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STEWART, JAMES DAVID, éducateur, avocat et homme politique, né le 15 janvier 1874 à Lower Montague, Île-du-Prince-Édouard, fils de David Stewart et de Lydia Ayers ; le 20 juillet 1901, probablement, il épousa Barbara Alice Westaway (1879–1968), de Georgetown Royalty, Île-du-Prince-Édouard, et ils eurent cinq filles et deux fils ; décédé le 10 octobre 1933 à Charlottetown et inhumé au People’s Cemetery de cette ville.
James David Stewart naquit à l’Île-du-Prince-Édouard à une époque particulière qui contribua à définir sa carrière. Les années subséquentes à la Confédération se caractérisèrent par de multiples défis qui culmineraient dans les années 1920 : il fallait renverser la stagnation économique, réfréner un exode croissant, arracher des concessions au gouvernement fédéral et contrecarrer le glissement vers l’inconséquence politique. La vie de Stewart commença modestement. Deuxième de trois garçons élevés dans une famille de fermiers écossais de Lower Montague, il fréquenta l’école de district de l’endroit, puis s’inscrivit au Prince of Wales College, dirigé par Alexander
En août 1901, à Georgetown, Stewart amorça son stage auprès de John Alexander Mathieson*, avocat et futur premier ministre de la province. À peu près au même moment, il épousa Barbara Alice Westaway, que sa fille Roma Alberta décrirait comme une fidèle partisane conservatrice dotée d’une « perspicacité peu commune pour juger les gens (y compris les conservateurs) ». Roma Alberta deviendrait la première femme à pratiquer le droit à l’Île-du-Prince-Édouard, et son frère John David McLean
Le 27 novembre 1906, Stewart obtint son admission au barreau. Il amorça par la suite un partenariat avec Mathieson et Aeneas Adolph Macdonald ; le cabinet s’appelait Mathieson, Macdonald and Stewart. La politique attira de plus en plus les deux premiers associés à Charlottetown, tandis que, apparemment, Stewart dirigeait les affaires de l’entreprise dans la région de Georgetown. En 1916, Macdonald se vit nommé juge au tribunal successoral. Un an plus tard, Mathieson, alors premier ministre, quitta la politique ; on venait de le désigner juge en chef provincial, à la suite du départ à la retraite de sir William Wilfred Sullivan*. Stewart s’était alors installé à Charlottetown, où, le 11 mai 1917, il reçut le titre de conseiller du roi. Il exercerait de façon indépendante jusqu’en 1928, date à laquelle l’avocat Norman Wright Lowther – son ancien apprenti – devint son associé.
À l’Île-du-Prince-Édouard, le droit menait souvent à la politique et, en 1917, Stewart emprunta cette voie. Selon Roma Alberta, son mentor Mathieson l’entraîna vers le Parti conservateur, mais il « resta toujours au fond du cœur pas tout à fait engagé ». Néanmoins, le 25 juillet, Stewart remporta la victoire dans 5th Kings, circonscription laissée vacante par le passage de Mathieson à la magistrature. Il demeurerait conseiller législatif de la circonscription jumelée jusqu’à sa mort, conservant le siège à l’occasion de quatre élections générales.
Stewart était entré dans la vie publique à l’époque peut-être la plus tumultueuse de l’histoire politique de la province. Non seulement le gouvernement changea à chaque élection entre 1919 et 1935, mais on assista à des revers de fortune spectaculaires et soudains. Le premier se produisit le 24 juillet 1919 : les conservateurs au pouvoir du premier ministre sortant Aubin-Edmond
Au cours des deux années suivantes, Stewart se révéla un chef de l’opposition efficace. Même s’il ne dominait guère dans les joutes oratoires désorganisées en Chambre, ses discours savamment préparés imposaient le respect. Ces allocutions reposaient davantage sur une argumentation raisonnée et une connaissance approfondie des statistiques que sur la rhétorique ; en outre, il les agrémentait de son ironie caractéristique. Malgré les bonnes performances de Stewart, les élections subséquentes furent plus une défaite libérale qu’une victoire conservatrice. Les querelles internes affaiblirent le cabinet de Bell, tandis que la récession persistante de l’après-guerre éprouvait la patience des électeurs de l’île. Le premier ministre avait prévu que des revenus provenant du secteur automobile financeraient l’investissement dans la construction routière, dont la province avait bien besoin. Suivant les dispositions de la Loi des grandes routes du Canada de 1919 [V. Archibald William Campbell*], le fédéral avait offert de verser 40 % du coût. Cependant, Bell se trompa dans ses calculs, et son gouvernement dut se rabattre sur des hausses fiscales, en particulier un impôt de capitation très impopulaire de 3 $.
Déchirés entre le désir croissant des Prince-Édouardiens d’obtenir des services gouvernementaux et leur traditionnelle aversion pour les taxes, les libéraux subirent une lourde défaite. Bell basa sa campagne sur sa politique routière et Stewart dirigea la sienne contre les impôts de Bell. Les résultats des élections générales du 24 juillet 1923 inversèrent quasiment ceux de 1919 : les conservateurs remportèrent 25 des 30 sièges.
Stewart prit la tête du gouvernement le 5 septembre. La fonction de premier ministre passerait du temps partiel au temps plein. La politique dévorerait la dernière décennie de la vie de Stewart, au détriment de sa pratique juridique et de sa santé. Pour remplir ses promesses électorales, il abrogea l’impôt de capitation et, nuisant à ses propres finances, réduisit les indemnités de session des membres du Parlement, qui avaient plus que doublé durant le mandat de Bell. La première polémique importante qu’affronta Stewart concernait la religion, l’une des questions hautement controversées dans l’île. La proposition de réunir les Églises méthodiste, presbytérienne et congrégationaliste du Canada [V. Samuel Dwight Chown ; Clarence Dunlop Mackinnon] requérait la sanction d’une loi d’habilitation dans le cadre législatif de l’île. Les presbytériens qui rejetaient l’union exercèrent des pressions pour obtenir le soutien de Stewart, lui-même presbytérien pratiquant et membre de l’église St James de Charlottetown. Stewart s’opposait personnellement à l’union des Églises et appuyait financièrement la Presbyterian Church Association, organisme dissident ; il adhéra malgré tout au projet de loi, uniquement afin de s’assurer de sa conformité. On adopta celui-ci en troisième lecture le 11 avril 1924, au terme de débats acharnés, mais le lieutenant-gouverneur, Murdock MacKinnon, refusa de l’entériner. Au printemps suivant, son successeur apposa sa signature sur une nouvelle version du projet, ainsi devenu loi.
Au cours de sa campagne, Stewart avait priorisé la responsabilité fiscale, et promis des diminutions d’impôt et une administration plus efficace. Il rencontra les mêmes obstacles que ses nombreux prédécesseurs, et l’objectif de maintenir un revenu adéquat sans recourir à des hausses d’impôt se révéla difficile à atteindre. Observateur perspicace de ses électeurs, le gouvernement remania les taux d’imposition sur le revenu et les biens personnels ; il instaura également une taxe sur l’essence, qui alourdit principalement le fardeau fiscal de la minorité riche. L’impôt foncier, qui touchait la classe agricole majoritaire, baissa, et Stewart promit d’utiliser les taxes routières seulement pour l’entretien permanent de la voirie. En même temps, son gouvernement cherchait des moyens de réduire les dépenses. En plus des coupes dans les indemnités des parlementaires, Stewart lança une campagne pour obliger les parents défaillants à payer une partie des soins donnés à leurs proches au Falconwood Hospital pour malades mentaux et, afin d’en diminuer la surpopulation, il ordonna la libération de patients. Pour éviter les frais d’une commission royale d’enquête sur l’éducation, il convoqua un comité spécial au cabinet et le chargea d’examiner le système scolaire de la province. Grâce à ces mesures d’économie de bouts de chandelles, le gouvernement put afficher un léger excédent financier durant la première année du mandat de Stewart. Malgré tout, le premier ministre ne réussit qu’à ralentir la glissade fiscale de la province. Pendant la session parlementaire de 1927, il avouerait lui-même que la dette du gouvernement avait augmenté de 315 511,15 $ entre le 31 décembre 1923 et le 31 décembre 1926, et que la dette globale s’élevait alors à 2 030 424,93 $.
La préoccupation de Stewart pour la réduction des dépenses – et, bien évidemment, pour sa réélection – l’obligea à faire des choix difficiles. L’entretien des routes, considérées comme essentielles au progrès économique, justifiait l’endettement : entre 1923 et 1926, le gouvernement investit dans la construction de grands axes routiers en empruntant 340 000 $, somme qui dépassait l’accroissement de sa dette. On accorda une priorité bien moindre à la santé publique, même si l’île affichait l’un des taux les plus élevés de mortalité attribuable à la tuberculose au pays [V. Charles Dalton] ; Stewart commença toutefois à subventionner modestement la section provinciale de la Croix-Rouge en 1924. Son souci des finances de la province entrava ses efforts pour en accroître la population par le recrutement d’immigrants des Hébrides. Il exerça des pressions pour obtenir de l’aide auprès du premier ministre libéral du Canada, William Lyon Mackenzie King*, et de la Canadian National Railway Company (CNR), dirigée par sir Henry Worth Thornton. Ses plans échouèrent en raison de sa réticence à piger dans les fonds de sa propre province pour la cause.
La stratégie la plus populaire pour trouver de nouveaux revenus consistait bien sûr à les chercher à l’extérieur de l’île. Dans les années 1880, Sullivan avait inauguré la tactique de réclamer au gouvernement fédéral des subsides accrus ou une compensation financière dans une série de dossiers, principalement celui de l’échec du gouvernement à respecter la disposition de l’entente de 1873 sur la Confédération qui l’obligeait à maintenir des communications constantes entre l’île et le continent. Cette litanie de plaintes de longue date mêlées de supplications accéléra l’engagement de la province dans le mouvement de défense des droits des Maritimes des années 1920. Dans le contexte d’une prise de conscience grandissante du déclin de la position économique et politique de la région au sein du dominion, le mouvement des droits des Maritimes – catalysé par une hausse catastrophique des tarifs ferroviaires imposés par la CNR, propriété du gouvernement fédéral – réunit de manière informelle des bureaux de commerce locaux et régionaux, des journalistes, et des hommes politiques de la région. Afin de protéger les droits présumés dont pouvaient se prévaloir les Maritimes dans le cadre de la Confédération, ceux-ci s’allièrent dans une campagne pour convaincre Ottawa de la nécessité d’un redressement.
Stewart se rangea rapidement avec ses homologues pour faire front commun contre le gouvernement fédéral. En 1926, doyen du groupe qui comptait les autres premiers ministres – John Babington Macaulay
Ernest Robert Forbes, historien du mouvement des droits des Maritimes, noterait que celui-ci ne connut pas la même intensité à l’Île-du-Prince-Édouard qu’ailleurs dans la région. Ce qui est vrai. Le déclin industriel qui suscita un sentiment d’urgence et de colère chez d’autres défenseurs des droits des Maritimes ne se fit pas sentir à l’Île-du-Prince-Édouard. La province avait toutefois ses propres doléances : tarifs ferroviaires élevés, retards dans la conversion de ses voies ferrées d’étroites à normales, besoin d’un nouveau transbordeur d’automobiles pour relier l’île au continent et demandes persistantes pour accroître les subsides fédéraux. Au sujet des tarifs de fret et des subsides, Stewart s’entendit avec ses homologues premiers ministres et partagea leur satisfaction en 1926, quand la commission royale sur les réclamations des provinces Maritimes, présidée par sir Andrew Rae Duncan, recommanda d’agir sur ces questions. Stewart s’attribuerait le mérite particulier de l’augmentation subséquente des subsides de 125 000 $ par année, accordée à sa province par le gouvernement de King, ainsi que d’une entente selon laquelle Ottawa verserait une somme supplémentaire de 40 000 $ pour compenser les taxes provinciales sur les activités de la CNR dans l’île.
Avec le retour de la prospérité dans les industries clés de la province (l’agriculture et la pêche) et les nouvelles selon lesquelles le gouvernement de King avait accepté les recommandations de la commission Duncan, Stewart envisageait probablement les élections de 1927 avec confiance. Toutefois, il commit alors la pire bévue de sa carrière politique. En 1900, l’Île-du-Prince-Édouard avait été la première province du Canada à réussir à sanctionner une loi sur la prohibition. D’autres provinces et − comme mesure de guerre temporaire − le gouvernement fédéral lui avaient emboîté le pas. La prohibition s’avéra cependant à la fois coûteuse et difficile à faire respecter, surtout quand de nombreux membres de la collectivité se permettaient la consommation d’une certaine quantité d’alcool. À court de revenus, certaines provinces canadiennes avaient abandonné l’interdiction en faveur de la vente de boissons alcoolisées régie par le gouvernement. Vers le milieu des années 1920, la contrebande d’alcool ne cessait de gagner en importance à l’Île-du-Prince-Édouard. Dès janvier 1926, Stewart avait vainement exhorté ses homologues des Maritimes à adopter des lois uniformes sur les boissons enivrantes. En mars 1927, au cours d’un dîner d’honneur préélectoral organisé en son honneur, il annonça officiellement la nouvelle politique de son gouvernement. La prohibition, déclara-t-il, avait échoué dans son objectif, parce que de trop nombreux Prince-Édouardiens ne la soutenaient pas : « Une forte proportion de notre population, des citoyens honnêtes respectueux des lois […] croit qu’elle ne devrait pas être privée du droit de consommer des boissons alcooliques […] dans la mesure où son comportement envers la société est ce qu’il doit être. » Il promit de faire accepter la modération, plutôt que d’imposer la prohibition, en instaurant la mainmise du gouvernement sur la vente d’alcool par des détenteurs de permis légaux.
Stewart avait mal évalué l’état d’esprit de la population : ce fut pour lui une erreur fatale. L’essor de la consommation illégale d’alcool avait poussé les défenseurs de la tempérance au militantisme, et non à la résignation. La Temperance Alliance de l’île organisa une campagne massive contre la nouvelle mesure de Stewart et, incidemment, contre son parti. L’opposition libérale dirigée par Albert Charles Saunders* n’eut qu’à promettre une application plus rigoureuse du Prohibition Act de 1900, ainsi qu’un plébiscite sur la question, puis à rester en retrait pour recueillir les dividendes politiques. Le 25 juin 1927, les libéraux remportèrent 24 sièges contre 6 pour les conservateurs.
Stewart demeura chef de son parti et, en 1931, la roue de la Fortune tourna de nouveau. À l’époque, la grande dépression avait étouffé l’économie de l’île et paralysé le gouvernement libéral de Walter Maxfield Lea, qui avait succédé à Saunders. Fort d’une victoire de 18 sièges contre 12 aux élections du 6 août 1931, Stewart devint le premier des premiers ministres de l’Île-du-Prince-Édouard après la Confédération à connaître une défaite, puis à revenir au pouvoir.
Le second mandat de Stewart s’avéra bref et décourageant. Confronté au chômage endémique, à l’allongement de la liste des bénéficiaires d’aide sociale, au rétrécissement des marchés et à la chute des prix des denrées, le gouvernement dut à plusieurs reprises relever la limite de découvert pour trouver suffisamment d’argent d’un trimestre à l’autre. En octobre 1931, Stewart écrivit ceci au ministre fédéral du Travail, Gideon Decker Robertson : « Dans l’ensemble, la situation que nous vivons maintenant ici est incomparablement pire que tout ce qu’on a vu dans l’histoire récente de la province. » En quelques mois, les conditions s’aggravèrent encore : à sept semaines d’intervalle, un incendie détruisit le Prince of Wales College et le Falconwood Hospital, surchargeant le gouvernement du lourd, mais inévitable, fardeau de reconstruire en pleine crise économique.
Stewart ne se ménageait pas. Cumulant déjà les fonctions de premier ministre et de procureur général, il accepta aussi celle de ministre intérimaire des Travaux publics en 1932. En novembre de la même année, il remania son cabinet et s’attribua les tâches de secrétaire et de trésorier de la province. Il était alors gravement malade, souffrant apparemment de troubles cardiaques et rénaux. Il arrivait encore à présider le conseil exécutif de temps en temps, mais, à la reprise de la session parlementaire au printemps suivant, il n’assista que rarement aux séances. Les affaires gouvernementales se virent dirigées par son principal lieutenant et futur successeur comme premier ministre, William Joseph Parnell
À la mort de Stewart, le 10 octobre 1933, les deux partis le louangèrent pour son honnêteté, son intégrité, ses principes élevés et pour sa compétence en politique. Comme premier ministre, on peut vaguement qualifier Stewart de progressiste. Il recherchait avidement l’efficacité et, dans les limites des ressources de son gouvernement, il appliqua des réformes modérées. À son retour à la tête du gouvernement en 1931, il avait pourvu en personnel le ministère de l’Éducation et de la Santé publique nouvellement créé, et, profitant de la promesse du premier ministre Richard Bedford Bennett* selon laquelle le gouvernement fédéral assumerait 75 % du coût du programme, il fit de l’Île-du-Prince-Édouard la première province de la région à instaurer des pensions de vieillesse.
À titre de personnalité publique, James David Stewart semblait anormalement mal à l’aise sous le feu des projecteurs. Tel que le Charlottetown Guardian l’indiquerait dans sa notice nécrologique, il possédait un « tempérament réservé » et trouvait son plus grand réconfort dans la culture des fleurs. Il avait des talents de débatteur, mais ne faisait guère de partisanerie. Selon sa fille Roma Alberta, « la théorie politique lui aurait mieux convenu que la pratique ». Elle se souvenait de son père comme quelqu’un qui n’était « pas assez sûr de lui, peut-être pas assez fort physiquement, pour être un rebelle ». Au lieu de cela, Stewart avait été une sorte de guerrier malgré lui. Tout comme sa province, sa carrière subit les contraintes du possible et du nécessaire.
Il n’existe à notre connaissance aucune collection de papiers personnels consacrée à James David Stewart. En outre, aucun testament n’a été homologué pour Stewart, ni pour sa veuve. Une partie de la correspondance officielle de Stewart est conservée aux PARO, RG 25 (Premier’s Office fonds), s26, ss1 (James D. Stewart papers, subject files), et s29 (James D. Stewart papers). On ne trouve pratiquement aucune documentation concernant son deuxième mandat. Les PARO, Acc4438, conservent une copie du chapitre 3 du texte de R. [A.] Stewart Blackburn, « Hearth and home : a memoir » (s.l., [1981–1984 ?] ; tapuscrit).
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G. Edward MacDonald, « STEWART, JAMES DAVID », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 15 déc. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/stewart_james_david_16F.html.
Permalien: | https://www.biographi.ca/fr/bio/stewart_james_david_16F.html |
Auteur de l'article: | G. Edward MacDonald |
Titre de l'article: | STEWART, JAMES DAVID |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 2024 |
Année de la révision: | 2024 |
Date de consultation: | 15 déc. 2024 |