Dans le cadre de l’accord de financement entre le Dictionnaire biographique du Canada et le Musée canadien de l’histoire, nous vous invitons à participer à un court sondage.
Au Bas-Canada, certains hommes politiques, tel George-Étienne Cartier, firent la promotion de la confédération, croyant que le concept de nouvelle nationalité politique au sein de l’éventuel dominion du Canada garantirait la survie des Canadiens français et qu’elle se révélerait le meilleur moyen de sortir des difficultés politiques de l’époque. Néanmoins, ils se heurtèrent à une opposition : les libéraux, radicaux comme modérés, dénoncèrent le projet de confédération. Selon eux, celui-ci donnait trop de pouvoirs au gouvernement central et conduisait à l’anéantissement des Canadiens français, qu’on aurait au moins dû consulter. Une fois le projet confédératif approuvé, les tendances centralisatrices des conservateurs fédéraux suscitèrent une vive opposition parmi les hommes politiques au Québec, qui y virent une atteinte à l’autonomie des provinces. Les tensions entre nationalisme canadien-britannique et nationalisme canadien-français continuèrent de remettre en cause l’entente politique conclue au moment de la Confédération. Le mouvement s’accentua au cours des années 1960 avec l’émergence de l’indépendantisme et du Parti québécois, qui se proposait de faire éclater la Confédération.