Titre original :  Sir James Spearman Winter, n.d. -  rom the A.R. Penney Collection. Newfoundland and Labrador Heritage Web Site.

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WINTER, sir JAMES SPEARMAN, avocat, juge et homme politique, né le 1er janvier 1845 à Lamaline, Terre-Neuve, fils aîné de James M. Winter et de Harriet Pitman ; le 22 octobre 1881, il épousa Emily Julia Coen, de St John’s, et ils eurent huit enfants ; décédé le 6 octobre 1911 à Toronto et inhumé le 14 à St John’s.

Fils d’un douanier affecté dans un petit port de pêche, James Spearman Winter alla faire ses études à la Général Protestant Academy et à la Church of England Academy de St John’s, la ville natale de son père. En 1859, il devint commis chez un marchand, mais deux ans plus tard, il se mit à l’étude du droit chez Hugh William Hoyles*. Reçu au barreau en 1867, il se constitua une nombreuse clientèle ; Donald Morison fut son associé à partir de 1881.

La carrière politique de Winter commença en 1873 par son élection dans le district de Burin (où il était né) à titre de candidat du Parti conservateur de Frederic Bowker Terrington Carter*. L’ordre d’Orange joua un rôle important dans ce scrutin. Winter étant alors maître de la Royal Oak Lodge de St John’s, on lui avait sans doute assigné une circonscription relativement sûre. Ses premiers succès dans la vie publique furent probablement dus en partie à son rang dans l’ordre d’Orange : il fut en effet grand maître provincial de 1878 à 1885. Ambitieux, Winter eut la bonne idée de lier son sort à celui de William Vallance Whiteway* qui, vers 1875, était de toute évidence l’étoile montante de la politique terre-neuvienne. Winter fut élu président de l’Assemblée aux sessions de 1877 et de 1878.

Winter était plus conservateur et avait la vue plus courte que bien d’autres membres du parti de Whiteway, et il n’appuyait pas ce parti sans réserve. En 1881, bien qu’il ait été prêt à soutenir une politique de construction ferroviaire, il critiqua avec vigueur et éloquence le premier contrat qui portait sur la construction d’une ligne entre St John’s et la baie de Halls, et figura parmi les huit députés qui votèrent contre. La plupart des opposants à ce contrat passèrent dans l’opposition et joignirent les rangs du New Party, organisation constituée en grande partie de marchands et formée pour contrer les mesures progressistes de Whiteway. Winter, lui, resta au Parti conservateur, car on lui avait promis le poste de solliciteur général. Il l’obtint effectivement après avoir été réélu de justesse dans Burin au scrutin de 1882.

Le gouvernement avait remporté une majorité confortable, mais Whiteway avait échappé à la défaite parce que, pour compenser la perte de ses partisans marchands, passés au New Party, il s’était allié avec le Parti libéral, formé presque exclusivement de catholiques. L’échauffourée qui opposa orangistes et catholiques à Harbour Grace en décembre 1883 mit en péril cette alliance et la loyauté de Winter. Ce dernier et Whiteway furent procureurs de la couronne aux procès de 19 catholiques accusés de meurtre – procès qui aggravèrent les tensions dans la colonie. Il y eut deux acquittements, ce qui indigna bon nombre de protestants, dont Winter, et provoqua une alliance (des liens officieux existaient depuis quelque temps) entre le New Party et un comité politique formé par l’ordre d’Orange en 1883 et dominé par Alexander James Whiteford McNeily. Ces gens n’avaient pas tous les mêmes mobiles. Pour certains, la priorité était la protection des droits des protestants. Pour d’autres, l’alliance était avant tout une manœuvre en vue d’affaiblir le gouvernement Whiteway et, avec un peu de chance, de le remplacer par un gouvernement plus sensible aux besoins des marchands. Pour l’heure, Winter resta au gouvernement, ce qui causa des tensions considérables au sein de l’ordre d’Orange, car il était toujours grand maître.

En février 1885, les députés de l’ordre d’Orange et du New Party unirent leurs forces pour briser l’alliance de Whiteway avec les libéraux catholiques et envoyer ceux-ci dans l’opposition. L’étape suivante de leur stratégie consistait à rassembler tous les non-libéraux dans un nouveau parti protestant (qui s’appellerait le Parti réformiste) sous la direction de Winter. On trouverait à Whiteway une place digne de lui en dehors de la scène politique. Comme Whiteway refusa d’abord de collaborer, Winter démissionna du gouvernement et du parti en juin. Puis, en octobre, Whiteway accepta de se retirer et de fusionner son parti, désormais tronqué, avec celui des réformistes, à la condition que l’on nomme un chef acceptable pour tous, soit Robert Thorburn*. Winter dut se contenter du poste de procureur général.

Des élections générales eurent lieu plus tard à l’automne. Durant toute la campagne, les discours furent marqués par l’intolérance religieuse. Candidat dans Harbour Grace, apparemment à la demande de l’ordre d’Orange, Winter remporta la victoire. Le Parti réformiste fut élu. Les déclarations anti-catholiques, fomentées par les orangistes et maniées par les adversaires de Whiteway, furent rapidement mises au rancart : elles avaient accompli leur œuvre. Moins d’un an après, plusieurs catholiques influents avaient rejoint les rangs du gouvernement réformiste, devenu soudain tolérant, et le vieux Parti libéral n’existait plus. Les réformistes avaient donc l’occasion de consolider leur position et de se donner des priorités différentes de celles de Whiteway, qui avait mis l’accent sur les chemins de fer et le développement de l’arrière-pays. Quant à Winter, l’un des membres les plus chevronnés et les plus influents du gouvernement, il avait la chance de se tailler une place importante, voire dominante, dans la vie publique de la colonie. Ni lui ni le parti ne surent profiter de la situation.

Le principal problème du gouvernement était de concilier son conservatisme intrinsèque avec le prix exigé par les libéraux pour la fusion et avec l’accroissement des dépenses qu’entraînerait la crise économique. Il institua dans le Grand Banc et sur la côte française de Terre-Neuve des mesures hostiles aux pêcheurs français – Winter fit adopter le fameux Bait Act – et se mit à exercer des pressions sur le ministère des Colonies pour avoir le droit de négocier un traité de réciprocité avec les États-Unis. Il créa un petit département des Pêches [V. Adolph Nielsen*] et, du moins au cours de sa première session, fit preuve d’imagination en matière de développement rural. Mais, en même temps, il mit en chantier des ouvrages publics coûteux, contracta les premiers emprunts de la colonie à l’étranger et, avant la fin de son mandat, se lança dans la construction ferroviaire. Bref, il ne parvint pas à appliquer des solutions de rechange viables aux panacées progressistes de Whiteway.

De plus, le gouvernement fut sérieusement ébranlé lorsque Winter eut la mauvaise idée de tenter des manœuvres pour faire entrer la colonie dans la Confédération. Troublé d’apprendre que Terre-Neuve voulait conclure seule un traité de réciprocité avec les États-Unis, le gouvernement du Canada s’intéressait à l’inclusion de la colonie dans la Confédération pour la première fois depuis les années 1860. En octobre 1887, sir Charles Tupper se rendit à St John’s pour des pourparlers, mais ceux-ci furent infructueux. Peu après, à la conférence de Washington sur les pêches, il eut l’occasion de discuter plus longuement avec Winter, délégué de Terre-Neuve. Winter rentra à St John’s en février 1888 avec un plan détaillé d’union et la garantie que le Canada organiserait une conférence officielle sur la Confédération dès qu’il lui ferait signe. Cette question divisait tellement le Parti réformiste que, malgré le fait qu’une invitation vint d’Ottawa, on n’envoya aucune délégation. En outre, le simple fait que le parti avait flirté avec la Confédération amoindrissait ses chances de se faire réélire. L’année suivante, le gouvernement se vit infliger une cuisante défaite par le parti de Whiteway qui, réorganisé, portait désormais le nom de Parti libéral. Sir James (il avait reçu le titre de chevalier de l’ordre de Saint-Michel et Saint-Georges en 1888 pour le rôle qu’il avait joué à Washington) se présenta de nouveau dans Harbour Grace et, malgré de fortes dépenses, probablement très irrégulières, dans le district, il se classa bon dernier avec tout juste 604 voix. Ce piètre résultat était peut-être attribuable aussi au ressentiment éprouvé par les orangistes du district : selon eux, tant Winter que le gouvernement avait trahi l’ordre d’Orange.

Winter continua tout de même à faire de la politique active. En 1890, il joua un rôle de premier plan dans la forte opposition au modus vivendi conclu par l’Angleterre et la France à propos de la pêche au homard sur la côte française. Dans le but de montrer que les libéraux étaient incapables de défendre les intérêts de la colonie contre l’agression de la France, les hommes politiques de l’opposition créèrent un fort mouvement patriotique. Winter, Alfred Bishop Morine* et Patrick J. Scott* se rendirent en Angleterre à titre de « délégués du peuple » pour embarrasser Whiteway et promouvoir un point de vue radical sur la controverse – point de vue fondé sur les « droits de Terre-Neuve ». À cette fin, ils publièrent un opuscule à Londres, donnèrent de nombreuses entrevues et, d’une façon générale, contribuèrent à créer l’impression que la colonie était au bord de l’insurrection. Plus tard dans l’année, Winter représenta le plaignant dans la célèbre affaire Baird et al. c. Walker. Un marchand tory, James Baird, propriétaire d’une conserverie de homard fermée en vertu du modus vivendi anglo-français par le commodore de l’escadre de Terre-Neuve, poursuivait celui-ci pour trouble de jouissance. Sa victoire embarrassa le gouvernement de Grande-Bretagne et contribua à faire éclater une crise au sein du gouvernement Whiteway.

Winter s’employa à former un parti confédérateur avec Morine et d’autres ex-membres du caucus réformiste. Ils espéraient de l’aide du Canada étant donné que le gouvernement Whiteway avait tenté de négocier un traité de réciprocité avec les États-Unis et que, ayant échoué, il avait pris des mesures de représailles contre des pêcheurs canadiens. À l’automne de 1891, sous le nom de M. Spearman, Winter se rendit à Ottawa en secret pour discuter avec des membres du gouvernement fédéral. Il espérait des engagements de leur part mais n’en reçut point. En fait, les confédérateurs terre-neuviens ne cessèrent pas de surestimer l’enthousiasme des Canadiens pour l’entrée de la colonie dans la Confédération. Morine tentait, à l’Assemblée, de saboter les décisions qui risquaient de nuire au Canada et il entretenait une correspondance avec le ministre fédéral de la Justice, sir John Sparrow David Thompson*. En novembre 1892, Winter remporta une élection complémentaire dans Burin ; il escomptait prendre la tête du parti avant le prochain scrutin général. Il fut actif pendant la session de 1893, mais accepta en mai un poste à la Cour suprême. Selon le gouverneur, sir John Térence Nicholls O’Brien*, Whiteway (qui détestait Winter) lui avait fait cette offre à contrecœur, même si elle allait avoir pour effet d’écarter un adversaire de taille, mais il s’était rendu compte qu’il n’y avait pas d’autre candidat. La courte histoire du parti confédérateur s’arrêta là.

Ce fut peut-être une malchance pour Winter que de présider en février et mars 1894 l’audition de la première cause relative au Controverted Election Act, loi qu’il avait fait adopter en 1887 à titre de procureur général. Il s’agissait de l’une des nombreuses poursuites intentées à la suite des élections de 1893 contre des libéraux par des tories défaits. Winter priva de leur siège et déchut de leur mandat les libéraux en question, de sorte que, évidemment, on l’accusa de manifester un esprit partisan (après tout, il avait été un tory important). Il pouvait bien avoir raison sur le plan du droit mais, comme le nota quelqu’un du ministère des Colonies, on aurait dit « Satan condamnant le péché ».

Bien que, apparemment, il ait été un juge compétent, Winter démissionna de son siège en novembre 1896. Les salaires des juges avaient été réduits par suite du krach bancaire de 1894 [V. James Goodfellow* ; Augustus William Harvey*]. Des raisons financières et des critiques constantes de la part du gouvernement Whiteway semblent expliquer pourquoi il retourna à la pratique privée. Peu après, des tories de renom lui offrirent la direction du parti, qu’il assuma en février 1897. À l’automne, profitant du mécontentement causé par la chute des prix du poisson et de la déception engendrée par les querelles et la fatigue des libéraux, et ayant fait une série de judicieuses promesses, les conservateurs remportèrent les élections générales avec une majorité de dix sièges.

Le nouveau gouvernement, dont Morine était le moteur, se montra d’abord énergique. Il élagua et réorganisa la fonction publique, modifia le tarif, rendit l’administration financière de la colonie plus efficace. En outre, il convainquit le gouvernement britannique d’instituer une commission royale sur la question de la côte française. Cependant, au début de 1898, lorsqu’il présenta le nouveau contrat ferroviaire qu’il voulait conclure avec Robert Gillespie Reid*, ce fut la crise. Winter et Morine étaient très proches de Reid : Winter avait été son avocat-conseil au début des années 1890 (Morine lui avait succédé) et avait préparé l’entente conclue en 1893 entre le gouvernement et Reid, entente qui devait maintenant être remplacée. Rédigé probablement par Winter, le nouveau contrat supposait des concessions majeures, radicales même. Il souleva énormément de controverse. Il fut adopté par le Parlement, non sans provoquer une scission dans l’opposition libérale, mais il contribua à la ruine du gouvernement Winter. Avec l’aide du gouverneur, sir Herbert Harley Murray*, qui aimait à se mêler de tout, Robert Bond*, leader des libéraux opposés au contrat, partit en guerre contre le contrat, jouant sur les émotions et le sentiment national. Voyant que le ministère des Colonies refusait d’intervenir, Murray se retourna contre le cabinet et démit Morine de l’exécutif parce qu’il était l’avocat de Reid.

En apparence, Winter était dans une position de force : les libéraux étaient divisés et son grand rival avait été rétrogradé. Mais, cette fois non plus, il ne réussit pas à retourner la situation à son avantage. Au contraire, il y eut un schisme dans son parti. Au début de 1898, Winter avait accepté de devenir juge en chef et de laisser le poste de premier ministre à Morine à la fin de la session. Comme beaucoup de membres du parti s’y étaient opposés, le transfert avait été remis à plus tard. Une fois l’année écoulée, profitant de ce que Winter était à Washington, où il représentait la colonie aux réunions de la haute commission, Morine se mit à faire de l’agitation pour que l’entente soit honorée. Encore une fois, Winter se laissa convaincre de refuser. Le gouvernement se serait sûrement effondré si Winter avait réussi à opérer une fusion entre ses partisans et ceux de Bond. Grâce à la médiation du gouverneur, sir Henry Edward McCallum, on conclut une entente en vertu de laquelle Morine réintégra le cabinet et Winter accepta de démissionner à la fin de l’année. Pourtant, les querelles intestines continuaient à miner le parti qui, en plus, demeurait impopulaire. Finalement, en novembre, Winter exigea et obtint la démission de Morine.

En février 1900, Winter convoqua une session spéciale du Parlement afin de reconduire la loi appliquant le traité anglo-français sur les pêches. Sans prévenir, Bond proposa un vote de censure, ce qui fit tomber le gouvernement. Winter démissionna le 5 mars. Avant que l’Assemblée se réunisse à nouveau, il subit en plus l’humiliation de voir Morine élu chef du parti. Pathétiquement, il en appela au président de l’Assemblée et à Bond pour être reconnu chef de l’opposition. Ils lui opposèrent une fin de non-recevoir. Winter cessa d’occuper son siège ; ses partisans firent de même ou soutinrent le gouvernement. Il demanda en vain un poste dans le British Colonial Service.

Après avoir quitté la scène politique, Winter retourna à la pratique du droit. Se plaignant d’avoir perdu une bonne partie de sa clientèle, il réclama à Bond un siège de juge, sans succès. Apparemment, il dépendait de plus en plus des largesses de la compagnie de Reid. En 1904, il se laissa convaincre de se porter candidat dans son ancien district, Burin, au nom du United Opposition Party, mais il fut battu à plate couture. Jusqu’à ce que Bond soit défait en 1909 par sir Edward Patrick Morris*, qui soutenait Reid et avait fait son stage de droit chez Winter, celui-ci n’eut aucun espoir d’avancement. Puis, en guise de récompense, cet « agréable mais ennuyeux vieillard » (on appelait Winter ainsi au ministère des Colonies) eut pour mission de participer à la préparation et à la défense du point de vue terre-neuvien dans le cas d’arbitrage soumis par la Grande-Bretagne à propos des pêches de l’Atlantique Nord. Il rejoignit les avocats du Canada – qui étaient effectivement responsables du dossier – à Londres au cours de l’été de 1909 et retourna l’année suivante pour aider à compléter la contrepartie et comparaître devant le tribunal à La Haye. S’il ne se distingua pas dans sa plaidoirie, ce fut peut-être pour des raisons de santé. Il mourut un peu plus d’un an après son retour à Terre-Neuve.

Sir James Spearman Winter ne se montra jamais à la hauteur de ce qu’il avait semblé être au début. Bien qu’il ait été un homme intelligent et, manifestement, un bon avocat, « la promptitude et la fermeté dans les affaires publiques » lui faisaient défaut, comme le disait Morine. C’était un chef de parti balourd, plutôt indécis. Il n’avait pas le charisme de Whiteway ni de Bond et ne fut jamais un personnage populaire. Au fil des méandres de sa carrière politique, il eut plusieurs fois l’occasion de devenir une figure dominante. Le hasard et son tempérament l’en empêchèrent.

James K. Hiller

L’opuscule rédigé par J. S. Winter en collaboration avec P J. Scott et A. B. Morine a paru sous le titre French treaty rights in Newfoundland : the case for the colony, stated by the people’s delegates (Londres, 1890).

AN, MG 26, C ; D.— British Library (Londres), Add. mss 43559 (papiers Ripon).— Arch. privées, Sir Robert Bond papers, Winter à Bond, 17 juill. 1902.— PANL, MG 271, boîte 3, dossier 2 ; MG 836.— PRO, CO 194/214, 194/224, 194/227, 194/241, 194/243–246, 194/276.— Univ. of Birmingham Library, Special Coll. (Birmingham, Angleterre), Joseph Chamberlain papers, JC 9/4/1/4.— Daily News (St John’s), 27 mars 1894, 20 avril 1900, 9 oct. 1911.— Evening Mercury (St John’s), 17 juin 1885, 8 nov. 1889.— Evening Telegram (St John’s), 22 oct. 1881, 30 oct., 21 nov. 1882, 5 avril, 5, 12, 15 nov. 1892, 26 mai 1893, 19 nov. 1896, 5 févr., 18 nov. 1897, 7 oct. 1911.— Public Ledger (St John’s), 25 mars, 27, 31 mai 1881.— J. B. Brebner, North Atlantic triangle : the interplay of Canada, the United States and Great Britain (Toronto, 1966).— A. C. Gluek, « Programmed diplomacy : the settlement of the North Atlantic fisheries question, 1907–12 », Acadiensis (Fredericton), 6 (1976–1977), no 1 : 43–70.— J. K. Hiller, « A history of Newfoundland, 1874–1901 » (thèse de ph.d., Univ. of Cambridge, Angleterre, 1971).— Elinor [Kyte] Senior, « The origin and political activities of the Orange order in Newfoundland, 1863–1890 » (mémoire de m.a., Memorial Univ. of Nfld, St John’s, 1959).— W. D. MacWhirter, « A political history of Newfoundland, 18651874 » (mémoire de m.a., Memorial Univ. of Nfld, 1963).

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James K. Hiller, « WINTER, sir JAMES SPEARMAN », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 22 nov. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/winter_james_spearman_14F.html.

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Auteur de l'article:    James K. Hiller
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Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1998
Année de la révision:    1998
Date de consultation:    22 nov. 2024