Provenance : Avec la permission de Wikimedia Commons
DULONGPRÉ, LOUIS, musicien, professeur, régisseur de théâtre, peintre, homme d’affaires et officier de milice, né vraisemblablement le 16 avril 1759 à Paris, fils de Louis Dulongpré, négociant, et de Marie-Jeanne Duguay ; le 5 février 1787, il épousa à Montréal Marguerite Campeau, et ils eurent 13 enfants dont 4 atteignirent l’âge adulte ; décédé le 26 avril 1843 à Saint-Hyacinthe, Bas-Canada.
Il existe deux versions de la venue de Louis Dulongpré en Amérique du Nord. Selon la notice nécrologique parue dans la Minerve, il serait arrivé avec l’escadre qui escortait les troupes du comte de Rochambeau envoyées pour prêter secours aux colonies américaines pendant la guerre d’Indépendance et, par amour de la liberté, il serait ensuite passé dans l’armée. D’après la seconde version, qui figure dans Notice sur M. Jos O. Leprohon, archiprêtre, directeur du collège de Nicolet [...] (Québec, 1870) de Louis-Édouard Bois*, Dulongpré faisait partie de l’escadre du vice-amiral français Jean-Baptiste-Charles d’Estaing qui, après avoir échappé à une attaque britannique devant Newport, au Rhode Island, fit voile vers les Antilles. Il y aurait vainement cherché un emploi à sa convenance. De retour dans les colonies américaines, Dulongpré, qui appartenait peut-être à la musique d’un corps de marine, aurait voulu se faire transférer dans les troupes de Rochambeau, mais les hostilités prirent fin. Cette version très circonstanciée est sans doute la plus exacte, puisque Joseph-Onésime Leprohon était le fils de Jean-Philippe Leprohon, voisin de Dulongpré et son beau-frère par alliance. Bois a aussi consacré une notice à un parent de Dulongpré, Jean Raimbault.
Après sa démobilisation, Dulongpré visita les États-Unis probablement avec l’intention de s’y installer. Toutefois à Albany, dans l’État de New York, il rencontra des marchands canadiens qui l’incitèrent à venir s’établir dans la province de Québec. Le 30 mai et le 21 décembre 1785, il était à Montréal où il servait de parrain aux filles des artisans Pierre et Jean-Louis Foureur, dit Champagne.
Beau, grand, courtois, affable, élégamment vêtu à la mode de l’Ancien Régime, souliers à boucles en brillants, cheveux poudrés, tel apparut Dulongpré aux Montréalais. D’une grande urbanité, il plaisait à tout le monde et s’entendait parfaitement avec les musiciens et les artistes. Au dire de personnes qui l’ont bien connu, il était un musicien accompli qui jouait de plusieurs instruments à cordes et à vent. Il donna même des leçons de clavecin et de danse. De 1787 à 1792, il annonça régulièrement dans la Gazette de Montréal son école de danse et de musique pour garçons et filles et, en février 1791, une « Académie pour les Jeunes Demoiselles » où elles apprenaient non seulement à lire et à écrire le français et l’anglais, mais aussi l’arithmétique, la couture, la musique, la danse et le dessin.
En novembre 1789, avec Jean-Guillaume De Lisle*, Pierre-Amable De Bonne*, Joseph Quesnel*, Jacques-Clément Herse, Joseph-François Perrault et François Rolland, Dulongpré fonda le Théâtre de société de Montréal. À titre de régisseur, il s’engagea à aménager au complet la scène et la salle, de même qu’à assurer la marche de l’entreprise dans ses moindres détails, le tout moyennant £60. Depuis plusieurs mois déjà, Dulongpré avait pris ses dispositions et loué une grande maison rue Saint-Paul.
À sa première saison, de décembre 1789 à février 1790, le Théâtre de société joua six pièces, dont Colas et Colinette, ou le Bailli dupé, opéra-comique de Quesnel. L’une des soirées comprenait un ballet et de petites pièces chantées, et on peut penser que Dulongpré et ses élèves s’étaient chargés de cette partie du programme. Toutefois, le curé de la paroisse Notre-Dame de Montréal, François-Xavier Latour-Dézery, avait dénoncé dès le 22 novembre les spectacles en chaire et ajouté qu’il refuserait l’absolution à ceux qui y assisteraient. Cette algarade ne manqua pas de soulever de véhémentes protestations et occasionna une vive polémique dans la Gazette de Montréal, à laquelle participèrent même des Québécois. En conséquence, la deuxième saison fut très courte et les sociétaires limitèrent l’auditoire « à un très petit nombre de personnes de haute extraction ou de race noble » ; on les accusa alors de favoriser l’élite et de manquer d’intérêt pour la formation de la jeunesse.
Comme les écoles de Dulongpré ne lui rapportaient pas un revenu suffisant, il donna une orientation nouvelle à sa carrière et se dirigea vers la peinture. Encouragé par ses proches et par le succès du peintre François Malepart* de Beaucourt, installé depuis 1792 à Montréal, il décida d’aller se perfectionner aux États-Unis. Il y séjourna de juin 1793 à mars 1794 et résida principalement à Baltimore, au Maryland.
À son retour, Dulongpré publia une annonce dans la Gazette de Québec, où il avisait le public qu’il était arrivé « recemment des Colonies où il a[vait] Cultivé l’art de Peindre les Portraits sous les meilleurs Académiciens [...] qu’il pei[gnait] la Miniature et le Pastelles ». Il est étonnant qu’il ait réussi en moins d’un an à maîtriser son nouveau métier et à atteindre la perfection qui caractérise ses meilleures productions. Outre ses dons naturels, il devait posséder une base artistique solide puisqu’il avait déjà accepté de peindre des décors de théâtre. Il n’est pas impossible non plus qu’avant de partir il ait pris des leçons de Beaucourt, qui venait de séjourner aux États-Unis et qui était en mesure de lui recommander de bons maîtres.
Dulongpré eut peu de concurrents à Montréal, si ce n’est Beaucourt, qui mourut en 1794, John Ramage*, excellent miniaturiste d’origine irlandaise décédé en 1802, et peut-être Louis-Chrétien de Heer*. Quant à William Berczy*, il ne se mettra pour de bon à la peinture qu’une dizaine d’années plus tard. À Québec, il n’y avait que François Baillairgé* qui comptait.
Grâce à ses relations étendues, Dulongpré connut le succès. Au cours d’un quart de siècle, il peignit plus de 3 000 portraits, soit en moyenne une dizaine par mois, ce qui est beaucoup, même en tenant compte des copies qu’on peut attribuer à son fils Louis et à son apprenti Joseph Morant. Dans son journal, l’historien de l’art américain William Dunlap, l’un de ses contemporains, mentionna qu’en 1820 Dulongpré refusait de faire des portraits, et peignait plutôt, à 100 $ chacun, des tableaux historiques pour les églises catholiques. Malgré cette assertion, il est certain qu’il continua de faire des portraits après cette date et qu’il n’avait pas attendu si longtemps avant de s’intéresser à l’art religieux.
Dès son retour, en effet, Dulongpré avait peint plusieurs tableaux de sainteté pour des églises paroissiales et des couvents, et il le fit durant toute sa carrière, si bien qu’on lui en attribue quelque 200. À l’occasion, il exécuta des travaux de dorure et d’architecture. Il fit aussi de la restauration ; il retoucha, entre autres, plusieurs toiles de la collection que Philippe-Jean-Louis Desjardins* envoya au Bas-Canada. En 1809, la fabrique accepta, de préférence à celui du sulpicien Antoine-Alexis Molin, son projet de décoration de la voûte de l’église Notre-Dame de Montréal.
En bon citoyen, Dulongpré s’intéressa à la chose publique. Dès 1791, il fit partie de la Société d’agriculture du district de Montréal. Quelques années plus tard, il se chargea de l’une des clés de la station de pompes de la rue Notre-Dame, importante responsabilité à une époque où toute la population vivait dans la hantise des incendies. Il s’occupa un peu de politique et produisit sur ce sujet une centaine de caricatures assez anodines.
Dulongpré s’engagea aussi dans la milice. Au début de la guerre de 1812, il était capitaine dans le 5e bataillon de la milice d’élite incorporée du Bas-Canada. Avec ses hommes, il remplaça les troupes régulières dans les garnisons de Montréal, de Chambly et des Cèdres. Il fut promu major en septembre 1813. Il participa aussi à la bataille de Plattsburgh l’année suivante et, le 11 avril 1814, on le transféra dans le 3e bataillon de la milice d’élite incorporée du Bas-Canada. Le 30 août 1828, il prit sa retraite avec le grade de lieutenant-colonel, en récompense de ses loyaux services.
Pendant des années, Dulongpré s’occupa des affaires de la famille de sa femme. Le père de celle-ci avait laissé à ses héritiers au moins deux terres dans la banlieue montréalaise, alors en plein développement, et une maison en pierre de deux étages rue Bonsecours. Ces terres, morcelées en lots, furent louées ou vendues, si bien que Dulongpré passa beaucoup de temps dans les études de notaire, d’autant qu’il devait, lui qui déménagea une bonne vingtaine de fois, s’y rendre très fréquemment pour des baux ou des emprunts.
Dulongpré, qui possédait, à l’angle des rues Notre-Dame et Saint-Jean-Baptiste, un grand terrain sur lequel se trouvait une maison de pierre à un étage, entreprit de faire construire, à côté de cette construction qu’on allait exhausser à la même hauteur, une maison contiguë de deux étages. Il prit l’affaire entièrement en main. Les contrats qu’il passa en 1807 avec deux des meilleurs artisans du temps, le maçon François-Xavier Daveluy, dit Larose, et le menuisier François Valade, sont de véritables devis où absolument rien n’est laissé à leur discrétion. Dulongpré habita sa nouvelle demeure quelques mois seulement. En 1808, il vendit les deux maisons trois fois le prix qu’elles lui avaient coûté. Il fit exécuter en 1816 des modifications considérables à l’ancienne maison de ferme qu’il possédait dans le faubourg Saint-Louis.
En 1812, Dulongpré ouvrit, rue Notre-Dame, une manufacture de tapis peints à l’huile « aussi bien imprimés que ceux importés d’Europe [...] à aussi bas prix qu’ils peuvent être importés dans cette province ». La production comprenait des tapis de différentes dimensions, des bandes pour les entrées et les escaliers de même que des tapis pour les « Sanctuaires des Églises [...] avec des desseins convenables aux lieux ». Il en déposa un assortiment complet chez un marchand de Québec, mais ses tapis ne purent, semble-t-il, soutenir la concurrence de la toile cirée de Bristol.
En 1832, pour se rapprocher de leurs grands amis les Papineau et les Dessaulles, les Dulongpré quittèrent Montréal et prirent pension à Saint-Hyacinthe. Leurs ressources à cette époque provenaient principalement de la vente de leurs biens immobiliers de Montréal, des leçons de musique que donnait Dulongpré et des modestes rentes constituées de sa femme. Toutefois, il leur tomba bientôt une manne inattendue. En vertu d’un projet de loi que la chambre d’Assemblée avait fait préparer en 1819 dans le but d’allouer des lots aux militaires qui avaient participé à la guerre de 1812, mais auquel il ne fut donné suite qu’en 1835, Dulongpré reçut 1 000 acres de terre dans le canton de Tring.
Sans doute inspiré par les belles paroles qu’il entendait dans le milieu des Papineau, Dulongpré engagea la majeure partie de son avoir dans la Maison canadienne de commerce. Fondée en 1832, cette société par actions se proposait d’établir un vaste entrepôt de marchandises de toutes sortes destinées aux petits marchands et, peut-être, de financer des exportations. Le moment était fort mal choisi : récoltes déficitaires successives, mévente du bois, événements politiques au pays et à l’étranger, tout, dès 1837, contribua à son échec.
Mme Dulongpré dut vendre ses rentes en 1839. Elle mourut le 19 juillet 1840 et Dulongpré fut très affecté par cette perte. Épouse exceptionnelle d’un homme charmant mais passablement insoucieux du lendemain, elle était d’une beauté remarquable, comme le montre un des meilleurs tableaux du peintre, les Saisons, qui la représente avec ses trois filles. Comme Dulongpré utilisait souvent son visage dans ses tableaux religieux, on disait plaisamment « qu’elle avait son portrait dans toutes les églises ».
Louis Dulongpré alla résider chez ses filles aux États-Unis, mais il ne se plut pas dans ce pays où il ne connaissait personne et revint donc à Saint-Hyacinthe. À la fin de 1841, il habitait chez un Français qui venait d’ouvrir un très bon hôtel mais qui, un an après, prit un emploi de cuisinier à Montréal. C’est Marie-Rosalie Papineau, femme de Jean Dessaulles*, qui recueillit, trois jours avant sa mort, Dulongpré, très gravement malade, au manoir seigneurial de Saint-Hyacinthe.
ANQ-M, CE1-51, 11 janv. 1768, 10 déc. 1779, 5 févr. 1787, 22 nov. 1794, 7 juill. 1796, 21 nov. 1800, 23 mars 1833 ; CE1-63, 7 févr. 1814, 23 août 1820 ; CE2-1, 21 juill. 1840, 28 avril 1843 ; CN1-16, 24 mars, 15 mai 1804, 26 mai 1806, 11 janv., 24 mars, 17 oct. 1807, 11 oct. 1827 ; CN1-28, 6 oct. 1818, 24, 29 avril, 8 juin, 10–11 août 1819, 5, 7 mai 1821 ; CN1-74, 19 juill. 1791, 5 juill., 17 août 1811 ; CN1-110, 5 juin 1822 ; CN1-121, 28 mai 1789, 29 sept. 1791, 19 sept. 1804, 28 janv., 31 mai 1805, 24, 26 juill., 9 oct. 1811, 5 août 1815, 21 mai 1817, 7 août 1819 ; CN1-126, 31 déc. 1816 ; CN1-128, 30 sept. 1796, 29 sept. 1797, 3 avril, 3 août 1798, 28 avril 1802 ; CN1-134, 22 janv., 24 févr., 2 mars, 29 avril, 16 juin 1816, 22 mai, 22 oct. 1818, 21 juin, 29 sept. 1819, 5, 7 mai 1821, 1er oct. 1822, 18 juin 1824, 30 janv. 1832, 31 mai 1835 ; CN1-158, 3 févr. 1787 ; CN1-184, 22 oct. 1805, 14 août 1806, 30 avril 1808 ; CN1-187, 6 sept. 1832, 11 oct. 1833 ; CN1-243, 1er oct. 1807, 1er févr., 13 nov. 1809, 19 déc. 1810, 7 févr. 1814 ; CN1-255, 14 mars 1800 ; CN1-290, 17 août 1784 ; CN1-295, 23 août 1803, 11, 15 mai, 28 juill. 1804, 27 janv. 1811 ; CN1-313, 23 juill. 1796, 28 juill., 23 sept. 1808 ; CN1-383, 23 févr. 1817.— AP, Notre-Dame de Montréal, Boîte 13, chemise 15 ; Livre de comptes, 1806–1818 ; Plan de décoration de l’église, 27 nov. 1809.— APC, MG 24, B46, 3.— AUM, P 58, C2/299 ; U, Charlotte Berczy à William Berczy, 1er sept. 1808 ; William Berczy à Charlotte Berczy, 18, 22 août 1808 ; Louis Dulongpré à Étienne Guy, 3 juill. 1812 ; Louis Dulongpré à Hugues Heney, 5 juill. 1828 ; Jacques Viger à William Berczy, 12 déc. 1811.— Bibliothèque nationale du Québec (Montréal), Fonds Édouard Fabre Surveyer, Dulongpré et sa famille.— Musée McCord, M21411.— La Gazette de Québec, 10 avril 1794, 23 avril 1812, 3 juin 1818, 25 mars 1819.— La Minerve, 8 mai 1843.— Montreal Gazette, 28 oct. 1787, 20 oct. 1788, 30 sept. 1790, 24 févr., 27 oct. 1791, 27 sept. 1792, 4 mai 1812, 7 août 1814, 10 juin 1816, 14 avril, 9, 16 juin 1819, 21 mai 1825, 8 sept. 1828.— Montreal Herald, 25 janv. 1816, 1er févr. 1817.— Almanach de Québec, 1794.— F.-M. Bibaud, Dict. hist.— Canada, an encyclopædia of the country : the Canadian Dominion considered in its historic relations, its natural resources, its material progress, and its national development, J. C. Hopkins, édit. (6 vol. et 1 vol. d’index, Toronto, 1898–1900), 4 : 355.— Caron, « Inv. de la corr. de Mgr Hubert et de Mgr Bailly de Messein », ANQ Rapport, 1930–1931 : 223.— Louis Carrier, Catalogue du musée du château de Ramezay de Montréal, J.-J. Lefebvre, trad. et édit. (Montréal, 1962).— L.-A. Desrosiers, « Correspondance de cinq vicaires généraux avec les évêques de Québec, 1761–1816 », ANQ Rapport, 1947–1948 : 114— Harper, Early painters and engravers.— Langelier, Liste des terrains concédés.— Wallace, Macmillan dict.— [L.-É. Bois], Notice sur M. Jos O. Leprohon, archiprêtre, directeur du collège de Nicolet [...] (Québec, 1870).— C.-P. Choquette, Histoire de la ville de Saint-Hyacinthe (Saint-Hyacinthe, Québec, 1930).— [C.-A. Dessaules] Mme F.-L. Béique, Quatre-Vingts Ans de souvenirs (Montréal, [1939]).— Émile Falardeau, Artistes et Artisans du Canada (5 sér., Montréal, 1940–1946), 2.— Harper, Painting in Canada.— Maurault, la Paroisse : hist. de N.-D. de Montréal.— Morisset, Coup d’œil sur les arts ; Peintres et Tableaux ; la Peinture traditionnelle.— Luc Noppen, les Églises du Québec (1600–1850) (Québec, 1977).— Ouellet, Hist. économique, 419, 435, 578.— D. [R.] Reid, A concise history of Canadian painting (Toronto, 1973).— J.-L. Roy, Édouard-Raymond Fabre, libraire et patriote canadien (1799–1854) : contre l’isolement et la sujétion (Montréal, 1974).— Sulte, Hist. de la milice.— Philéas Gagnon, « Graveurs canadiens », BRH, 2 (1896) : 108–109.— J. E. Hare, « le Théâtre de société à Montréal, 1789–1791 », Centre de recherche en civilisation canadienne-française, Bull. (Ottawa), 16 (1977–1978), n° 2 : 22–26.— É.-Z. Massicotte, « le Peintre Dulongpré », BRH, 26 (1920) : 149 ; « Un théâtre à Montréal en 1789 », BRH, 23 (1917) : 191–192.— « Le Peintre Louis Dulongpré », BRH, 8 (1902) : 119–120, 150–151.
Jules Bazin, « DULONGPRÉ, LOUIS », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 7, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 20 nov. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/dulongpre_louis_7F.html.
Permalien: | https://www.biographi.ca/fr/bio/dulongpre_louis_7F.html |
Auteur de l'article: | Jules Bazin |
Titre de l'article: | DULONGPRÉ, LOUIS |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 7 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1988 |
Année de la révision: | 1988 |
Date de consultation: | 20 nov. 2024 |