RITCHIE, ELIZA, érudite, professeure, auteure, esthète, philanthrope et féministe, née le 20 mai 1856 à Halifax, benjamine des filles de John William Ritchie* et d’Amelia Rebecca Almon ; décédée célibataire le 5 septembre 1933 au même endroit.

Eliza Ritchie grandit dans un milieu privilégié et reçut une éducation privée. Elle fréquenta la Dalhousie University en 1882–1883, l’année suivant les premières admissions de femmes au premier cycle. Avec l’une, puis deux, de ses sœurs aînées célibataires, Ella Almon et Mary Walcot, elle y étudia trois années de plus dans la catégorie générale (ne menant pas à un diplôme), cheminement que préféraient les étudiantes plus âgées que la moyenne. En 1886, Eliza s’inscrivit en quatrième année de premier cycle et, l’année suivante, obtint une licence ès lettres avec mention très bien en philosophie. Elle bénéficia ensuite d’une bourse pour étudier à la Cornell University à Ithaca, dans l’État de New York, où elle termina un doctorat en 1889 avec spécialisation en philosophie allemande ; sa thèse s’intitulait « The problem of personality ». Mlle Ritchie fut probablement la première femme diplômée d’une université canadienne à obtenir un doctorat. Cette année-là, elle enseigna quelque temps au Vassar College de Poughkeepsie, puis fut engagée, en 1890, dans un autre établissement pour femmes, le Wellesley College, à Wellesley, au Massachusetts. Elle demeura près d’une décennie au département de philosophie de ce collège, d’abord comme chargée de cours, puis comme professeure agrégée ; elle ne s’absenta qu’une fois, en 1892–1893, pour étudier à Leipzig, en Allemagne, et à Oxford, en Angleterre. Son contrat à Wellesley se termina à l’automne de 1899, au moment où certains professeurs perdirent leur cote auprès de la directrice Julia Josephine Irvine et de la garde montante de l’université. Il se peut que Mlle Ritchie ait été congédiée, mais il est également possible que son départ ait simplement coïncidé avec la purge, d’autant plus qu’elle resterait une admiratrice du collège.

Mlle Ritchie n’occuperait plus jamais de poste rémunéré sur une longue période. Elle mena plutôt une vie de « loisirs studieux » et d’action communautaire. Pendant plusieurs années, elle poursuivit ses recherches en philosophie et publia un certain nombre d’articles originaux sur la philosophie morale dans la Philosophical Review et l’International Journal of Ethics ; ses travaux témoignent d’un attrait particulier pour la pensée du rationaliste hollandais du xviie siècle Baruch Spinoza. Elle rédigea aussi régulièrement pour les mêmes périodiques des recensions d’ouvrages philosophiques écrits en italien, allemand et français, et fut quelque temps membre de l’American Philosophical Association. Vers le milieu des années 1910, grâce au soutien que lui procura un héritage familial, Mlle Ritchie se tourna toutefois vers la promotion de l’appréciation de l’art et de la littérature et vers l’avancement de la condition féminine dans sa collectivité.

Convaincue que les Maritimes devaient être pour le Canada ce que la Nouvelle-Angleterre était, selon elle, pour les États-Unis, soit « un centre de vie intellectuelle et de promotion des arts », Mlle Ritchie offrit bénévolement ses services à la Victoria School of Art and Design de Halifax (qui deviendrait le Nova Scotia College of Art en 1925) et, en 1917, elle rejoignit Ella Almon comme membre du conseil d’administration. En 1908, elle fut membre fondatrice du Nova Scotia Museum of Fine Arts, précurseur de l’Art Gallery of Nova Scotia, et assuma les fonctions de vice-présidente de son comité directeur à la fin des années 1920. Elle contribua aussi fréquemment à l’achat d’œuvres pour la collection de l’établissement. En 1906, elle prit la direction du département des arts à l’exposition provinciale ; pendant son mandat, qui dura presque sans interruption jusqu’en 1917, l’exposition présenta les œuvres d’artistes locaux et des collections prêtées par des mécènes et des artistes du centre du Canada, des États-Unis et de l’Angleterre. Son choix d’œuvres comprenait non seulement des peintures et des sculptures, mais aussi des œuvres artistiques commerciales ; Mlle Ritchie excluait cependant les photographies et les travaux d’« artisanat féminin », comme le tissage, qu’elle reléguait dans d’autres espaces. Elle s’efforçait de « rehausser le standard du goût » en donnant des conférences sur l’histoire de l’art européen à Halifax et à Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick ; ces causeries aidaient à recueillir des fonds pour soutenir la formation en art. Dans le compte rendu d’un discours qu’elle prononça sur les maîtres italiens à la Victoria School of Art and Design en 1905, le Morning Chronicle de Halifax la décrivit comme « une conférencière élégante au verbe facile, une artiste qui peignait avec les mots, dotée d’une appréciation artistique cultivée de la beauté. Sa conférence, livrée presque sans notes, était un chef-d’œuvre de composition et d’éloquence. » Mlle Ritchie exerçait des pressions pour que les arts soient enseignés dans les écoles publiques, faisait fréquemment valoir l’importance de trouver un espace permanent pour abriter le Nova Scotia Museum of Fine Arts et choisissait des œuvres d’art pour décorer le Shirreff Hall, magnifique résidence pour étudiantes ouverte à la Dalhousie University en 1923 [V. Jennie Grahl Hunter Shirreff*]. Elle voyageait souvent en Europe pour approfondir ses connaissances. Entre 1908 et 1930, elle passa en effet de nombreux hivers en Italie ou en Angleterre.

Intéressée par la littérature, Mlle Ritchie encouragea des écrivains et des lecteurs contemporains. Elle appuya le travail d’auteurs tels Archibald McKellar MacMechan, William Bliss Carman*, Lucy Maud Montgomery* et Charles George Douglas Roberts* en préparant l’anthologie poétique Songs of the Maritimes, parue à Toronto en 1931, qui comprenait plusieurs de ses propres vers. Très désireuse de diffuser des œuvres littéraires, elle recommanda avec insistance l’amélioration de bibliothèques pour les écoliers, les travailleurs et les étudiants de collège. Parmi les problèmes à la Citizen’s Library de Halifax, elle releva l’absence d’une section pour enfants, des espaces de lecture insuffisants et des heures d’ouverture inappropriées pour les usagers, qui ne pouvaient y venir qu’à l’heure du repas de midi. Elle favorisa la création d’une bibliothèque dans la maison léguée au Local Council of Women de Halifax par George Wright, victime du naufrage du Titanic, préconisa l’installation de bibliothèques dans les écoles publiques et contribua par des dons réguliers à l’expansion des collections de la Dalhousie University et de celles de l’école des beaux-arts. Parmi ceux dont elle gratifia Dalhousie se trouvaient non seulement des œuvres contemporaines – en 1929, A room of one’s own de Virginia Woolf, par exemple –, mais aussi de précieux traités de philosophie datant du xvie et du xviie siècle ; la bibliothèque de l’école des beaux-arts fut en grande partie mise sur pied grâce à elle et à sa sœur Ella Almon qui firent le don généreux de nombreux livres somptueusement illustrés. En 1924, après avoir envoyé d’Italie un livre de reproductions des tableaux de Marc Chagall, Mlle Ritchie déclara : « Nous ne devons condamner avec arrogance aucun type d’expression artistique […] car, tout curieux que puisse nous sembler l’art moderne à première vue, il recèle néanmoins souvent une grande vérité cherchant à trouver sa propre expression. »

Mlle Ritchie croyait fermement que l’ignorance engendrait l’indifférence et que la capacité des femmes à réaliser leur potentiel de citoyennes dépendait des possibilités éducatives, politiques et professionnelles qui s’offraient à elles. Humaniste libérale, elle soutenait que la participation des femmes à la vie publique devait être gouvernée par des « vertus intellectuelles », notamment la vérité, la tolérance, la prudence et la modération. Craignant que le radicalisme nuise aux ambitions féministes, elle préconisait le changement graduel. Comparativement à nombre de ses contemporains, elle faisait preuve de plus d’indulgence envers les jeunes femmes de classe moyenne et de milieu ouvrier ; cette approche féministe démocratique était sans nul doute inspirée en partie par son expérience dans des collèges féminins. Elle se préoccupait de leurs perspectives d’avenir et des difficultés que les femmes rencontraient sur le marché du travail, car elles étaient en compétition avec des hommes qui, contrairement à elles, avaient le droit de voter. En 1907, à une réunion du Local Council of Women, elle affirma que les domestiques devaient être traitées comme des employées et non comme des servantes ; en 1909, au cours d’un débat du conseil local, où l’on se demandait qui devait organiser les temps libres des jeunes travailleuses, elle prit parti pour les clubs autogérés. Dans une conférence prononcée en 1912 sur le besoin d’améliorer la condition professionnelle des enseignantes, Mlle Ritchie déplora le fait que l’enseignement servait de « marchepied pour aller de l’avant » chez les hommes, mais qu’il était un moyen de subsistance médiocre pour les femmes.

Avant et pendant la Première Guerre mondiale, Mlle Ritchie fut un chef de file dans la campagne pour le suffrage féminin. Soutenant que le droit de vote « rendrait la vie politique plus pure, réduirait la corruption et donnerait aux femmes de meilleures possibilités dans leur vie personnelle » et que « l’esprit de l’époque [était] à la démocratie », elle vota avec la majorité des délégués au congrès annuel de 1910 du National Council of Women of Canada [V. Ishbel Maria Marjoribanks] pour le droit de vote. Autour de cette période, elle fut responsable des questions sur le droit de vote au Local Council of Women de Halifax – organisme auquel elle s’était jointe lors d’une visite dans sa ville natale en 1895 (ses sœurs Ella Almon et Mary Walcot en étaient également membres) – en sa qualité de présidente du comité chargé entre autres de la citoyenneté. Plus tard, Ella Maud Murray, qui lui succéderait à la tête du comité, persuaderait l’historienne Catherine Lyle Cleverdon que c’était l’arrogance de sa prédécesseure qui l’avait amenée à assumer cette fonction. Au cours de la session de 1917 de la Chambre d’assemblée, le conseil local de Halifax parraina la rédaction de modifications au Nova Scotia Franchise Act et s’assura du soutien des femmes de l’extérieur de la capitale par le truchement des activités de la section du droit de vote féminin de la Women’s Christian Temperance Union. Mlle Ritchie comptait parmi les huit suffragettes qui se présentèrent à la Chambre devant le comité des modifications à la loi pour présenter la cause du droit de vote. En outre, elle s’adressa directement aux femmes de toute la province en leur envoyant une lettre pour les inciter à user de leur influence en faveur de la loi. En avril, le projet de loi reçut un coup fatal en étant reporté de trois mois. Selon Mlle Ritchie, ce projet de loi avait été traité de façon injuste et condescendante à la Chambre d’assemblée [V. George Henry Murray*]. Révélant les idéaux démocratiques qui l’animaient, elle écrivit dans le Halifax Herald du 2 mai : « Ce n’est pas pour un quelconque petit groupe d’“intellectuelles” de Halifax et de quelques autres villes que nous aspirons à la liberté politique, nous voulons que la grande masse de nos concitoyens, tant les hommes que les femmes, soit consciente de ses responsabilités et qu’elle les prennent pour assurer le bon gouvernement du pays. » Mais en octobre, à titre de présidente de la Nova Scotia Equal Suffrage League (aussi connue sous le nom de Nova Scotia Equal Franchise League), elle s’inquiéta de l’indifférence de l’électorat féminin potentiel. Selon ses paroles rapportées dans le Morning Chronicle : « Il était temps que les femmes de la Nouvelle-Écosse montrent qu’elles étaient prêtes à partager avec les hommes le fardeau de la citoyenneté. » Avant que le droit de vote des femmes ne devienne finalement une réalité dans la province le 26 avril 1918, Mlle Ritchie et ses contemporaines de Halifax furent en grande partie muselées par la gravité de l’explosion qui se produisit à Halifax le 6 décembre 1917. Pendant les années de guerre, elles travaillaient aussi activement à la réforme de la politique municipale. Les deux principales questions à l’ordre du jour étaient l’exclusion des femmes des conseils scolaires et les règlements interdisant aux femmes mariées de participer aux élections municipales. Pour les femmes actives dans leurs collectivités, le droit de vote aux élections provinciales était souhaitable, mais revêtait moins d’importance que leur incapacité à influencer les conseils scolaires et l’administration municipale. De son vivant, Mlle Ritchie ne verrait pas l’admission des femmes au conseil scolaire de Halifax.

Les activités de Ritchie s’articuleraient de plus en plus autour de la Dalhousie University et du Nova Scotia College of Art. En sa qualité de membre et, en 1911, de présidente de la Dalhousie Alumnae Association (fondée en 1909), elle fut le fer de lance de la création du Forrest Hall, première petite résidence pour les étudiantes. Elle contribua à recueillir des fonds en faisant payer un droit d’entrée aux conférences sur l’art qu’elle donna avec un collègue historien de l’art, le théologien James William Falconer, en 1910, et seule, deux ans plus tard. Ritchie consacra toute l’année 1912 à la préparation de l’ouverture de la résidence et renonça à presque toutes ses autres obligations pour devenir officieusement doyenne des femmes et assumer les fonctions de directrice du Forrest Hall de septembre 1912 à décembre de l’année suivante. Convaincue que les résidences pour femmes devaient s’autogouverner, elle faisait preuve d’indulgence envers les étudiantes. Bessie Hall, l’une d’entre elles, fit le commentaire suivant en 1914 : « Cette chère vieille Dr Ritchie se gardait bien de nous accabler de règlements. » En 1919, Mlle Ritchie fut nommée représentante des diplômés au conseil d’administration de Dalhousie – première femme à occuper cette fonction –, où elle siégea pendant deux mandats de trois ans ; c’était en grande partie un poste honorifique, car le pouvoir était entre les mains du conseil de direction dont elle ne faisait pas partie. Elle exerça un rôle plus important en tant que membre fondatrice du comité de rédaction de la Dalhousie Review, périodique universitaire trimestriel dont la parution commença en 1921. Elle y publia régulièrement des recensions de livres et des notes sur des œuvres telles que Rockbound de Frank Parker Day, paru à Garden City, dans l’État de New York, en 1928, et rédigea plusieurs articles biographiques et littéraires dans lesquels elle explorait les idées de vérité, de beauté et de rationalité. Elle resterait active à la rédaction de la revue jusqu’à ses derniers jours.

En 1927, après avoir occupé une place de premier plan dans diverses célébrations anniversaires et collectes de fonds, Mlle Ritchie fut la première femme à recevoir un doctorat honorifique en droit de Dalhousie. Elle y enseigna également un peu en 1928–1929, se chargeant de dix séances du cours de formation continue sur les beaux-arts, en collaboration avec son associé de longue date, Falconer, et Elizabeth Styring Nutt, dynamique directrice du Nova Scotia College of Art. Mlle Ritchie profita de son temps passé sur le campus pour recommander la création d’un musée d’art universitaire. En reconnaissance de ses efforts infatigables déployés pour l’établissement dirigé par Nutt, on lui décerna un diplôme honorifique en 1931, tout comme à son amie et collègue Edith Jessie Archibald. Mlle Ritchie n’oublierait pas l’université et le collège dans son testament : elle leur laisserait des dons en argent et lèguerait son entière collection de quelque 500 ouvrages à Dalhousie.

Dans An appetite for life : the education of a young diarist, 1924–1927, le diplomate Charles Stewart Almon Ritchie*, son cousin, plus jeune qu’elle, confirma à la fois les préoccupations scientifiques de Mlle Ritchie et sa réputation de libre-penseuse. « Un jour, déclara-t-il, elle m’a dit qu’être athée, “c’était comme sortir d’une chambre obscure à la lumière du jour”. » Elle rejetait la superstition et le dogmatisme, comme en témoigne le commentaire qu’elle écrivit dans l’International Journal of Ethics : « Si la théologie est plus qu’une superstition, si ses arguments sont valides, si ses objets sont des vérités, elle peut se permettre de s’exposer à l’examen le plus minutieux et de louer et d’accueillir avec bienveillance l’investigateur qui apporte à son étude la froide impartialité et la rigueur d’un esprit scientifique. » Cependant, par loyauté à sa famille et à sa collectivité, elle resta, nominalement, membre de l’Église d’Angleterre.

Eliza Ritchie était connue dans sa ville natale comme « la plus brillante des diplômées de Dalhousie », dans le milieu de la Dalhousie University comme « la diplômée la plus distinguée » et dans sa famille immédiate comme la seule à montrer des signes de l’« étincelle de génie » des Ritchie. Dans ses occupations à Halifax, l’Eliza « supérieure et réservée » partageait cependant toujours les feux de la rampe avec ses sœurs, la « charmante » Ella Almon et la « dynamique » Mary Walcot. Leurs champs d’intérêts se chevauchant et se complétant, une certaine confusion au sujet de leur travail et de leurs réalisations s’est créée dans l’esprit de nombreux contemporains, dont les nécrologues, et des attributions erronées ont été perpétuées par des historiens. Ainsi, le diplôme honorifique que reçut Mlle Ritchie du Nova Scotia College of Art mentionne qu’elle en a été une directrice fondatrice en 1887, mais ce mérite revient à Ella Almon. Que Mlle Ritchie ait été « une inspiratrice exemplaire » ne fit toutefois jamais l’ombre d’un doute.

Judith Fingard

La bourse de doctorat pour femmes Eliza Ritchie a été créée dans le cadre des célébrations soulignant, en 1985, le centième anniversaire du premier diplôme attribué à une femme à la Dalhousie University, à Halifax. Elle a été décernée pour la première fois en 1987, soit 100 ans après qu’Eliza Ritchie eut reçu sa licence et 60 ans après qu’elle eut obtenu son doctorat honorifique. Au cours de la même année, on a aussi donné son nom à une petite résidence universitaire.

La thèse de doctorat de Mlle Ritchie, « The problem of personality », a été publiée à Ithaca, N.Y., en 1889. Un exemplaire est conservé dans la J. J. Stewart Maritime Coll. aux DUA. La thèse est reproduite sur microformes (ICMH, no 13316). Des articles de Mlle Ritchie ont paru dans Philosophical Rev. (Ithaca), dont « The ethical implications of determinism », 2 (1893) : 529–543 ; « The essential in religion », 10 (1901) : 1–11 ; « Notes on Spinoza’s conception of God », 11 (1902) : 1–15 ; et « The reality of the finite in Spinoza’s system », 13 (1904) : 16–29. Ses articles publiés dans International Journal of Ethics (Chicago) sont intitulés : « Morality and the belief in the supernatural », 7 (1897) : 180–191 ; « Truth-seeking in matters of religion », 11 (1900) : 71–82 ; « Women and the intellectual virtues », 12 (1901) : 69–80 ; et « The toleration of error », 14 (1904) : 161–171. La Dalhousie Rev. a publié les essais suivants de Mlle Ritchie : « Goethe restudied », 1 (1921–1922) : 160–169 ; « Marjorie Pickthall : in memoriam », 2 (1922–1923) : 157–158 ; « Contemporary English poets », 3 (1923–1924) : 220–228 ; « Erasmus : a study in character », 6 (1926–1927) : 206–217 ; « William Hazlitt », 10 (1930–1931) : 368–375 ; et « Spinoza », 12 (1932–1933) : 333–339. L’œuvre de Mlle Ritchie comporte aussi deux livres : Songs of the Maritimes : an anthology of the poetry of the Maritime provinces of Canada (Toronto, 1931), qu’elle a édité, et In the gloaming… ([Halifax, 1936]), collection de ses poèmes publiée à titre posthume.

BAC, R2292-0-7, file 7 ; RG 31, C1, 1881, Halifax, Ward 1a : 124 ; 1891, Halifax, Ward 1e : 43 ; 1901, Halifax, Ward 2b-7 : 16 ; 1911, Halifax, Ward 1 : 18.— DUA, LE 3 D29, 1914–1934 ; Matriculation book, Dalhousie Univ., 1886–1887 ; MS-2-280, D 212, 213, E 56, 57 ; UA-1, 1, A-5 à A-8, 1913–1933 (procès-verbaux) ; UA-23, boxes 1–3, 1924–1934.— Halifax County Court of Probate (Halifax), Estate papers, no 13255.— NSA, Churches, St Paul’s Anglican (Halifax), RBMS (mfm) ; Halifax County Will Books, vol. 10, p.548 (mfm 19361) ; MG 1, vol. 661 ; MG 17, vol. 43, 44, 46 ; Acc. 1990-392, box 2 ; MG 20, vol. 204, 1908–1917 ; vol. 535, nos 1–10, 1894–1933 ; vol. 761, nos 7–8, 1927, no 20, 1933 ; vol. 765, nos 1–2, 1904–1914 ; « Nova Scotia hist. vital statistics », Halifax County, 1933 : www.novascotiagenealogy.com (consulté le 15 déc. 2009).— Wellesley College Arch. (Mass.), President’s report, 1891–1899.— Acadian Recorder (Halifax), 1er mars 1895 ; 2 nov. 1899 ; 10 févr., 1er, 3 mars 1905 ; 17 avril 1907 ; 3 oct. 1908 ; 18, 21 sept., 25 nov., 4 déc. 1909 ; 25, 31 janv., 19 févr., 6 juill. 1910 ; 30 déc. 1911 ; 18, 20 janv., 13, 16, 28 févr., 1er–2 mars, 15, 28 août, 4 sept. 1912 ; 25 mars, 13 août 1915 ; 6 juin, 27 oct. 1917 ; 19 janv. 1929.— Dalhousie Gazette (Halifax), 1898–1899.— Halifax Daily Star, 7–8 sept. 1933.— Halifax Herald, 7 juin 1887 ; 12 mars, 10 août 1895, supplément pour les lectrices ; 29 avril 1896 ; 26 janv., 1er févr., 12 avril, 2 mai, 23, 25, 29 juin 1917 ; 6 sept. 1918 ; 13 oct. 1920.— Halifax Mail, 31 déc. 1924, 25 avril 1928, 5–6 sept. 1933.— Morning Chronicle, 20 juin 1888, 10 févr. 1905, 23 nov. 1911, 27 oct. 1917, 1er janv. 1923, 23 mai 1928, 2 nov. 1933.— Annuaire, Halifax, 1904–1933.— C. L. Cleverdon, The woman suffrage movement in Canada, introd. par Ramsay Cook (2e éd., Toronto, 1974).— Dalhousie Alumni Assoc., Alumni News (Halifax), novembre 1929, janvier 1938.— Dalhousie College and Univ., Calendar (Halifax), 1883–1888 (exemplaires aux DUA).— W. C. Eells, « Earned doctorates for women in the nineteenth century », AAUP Bull. (Washington), 42 (1956) : 644–651.— Judith Fingard, « College, career, and community : Dalhousie coeds, 1881–1921 », dans Youth, university, and Canadian society : essays in the social history of higher education, Paul Axelrod et J. G. Reid, édit. (Montréal et Kingston, Ontario, 1989), 26–50 ; « The Ritchie sisters and social improvement in early twentieth century Halifax », Royal N.S. Hist. Soc., Journal (Halifax), 13 (2010) : 1–22.— E. R. Forbes, Challenging the regional stereotype : essays on the 20th century Maritimes (Fredericton, 1989).— N.-É., House of Assembly, Journal and proc., 1906–1919, app. 5.— P. A. Palmieri, In Adamless Eden : the community of women faculty at Wellesley (New Haven, Conn., et Londres, 1995).— Charles Ritchie, An appetite for life : the education of a young diarist, 1924–1927 (Toronto, 1977).— R. L. Shaw, Proud heritage : a history of the National Council of Women of Canada (Toronto, 1957).— Charles St C. Stayner, « John William Ritchie : one of the Fathers of Confederation », N.S. Hist. Soc., Coll. (Halifax), 36 (1968) : 182–277.— Types of Canadian women […], H. J. Morgan, édit. (Toronto, 1903), 284.— P. B. Waite, The lives of Dalhousie University (2 vol., Montréal et Kingston, 1994–1998), 1.

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Judith Fingard, « RITCHIE, ELIZA », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 22 nov. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/ritchie_eliza_16F.html.

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Auteur de l'article:    Judith Fingard
Titre de l'article:    RITCHIE, ELIZA
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    2013
Année de la révision:    2013
Date de consultation:    22 nov. 2024