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POPE, sir JOSEPH, commis, secrétaire particulier, fonctionnaire et auteur, né le 16 août 1854 à Charlottetown, fils aîné de William Henry Pope* et de Helen DesBrisay ; le 15 octobre 1884, il épousa à Rivière-du-Loup, Québec, Marie-Louise-Joséphine-Henriette (Minette) Taschereau, et ils eurent cinq fils et une fille ; décédé le 2 décembre 1926 à Ottawa.

Les Pope avaient un agréable domaine à un mille de Charlottetown. La plupart des personnes de leur rang social envoyaient leurs enfants étudier en Angleterre. Joseph, lui, fréquenta une grammar school de l’Île-du-Prince-Édouard, le Prince of Wales College. Quand il avait dix ans, son père l’emmena à bord du Queen Victoria rencontrer les délégués canadiens à la conférence de Charlottetown. Sans en avoir les moyens, William Henry Pope vivait sur le même pied que la haute bourgeoisie. À sa mort, qui surviendrait subitement en 1879, il laisserait sa famille presque sans ressources.

Frêle jeune homme peu sportif, Joseph avait commencé à travailler comme commis en 1870 auprès du trésorier de l’Île-du-Prince-Édouard, son grand-père Joseph Pope*. Dépourvu d’expérience et affligé d’une écriture affreuse, il fit en sorte de s’améliorer. Il était doué pour les mathématiques et aurait toujours un penchant pour l’astronomie. Par l’entremise de son père, il réussit à obtenir en 1872 un poste de commis à la Banque des marchands du Canada à Montréal. En 1878, il travaillait à Halifax, à la Banque de la Nouvelle-Écosse.

Au lendemain de la victoire conservatrice aux élections fédérales de 1878, Joseph Pope devint secrétaire particulier de son oncle James Colledge Pope*, nommé ministre de la Marine et des Pêcheries par sir John Alexander Macdonald*. Il se mit à apprendre la sténographie Pitman, ce qui était essentiel. Après le décès de son père, la moitié de son revenu allait au soutien de sa mère et de ses sœurs. En juillet 1882, son oncle prit sa retraite pour des raisons de santé. Surchargé de travail, son ami Frederick White, secrétaire particulier de Macdonald et contrôleur de la Police à cheval du Nord-Ouest, le recommanda au premier ministre. Dès septembre, Pope était, pour ainsi dire, le secrétaire de Macdonald. Toutes les lettres de celui-ci devaient être manuscrites. Des machines à écrire commençaient à faire leur apparition, mais Macdonald refusait de signer une lettre dactylographiée, sauf si elle avait un caractère hautement officiel, et encore.

Pope fit donc ses débuts dans le grand monde. Jusque-là, trop impécunieux pour fréquenter la haute société, il avait logé dans une pension à 20 $ par mois. En tant que secrétaire particulier du premier ministre, il devenait en quelque sorte un personnage. Macdonald le traitait avec beaucoup d’amabilité. Dès juillet 1883, il lui écrivit de sa résidence d’été, Les Rochers, à Rivière-du-Loup : « Ma femme et son frère sont partis faire la fête à Halifax. Dommage que vous ne soyez pas ici pour me tenir compagnie. » À compter de là, Pope passa ses étés dans l’entourage du premier ministre. À Rivière-du-Loup, il fit la connaissance de Minette Taschereau, fille aînée du juge Henri-Thomas Taschereau*, dont la femme était une Pacaud d’Arthabaskaville (Victoriaville), dans la province de Québec, le bastion de Wilfrid Laurier*. Ainsi, Pope se lia d’amitié avec les Laurier. Après l’accession de Laurier à la direction de l’opposition libérale à Ottawa en 1887, lady Macdonald [Susan Agnes Bernard*] émit des doutes sur l’à-propos d’encourager cette relation ; il est vrai qu’elle eut toujours l’esprit plus partisan que son mari. Sûr de l’intégrité et de la discrétion de Pope, Macdonald le défendit avec fermeté. L’amitié qui régnait entre son secrétaire et le chef libéral lui plaisait : « Laurier, dit-il à Pope, s’occupera de vous si vous avez besoin d’un ami quand je ne serai plus là. » Le 29 novembre 1889, Macdonald nomma Pope greffier adjoint du Conseil privé, ce qui représentait une assez grosse augmentation de salaire. Pope exercerait cette fonction jusqu’en 1896. Il trouvait ce travail varié et gratifiant, et il aimait Macdonald. À la mort du premier ministre en 1891, il le pleura comme un père.

Avec Hugh John Macdonald, Edgar Dewdney* et Frederick White, Pope administrait la succession de Macdonald. Le plus jeune et le plus énergique des quatre, et le plus proche de lady Macdonald (désormais baronne), il devint son guide et son conseiller financier. D’accord pour qu’il écrive la biographie de son mari, elle mit à sa disposition toute la correspondance, à l’exception des lettres intimes. En outre, elle donna carte blanche à Pope, quoique, en novembre 1892, elle ait jugé nécessaire de l’exhorter à la prudence dans ses propos au sujet de sir Charles Tupper*, collègue de Macdonald. Cet avertissement était sans doute superflu : d’ordinaire, chez Pope, le diplomate l’emportait sur l’historien. La prudence et la discrétion avaient toujours fait sa force – et sa faiblesse.

Prudent, il l’était aussi dans l’administration des finances de lady Macdonald, devoir dont il s’acquittait beaucoup plus directement que les trois autres fiduciaires. La baronne voyageait constamment et, sans être dans la gêne, elle s’inquiétait pour des questions financières. Elle finirait par se brouiller avec Pope pour cette raison. Dès 1900, elle estimait qu’une société de fiducie pourrait administrer son argent avec plus d’audace. Convaincu que les dispositions prises par Macdonald en faveur de sa veuve devaient rester les mêmes, Pope tergiversait. Avant même le transfert des fonds de lady Macdonald à la Royal Trust Company en 1914, le fossé entre elle et Pope serait devenu infranchissable.

À titre de greffier adjoint du Conseil privé, Pope avait commencé à travailler avec les documents officiels du Canada, en particulier le dossier de l’arbitrage du différend canado-américain sur la mer de Béring, qui eut lieu à Paris en 1893. En principe, il se trouvait dans la Ville lumière en tant que secrétaire du ministre de la Marine et des Pêcheries Charles Hibbert Tupper, le représentant nommé par le gouvernement britannique. Le premier ministre du Canada, sir John Sparrow David Thompson*, était également à Paris, en qualité de membre du tribunal d’arbitrage. À la mort de Thompson en 1894, le gouverneur général, lord Aberdeen [Hamilton-Gordon*], confia à Mackenzie Bowell* le soin de former un gouvernement. De l’avis de Pope, qui ne croyait guère aux talents de Bowell, c’était un choix déplorable. À la fin de 1895, des conservateurs, exaspérés par les bêtises de Bowell, appelèrent à la rescousse sir Charles Tupper père, en poste en Angleterre. Devenu secrétaire d’État en janvier 1896, Tupper prit la tête du gouvernement le mois suivant. Il insista pour que Pope soit nommé sous-secrétaire d’État et sous-registraire général à la place de Ludger-Aimé Catellier. Par tradition, ce poste allait à un Canadien français. Tupper eut gain de cause en faisant en sorte qu’un Canadien français succède à un « Anglais » au poste de sous-ministre d’un autre département. La nomination de Pope eut lieu le 25 avril.

Après la victoire électorale de Laurier en juin, Pope devint vulnérable aux pressions partisanes. À l’assermentation du nouveau gouvernement, où il se rendit en tant que gardien du grand sceau, Laurier le présenta à son ministre de la Justice, Oliver Mowat*, comme l’auteur de la biographie de Macdonald. « J’aimerais bien qu’il écrive la mienne », répondit Mowat avec un sourire. Les attaques ne se terminèrent pas pour autant. Un jour, le Globe de Toronto exigea un grand ménage parmi les « sous-ministres tories ». Le soir même, les Pope dînaient chez les Laurier. En entrant dans le salon, Minette fit la révérence devant Laurier et s’exclama : « Ave Caesar Imperator, morituri te salutant. » « Pourquoi morituri [ceux qui vont mourir] ? », demanda Laurier. « Ah, reprit-il après un instant de réflexion, les inepties du Globe. » L’incident était clos.

Pope usa de sa position de sous-secrétaire d’État pour combler des lacunes dans l’administration des affaires gouvernementales. En janvier 1897, il fit valoir à Laurier la précarité des conditions de conservation des archives publiques. En février, comme si le sort voulait renforcer ses arguments, un incendie survint dans l’édifice de l’Ouest et faillit détruire des dossiers. Sur ce, le gouvernement créa une commission d’enquête sur l’état des archives publiques. Elle était formée de trois sous-ministres, dont Pope. L’exercice mit à rude épreuve les talents de diplomate de ce dernier – ses deux collègues (John Mortimer Courtney* et John Lorn McDougall*) ne s’adressaient pas la parole – mais, sous sa houlette, les trois parvinrent en novembre à un rapport commun. Ils recommandaient de fusionner la Division des dossiers du Secrétariat d’État et la Division des archives du département de l’Agriculture, mesure réclamée depuis longtemps par Douglas Brymner*, le vénérable archiviste du dominion. Lorsque, en 1904, Arthur George Doughty* fut nommé à la fois archiviste du dominion et garde des archives, Pope put savourer son triomphe.

En 1899, à la demande de Laurier, Pope avait rédigé un historique du litige sur la frontière de l’Alaska. Nommé sous-secrétaire du tribunal international formé en 1903, il devint le principal fonctionnaire expert du gouvernement canadien pendant ce long et pénible arbitrage. Dans le courant de son travail, il se butait constamment à la difficulté de trouver des documents officiels à jour. Demander aux Britanniques des copies de pièces qui étaient censées être à Ottawa, sans que nul ne sache où, l’embarrassait au plus haut point. Il fit part de ce problème à Laurier en 1904, sans résultat. La question se posa avec plus d’acuité en 1908 : cette année-là, le gouvernement du Canada reçut de la Grande-Bretagne environ 1 600 dépêches auxquelles il fallait donner suite. Laurier en lisait des extraits au cabinet avant de décider à quel ministère elles iraient. Leur destination n’était enregistrée nulle part, sinon dans la mémoire du premier ministre.

Après les élections de 1908, Pope, le gouverneur général, lord Grey*, et James Bryce, ambassadeur de la Grande-Bretagne à Washington, unirent donc leurs efforts afin que, dès 1909, le Parlement puisse étudier un projet de loi sur la création d’un ministère des Affaires extérieures. Le 2 juin 1909, Pope quitta le Secrétariat d’État pour occuper le poste de sous-secrétaire d’État dans le nouveau ministère. Là comme ailleurs, il se montrerait efficace et discret. Il ne voulait pas un personnel nombreux, mais avant d’accepter sa nomination, il avait exigé d’avoir William Henry Walker comme assistant. Venu expressément du bureau du gouverneur général, Walker connaissait à fond les dossiers, la correspondance et les traités relatifs aux affaires extérieures. Le ministre, Charles Murphy* – homme dont le caractère ombrageux ne plaisait pas à Pope –, revendiquait la primauté, sans grand succès puisque Pope avait l’oreille de Laurier. Malgré cet avantage, le nouveau ministère fut délogé en 1909 de l’édifice de l’Est et installé à cinq pâtés de maisons de là, dans l’édifice Trafalgar, à l’intersection des rues Queen et Bank. Ce déménagement ennuya lord Grey et consterna Pope : pour lui, la présence d’un salon de barbier et d’autres commerces au rez-de-chaussée des Affaires extérieures équivalait à un crime de lèse-majesté.

En 1911, Pope établit une collaboration étroite avec le nouveau premier ministre conservateur, Robert Laird Borden*, qui, à l’exemple de Laurier, gardait la haute main sur les relations extérieures. En tant que sous-secrétaire, Pope s’occupait non seulement de l’administration départementale, mais aussi des affaires américaines, du commerce et des droits de douane, du corps consulaire et de diverses questions de protocole, les visites officielles par exemple. Sur les instances de Grey, il reçut en 1912 le titre de chevalier commandeur de l’ordre de Saint-Michel et Saint-Georges en récompense du remarquable travail de diplomate qu’il avait accompli à Washington relativement au traité sur la chasse au phoque signé en 1911 par le Canada, la Grande-Bretagne, les États-Unis, le Japon et la Russie. À cette époque, Pope était probablement, à Ottawa, le seul haut fonctionnaire à qui le gouvernement pouvait confier sans crainte des missions diplomatiques délicates. Au début de 1914, Borden le nomma d’ailleurs président d’une conférence de sous-ministres dont le mandat était de préparer un Livre de guerre pour le Canada, c’est-à-dire un plan en prévision des hostilités en Europe. La Première Guerre mondiale toucherait Pope de très près : quatre de ses fils iraient au front, de même que sa sœur Cecily Jane Georgina Fane*, qui avait déjà des états de service à titre d’infirmière militaire.

Peu à peu, le régime de Borden et la guerre bouleversèrent les relations entre le Canada et la Grande-Bretagne. Pope s’y adaptait difficilement. Au cours des hostilités, Borden écoutait de plus en plus les avis de Loring Cheney Christie*, entré aux Affaires extérieures en 1913, à propos de politique étrangère et de l’évolution de la position du Canada dans les affaires impériales. D’après l’histoire officielle du ministère, Pope, sans avoir perdu sa compétence, était devenu inflexible dans sa conduite des affaires extérieures, « pas toujours soucieux des impératifs nouveaux ».

Fidèle sujet de Sa Majesté, Pope n’était pas porté vers le nationalisme canadien. À vrai dire, il avait toujours été Britannique d’esprit et de cœur. Sa boussole, ferait remarquer par la suite son fils Maurice Arthur*, avait été réglée à une époque antérieure. Il ne pouvait pas s’ajuster aux polarités des années 1920. Lorsque, pendant la crise de Chanak en 1922, la Grande-Bretagne réclama publiquement un appui militaire du Canada, William Lyon Mackenzie King*, refusa de s’engager, et Pope l’appuya, mais l’idée d’une autonomie diplomatique au sein d’un commonwealth britannique des nations le déconcertait. Dans une lettre datée de 1925, il demanda à son fils Maurice Arthur : « Comment arriverons-nous à nous entendre quand chaque membre [de l’Empire] revendiquera un statut égal à celui des autres ; quand chaque dominion aura [...] non seulement une armée et une marine, mais aussi son propre corps diplomatique ? Pour moi, un tel Empire est inconcevable. Je dois laisser la solution du problème à des esprits plus jeunes et plus vigoureux que le mien. »

En octobre 1921, la santé robuste de Pope avait commencé à décliner. Une faiblesse cardiaque, séquelle d’un accès de fièvre rhumatismale survenu dans les années 1870, montrait ses premiers signes. Malgré un congé en 1921 – le premier en 43 ans de travail ininterrompu dans la fonction publique –, son état continua de se détériorer. Le 1er avril 1925, ce parfait serviteur de l’État prit sa retraite. Comme il avait peu de passe-temps, il se consacra à la rédaction de ses mémoires, qu’il ne put poursuivre au delà de l’année 1907. Décédé le 2 décembre 1926, il fut inhumé au cimetière Notre-Dame à Ottawa.

Sir Joseph Pope était le fonctionnaire idéal – compétent, minutieux, perspicace –, mais on avait fini, dans les années 1920, par le trouver guindé, vieux jeu. Il était même devenu, à Ottawa, l’arbitre des subtilités diplomatiques et des convenances. Sous sa direction, comme le nota l’Ottawa Citizen, la correspondance était « entretenue dans le respect le plus absolu des règles ». Sir John Alexander Macdonald aimait à dire que « les formes sont des choses ». Cette expression, qui aurait pu servir d’épitaphe à Pope, résume la civilité de l’époque de Macdonald, si bien incarnée par son secrétaire.

P. B. Waite

Sir Joseph Pope était un bon biographe. Il s’est fait discret dans Memoirs of the Right Honourable Sir John Alexander Macdonald, g.c.b., first prime minister of the Dominion of Canada (2 vol., Ottawa, [1894] ; réimpr. en 1 vol., Toronto, 1930), car un grand nombre d’hommes qui avaient travaillé avec Macdonald, ou avaient été ses adversaires, vivaient encore. La biographie qu’il a écrite plus tard, The day of Sir John Macdonald : a chronicle of the first prime minister of the dominion (Toronto, 1915), était plus directe, quoique beaucoup plus courte. Pope a aussi écrit Jacques Cartier, his life and voyages (Ottawa, [1890]), Traditions (Ottawa, [1891]), et Sir John A. Macdonald vindicated : a review of the Right Honourable Sir Richard Cartwright’s « Reminiscences » (Toronto, 1912). À titre d’exécuteur testamentaire littéraire de Macdonald, il a publié une sélection utile de lettres, Correspondence of Sir John Macdonald [...] (Toronto, 1921). Les papiers personnels de Pope, y compris la correspondance sur la succession de Macdonald, 1891–1922, sont conservés à BAC sous la cote MG 30, E86.

L’histoire de la vie de Pope, révisée et terminée par son fils Maurice Arthur Pope, a été publiée sous le titre Public servant : the memoirs of Sir Joseph Pope (Toronto, 1960). Ouvrage bien rédigé qui a constitué un document de référence de base pour la rédaction de la biographie qui précède, ce livre comprend deux parties : les mémoires personnels de Pope (1857–1907), et la biographie rédigée par son fils, qui couvre le reste de sa vie (1907–1926). La première partie a été fortement remaniée, mais n’apporte rien de neuf ; des détails « d’intérêt simplement privé », selon Maurice Arthur Pope, ont été malheureusement supprimés. On peut lire de courtes notices biographiques dans Canadian men and women of the time (Morgan ; 1898 et 1912) et dans le Standard dict. of Canadian biog. (Roberts et Tunnell). On trouve un arbre généalogique et une histoire de la famille dans l’ouvrage de Maurice Arthur Pope intitulé Letters from the front, 1914–1919, Joseph Pope, édit. (Toronto, 1993). Les derniers chapitres du volume de Louise Reynolds intitulé Agnes : the biography of Lady Macdonald (Toronto et Sarasota, Floride, 1979), contiennent beaucoup de renseignements sur Pope. En ce qui concerne la création du département des Affaires extérieures au cours de la période où a vécu le sujet, il faut consulter John Hilliker et Donald Barry, le Ministère des Affaires extérieures du Canada (2 vol., [Québec], 1990–1995). [p. b. w.]

Bibliographie de la version révisée :
Ancestry.com,
« Décès et décès à l'étranger, Ontario, Canada, 1869 à 1947 » : www.ancestry.ca (consulté le 16 oct. 2018).

Bibliographie générale

Comment écrire la référence bibliographique de cette biographie

P. B. Waite, « POPE, sir JOSEPH », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 15, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/pope_joseph_15F.html.

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Auteur de l'article:    P. B. Waite
Titre de l'article:    POPE, sir JOSEPH
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 15
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    2005
Année de la révision:    2020
Date de consultation:    19 mars 2024