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SORBIER DE VILLARS, FRANÇOIS, prêtre, supérieur, grand vicaire, né le 8 février 1720 dans l’ancien diocèse d’Uzès (dép. du Gard, France), décédé à Paris le 29 novembre 1788.

François Sorbier de Villars, qui avait fait une partie de ses études chez les sulpiciens, à Paris, fut envoyé au Canada en 1744 par le séminaire des Missions étrangères. Il arriva à Québec au début d’octobre et fut très vite considéré par les membres du séminaire comme « une excellente acquisition ». Au printemps de 1746, il était nommé l’un des directeurs du séminaire, en janvier de l’année suivante il succédait à François-Elzéar Vallier* à l’économat, puis, en novembre 1749, il devenait l’adjoint du procureur Joseph-André-Mathurin Jacrau. Au printemps suivant, le séminaire de Paris rappela Christophe de Lalane, alors supérieur du séminaire de Québec, et le remplaça par Sorbier de Villars. Celui-ci demeura en poste jusqu’en 1756 puis fut à son tour rappelé, son prestige et sa connaissance des faits l’ayant fait choisir pour plaider la cause, concernant la paroisse de Québec, du séminaire contre le chapitre, devant le Conseil d’État du roi [V. René-Jean Allenou* de Lavillangevin ; Jean-Félix Récher*].

Arrivé à Paris le 6 janvier 1757, Villars devait, en principe, n’y rester que deux ans, mais la guerre de la Conquête modifia ses prévisions et il ne revint jamais au Canada. Avant son départ, ses confrères du Québec l’avaient chargé d’une procuration pour gérer les biens et les intérêts du séminaire en France. Jusqu’à sa mort, Villars devait demeurer le procureur temporel et la véritable providence morale du séminaire de Québec, expédiant ponctuellement ses lettres et ses comptes, même durant le Régime militaire alors que le gouverneur Murray les passait à la censure pour s’assurer de la non-intervention de Paris dans les affaires de Québec. Une correspondance semblable s’établit entre Villars et les ursulines de Québec dont il avait été le chapelain de 1747 à 1755 et à qui il rendit aussi de nombreux services. Mgr Briand, qui l’avait nommé son grand vicaire à Paris le 17 octobre 1777, disait qu’il avait « beaucoup travaillé pour le diocèse de Québec auprès des évêques de France et autres seigneurs qu’il connaissait ».

Sorbier de Villars, dont le zèle et la compétence étaient reconnus, fut nommé membre de la direction du séminaire de Paris le 6 avril 1757. Il en devint secrétaire en 1761, procureur en 1763, supérieur en 1766 et 1769, assistant en 1772, puis de nouveau procureur de 1783 à sa mort. Sa dernière lettre, datée du 2 mai 1788, révèle qu’il était bénéficiaire du prieuré de Fontmoron, dans le diocèse de Poitiers, et qu’il venait de s’en démettre pour recevoir à la place une pension viagère du roi. Il mourut le 29 novembre suivant, d’une attaque de goutte. Cette mort créa un changement dans les relations entre le séminaire de Paris et celui de Québec ; de fraternelles qu’elles étaient restées, elles devinrent simplement amicales, avant de cesser pour longtemps après la Révolution.

Honorius Provost

Les ASQ possèdent certains documents écrits de la main de Sorbier de Villars : un récit de la prise du fort Chouaguen (Oswego, New York) avec un sommaire du butin rapporté dettres, R, 16), une liste des officiers anglais capturés (Polygraphie, VII : 98), une copie d’une lettre du commandant du fort Edward (aussi appelé fort Lydius ; aujourd’hui Fort Edward, New York) (Polygraphie, VII : 39), et deux manuscrits, « Observations utiles et curieuses touchant les forts, lacs et rivières du Canada » (1756, 10 pages) (Polygraphie, VII 123) et « Observations sur le Canada, routes fluviales, distances, etc. » (Polygraphie, IX : 30).  [h. p.]

ASQ, C 21, 17 oct. 1744 ; Évêques, 145 ; Lettres, P, 124 ; T, 156 ; mss, 12, f.29 ; 13, 9 août 1789 ; Polygraphie, XVIII : 5, 6, 18, 50.— Burke, Les ursulines de Québec (1863–1866), II : 258–263 ; III : 188–194.— A.-H. Gosselin, L’Église du Canada après la Conquête, I ; L’Église du Canada jusqu’à la Conquête, III.— Adrien Launay, Mémorial de la Société des Missions étrangères (2 vol., Paris, 1912–1916), II : 631.

Bibliographie générale

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Honorius Provost, « SORBIER DE VILLARS, FRANÇOIS », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 4, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/sorbier_de_villars_francois_4F.html.

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Auteur de l'article:    Honorius Provost
Titre de l'article:    SORBIER DE VILLARS, FRANÇOIS
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 4
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1980
Année de la révision:    1980
Date de consultation:    19 mars 2024