La xénophobie
![Titre original : MIKAN 3193210 Damage done by the Asiatic Exclusion League to the store of K. Okada, 201 Powell Street. 8 - 9 Sept. 1907 [65 KB, 640 X 444]](/bioimages/w600.11059.jpg)
Provenance : Bibliothèque et Archives Canada/MIKAN
Au xixe siècle, de nombreux Canadiens avaient peur des groupes raciaux et ethniques, qu’ils considéraient comme inférieurs, et ne les aimaient pas. Des hommes politiques, tel Noah Shakespeare, de Colombie-Britannique, demandèrent la restriction de l’immigration asiatique, en particulier chinoise. Ceux qui craignaient la concurrence chinoise sur le marché du travail, ceux qui voulaient préserver le caractère britannique du Canada et ceux qui étaient ouvertement racistes formulèrent des requêtes semblables. Les préjugés du ministre de l’Intérieur et surintendant général des Affaires indiennes au sein du gouvernement de sir Wilfrid Laurier, Frank Oliver, visaient divers groupes :
Aucun sujet ne faisait parler Oliver plus souvent et plus passionnément – et avec moins de tolérance – que l’immigration. Le but d’amener des colons dans l’Ouest, affirmait-il, était d’établir « une civilisation plus évoluée et meilleure dans ce pays ». Cet objectif exigeait une collectivité de voisins « de même sensibilité ». Accueillir ceux qui n’avaient pas « un instinct progressiste » ou « une tendance civilisée » compromettait sérieusement le développement de la collectivité souhaitée. En particulier, les Galiciens (Ukrainiens) et les doukhobors [V. Peter Vasil’evich
Pour en savoir plus sur les préjugés contre les immigrants chinois durant la vie de sir John Alexander Macdonald et sur la discrimination dont souffrirent les autres immigrants, nous vous invitons à consulter les biographies suivantes.