Provenance : Lien
HODGINS, JOHN GEORGE, fonctionnaire et auteur, né le 12 août 1821 à Dublin, fils de William Hodgins et de Frances Doyle ; le 22 novembre 1849, il épousa à Dublin Frances Rachel Doyle, et ils eurent cinq fils et une fille, puis en 1889, Helen Fortescue Scoble, fille du dirigeant antiesclavagiste John Scoble*, dont une autre fille épousa Thomas, frère de John George ; décédé le 23 décembre 1912 à Toronto.
John George Hodgins immigra dans le Haut-Canada en 1832 avec son oncle et tuteur, Robert Foster. Après leur installation à Galt (Cambridge), il fut commis au magasin de nouveautés de son oncle jusqu’en 1838. Cette année-là, il accepta un emploi semblable à la E. and J. Stinson de Hamilton. Bien qu’il ait montré des dispositions pour les affaires, il s’inscrivit en 1841 au Victoria College de Cobourg. Devenu bientôt l’un des étudiants les plus en vue, il attira l’attention du directeur, Egerton Ryerson*. Hodgins avait grandi dans une famille méthodiste, mais il avait, avec cette confession, des liens de pure forme. Au collège, il se convertit à la suite d’une intense expérience religieuse. Dès lors, il fut un fervent évangélique et défendit avec force tous les grands principes de cette forme de protestantisme. Ses activités publiques et privées témoigneraient de sa foi. Comme dans tant de foyers chrétiens de l’époque victorienne, sa vie familiale serait ponctuée de périodes réservées aux prières quotidiennes et à des lectures bibliques auxquelles enfants et domestiques seraient tenus de participer.
Hodgins quitta le Victoria College avant d’avoir terminé son cours. Puis il fit un court stage dans un cabinet d’avocat à Hamilton. En 1844, dès sa nomination au poste de surintendant des écoles du Haut-Canada, Ryerson l’engagea à titre de commis afin qu’il s’occupe de son bureau pendant que lui-même allait visiter des établissements en Grande-Bretagne et en Europe. Hodgins devait aider Ryerson à édifier un système scolaire accessible à tous les enfants. Politiquement parlant, peu de questions avaient autant d’importance pendant cette période. En 1845, Ryerson envoya Hodgins à Dublin pour qu’il étudie le fonctionnement du système scolaire irlandais. Hodgins resta à Dublin un an à ses frais ; sa rencontre avec Frances Rachel Doyle date de ce temps. À son retour dans le Haut-Canada en 1846, il eut confirmation de sa nomination au poste de commis principal au bureau du surintendant et instaura sans délai bon nombre des méthodes bureaucratiques qu’il avait observées en Irlande au National Education Office. En même temps, il devint secrétaire du bureau d’Éducation du Haut-Canada. Mis sur pied par la loi de 1846 sur les écoles publiques, cet organisme avait pour mandat de conseiller le surintendant sur des questions importantes et, en particulier, d’examiner le contenu des nouveaux manuels et la formulation des projets de loi et de règlement. Durant 20 ans, l’ensemble de la correspondance et des finances de ce bureau (rebaptisé conseil de l’Instruction publique par une nouvelle loi en 1850) releva de Hodgins, de même que l’application des décisions.
Dès le début, Ryerson eut une entière confiance dans les talents administratifs de son protégé. Les deux hommes étaient rarement en désaccord sur les orientations à prendre. Ils souhaitaient mettre sur pied un système éducatif qui en enseignerait suffisamment aux enfants pour en faire des adultes économiquement autonomes, et leur inculquerait un ensemble de valeurs et d’attitudes conformes à celles de la société. En bon victorien, Hodgins croyait que le progrès matériel et moral était dans l’ordre des choses. Pour lui, l’instruction était l’un des principaux moyens de favoriser la croissance d’une nation prospère et paisible.
En tant que commis principal, puis surintendant adjoint à compter de 1855, Hodgins s’employa à créer une administration efficace et efficiente. Il était infatigable et méticuleux ; les affaires courantes du système scolaire n’auraient pu être en de meilleures mains. Avec un tel assistant, Ryerson avait du temps libre pour définir les orientations et lignes de conduite du bureau, faire ses fameuses tournées dans la province et à l’étranger et négocier avec les hommes politiques. Dans les années 1850, Hodgins eut un pouvoir quasi absolu sur les grands instruments que Ryerson avait forgés pour étendre le système scolaire et convaincre la population des bienfaits de ce système. En 1848, Ryerson avait lancé le Journal of Education for Upper Canada, où il expliquait les lois et règlements scolaires et publiait aussi des articles sur les progrès en matière d’éducation dans l’ensemble du monde occidental. Hodgins fut rédacteur en chef adjoint dès le début, mais à compter de 1852, Ryerson le laissa diriger librement le périodique, au point que celui-ci devint pour ainsi dire l’affaire de Hodgins. De plus, en vertu de la loi de 1850, on avait établi un magasin qui achetait à faible coût des livres, des cartes géographiques et du matériel pour les revendre à un prix très bas aux autorités scolaires et bibliothèques locales. Sous l’habile gestion de Hodgins, ce magasin connut un succès remarquable. Peu après sa création, cependant, des libraires le critiquèrent avec virulence. Encouragés par des membres éminents du Parti réformiste, surtout George Brown*, rédacteur en chef du Globe de Toronto, et plus tard Edward Blake, ces libraires faisaient valoir que les faibles prix pratiqués par le magasin nuisaient aux librairies locales et que le gouvernement ne devait pas faire de commerce. Enfin, pour montrer des exemples des meilleures méthodes et ressources éducatives, Ryerson fonda aussi un musée et une bibliothèque. Hodgins en assuma la responsabilité et s’empressa de les mettre en valeur.
Superviser la collecte des masses de données statistiques provenant des conseils locaux faisait partie des multiples fonctions exercées par Hodgins au bureau d’Éducation. De ce fait, il se trouvait à l’avant-garde d’un important mouvement du xixe siècle ; il en vint à prôner l’utilisation des statistiques pour la définition des orientations politiques. Au fil du temps, les fonctionnaires locaux et l’administration centrale échangèrent une volumineuse correspondance sur tous les aspects du système. En général, dans les premières années, Ryerson composait les réponses aux lettres, mais au bout d’un moment, il laissa ce travail à Hodgins. À mesure que le système se compliquait du point de vue juridique, Hodgins sentit le besoin de parfaire ses connaissances dans ce domaine. En 1856, l’année même où le Victoria College lui décerna une maîtrise ès arts en récompense de son indéfectible soutien, il s’inscrivit en droit à la University of Toronto. Quatre ans plus tard, il reçut une licence en droit ; cependant, il fut reçu au barreau seulement en 1870.
Manifestement, Ryerson s’appuya encore plus sur Hodgins à compter de 1860. Après être tombé malade, en 1862, il se fit remplacer par son adjoint en de nombreuses occasions. Ainsi, Hodgins négociait avec les pouvoirs politiques, par exemple, ou se rendait outre-mer et aux États-Unis pour obtenir des fournitures et observer les progrès de l’éducation. Toutefois, Hodgins se lassa de ce rôle et, en 1870, il décida de prendre sa retraite et de pratiquer le droit. Ryerson réussit à le faire changer d’idée et Hodgins resta fonctionnaire jusqu’à la fin de sa vie. Sa carrière durerait quelque 68 ans.
Lorsque Ryerson prit sa retraite, en 1876, le gouvernement créa un département de l’Éducation et le confia à un ministre du cabinet. Hodgins devint alors sous-ministre. Au début, il eut des relations cordiales avec ses deux ministres, d’abord Adam Crooks* puis George William Ross à compter de 1883, mais il ne tarda pas à sentir que sa position avait changé. Même si, officiellement, il menait encore la barque, le ministre ne sollicitait pas toujours son avis. En plus, bon nombre de ses fonctions furent confiées à d’autres, par Crooks à son propre secrétaire particulier et par Ross au secrétaire départemental Alexander Marling*. En fait, Crooks et Ross établirent tous deux des règlements administratifs qui limitaient les pouvoirs du sous-ministre. Le Journal cessa de paraître en 1877 ; le magasin ferma en 1881. Beaucoup de réformistes avaient toujours désapprouvé certains aspects du système scolaire mis sur pied par Ryerson et voulaient le remodeler à leur gré. Pour eux, surtout une fois que Ryerson eut pris sa retraite, Hodgins était un symbole du régime de Ryerson ; ils voulaient donc l’évincer. Finalement, en 1888, Ross décida de le remercier de ses services. En 1890, après de longues et amères discussions, Hodgins démissionna de son poste de sous-ministre. Marling lui succéda. Hodgins fut nommé bibliothécaire et historiographe du département, à un salaire bien moindre qu’auparavant. Sa démotion, comme il l’appelait, le blessa profondément ; selon lui, elle avait été inspirée par la rancune politique. Probablement y eut-il des intrigues au cours de cet épisode, mais on ne peut nier que le département, en raison de sa croissance et de sa diversification, avait besoin d’un nouveau mode de gestion. Le gouvernement libéral d’Oliver Mowat* voulait marquer le système de son empreinte ; pour lui, Hodgins n’était plus l’homme de la situation.
Bibliothécaire jusqu’en 1904, Hodgins mit à profit ses qualités de gestionnaire pour améliorer son service et le rendre plus utile aux enseignants et aux administrateurs. En tant qu’historiographe, poste qu’il détint jusqu’à sa mort, il amassa, édita et publia une grande quantité de documents sur l’éducation publique et privée en Ontario. Ces recueils sont quasi indispensables aux historiens, qui doivent pourtant s’en méfier : dans son travail d’édition, Hodgins avait tendance à présenter sous le jour le plus favorable les actes de Ryerson, donc les siens.
Bien que, après sa mort, les commentateurs aient eu tendance à le placer dans l’ombre de Ryerson, Hodgins fut invité par des organisations et congrès internationaux à prononcer des conférences sur le système scolaire de l’Ontario. En outre, beaucoup d’honneurs lui échurent de son vivant. En 1861, il fut élu membre de la Royal Geographical Society pour avoir rédigé de nombreux manuels de géographie. La University of Toronto lui décerna un doctorat honorifique en droit en 1870. En 1879, le gouvernement français le décora de l’ordre des Palmes académiques. L’American Bureau of Education le nomma à son jury de trois membres à l’exposition tenue à La Nouvelle-Orléans en 1885. À cette même occasion, il fut désigné secrétaire honoraire d’un congrès international sur l’éducation. Le gouverneur général lord Lansdowne [Petty-Fitzmaurice*] lui remit en 1886 la médaille de la Confédération pour services rendus en éducation. En 1903, le gouvernement britannique le fit compagnon de l’ordre du Service impérial.
Par ailleurs, Hodgins se consacra à diverses œuvres religieuses et philanthropiques. Bien qu’il ait été un fervent méthodiste, lui-même et Ryerson eurent vers 1855 un différend avec leur Église au sujet de l’obligation, pour les fidèles, d’assister chaque semaine aux réunions de « classe ». Après mûre réflexion, Hodgins passa à l’Église d’Angleterre. Peu après, il fut élu délégué laïque au synode du diocèse de Toronto. Élu en 1870 secrétaire laïque honoraire du synode, il exerça cette fonction presque sans interruption durant 25 ans. Il exécuta bon nombre des tâches liées à l’organisation du synode annuel, devint une autorité en matière de droit canonique et compila des manuels sur les devoirs du clergé paroissial et des marguilliers. En outre, il appartint à de nombreux comités synodaux et fut souvent délégué au synode de la province ecclésiastique du Canada. On peut donc dire qu’il fut l’un des laïques les plus éminents de l’anglicanisme canadien.
Même une fois devenu anglican, Hodgins continua de défendre avec vigueur les principes évangéliques. C’est pourquoi il participa aux vives controverses qui, dans les années 1860 et 1870, opposèrent les adeptes de la Haute et ceux de la Basse Église. Il fut l’un des chefs de la campagne menée par les évangéliques en vue de réprimer les aspirations autoritaires de la plupart des membres du clergé, qui adhéraient aux principes de la Haute Église et avaient l’appui de l’évêque Alexander Neil Bethune*. Les pratiques ritualistes instaurées par le mouvement d’Oxford étaient l’un des principaux sujets de désaccord entre les deux parties. Les évangéliques craignaient que ces pratiques inspirées de Rome ne minent le caractère protestant de leur Église, mais ils ne purent guère empêcher le clergé d’y recourir. Une autre série de querelles, peut-être plus importante, porta sur le droit des laïques d’avoir voix au chapitre dans la conduite des affaires temporelles de l’Église. Cette question comportait de nombreux aspects, mais le point le plus susceptible de semer la discorde était peut-être le droit de nommer un ministre dans une paroisse. Selon les évangéliques, les paroissiens devaient pouvoir donner leur avis ; les partisans de la Haute Église préféraient laisser l’évêque choisir. En 1869, Hodgins, Henry James Grasett* et d’autres fondèrent l’Evangelical Association (à compter de 1873, la Church Association of the Diocese of Toronto) pour combattre leurs adversaires. Les évangéliques menèrent une rude campagne au synode, où Hodgins défendit leurs positions avec acharnement. En fin de compte, ils obtinrent plusieurs concessions importantes, de sorte que les laïques eurent leur mot à dire dans la conduite des affaires de l’Église.
Par ailleurs, la formation donnée aux candidats au ministère par le Trinity College de Toronto, bastion de la Haute Église, déplaisait aux évangéliques. Ils décidèrent d’ouvrir, dans la même ville, un séminaire plus conforme à leurs idées. Malgré l’opposition de Bethune, la Protestant Episcopal Divinity School ouvrit ses portes en 1877 ; James Paterson Sheraton* en était le directeur. Hodgins fit partie du premier conseil d’administration de l’établissement, rebaptisé Wycliffe College en 1885, et défendit publiquement sa forme d’anglicanisme.
Comme beaucoup d’autres évangéliques, Hodgins appartint au conseil d’une multitude d’œuvres de bienfaisance. Durant 30 ans, il fut secrétaire de l’Upper Canada Bible Society. Il fut aussi président de la Prisoners’ Aid Association, un des vice-présidents de la Toronto Humane Society et cofondateur de la Royal Canadian Humane Society. Toujours soucieux du bien-être de ses compatriotes irlandais, il fut président de l’Irish Protestant Benevolent Society. Actif dans la milice locale, il aida à former le Queen’s Own Rifles en 1862 et servit comme officier.
Ces activités consommaient une grande partie du temps, de l’énergie et des ressources financières de Hodgins. En raison de ses dons de charité, des dépenses de sa nombreuse maisonnée et des frais des écoles privées (trois de ses fils allèrent à l’Upper Canada College), il était presque toujours endetté. Sa correspondance regorge de plaintes sur l’insuffisance de son revenu. Il tentait de se faire des suppléments en écrivant. Il publia des manuels, des monographies, des recueils de documents ainsi que des articles sur l’éducation, l’histoire du Canada, des sujets scientifiques et des questions religieuses. Ses manuels portaient principalement sur l’histoire et la géographie de l’Empire britannique ; ils lui donnaient l’occasion d’exprimer son profond respect pour la monarchie et les institutions britanniques. En tant qu’un des exécuteurs littéraires de Ryerson, il édita son autobiographie, « The story of my life [...] », à Toronto en 1883. Les nombreux articles et discours de Hodgins sur l’éducation constituent des commentaires encore utiles sur ce domaine dans l’Ontario au xixe siècle. Son recueil le plus important, Documentary history of education in Upper Canada [...], publié à Toronto entre 1894 et 1910, comprend 28 volumes et porte sur les années 1791 à 1876. Il écrivit aussi des articles pour des journaux, surtout l’Evangelical Churchman de Toronto, au conseil d’administration duquel il appartenait. Dans les années 1850, il fut le correspondant au Canada du Commercial Advertiser de New York.
Protestant de tendance évangélique, John George Hodgins proclama sa foi sans relâche. Excellent administrateur, il modela le système ontarien d’instruction publique ; ce fut en grande partie grâce à lui si ce système obtint l’appui de la population. Il était très admiré et comptait une foule d’amis. On l’invitait constamment à donner des conférences ou à diriger des organismes. C’était un homme charmant, quoique irritable par moments et prompt à réagir aux affronts et à la critique. Quand venait le moment de défendre les principes et les valeurs qu’il chérissait, il pouvait être très combatif. Il était généreux envers les nécessiteux, les immigrants, les enfants et les animaux. Homme d’une vaste culture littéraire et érudition, il était considéré par ses contemporains comme un auteur et un éditeur éminent.
Au cours de sa longue carrière, John George Hodgins a composé ou édité un nombre considérable de livres, d’opuscules et d’articles. Voici les titres qui figurent parmi les livres les plus importants : The geography and history of British America, and of the other colonies of the empire [...] (Toronto, 1857) ; Sketches and anecdotes of her majesty the queen, the late prince consort, and other members of the royal family (Londres et Montréal, 1868) ; Irishmen in Canada : their union not inconsistent with the development of Canadian national feeling (Toronto, 1875) ; Lovell’s advanced geography : for the use of schools and colleges [...] (Montréal, 1880) ; Hints and suggestions on school architecture and hygiene [...] (Toronto, 1886) ; Ryerson memorial volume [...] (Toronto, 1889) ; Documentary history of education in Upper Canada [...] (28 vol., Toronto, 1894–1910) ; The legislation and history of separate schools in Upper Canada : from 1841, until [...] 1876 (Toronto, 1897) ; The establishment of schools and colleges in Ontario, 1792–1910 (3 vol., Toronto, 1910) ; et Historical and other papers and documents illustrative of the educational system of Ontario, 1792–1871 [...] (6 vol., Toronto, 1911–1912).
La plus vaste collection de la correspondance personnelle de Hodgins est conservée à l’EUC-C, Fonds 3141, et comprend surtout des lettres qui lui sont adressées. Les papiers Egerton Ryerson conservés au même dépôt, Fonds 3209, contiennent un certain nombre de lettres que se sont échangés les deux hommes. On trouve 25 boîtes de documents divers, dont un peu de correspondance personnelle dans les papiers Hodgins à l’EAC, General Synod Arch., Toronto, M73-1, et des lettres de la famille Hodgins parmi la correspondance de J. L. Biggar conservée à la Baldwin Room de la MTRL. Une autre collection de documents sur Hodgins aux AO, F 1207, comprend un album regroupant ses lettres adressées à divers journaux et les articles qu’il a publiés dans le Commercial Advertiser, de New York ; cette collection comprend aussi une liste dactylographiée de la plupart de ses publications. Les AO possèdent aussi les dossiers du département de l’Éducation (RG 2).
L’Annual report (Ottawa, et autres lieux) du département de l’Instruction publique du Haut-Canada (1846–1866), l’Annual report (Toronto), du département ontarien de l’Éducation (1867–1877) et le Report of the minister of education (Toronto) du département ontarien de l’Éducation (1878–1912) présentent une excellente analyse des activités du département ; jusqu’à sa démission du poste de sous-ministre, Hodgins s’est occupé de compiler les rapports ; pour la période subséquente, ces documents comprennent ses rapports annuels à titre de bibliothécaire et d’historiographe, et donnent un aperçu de sa méthodologie en tant qu’historien. Le Journal of the synod, du diocèse de Toronto de l’Église d’Angleterre, pour la période 1870–1875 fait état du rôle de Hodgins comme secrétaire honoraire laïque.
Dianna S. Cameron a étudié les activités de Hodgins dans le domaine de l’éducation dans « John George Hodgins and Ontario education, 1844–1912 » (mémoire de m.a., Univ. of Guelph, Ontario, 1976), ouvrage qui comprend aussi la liste probablement la plus complète de ses publications. [j. d. p.]
Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, Geneal. Soc. (Salt Lake City, Utah), International geneal. index.— Globe, 24 déc. 1912.— Canadian men and women of the time (Morgan ; 1898 et 1912).— Cyclopædia of Canadian biog. (Rose Charlesworth), 1.— R. D. Gidney et W. P. J. Millar, Inventing secondary education : the rise of the high school in nineteenth-century Ontario (Montréal et Kingston, Ontario, 1990).— A. L. Hayes, « The struggle for the rights of the laity in the diocese of Toronto, 1850–1879 », Canadian Church Hist. Soc., Journal (Toronto), 26 (1984) : 5–17.— S. E. Houston et Alison Prentice, Schooling and scholars in nineteenth-century Ontario (Toronto, 1988).— The jubilee volume of Wycliffe College (Toronto, 1927).— D. C. Masters, « The Anglican evangelicals in Toronto, 1870–1900 », Canadian Church Hist. Soc., Journal, 20 (1978) : 51–66.— Egerton Ryerson, My dearest Sophie : letters from Egerton Ryerson to his daughter, C. B. Sissons, édit. (Toronto, 1955).— C. B. Sissons, Egerton Ryerson : his life and letters (2 vol., Toronto, 1937–1947).— R. M. Stamp, The schools of Ontario, 1876–1976 (Toronto, 1982).— H. E. Turner, « The evangelical movement in the Church of England in the diocese of Toronto, 1839–1879 » (mémoire de m.a., Univ. of Toronto, 1959).
Judson D. Purdy, « HODGINS, JOHN GEORGE », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 22 déc. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/hodgins_john_george_14F.html.
Permalien: | https://www.biographi.ca/fr/bio/hodgins_john_george_14F.html |
Auteur de l'article: | Judson D. Purdy |
Titre de l'article: | HODGINS, JOHN GEORGE |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1998 |
Année de la révision: | 1998 |
Date de consultation: | 22 déc. 2024 |