CALDWELL, WILLIAM, officier dans l’armée et dans la milice, marchand, juge de paix et fonctionnaire, né vers 1750 dans le comté de Fermanagh (Irlande du Nord), probablement le fils de William Caldwell et d’une prénommée Rebecka ; il eut un fils sang-mêlé, Billy Caldwell* ; en 1783, il épousa Suzanne Baby, fille de Jacques Baby*, dit Dupéront, et ils eurent cinq fils et trois filles ; décédé le 20 février 1822 à Amherstburg, Haut-Canada.
William Caldwell arriva en Amérique du Nord en 1773. Il participa en qualité d’officier à la campagne que mena l’année suivante le gouverneur de la Virginie, lord Dunmore, contre les Indiens à la frontière de la Pennsylvanie et de la Virginie. Lorsque la guerre d’Indépendance américaine fut déclarée, Caldwell servit encore avec les troupes de Dunmore et prit part à l’attaque de Norfolk, en Virginie, au début de 1776. Ayant subi la défaite, Dunmore dut se replier sur New York avec ses hommes par voie de mer.
Rétabli de ses blessures, Caldwell se rendit au fort Niagara (près de Youngstown, New York) et fut nommé capitaine dans les Butler’s Rangers [V. John Butler*]. Dans les campagnes menées par les rangers, Caldwell fut « un partisan très actif », selon le commandant du fort. Ne se bornant pas à donner des ordres, il conduisit ses troupes au combat et se montra d’une dureté que les Américains allaient se rappeler. Lorsque la victoire de George Rogers Clark à Vincennes (Indiana), en 1778, vint menacer la sécurité à la frontière de la rivière de Detroit, Caldwell fut envoyé de Niagara avec un groupe choisi de quelque 50 rangers. C’est ainsi que commença sa longue association avec la région de Detroit. Au cours des années qui suivirent, il partagea son temps entre Detroit et Niagara, repoussant toutes les attaques américaines et menant parfois des incursions loin en territoire ennemi. En 1782, il conduisit les troupes britanniques à deux des plus illustres victoires de la guerre. En juin, ses troupes et des alliés indiens infligèrent une défaite aux colonnes de William Crawford qui avançaient sur le cours supérieur de la rivière Sandusky (Ohio), et Crawford endura d’horribles souffrances entre les mains de ses ravisseurs indiens. Caldwell mena ensuite une troupe au Kentucky et, en août, il porta un coup dévastateur aux Américains à la bataille de Blue Licks. À ce stade de la guerre, la lutte se transporta sur le front diplomatique, ce qui fit l’affaire de Caldwell et de ses rangers qui, au moment de leur retour à Detroit, n’étaient guère en mesure de se remettre en campagne.
Dès la fin de la guerre, Caldwell et plusieurs associés avaient décidé de s’établir dans la région de Detroit. Au début de 1783, conjointement avec un fonctionnaire du département des Affaires indiennes, Matthew Elliott*, il occupa et entreprit de mettre en valeur des terres sur la rive est de la rivière de Detroit, en face de l’île Bois Blanc. À la fin de l’année, plusieurs autres hommes guidés par les mêmes intentions s’étaient joints à eux et ils commencèrent à négocier avec les chefs indiens de l’endroit pour qu’ils leur cèdent des terres. Mis au courant du projet, Jacob Schieffelin, secrétaire du département des Affaires indiennes à Detroit, essaya secrètement d’obtenir les terres pour lui-même, mais le gouverneur Frederick Haldimand* appuya la demande du groupe de Caldwell. Reconnaissant la valeur d’un établissement quasi militaire dans la région frontalière de Detroit, le gouverneur commanda des provisions et des outils en quantité suffisante pour tous les anciens rangers qui désiraient s’établir dans ce secteur. Les terres furent arpentées et 19 lots de grève furent délimités. Les capitaines Henry Bird, Caldwell, Alexander McKee* et Elliott obtinrent les lots les plus vastes et les plus rapprochés du futur fort ; les lots situés en aval sur la rivière furent attribués à d’autres fonctionnaires et interprètes du département des Affaires indiennes. Par la suite, Caldwell ajouta à ses propriétés des concessions dans le canton de Malden, de sorte qu’il se constitua un domaine d’environ 2 000 acres autour de son lot de grève, près du village d’Amherstburg, alors en voie d’expansion.
Caldwell n’eut guère de succès dans ses efforts pour établir les loyalistes et les rangers licenciés qu’il avait invités à venir de Niagara et à s’installer dans la région de Detroit. À leur arrivée, ils constatèrent que toutes les terres en bordure de la rivière avaient été prises. Pour résoudre ce problème, Caldwell obtint des Indiens une étendue de terrain sur la rive nord du lac Érié, qu’il appela New Seulement. Les approvisionnements promis par Haldimand n’arrivèrent pas en quantité suffisante, toutefois, et l’établissement ne prit guère d’expansion avant que le major Robert Mathews* ne vienne occuper le poste de commandant à Detroit en 1787. Comprenant que Mathews s’intéressait à cette affaire, Caldwell ne tarda pas à lui céder les terrains et une partie des provisions et des outils qui avaient déjà été envoyés. Mathews se chargea pour sa part de surveiller l’établissement de la colonie, qui devint le noyau des cantons de Colchester et de Gosfield. Caldwell fut néanmoins considéré comme le fondateur de New Seulement et, en 1788, il obtint en récompense un terrain marécageux de 3 000 acres, situé à l’embouchure de la rivière, qui lui fut accordé au nom de deux de ses fils.
En plus d’amasser des biens fonciers, Caldwell se lança dans le commerce à Detroit et auprès des Indiens vivant au sud du lac Érié. Il s’associa avec Elliott et, en 1784, tous deux conclurent avec David Duncan et William Wilson, de Pittsburgh, en Pennsylvanie, une entente leur permettant d’obtenir de la farine, du bétail, du lard fumé et d’autres provisions qui étaient souvent rares à Detroit. La concurrence de plus en plus acharnée que faisaient les Américains dans le secteur du commerce avec les Indiens causa finalement l’échec de l’entreprise. Au début de 1787, comme le bruit courait que Caldwell et Elliott étaient en faillite, Duncan et Wilson exigèrent le paiement des sommes qui leur étaient dues. Pourtant, ils n’étaient pas les créanciers les plus importants : les dettes envers les marchands de Detroit Robert Ellice* et William et Alexander Macomb étaient plus élevées. Pressés par ces créanciers locaux, Caldwell et Elliott leur cédèrent les biens dont ils disposaient, laissant les fournisseurs de Pittsburgh sans aucune garantie. Duncan et Wilson, à tour de rôle, empêchèrent complètement Caldwell et Elliott de mener leur entreprise. Comme les dettes de ceux-ci dépassaient largement leurs avoirs, les créanciers subirent de lourdes pertes. Les deux associés parvinrent néanmoins à éviter toute autre sanction et à conserver leurs vastes propriétés foncières. Caldwell continua à approvisionner la garnison en bois, en maïs et en attelages, de même qu’à chercher de nouveaux contrats d’approvisionnement auprès des militaires et des compagnies de traite. Le 28 juillet 1788, il fut nommé juge de paix du district de Hesse.
La décennie de calme apparent qui suivit le traité de 1783 fut en réalité une période où les militaires restèrent constamment en alerte le long de la frontière de Detroit. Les Britanniques conservèrent la mainmise sur certains postes en terre américaine et incitèrent leurs alliés indiens à poursuivre leurs revendications territoriales et leurs activités militaires. Qu’ils décident d’appuyer ouvertement les Indiens n’était pas hors de question. Lorsqu’en 1794 une forte troupe d’Américains aux ordres d’Anthony Wayne fit route vers la rivière des Miamis (rivière Maumee), Richard G. England*, qui était alors commandant à Detroit, envoya Caldwell et quelque 60 volontaires au fort Miamis (Maumee, Ohio) pour renforcer la garnison, tandis que la milice était gardée en réserve. Près du fort, le 20 août, à la bataille de Fallen Timbers, Wayne mit les Indiens en déroute ; ceux-ci se retirèrent à la faveur d’un combat d’arrière-garde mené par les Wyandots et des volontaires blancs.
N’étant pas satisfaits des terres qu’ils avaient obtenues des Indiens par suite de leur victoire, les Américains ne tardèrent pas à renouveler leurs pressions, et la tension monta encore une fois dans la région. Caldwell, comme Elliott et d’autres vieux compagnons d’armes, ne pouvait rester neutre. Aux yeux des Américains, ils étaient tous associés à la guerre frontalière et aux atrocités commises par les Indiens. À l’automne de 1807, on racontait que si la guerre était déclarée 10 000 habitants du Kentucky allaient prendre Amherstburg et exécuter Caldwell, Elliott ainsi que tous les membres du département des Affaires indiennes. Lorsque la guerre éclata en 1812, Caldwell et quatre de ses fils prirent les armes.
À l’automne de 1812, le colonel Henry Procter, commandant à la frontière de Detroit, eut l’idée de constituer une troupe de rangers semblable à celle qui avait si bien fait durant la guerre d’Indépendance américaine. Au début de 1813, il obtint l’autorisation de mettre sur pied cette unité spéciale, qui devait être commandée par William Caldwell. Ces hommes, connus sous le nom de Western Rangers ou de Caldwell’s Rangers, participèrent à divers engagements au sud du lac Erié pendant l’été et, lorsque Procter décida à l’automne qu’il fallait quitter Amherstburg et battre en retraite, ils l’accompagnèrent. Caldwell fit montre de son courage habituel au plus fort de la bataille de Moraviantown en octobre. Ses rangers et lui prirent position aux côtés de leurs alliés indiens et continuèrent à se battre longtemps après la reddition ou le retrait des troupes régulières.
N’ayant pas été tués ni capturés, Caldwell et ses fils servirent encore sous la bannière des rangers à la bataille de Longwood en mars 1814. En mai, Caldwell remplaça Elliott comme surintendant des Affaires indiennes dans le district de Western. Il obtint alors des postes pour ses fils William et Thomas au département des Affaires indiennes ; Francis Xavier* demeura avec les rangers. Les membres de la famille Caldwell combattirent ensemble une nouvelle fois à la bataille de Chippawa et à celle de Lundy’s Lane, et participèrent au siège du fort Erie (Fort Erie).
En qualité de surintendant, Caldwell fut bientôt mêlé à une vive controverse opposant William Claus, surintendant général adjoint, et John Norton, porte-parole des Six-Nations de la rivière Grand, lesquelles jouèrent un rôle important durant la guerre. Le succès de Norton et la popularité dont il jouissait visiblement auprès des Indiens lui avaient valu provisoirement la confiance des chefs militaires, qui demandèrent au département des Affaires indiennes de ne pas intervenir dans ses décisions ou dans la remise des présents. Claus et d’autres fonctionnaires du département s’élevèrent contre le fait que Norton prodiguait des cadeaux et de l’alcool à ses Indiens, alors qu’ils étaient eux-mêmes assujettis à des quotas et à des restrictions sévères. Lorsqu’un groupe de quelque 120 Sauteux et Outaouais le quittèrent pour rejoindre le camp de Norton, Caldwell prit à son compte la lutte du département des Affaires indiennes. Il se plaignit aux autorités militaires de ce que Norton « débauchait » les Chaouanons, vidait les magasins et cherchait délibérément à soustraire les Indiens de l’Ouest à la juridiction des fonctionnaires du département. Les agissements de Norton, disait-il, pouvaient diminuer l’efficacité des Indiens au combat.
La fin de la guerre, en décembre 1814, offrit au commandant en chef, sir Gordon Drummond*, une excellente occasion de mettre un terme à la dispute tout en réduisant les effectifs au service des Indiens. Norton fut mis à la retraite et évincé aussi délicatement que les circonstances le permettaient. La destitution de Caldwell exigea plus de temps et s’avéra plus pénible. En vérité, sa compétence avait déjà été mise en doute. Claus était déçu de son leadership auprès des Indiens de l’Ouest, et certains fonctionnaires du département des Affaires indiennes, sous le couvert de l’anonymat, l’accusaient de vouloir établir ses fils à leurs dépens. En outre, ses idées belliqueuses ne concordaient pas avec l’attitude que les Britanniques voulaient adopter à l’égard des Américains après la guerre.
Avec la fin des hostilités, Caldwell eut la tâche de disperser les Indiens de l’Ouest et de les installer ailleurs. Il s’agissait d’un problème de taille, car les Indiens étaient au bord de la famine et presque en révolte ouverte dans les derniers moments du conflit. Les militaires, de Procter jusqu’aux plus haut gradés, cherchèrent à rejeter sur eux et, du même coup, sur le département des Affaires indiennes la responsabilité des échecs qu’ils avaient subis pendant la guerre. De plus, un conflit opposant Reginald James, le commandant d’Amherstburg, et Caldwell donna lieu à un affrontement classique entre un militaire cherchant à diminuer le pouvoir du département et un département des Affaires indiennes défendant ses prérogatives. Tout en déplorant l’ingérence militaire dans les affaires du département, Caldwell reprocha à James d’être responsable de la lenteur de la réinstallation des Indiens et de l’ensemencement de leurs terres, et d’être à l’origine de leur mécontentement général. Il l’accusa de ne pas avoir respecté les usages du département des Affaires indiennes et d’avoir travaillé en vase clos. James déclara alors que les accusations de Caldwell étaient « sans fondement » ; il présumait qu’elles avaient pour origine « l’imbécillité du surintendant adjoint ». Il se plaignit de l’insubordination de Caldwell et du fait que celui-ci révélait des renseignements confidentiels. Il affirma également que Caldwell n’avait pas expliqué convenablement aux Indiens que, en vertu des dispositions du traité qui avait mis fin à la guerre, leur liberté de franchir la frontière américaine était soumise à des limites sévères, et il le tenait donc responsable des incidents de frontière provoqués par les Indiens. La dispute entre Caldwell et James atteignit son point culminant en octobre 1815. Si l’on en croit James, Caldwell le qualifia publiquement de menteur et demanda que les contacts entre eux se fassent dorénavant par écrit. James destitua Caldwell le 21 octobre et le remplaça par Billy Caldwell, qui avait pris position contre son père.
Devenu vieux et malade, William Caldwell passa ses dernières années à rénover sa propriété du canton de Malden. Il avait subi de lourdes épreuves : sa femme était morte en 1812 et les Américains avaient détruit sa maison et ses granges dans un geste de vengeance. Il réclama environ £2 600 en dédommagement, mais son refus de fournir les preuves requises incita la commission chargée d’examiner les réclamations en dommages de guerre à réduire l’indemnité de moitié. Il put cependant se consoler avec la réponse favorable qu’il obtint lorsqu’il demanda la demi-solde qui lui était due en sa qualité de capitaine des rangers ; elle lui fut enfin accordée en 1820.
Pendant ce temps, Caldwell continuait à jouer un rôle de leader dans la société. À titre de juge de paix, il présida en décembre 1817 une réunion tenue afin de répondre aux questions de Robert Gourlay* sur la situation du canton de Malden. Le vieux loyaliste et unique survivant des fondateurs du canton ne pouvait que se réjouir du fait que l’on soulignait publiquement le développement de la région. L’intérêt constant qu’il manifestait pour l’essor de la communauté l’incita à faire des démarches pour que le palais de justice et la prison soient transférés de Sandwich (Windsor) à Amherstburg et pour faire de cette dernière localité le chef-lieu d’un nouveau district créé par la division du district de Western.
En janvier 1818, William Caldwell rédigea un testament dans lequel il partageait ses biens entre ses enfants légitimes. Converti au catholicisme, il avait donné de son vivant des terrains pour la construction de l’église anglicane et de l’église catholique d’Amherstburg. Il mourut le 20 février 1822. Après la bataille de Fallen Timbers, le lieutenant-colonel England l’avait décrit comme un « très très étrange mais très brave compagnon ».
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Larry L. Kulisek, « CALDWELL, WILLIAM (mort en 1822) », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 6, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 22 déc. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/caldwell_william_1822_6F.html.
Permalien: | https://www.biographi.ca/fr/bio/caldwell_william_1822_6F.html |
Auteur de l'article: | Larry L. Kulisek |
Titre de l'article: | CALDWELL, WILLIAM (mort en 1822) |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 6 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1987 |
Année de la révision: | 1987 |
Date de consultation: | 22 déc. 2024 |