. En 1875, Hellmuth et les autres administrateurs obtinrent une hypothèque de 12 000 $ sur la propriété, vraisemblablement pour la consolidation de la dette. En 1877, ils firent passer l’hypothèque à 22 000 $.
L’horizon de Hellmuth s’éclaircit au moment de la création de l’Association of the Professors and Alumni of Huron College, au début de 1877. Cette société avait pour but de promouvoir la fondation d’une université ; Hellmuth en était parrain et appartenait au conseil. Au cours d’une réunion tenue le 20 février, elle demanda que lui soient transférés les « intérêts pécuniaires » que Hellmuth avait dans le collège. À sa première réunion, le 9 mai 1878, le nouveau conseil de la Western University of London, Ontario, résolut d’acheter la propriété pour 67 000 $. Dès mars 1879, l’université était propriétaire du Hellmuth College, mais la dette se révéla trop lourde à cause de deux hypothèques : une première de 22 000 $, et une deuxième de 43 450 $ détenue par Hellmuth et les autres anciens administrateurs. Ces derniers furent payés vers 1880, mais finalement, les détenteurs de la première hypothèque durent procéder à une saisie.
Hellmuth était au centre de la Western University. Ce fut lui qui réclama une charte à l’Assemblée législative de l’Ontario ; au début de 1878, il comparut devant la Chambre pour défendre le projet de loi constituant l’université. Il fut nommé chancelier et président du conseil universitaire ; en outre, il était professeur d’exégèse et de critique biblique ainsi que d’hébreu et de chaldéen. Cependant, il s’occupait avant tout d’amasser des fonds. Dès 1883, le nombre de voyages qu’il avait faits dans ce but en Grande-Bretagne s’élevait à cinq. Il fit une donation personnelle de 10 000 $. Il exerça des pressions sur le diocèse pour que celui-ci soutienne la Western University en tant qu’établissement religieux. En fait, la plus grande partie du soutien financier que l’université reçut dans ses premières années résultait des efforts de Hellmuth.
Le travail accompli par Hellmuth pour l’université eut un autre effet, malheureux celui-là. En février 1879, l’Evening Herald, de London, publia deux attaques vigoureuses contre lui. Ces lettres disaient que la formation donnée aux élèves du Hellmuth Ladies’ College était vaine, frivole et mondaine, et que le Hellmuth College, naguère un fardeau pour l’Église, en serait un aussi pour l’université, elle-même une « folie monumentale élevée sur les ruines du Huron College ». En outre, Hellmuth était accusé de ne pas consacrer aux « affaires spirituelles » « le zèle et le labeur d’un chrétien ». On ne découvrit jamais qui écrivit la seconde lettre, mais on sut que l’auteure de la première était Ellinor Schulte, femme de John Schulte, professeur au Huron College. Schulte dut faire des excuses publiques humiliantes, puis fut congédié. L’archidiacre John Walker Marsh, membre du conseil du Huron College, nia d’abord toute participation à l’affaire, mais, après que Hellmuth eut réussi, par ruse, à amener Schulte à le mettre en cause, il admit avoir facilité la publication de la première lettre. Le conseil du Huron College expulsa Marsh, qui porta la question devant les tribunaux. En 1880, à la Cour de la chancellerie, John Godfrey Spragge* déclara l’expulsion de Marsh illégale. Réinstallé dans ses fonctions, Marsh démissionna tout de suite après. L’affaire avait terni la réputation de Hellmuth. Au lieu de rester indifférent aux lettres ou de se contenter de répondre aux accusations qu’elles contenaient, lui et le conseil du Huron College avaient mené une chasse aux sorcières. L’antisémitisme mis à part, il est difficile de ne pas accepter ce jugement d’un contemporain anonyme : l’évêque et le conseil avaient traité Marsh « brutalement », Hellmuth avait agi comme un « tyran » et sa conduite avait été « un mélange extraordinaire de fourberie juive et de despotisme épiscopal ».
Hellmuth démissionna de l’évêché de Huron en 1883, lorsque son ami Robert Bickersteth, évêque de Ripon en Angleterre, lui offrit le poste de suffragant sans droit de succession. Peut-être l’état de santé de sa femme le poussa-t-il à accepter, mais fort probablement, c’était la sorte de nomination qu’il avait toujours voulue. Bien sûr, il s’était acquitté de ses fonctions consciencieusement et avec énergie, mais on peut avancer que le diocèse de Huron n’était pas à ses yeux l’endroit idéal. Apparemment, les Hellmuth se rendaient en Grande-Bretagne chaque fois qu’ils en avaient l’occasion ; ils firent aussi des voyages aux États-Unis, à Cuba, en Europe et au Proche-Orient. Dès 1878, puis en 1881, Hellmuth s’était porté candidat à un poste de supervision des congrégations anglicanes en Europe. Finalement, aucune nomination ne se fit et sa candidature ne fut pas rendue publique. Cela dit, si Hellmuth escomptait mener une longue carrière épiscopale en Grande-Bretagne, ses espoirs furent déçus. Bickersteth mourut subitement au printemps de 1884, juste après que Hellmuth eut assumé ses nouvelles fonctions. Moins d’un mois plus tard, Catherine Hellmuth mourut à son tour.
Hellmuth fit un bref séjour dans le diocèse de Huron en 1884, mais ses années au Canada étaient révolues. En 1885, Alfred Peache lui succéda à titre de chancelier de la Western University. Remarié en 1886, Hellmuth occupa pendant le reste de sa vie une série de sinécures en Angleterre, dont le choix du titulaire revenait à des amis évangéliques. Il se retira en 1899 à Weston-super-Mare et y mourut le 28 mai 1901.
Outre des lettres polémiques et des sermons, Isaac Hellmuth avait publié à London, en 1866, une série de huit conférences prononcées en 1865, The divine dispensations and their gradual development. Fondé sur l’infaillibilité des Saintes Écritures, l’ouvrage rend compte de manière conventionnelle des relations entre Dieu, Moïse, les juifs et le christianisme. Hellmuth entendait produire, sous le titre de Biblical thesaurus, une traduction et une analyse de tout l’Ancien Testament, mais seul le premier volume (« Genesis ») parut également à London en 1884.
En plus des ouvrages mentionnés dans le texte, Isaac Hellmuth a écrit trois articles pour répliquer aux lettres pastorales de Mgr Fulford, A reply to a letter of the Rt. Rev. the Lord Bishop of Montreal [...], Reply to a second letter [...], et Reply to a third letter [...], tous publiés à Québec en 1862. Quelques-unes des publications de Hellmuth sont répertoriées dans Canadiana, 1867–1900 et dans le Répertoire de l’ICMH ; d’autres ouvrages sont conservés aux ECC, General Synod Arch., Toronto.
AO, F 983.— ECC, General Synod Arch., M69-2 (J. P. Francis coll.), Roe family papers, lettre sans nom d’auteur du 10 juill. 1880.— Middlesex East Land Registry Office (London, Ontario), Abstract index to deeds, City of London, 5 : 199 ; 10 : 26–28 (lots 23–27, East Wellington Street) (mfm aux AO).— Globe, 12, 14, 26, 28–29 juin 1880.— Hamilton Spectator, 17 juill. 1913 : 7.— Colonial Church and School Soc., Annual report (Londres), 1854–1862.— A. H. Crowfoot, This dreamer ; life of Isaac Hellmuth, second bishop of Huron (Vancouver, 1963).— DNB.— Église d’Angleterre, Diocese of Huron, Journal of the synod (Londres), 1871–1883 ; Minutes of the synod [...] (Londres), 1871.— D. C. Masters, Bishop’s University, the first hundred years (Toronto, 1950).— J. J. Talman et Ruth Davis Talman, « Western » – 1878–1953 : being the history of the origins and development of the University of Western Ontario during its first seventy-five years (London, Ontario, 1953).— Brian Underwood, Faith at the frontiers : Anglican evangelicals and their countrymen overseas (150 years of the Commonwealth and Continental Church Society) (Londres, 1974).
Harry E. Turner, « HELLMUTH, ISAAC », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 13, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 20 nov. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/hellmuth_isaac_13F.html.
Permalien: | https://www.biographi.ca/fr/bio/hellmuth_isaac_13F.html |
Auteur de l'article: | Harry E. Turner |
Titre de l'article: | HELLMUTH, ISAAC |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 13 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1994 |
Année de la révision: | 1994 |
Date de consultation: | 20 nov. 2024 |