OGDEN, PETER SKENE (baptisé Skeene, il signait aussi Skeen et Skein), trafiquant de fourrures et explorateur, baptisé le 12 février 1790 à Québec, fils d’Isaac Ogden, juriste, et de Sarah Hanson ; décédé le 27 septembre 1854 à Oregon City (Oregon).

Parmi les personnages qui ont marqué la traite des fourrures en Amérique du Nord, Peter Skene Ogden est l’un des plus énergiques et des plus controversés. À l’âge de quatre ans, il suivit sa famille qui alla se fixer à Montréal, où son père avait été nommé juge puîné. Deux de ses frères étant déjà avocats, il grandit dans une famille qui avait un intérêt marqué pour le droit. Mais comme Montréal, à la fin du xviiie siècle, devait une bonne part de son atmosphère au fait que c’était l’endroit où s’organisait la traite des fourrures au Canada, la profession d’avocat n’attira guère Ogden, même s’il reçut apparemment une certaine formation juridique. En avril 1809, après avoir été quelque temps au service de l’American Fur Company à Montréal, il entra à la North West Company à titre d’apprenti commis. La rivalité entre la North West Company et la Hudson’s Bay Company avait alors atteint une phase critique et, pendant les années de concurrence tumultueuse qui précédèrent la fusion des deux compagnies en 1821, le jeune Ogden acquit une réputation peu enviable de violence.

Envoyé d’abord à Île-à-la-Crosse (Saskatchewan), où il arriva à la fin de septembre 1810, Ogden fut bientôt entraîné avec son collègue, le commis Samuel Black*, dans une bataille contre Peter Fidler*, au poste voisin de la Hudson’s Bay Company. En 1814, il était responsable du poste situé à l’extrémité nord du lac Green, à 100 milles environ au sud d’Île-à-la-Crosse. Le peu que l’on sait de ses activités pendant ces années provient des archives de la Hudson’s B ay Company, où l’on porte un jugement de plus en plus défavorable sur les tactiques brutales que lui et Black employaient. En mai 1816, Ogden cessa de se limiter aux voies de fait, devenues courantes dans la guerre de la traite, et passa au meurtre, qui ne l’était pas. Selon James Bird, fonctionnaire de la Hudson’s Bay Company et chef de poste à Edmonton House (Edmonton), Ogden et quelques-uns de ses hommes contraignirent le commis de la Hudson’s Bay Company au lac Green, Robert McVicar*, à leur livrer un Indien de l’endroit qui avait persisté à faire de la traite avec la compagnie britannique. Une fois que McVicar eut cédé, l’Indien fut « massacré de la façon la plus cruelle » tout près du fort. Un an plus tard, Ogden défendit la violence de sa conduite par des arguments légaux en expliquant à un Nor’Wester en visite, Ross Cox : « En ce lieu où la coutume du pays ou, comme disent les juristes, la Lex non scripta est notre seul guide, nous devons, dans nos actes de législation sommaire, jouer parfois le rôle du juge, du jury, du shérif, du bourreau avec son gibet et tout. » Cox trouva son hôte « plein d’humour, honnête, excentrique, bravant la loi » et ajouta qu’il faisait « les délices de tous les joyeux compères ». Mais pour la Hudson’s Bay Company, c’était un homme dangereux, dont les actes étaient particulièrement déplorables compte tenu de ses antécédents familiaux. En février 1818, Joseph Berens, gouverneur de la Hudson’s Bay Company, envoya un compte rendu de l’incident du lac Green à lord Bathurst, secrétaire d’État à la Guerre et aux Colonies, en soulignant que, étant fils de juge, Ogden « ne [pouvait] sûrement pas prétendre ne pas pouvoir distinguer le bien du mal ni se justifier ainsi d’avoir assassiné un Indien de sang-froid seulement parce que cet Indien tentait de faire affaire avec [la Hudson’s Bay Company] ».

En mars 1818, une accusation de meurtre fut lancée contre Ogden dans le Bas-Canada. Afin de le mettre hors de la portée de la Hudson’s Bay Company, on le muta, pendant l’année, dans le département de la Colombie : il occupa alors diverses fonctions au fort George (Astoria, Oregon), à Spokane House (près de Spokane, Washington) et au poste de la rivière Thompson (Kamloops, Colombie-Britannique). À peu près à la même époque, il épousa à la façon du pays une Indienne spokane, Julia Rivet, après avoir laissé au lac Green l’Indienne crise avec qui il avait eu un premier enfant. En mars 1821, Ogden et Black, entre autres, furent exclus de la nouvelle organisation créée par suite de la signature de l’entente de fusion de la Hudson’s Bay Company et de la North West Company, à cause de la violence qu’ils avaient employée pendant les années de conflit entre les deux compagnies. Néanmoins, à la demande un peu embarrassée de la Hudson’s Bay Company, Ogden demeura responsable du fort Thompson pendant l’hiver de 1821–1822. Puis, toujours en 1822, il partit vers l’est, se rendant d’abord dans les deux Canadas et ensuite en Angleterre, où il tenta de convaincre la compagnie de reconsidérer son exclusion. Un daguerréotype d’Ogden, pris à Londres à cette époque, montre un homme à la mâchoire ferme et à l’allure robuste qui respire la force physique et la détermination. Le gouverneur de la Hudson’s Bay Company, George Simpson, qui s’inquiétait des problèmes que pourraient causer Ogden et Black si on ne les engageait pas, et qui, réflexion faite, trouvait que leur conduite pendant la période de rivalité n’avait pas été pire que celle d’autres trafiquants, influença le comité de Londres de la Hudson’s Bay Company ; celui-ci revint sur sa décision et accepta en 1823 que les deux hommes soient nommés chefs de poste. En juillet, le conseil de la Hudson’s Bay Company pour le département du Nord, réuni à York Factory (Manitoba), confirma ces nominations et affecta Ogden à Spokane House en lui demandant de préparer pour le printemps de 1824 une expédition de trappage dans la région de la rivière Snake.

Ogden put alors laisser libre cours à sa combativité, car la région de la rivière Snake, qui s’étend sur une vaste superficie au sud du fleuve Columbia, entre la ligne de partage des eaux continentales et le littoral du Pacifique, était remplie d’obstacles naturels dangereux, d’Indiens menaçants et imprévisibles, et de trafiquants américains rivaux. Après une première expédition menée par Alexander Ross, Ogden prit lui-même la direction de la campagne de la Hudson’s Bay Company dans cette région que la Grande-Bretagne et les États-Unis, à défaut d’une entente frontalière permanente, avaient déclarée, en 1818, temporairement ouverte à une occupation commune par leurs ressortissants. C’est l’usage plus que l’exactitude géographique qui a donné à ces activités d’Ogden le nom d’« expéditions dans la région de la Snake » : la région en question englobait bien ce cours d’eau, mais il ne fut que le point de départ de voyages au cours desquels Ogden parcourut, en les explorant et en y faisant du trappage, un secteur beaucoup plus grand, qui comprenait le territoire actuel de l’Oregon et de l’Idaho ainsi que certaines parties de ce qui est aujourd’hui la Californie, le Nevada, l’Utah et le Wyoming. Malgré les explorations faites à partir du sud par les Espagnols dans les années 1770 et les premières expéditions hésitantes faites par des Américains qui avaient suivi les traces de Meriwether Lewis et de William Clark, la géographie de la région de la Snake demeurait un épouvantable casse-tête de lignes de partage des eaux et de bassins hydrographiques. On parlait beaucoup de cours d’eau coulant vers l’ouest et de mers intérieures, mais il n’existait encore aucune carte précise. C’est cet écheveau qu’Ogden commença à dénouer : il en identifia un à un les fils, de sorte qu’en 1830 il connaissait mieux la région que tout autre explorateur, même s’il était loin d’en avoir une idée exacte.

Acquérir des connaissances géographiques n’était cependant pas le seul ni même le principal objectif d’Ogden et, pour la Hudson’s Bay Company, cela avait manifestement moins d’importance que de vider la région de ses fourrures. Dans cet endroit, les règles habituelles de la compagnie ne s’appliquaient pas. Si, comme un grand nombre de gens le croyaient, la région située au sud du fleuve Columbia devait revenir un jour aux États-Unis, seuls les Américains bénéficieraient des effets d’un programme de trappage soucieux de conservation. En outre, moins les Américains trouveraient cette région rentable, moins ils lorgneraient les territoires de trappage que la compagnie possédait plus au nord. Au cours d’une réunion tenue à Spokane House en 1824, le gouverneur Simpson décrivit froidement et sans ambages la mission d’Ogden : « Si [l’affaire est] bien administrée, il ne fait pas de doute qu’elle rapportera des profits intéressants, car nous avons des preuves solides de l’abondance des castors dans la région ; pour des raisons politiques, nous devons veiller à la vider le plus vite possible. »

De 1824 à 1830, en six expéditions distinctes, Ogden accomplit cette mission, et plus encore. La première expédition tourna mal lorsque de nombreux trafiquants indépendants, des hommes équipés par la compagnie, passèrent avec leurs fourrures à un groupe américain plus important. Quant à la dernière expédition, elle se transforma en tragédie lorsque, vers la fin, 9 hommes, 500 peaux et les papiers d’Ogden disparurent dans les cascades tourbillonnantes des Dalles, dans le fleuve Columbia. Mais entre ces événements malheureux, la quantité de fourrures qu’Ogden rapporta ravit l’agent principal John McLoughlin, son supérieur immédiat, qui écrivit avec enthousiasme que les expéditions de la région de la Snake rapportaient des profits de 100 p. cent. Toutefois, ces gains ne s’obtenaient pas sans peine puisque, même pour des trafiquants de fourrures aguerris, la région était exceptionnellement rude. Des hommes et des chevaux contractèrent des maladies mortelles, furent abattus par des flèches indiennes, gelèrent en hiver et souffrirent de la chaleur et de la fièvre en été. En juin 1827, remontant avec son équipe vers le nord-est, à partir du lac Goose (Californie), par une région où la boue liquide était leur seule boisson, Ogden nota : « cette vie est certainement la plus horrible qui soit ; en un mot, je peux dire sans exagérer que l’homme dans ce pays est privé de toutes les sources de confort qui tendent à rendre l’existence désirable ». Plus tard le même mois, Ogden, naguère vigoureux, signala avec dégoût que la maladie, les privations et la chaleur excessive l’avaient réduit à ne plus avoir que « la peau et les os ». Ses journaux, parfois cyniques et souvent d’une franchise un peu brutale, révèlent avant tout une personnalité persévérante et tenace. Avec ses hommes et ses chevaux, Ogden découvrit la rivière Humboldt (Nevada) et vit le Grand lac Salé (Utah). Au cours de sa dernière expédition, il atteignit probablement la partie inférieure du fleuve Colorado et peut-être le golfe de Californie. Dans des contrées pareilles, il était déjà difficile de faire de l’exploration ou du trappage ; faire les deux à la fois était un exploit remarquable.

En juillet 1830, Ogden apprit qu’il était muté sur la côte nord-ouest et, en avril 1831, il quitta le fort Vancouver (Vancouver, Washington) par bateau pour aller établir un nouveau poste près de l’embouchure de la rivière Nass (Colombie-Britannique). À partir de ce poste, nommé d’abord fort Nass puis rebaptisé fort Simpson, Ogden engagea une concurrence vigoureuse contre les trafiquants américains, actifs au large de toute la côte, et contre la Compagnie russo-américaine, dont la base était située à Sitka (Alaska). À l’aide des schooners Cadboro et Vancouver, il réussit à contrer les trafiquants maritimes américains mais, en raison de l’opposition des Russes et des Indiens du littoral, il échoua dans sa tentative d’établir un poste sur les bords du fleuve Stikine en 1834. Promu agent principal la même année, Ogden remplaça Peter Warren Dease* à la direction du district de la Nouvelle-Calédonie en 1835. Cette promotion, fortement appuyée par le gouverneur Simpson, en dit plus long sur l’estime que portait la compagnie à Ogden que le commentaire tiré du « Character book » de Simpson et souvent cité par la suite. Tout en reconnaissant les services « notables » qu’Ogden avait rendus à la compagnie, Simpson prévoyait que sa promotion allait causer des problèmes ; il le décrivait comme « l’un des hommes les plus dénués de principes au pays des Indiens, qui tomberait [...] dans des habitudes de dissipation s’il n’était pas retenu par la crainte de nuire ainsi à ses propres intérêts, et s’il se laiss[ait] aller dans cette voie, la folie, pour laquelle il a[vait] une prédisposition, [allait] suivr[e] tout naturellement ». Il se peut cependant que ces sombres allusions reflètent plutôt l’état d’esprit de Simpson car, même si Ogden continua d’être tenu pour un homme turbulent, peu de signes indiquent que, dans les années suivantes, il ait fait preuve du manque de scrupules ou de l’instabilité évoqués par Simpson.

En 1835, Ogden gagna son nouveau quartier général, le fort St James, au lac Stuart (Colombie-Britannique) ; pour la première fois de sa carrière dans la traite des fourrures, il n’avait aucune concurrence directe à affronter, même si la compagnie était déterminée à vider cette région de ses fourrures, comme celle de la rivière Snake. Quand les conséquences de cette politique se firent sentir et que la cueillette des fourrures diminua, Ogden s’efforça de nouer de bonnes relations avec les Porteurs et de faire des arrangements de traite à l’amiable avec eux. Cependant, d’après « Peter Skene Ogden’s notes on western Caledonia », écrites en 1842, il avait sur eux une aussi piètre opinion que sur les Indiens de la région de la Snake, les qualifiant de « groupe d’êtres abrutis, ignorants, superstitieux et misérables ». Quant aux méthodes de traite, Ogden n’était pas sûr que le système traditionnel, qui permettait les dettes, empêchait les Indiens de l’intérieur d’acheminer une certaine quantité de fourrures vers la côte.

En 1844, Ogden quitta le district de la Nouvelle-Calédonie pour un congé d’un an qu’il passa en grande partie en Angleterre, où le comité de Londres de la Hudson’s Bay Company s’inquiétait de la question encore confuse et de plus en plus troublante de l’Oregon [V. George Simpson]. À son retour au Canada en 1845, il accompagna Mervin Vavasour* et Henry James Warre, deux officiers de l’armée britannique venus faire en secret des relevés topographiques entre Lachine, au Bas-Canada, et le fleuve Columbia. Toujours en 1845, Ogden avait été nommé membre du nouveau bureau de direction du district de la Colombie, avec McLoughlin et James Douglas* et, une fois arrivé au fort Vancouver, en août, il acheta pour la Hudson’s Bay Company le cap Disappointment, à l’embouchure du fleuve Columbia, conformément aux instructions qu’il avait reçues. En dépit de cette apparente réclamation de souveraineté, la partie inférieure du fleuve Columbia passa aux États-Unis quand le traité de 1846 sur les frontières de l’Oregon fixa au 49e parallèle la limite entre le territoire britannique et le territoire américain. C’était donc une région passée sous domination étrangère qu’Ogden devait maintenant administrer avec Douglas et John Work*, McLoughlin ayant pris sa retraite en 1846. L’arrivée d’un nombre croissant de colons venus de l’Est n’était pas le moindre de leurs problèmes, car elle déstabilisait les relations de la Hudson’s Bay Company avec les Indiens, fondement des activités de traite.

Même si l’Oregon appartenait officiellement aux États-Unis, la Hudson’s Bay Company demeura pendant quelque temps l’autorité reconnue sur une grande partie de ce territoire. L’intervention décisive que fit Ogden en décembre 1847, par suite de l’attaque des Cayuses contre la mission de Waiilatpu (près de Walla Walla, Washington), qui causa la mort de 14 personnes et la capture de 47 autres, mit cette situation en évidence. Comme le gouvernement provisoire américain établi à Oregon City n’avait pas d’expérience dans la négociation avec les Indiens et ne disposait pas des troupes nécessaires pour libérer rapidement les captifs, Ogden quitta le fort Vancouver au matin du 7 décembre, le lendemain du jour où il avait appris la nouvelle, et finit de négocier la libération des prisonniers le 24 décembre. Cette mission confirma avec éclat l’expérience et le jugement d’Ogden ainsi que la réputation de la Hudson’s Bay Company. Comme Ogden le signala après avoir reçu d’abondants éloges de George Abernethy, gouverneur provisoire de l’Oregon, et des administrateurs de la Hudson’s Bay Company à Londres, « sans l’aide et l’influence puissantes [de la compagnie], rien n’aurait pu être fait ».

Les dernières années de Peter Skene Ogden au fort Vancouver furent difficiles, car il devait désormais s’occuper des problèmes d’un milieu qui évoluait rapidement et où se trouvaient plus de colons et de prospecteurs que de trafiquants de fourrures et d’Indiens. En août 1854, malade, il quitta le fort Vancouver et se rendit à Oregon City où il mourut en septembre, à l’âge de 64 ans. Il laissait quelques biens, et son testament répartissait soigneusement ses terres, son argent et ses titres bancaires entre ses enfants (un fils né de son premier mariage à la façon du pays et sept de son second), ses petits-enfants et divers parents. Contrairement à d’autres commerçants de fourrures, dont McLoughlin, il n’avait jamais officialisé à l’église son union avec Julia Rivet, de sorte que, après sa mort, son frère Charles Richard* et sa sœur Harriet Lawrence entreprirent des poursuites judiciaires pour la déshériter, elle et le reste de la famille d’Ogden. Le gouverneur Simpson, qui était l’un des exécuteurs testamentaires, intervint pour suggérer un compromis qui assura la division des biens. Au fil des ans, son opinion sur Ogden avait changé. Plus conciliant qu’autrefois, Simpson n’accordait toujours pas son amitié facilement. Aussi le fait qu’il ait écrit, en novembre 1854, « peu de gens je crois l’on connu aussi bien ou ont estimé davantage son amitié que moi-même » démontre autant la compétence professionnelle que les qualités personnelles d’Ogden.

Glyndwr Williams

Les journaux de cinq des six expéditions dirigées par Peter Skene Ogden sur le territoire de la Snake ont été conservés aux PAM, HBCA. Les deux premiers ont été publiés dans HBRS, 13 (Rich et Johnson). Le journal de la troisième expédition a paru d’abord sous le titre de « The Peter Skene Ogden journals », édité par T. C. Elliott et publié dans l’Oreg. Hist. Soc., Quarterly (Portland), 11 (1910) : 201–222 ; puis, après avoir été complété et annoté, dans HBRS, 23 (Davies et Johnson). Les deux derniers journaux ont aussi été publiés dans HBRS, 28 (Williams). Par ailleurs, Ogden est l’auteur de « Peter Skene Ogden’s notes on western Caledonia » que Walter Noble Sage a édité pour le BCHQ, 1 (1937) : 45–56. Il est aussi fort probable qu’Ogden soit l’auteur d’un autre ouvrage portant comme titre Traits of American-Indian life and character (Londres, 1853) qui a été signé « A fur trader ». Les événements racontés dans les 16 récits que comprend ce volume correspondent de près à la carrière de ce personnage.

ANQ-M, CN1-29, 27 avril 1809.— ANQ-Q, CE1-61, 12 févr. 1790.— PAM, HBCA, B.60/a/13 : fos 14d–15d ; B.60/a/15 : fos 37d–38 ; B.89/a/2 : fos 11, 13, 13d–14 ; E.8/5 : fos 95–97d.— Catholic Church records of Pacific northwest (Munnick).— Docs. relating to NWC (Wallace).— HBRS, 2 (Rich et Fleming) ; 3 (Fleming) ; 4 (Rich).— Alexander Ross, « Journal of Alexander Ross – Snake country expedition, 1824 », T. C. Elliott, édit., Oreg. Hist. Soc., Quarterly, 14 (1913) : 366–388.— Simpson, « Character book », HBRS, 30 (Williams), 151–236.— La Gazette de Québec, 19 mars 1818.— Archie Binns, Peter Skene Ogden : fur trader (Portland, 1967).— G. G. Cline, Peter Skene Ogden and the Hudson’s Bay Company (Norman, Okla., 1974).— Van Kirk, « Many tender ties ».— T. C. Elliott, « Peter Skene Ogden, fur trader », Oreg. Hist. Soc., Quarterly, 11 (1910) : 229–278.— F. W. Howay, « Authorship of traits of Indian life », Oreg. Hist. Quarterly (Salem), 35 (1934) : 42–49.

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Glyndwr Williams, « OGDEN, PETER SKENE (baptisé Skeene) (Skeen, Skein) », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 8, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 21 nov. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/ogden_peter_skene_8F.html.

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Auteur de l'article:    Glyndwr Williams
Titre de l'article:    OGDEN, PETER SKENE (baptisé Skeene) (Skeen, Skein)
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 8
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1985
Année de la révision:    1985
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