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O’LEARY, HENRY JOSEPH, prêtre et archevêque catholique, né le 13 mars 1879 à Richibucto, Nouveau-Brunswick, troisième des quatre fils de Henry O’Leary* et de sa deuxième femme, Mary O’Leary ; demi-frère de Richard O’Leary ; décédé le 5 mars 1938 à Victoria et inhumé au cimetière St Joachim, Edmonton.
Irlandais de naissance, le père de Henry Joseph O’Leary immigra au Nouveau-Brunswick dans les années 1850. À Richibucto, il prospéra comme homme d’affaires dans la conserverie de poisson et le commerce du bois, tout en s’occupant activement de politique provinciale. Après ses études primaires, Henry Joseph fréquenta le collège Saint-Joseph à Memramcook. Il obtint une licence ès arts en 1897, lauréat du premier prix dans cinq des six matières de la dernière année du programme de philosophie. Un camarade de classe se souvenait de lui comme d’un sportif, d’un joueur de tours doté d’un vif sens de l’humour et d’un « grand parleur ». À l’instar de son frère aîné, Louis James, Henry Joseph décida d’entrer en religion. Après une année d’études au séminaire de philosophie de Montréal, il s’inscrivit au grand séminaire de la même ville. Il reçut l’ordination le 21 septembre 1901 à Richibucto. Étant donné l’excellence de son dossier scolaire, ses supérieurs ecclésiastiques l’envoyèrent à Rome, où il termina rapidement trois doctorats (philosophie, théologie et droit canonique). Il étudia également à la Sorbonne, à Paris.
À son retour au Nouveau-Brunswick, en 1905, O’Leary parlait couramment trois langues. Après avoir servi à Chatham et dans d’autres collectivités de la côte nord de la province, il accepta le poste de curé de la paroisse du Sacré-Cœur à Bathurst en 1907 et celui de vicaire général du diocèse de Chatham en 1908. L’année suivante, l’archevêque de Halifax, Edward Joseph McCarthy, renvoya O’Leary à Rome, en raison de ses relations au Vatican. La décision découlait d’une campagne menée par la hiérarchie locale pour s’assurer que des anglophones, en particulier des Irlandais, continuent de prédominer dans l’épiscopat des provinces Maritimes. McCarthy se plaignit auprès de l’archevêque de Toronto, Fergus Patrick McEvay*, d’être « exposé à des salves nourries de la ligne de feu française chaque fois qu’une mitre cherch[ait] une tête pour s’y poser ; ou [chaque fois] qu’il [était] question de créer un nouveau diocèse ». Une présence à Rome s’imposait, croyait-il, « à moins que nous permettions aux Acadiens d’agir à leur gré, et [que nous] négligions complètement nos propres intérêts divers ». Pendant sa mission à l’étranger, O’Leary servirait également d’agent au nom de McEvay et de l’archevêque Charles Hugh Gauthier*, de Kingston, en Ontario. Même si le groupe réussit à influencer quelques nominations, notamment celle de Michael Francis Fallon au diocèse de London, McCarthy vit disparaître ses espoirs d’assurer l’hégémonie irlandaise dans le Canada atlantique. En 1920, des Acadiens seraient à la tête des diocèses de Saint-Jean [V. Édouard-Alfred Le Blanc] et de Chatham. De plus, en 1936, l’archidiocèse de Moncton verrait le jour sous l’égide de Louis-Joseph-Arthur Melanson*.
O’Leary devint évêque de Charlottetown le 27 janvier 1913, comme successeur de James Charles McDonald* ; son sacre eut lieu le 22 mai à Bathurst. Sa désignation représentait une victoire partielle pour le clergé irlandais du diocèse, qui se plaignait depuis longtemps de la domination ecclésiastique écossaise et souhaitait qu’un prêtre irlandais de l’endroit accède à l’épiscopat. Après son arrivée dans la capitale de l’Île-du-Prince-Édouard cinq jours plus tard, on l’installa dans l’église qui tenait lieu de cathédrale, car un incendie avait détruit la sienne, St Dunstan, en mars. Il se fixa comme objectif de reconstruire l’édifice et de restaurer le palais épiscopal, lui aussi endommagé ; ces activités occupèrent la plus grande partie de son temps et de sa correspondance diocésaine. Attentif à tous les détails, de la maçonnerie de pierre aux gonds de portes, il insista pour qu’aucune décision au sujet de la cathédrale ne soit prise à la hâte. Une fois le sous-sol terminé, en 1914, on commença à y tenir des offices. L’inauguration de la cathédrale complètement rebâtie n’aurait toutefois lieu que le 24 septembre 1919. L’évêque s’intéressa également à la construction d’églises à l’extérieur de Charlottetown, veillant lui-même tant à la conception qu’aux matériaux employés.
L’autre préoccupation majeure d’O’Leary était le collège diocésain, aussi appelé St Dunstan, que l’évêque Bernard Donald Macdonald* avait fondé en 1855 et qui n’accueillait que des hommes. Dans ce dossier, O’Leary connut une série de déceptions attribuables en grande partie au manque de fonds. Non seulement il ne put mettre sur pied une formation des maîtres et des programmes en agriculture, mais ses projets d’établir un collège missionnaire n’aboutirent à rien, échec consternant, compte tenu de la réputation qu’avait l’île de faire naître des vocations religieuses. Il réussit toutefois à persuader le gouvernement de John Alexander Mathieson* d’habiliter le collège, en 1917, à décerner des diplômes. (Le collège manquant des ressources professorales adéquates, ces pouvoirs ne s’exerceraient pas avant 1941.) O’Leary supervisa également l’expansion du collège, constitué d’un seul bâtiment. Le 25 septembre 1919, le Dalton Hall, financé par l’homme d’affaires Charles Dalton, ouvrit officiellement ses portes (bien qu’inachevé) pour loger un nombre accru d’étudiants après la Première Guerre mondiale. Cette année-là, O’Leary entreprit la première collecte de fonds pour l’université et recueillit 40 000 $ en promesses de dons. Les souscriptions s’avérèrent toutefois insuffisantes pour atteindre son but de construire un pavillon pour les sciences.
O’Leary réussit à augmenter quelque peu les ressources du diocèse par d’autres moyens. Malgré ses tentatives infructueuses d’attirer un ordre religieux d’hommes dans l’île, il put y établir, en 1916, une congrégation de religieuses, les Sisters of St Martha, qui se consacrèrent initialement aux tâches domestiques tant au collège qu’à sa résidence. Que l’île – « ce sol si fertile pour la vocation » – soit forcée d’importer des religieuses pour effectuer le travail diocésain était, pensait-il, « extrêmement dommage ». Sa réalisation était en grande partie attribuable à mère Mary Stanislaus [Mary Ann MacDonald*], supérieure de la communauté à Antigonish, en Nouvelle-Écosse. Cette dernière accepta d’accueillir en 1915 des postulantes de l’île pour les former à la maison mère ; elle les accompagna l’année suivante et devint la première supérieure générale de la congrégation à l’Île-du-Prince-Édouard. L’évêque croyait que celle-ci « s’accroîtrait et se multiplierait rapidement » ; l’avenir lui donnerait raison.
Parmi les autres établissements catholiques qu’O’Leary guida et développa figurent le Charlottetown Hospital, fondé par l’évêque Peter McIntyre* en 1879, et le St Vincent’s Orphanage, créé en 1910. L’orphelinat fit l’acquisition d’un nouveau bâtiment en 1914 et, sur la vive insistance de l’évêque, l’hôpital s’enrichit d’une maternité en 1918 et d’une école d’infirmières deux ans plus tard. O’Leary participa activement à l’effort de guerre ; il demanda à ses curés de se porter volontaires au Service d’aumônerie de l’armée canadienne [V. John Macpherson Almond], et exhorta les catholiques de l’île à s’enrôler et à soutenir divers fonds patriotiques. Il lança une campagne pour engager les catholiques à promettre de ne pas boire d’alcool pendant la durée du conflit : il invita les membres de son clergé à faire comprendre à leurs paroissiens que l’abstinence totale, pour l’heure un devoir national, était souhaitable en tout temps. Il appliqua la ligne dure envers les prêtres qui abusaient de l’alcool : il força un récidiviste à démissionner et en envoya d’autres en cure de désintoxication.
En 1920, O’Leary accéda à l’archiépiscopat d’Edmonton, pour succéder au défunt Émile-Joseph Legal*. Il qualifia cette mutation de « très désagréable sur le plan humain ». Son frère Louis James, anciennement évêque auxiliaire de Chatham, le remplaça à Charlottetown, concours de circonstances qui « tempéra grandement » sa tristesse de quitter son diocèse. Nommé le 7 septembre, O’Leary arriva à Edmonton en décembre et entra en fonction à l’église St Joachim le 8. L’Edmonton Journal l’accueillit comme « un éminent théologien, un prêtre d’une profonde sainteté et d’une grande charité, et un homme d’énergie, de tact et de compétence ». Par son affectation, qui suivait celles de John Thomas McNally* et d’Alfred Arthur Sinnott* (tous deux Prince-Édouardiens d’ascendance irlandaise) aux nouveaux diocèses de Calgary en 1913 et de Winnipeg en 1915, Rome souhaitait accroître l’intérêt pour l’Église catholique dans les Prairies, jusque-là dominée par un clergé francophone.
À Edmonton, O’Leary ne tarda pas à louanger le rôle capital qu’avait exercé le clergé français dans l’archidiocèse et exprima son plaisir de se trouver de nouveau dans un « milieu canadien-français », marqué par « la foi et la piété ». Le besoin de prêtres anglophones se faisait toutefois criant : selon un recensement diocésain de 1920, la population catholique de l’agglomération d’Edmonton ne comptait que 38 % de francophones. L’archevêque de Westminster, Francis Alphonsus Bourne, avait d’ailleurs émis le commentaire suivant au Congrès eucharistique international de 1910 à Montréal : « Nul ne peut fermer les yeux sur le fait que, dans les nombreuses villes dont l’importance ne cesse de croître dans les provinces de l’ouest du dominion, la majeure partie des habitants parlent anglais comme langue maternelle, et que les enfants des colons originaires de pays où l’on ne parle pas anglais parleront tout de même anglais à leur tour. » « Le pouvoir, l’influence et le prestige de la langue anglaise », selon Bourne, devaient « être placés pour de bon du côté de l’Église catholique ». O’Leary souscrivait à ce point de vue et, par conséquent, favorisait les prêtres anglophones plutôt que les francophones. Conscient de la position délicate qu’il occupait en raison des rivalités culturelles dans son archidiocèse, il se montrait attentif à tous les membres de son troupeau : il prononçait des sermons dans des paroisses à l’intérieur et à l’extérieur de la ville de son siège, assistait à des réunions d’associations locales culturelles et autres, et bénissait les nouvelles initiatives à l’échelon paroissial. Dans la collectivité canadienne-française, il participait activement aux assemblées de l’Association canadienne-française de l’Alberta et aux célébrations de la Saint-Jean-Baptiste dans tout son archidiocèse.
Parmi les nouvelles responsabilités d’O’Leary figurait la nécessité urgente de pouvoir généralement compter sur suffisamment de prêtres, « d’hommes pour couvrir ce vaste territoire où l’Église perd[ait] des âmes par milliers », confia-t-il à l’évêque James Morrison* d’Antigonish en 1922. La population d’immigrants en plein essor et les premiers colons ne voyaient pas leurs besoins satisfaits : en 1921, on comptait 55 paroisses sans prêtre résident. Selon l’un de ses clercs, Peter Felix Hughes, « [O’Leary] visita tous les diocèses de l’est du Canada et traversa même l’Atlantique pour solliciter des prêtres ». Tout au long de son archiépiscopat, O’Leary ferait venir au moins 75 membres du clergé et séminaristes, dont beaucoup, notamment Hughes, de l’Île-du-Prince-Édouard. Parmi ses coreligionnaires dont il se préoccupait particulièrement se trouvaient les Ukrainiens catholiques de rite oriental (alors connus sous l’appellation de ruthéniens), qui se convertissaient à l’Église protestante ou orthodoxe russe. « Nous menons ici une dure bataille pour sauver les ruthéniens », écrivait O’Leary à son frère Louis James en 1925. Même si ses efforts finirent par échouer, il contribua au moins à endiguer le flot de leur conversion.
Il restait encore beaucoup d’autres tâches à accomplir. « Je suis fort occupé ici », confia O’Leary à son demi-frère Richard dans une lettre de 1922, « avec des tas de choses à faire et peu, très peu de moyens. Il me faut en ce moment veiller à la construction d’une école secondaire, d’un collège universitaire, d’une cathédrale et bien d’autres choses. » À son arrivée, Edmonton n’avait effectivement pas de cathédrale. En 1924, les travaux reprirent à l’église St Joseph, que Legal avait commencé à construire, sur un emplacement différent, dix ans auparavant. Une fois le sous-sol achevé, en 1925, on ouvrit l’église pour y tenir des offices. O’Leary choisit l’église St Joseph comme cathédrale. En raison de la grande dépression, puis de la Deuxième Guerre mondiale, la grande église de pierre, dont les plans dataient de 1920, ne serait toutefois terminée qu’en 1963. Outre l’église, on bâtit une nouvelle résidence pour l’archevêque en 1928. O’Leary agrandit également le réseau d’écoles séparées qui, à son arrivée, comprenait à Edmonton même huit écoles primaires et une seule école secondaire mixte, ainsi que quelques institutions privées dirigées par des ordres religieux. Vers la fin des années 1920, cinq nouvelles écoles avaient vu le jour dans la ville, notamment des écoles secondaires séparées pour garçons et filles.
L’archevêque s’intéressa vivement aux étudiants catholiques de la University of Alberta, qui, selon lui, « perd[aient] leur foi aussi vite qu’ils le pouv[aient] ». En 1926, il présenta avec d’autres personnes une pétition à l’Assemblée législative pour autoriser la création d’un collège catholique qui serait affilié à l’université, projet que Legal avait d’abord proposé. Sous la présidence de Henry Marshall Tory*, l’université offrit un terrain, comme elle l’avait fait pour d’autres confessions désireuses d’établir des collèges affiliés. Aidé du père John Roderick MacDonald*, O’Leary convainquit la Carnegie Corporation of New York de verser une contribution de 100 000 $ s’il réussissait à recueillir une somme identique avant le 1er janvier 1925. Il arriva à ses fins avec l’assistance de l’évêque John Thomas Kidd* de Calgary et d’Alfred James Dooner*, dit frère Alfred (l’homme d’affaires Patrick Burns donna 20 000 $). En septembre 1927, le St Joseph’s College ouvrit ses portes sous la direction des Frères des écoles chrétiennes, dont O’Leary s’était assuré les services. Son rêve de disposer d’un collège catholique pour femmes à l’université s’évanouit cependant quand la Carnegie Corporation exprima son intérêt et refusa son soutien financier. Il ne réussit pas non plus à persuader l’organisme de fournir des fonds pour rembourser la dette du collège pour hommes. L’archevêque promut également la fondation du St Joseph Seminary, destiné à la formation d’un clergé local ; l’établissement, comme le collège, commença à accueillir des étudiants en septembre 1927. Auparavant, les franciscains avaient augmenté les possibilités de poursuivre des vocations religieuses en inaugurant le St Anthony’s Seraphic College, dont l’archevêque avait posé la première pierre en 1925.
Au delà des entités éducatives qu’il encouragea, O’Leary surveilla l’érection de plusieurs paroisses, églises, chapelles et couvents, doubla le nombre d’hôpitaux et d’hospices, et fonda bien d’autres établissements partout dans son archidiocèse. Ses efforts lui valurent un surnom : « le constructeur ». À Edmonton, on ajouta une nouvelle aile à l’hôpital de la Miséricorde, dirigé par les Sœurs de miséricorde. Grâce au soutien de l’archevêque, les Sœurs de la Providence de Saint-Vincent-de-Paul ouvrirent un orphelinat pour garçons, le St Mary’s Home, en 1923. Cette année-là, la congrégation put acquérir une plus grande propriété pour abriter le Rosary Hall, foyer d’accueil pour femmes. À la demande d’O’Leary, la même communauté fonda, en 1927, une résidence pour personnes âgées, la House of Providence, qui deviendrait le St Joseph’s Auxiliary Hospital. O’Leary aida les Sœurs du Bon-Pasteur en les présentant à James Daniel O’Connell*, qui fournit l’argent nécessaire pour leur permettre de s’installer, avec les orphelines dont elles s’occupaient, dans des locaux plus spacieux, l’O’Connell Institute, en 1928. Il prodigua également ses encouragements à la Catholic Women’s League [V. Katherine Angelina Hughes*], car il croyait que « c’[était] la femme catholique qui [avait] l’influence primordiale dans le foyer catholique », et par conséquent à l’école, et qu’elle avait aussi « des responsabilités importantes dans l’ordre social ». La ligue, pour laquelle O’Leary servit d’aumônier honoraire un certain temps, tenait une auberge à Edmonton et recueillait de l’argent pour beaucoup d’autres établissements diocésains. Outre les Frères des écoles chrétiennes, O’Leary amena nombre d’ordres religieux dans le diocèse, entre autres les rédemptoristes, les Sisters of Charity of Halifax, les Sisters of Charity of Saint John, les Sœurs de la Congrégation de Saint-Joseph, les Sœurs adoratrices du Précieux-Sang, les Franciscan Sisters of the Atonement et les Sisters of Service. Il lança aussi, en 1921, un journal diocésain, le Western Catholic, pour rendre compte des réalisations religieuses et expliquer les enseignements de l’Église.
La grande dépression limita la capacité d’O’Leary de faire progresser son diocèse. Son frère Louis James succomba à une crise cardiaque en 1930 et son demi-frère Richard mourut deux ans plus tard. En 1932 également, son protégé James Charles McGuigan*, qui l’avait accompagné de Charlottetown comme secrétaire et qui était alors archevêque de Regina, souffrit d’une dépression nerveuse bouleversante causée par du surmenage. Vers la fin de 1934, la santé d’O’Leary commença à décliner, apparemment en raison du dysfonctionnement d’une artère, et on l’hospitalisa en janvier 1935. En juillet, l’archevêque Peter Joseph Monahan* de Regina raconta : « [C’est un] cas étrange. Il ne veut voir personne, pense que tout est fini pour lui [...] ne veut même pas sortir avec sa voiture […] Il semble aller mieux que les années passées, et pourtant il est nerveux. » La crise cardiaque qui le terrassa plus tard cette année-là le laissa invalide.
Henry Joseph O’Leary mourut à Victoria en 1938, huit jours avant son cinquante-neuvième anniversaire ; il revenait à son diocèse après un voyage à Hawaï, où il avait séjourné pour fortifier sa santé. Son coadjuteur récemment désigné, John Hugh MacDonald*, lui succéda et rendit hommage à « son esprit brillant, sa prodigieuse énergie, sa modestie innée malgré ses manières princières, son sens de l’humour, sa compréhension empathique des problèmes sociaux et individuels, [et] sa capacité à inspirer les autres avec courage et enthousiasme ». En 1926, O’Leary avait reçu le titre d’assistant au trône pontifical, en reconnaissance de son travail au sein de l’Église. « Son rôle était confiné dans une sphère trop restreinte », commenta un Edmontonien. « Il aurait dû être cardinal et aurait dû vivre à Rome. »
Pour leur aide dans la préparation de la biographie, le DBC/DCB souhaite remercier Luke J. Baird, Gerhard Ens, John Fontaine, G. Edward MacDonald, Mark G. McGowan et Kenneth J. Munro.
Arch. of the Diocese of Charlottetown, H. J. O’Leary corr., particulièrement O’Leary to St Dunstan’s building committee, 8 mai 1913 ; O’Leary to Sister Mary Stanislaus, 7 janv., 12 avril 1915 ; O’Leary, circular to his clergy, 29 avril 1915 ; O’Leary to A. A. Sinnott, 24 juin 1920 ; O’Leary to Pietro Di Maria, 13 août 1920.— Arch. of the Roman Catholic Archdiocese of Toronto, ME (McEvay papers), AF04.06, AF04.40, AF04.41, AF04.45, AF04.47, AF04.64 ; FA01.24, FA01.62, FA01.63A, FA01.63B, FA01.66C ; FA02.01, FA02.07A, FA02.80, FA02.81 ; FA13.114A-B.— BCA, GR-2951, no 1938-09-541538.— Catholic Archdiocese of Edmonton Arch., H. J. O’Leary papers, particulièrement ARCAE 97-1-2, 97-2-1, 97-3-20 (1), 97-3-20 (7), 97-3-20 (8), 97-3-29.— Edmonton Journal, 6 déc. 1920 : 1, 15 ; 8 déc. 1920 : 1, 15 ; 7 mars 1935 : 1–2.— Lethbridge Herald (Lethbridge, Alberta), 18 févr. 1925 : 7.— J. R. Beck, To do and to endure : the life of Catherine Donnelly, Sister of Service (Toronto, 1997).— John Blue, Alberta, past and present, historical and biographical (3 vol., Chicago, 1924), 2.— Canada ecclésiastique, 1920–1938.— The Catholic Church in Prince Edward Island, 1720–1979, M. F. Hennessey, édit. (Charlottetown, 1979).— Catholic Health Assoc. of Alberta, « The bold journey, 1943–1993 : an Alberta history of Catholic health care facilities and of their owners » : 135, 149–150, 154, 200 : www.chac.ca/about/history/books/ab/Alberta_The%20Bold%20Journey%201943-1993.pdf (consulté le 5 févr. 2019).— Congregation of the Most Holy Redeemer, « Edmonton-St. Alphonsus parish, 1924–1999 » : redemptorists.ca/archives/alberta (consulté le 5 févr. 2019).— « CWL [Catholic Women’s League] history in Edmonton archdiocese, 1912–1962 » : www.e.cwl.ab.ca/index_files/cwledmontonhistory.pdf (consulté le 5 févr. 2019).— T. J. Fay, A history of Canadian Catholics : Gallicanism, Romanism, and Canadianism (Montréal et Kingston, Ontario, 2002).— John Gilpin, The Misericordia Hospital : 85 years of service in Edmonton (Edmonton, 1986).— E. J. Hart, Ambition and reality : the French-speaking community of Edmonton, 1795–1935 (Edmonton, 1980).— Norma Johnson, « Biography of the Sisters of Our Lady of Charity, 1912–2012 » : caedm.ca/Portals/0/documents/virtual%20exhibits/2013-11-24_SistersofCharity.pdf (consulté le 30 juill. 2018).— G. E. MacDonald, The history of St. Dunstan’s University, 1855–1956 (Charlottetown, 1989).— Heidi MacDonald, « The social origins and congregational identity of the founding sisters of St. Martha of Charlottetown, PEI, 1915–1925 », SCHEC, Hist. Studies, 70 (2004) : 29–47.— Peter McGuigan, « Edmonton, Archbishop Henry O’Leary and the roaring twenties », Alberta Hist. (Calgary), 44 (1996), no 4 : 6–14.— Sœur Mary Electa [M. B. Murphy], The Sisters of Providence of St. Vincent de Paul (Montréal, 1961).— Sœur Mary Ida [M. J. Coady], « The birth and growth of the Congregation of the Sisters of St. Martha of Prince Edward Island » (mémoire de m.a., univ. d’Ottawa, 1955).— Sœur Maura [Mary Power], The Sisters of Charity, Halifax (Toronto, 1956).— K. [J.] Munro, St. Joseph’s College, University of Alberta (Victoria, 2015).— P. A. Nearing, « Rev. John R. MacDonald, St. Joseph’s College and the University of Alberta », SCHEC, Study Sessions, 42 (1975) : 71–90.— Art O’Shea, The O’Learys two (Charlottetown, 1995).— E. F. Purcell, Priests of memory (Edmonton, 1991).— Dahlia Reich and Sisters of St Joseph, Sister : the history of the Sisters of St. Joseph of London (London, Ontario, 2007).— Sheila Ross, « “For God and Canada” : the early years of the Catholic Women’s League in Alberta », SCHEC, Hist. Studies, 62 (1996) : 89–108.— St. Joseph’s Auxiliary Hospital : 75th anniversary, 2002 : a commemorative history (Edmonton, 2002).— St Joseph Seminary, « Our history » : www.stjoseph-seminary.com/About/Our-History (consulté le 26 juill. 2018).— L. K. Shook, Catholic post-secondary education in English-speaking Canada : a history (Toronto et Buffalo, N.Y., 1971).— Alphonse de Valk, « Catholic higher education and university affiliation in Alberta, 1906–1926 », SCHEC, Study Sessions, 46 (1979) : 23–47.
Équipe du DBC/DCB, « O’LEARY, HENRY JOSEPH », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 20 nov. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/o_leary_henry_joseph_16F.html.
Permalien: | https://www.biographi.ca/fr/bio/o_leary_henry_joseph_16F.html |
Auteur de l'article: | Équipe du DBC/DCB |
Titre de l'article: | O’LEARY, HENRY JOSEPH |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 2021 |
Année de la révision: | 2021 |
Date de consultation: | 20 nov. 2024 |