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PARANT, JOSEPH, médecin, chirurgien, juge de paix et homme politique, né le 22 août 1796 à Québec, fils d’Antoine Parant, perruquier, et de Geneviève Bois, et frère d’Antoine Parant ; le 11 juillet 1822, il épousa à Québec Marie-Antoinette Doucet, et ils eurent cinq enfants ; décédé le 28 février 1856 dans sa ville natale.

Joseph Parant fait ses études classiques au petit séminaire de Québec de 1806 à 1816. En 1818, il se trouve à Londres où il étudie la médecine en compagnie de Jean Blanchet et d’Augustin Mercier. Admis à la pratique de la médecine dans le Bas-Canada, le 29 août 1820, Parant ouvre un cabinet de consultation à Québec. En 1821, son nom figure pour la première fois dans l’Almanach de Québec à titre de médecin et de chirurgien.

La haute capacité professionnelle de Parant est très tôt reconnue. Dès 1824, Mgr Joseph-Octave Plessis* invite les religieuses de l’Hôpital Général de Québec à prendre Parant comme médecin suppléant. Le 16 avril 1834, après la mort du médecin de la communauté, William Holmes*, Parant et son confrère Joseph Painchaud* s’offrent comme remplaçants. Parant travaille à l’hôpital jusqu’en 1844, mais il y a déjà deux ans que la maladie a ralenti son activité.

Tout au cours de sa carrière, Parant fait preuve d’un « zèle » et d’« une assiduité au-dessus de tout éloge ». Les communautés religieuses et les pauvres placés sous leur responsabilité en sont les principaux bénéficiaires. Ainsi, tout en œuvrant à l’Hôpital Général, Parant dispense ses services professionnels aux ursulines de Québec, de 1828 à 1832, en remplacement du docteur Thomas Fargues*. Puis, pendant plus de 20 ans, soit de 1825 à 1847, il soigne bénévolement les religieuses du monastère et les pauvres de l’Hôtel-Dieu de Québec. En 1847, vu son mauvais état de santé, il accepte d’y être remplacé par Charles-Jacques Frémont* et d’y remplir les fonctions moins lourdes de chirurgien visiteur et de consultant.

Parallèlement à son rôle de médecin des communautés, Parant s’occupe d’information médicale et d’éducation. En 1826, il fait partie du comité de rédaction du Journal de médecine de Québec, fondé cette année-là par François-Xavier Tessier*. Sa participation se termine en 1827 avec la disparition de la revue. En 1831, Parant se voit désigné par ses confrères pour être membre du Bureau d’examinateurs en médecine du district de Québec. Par ailleurs, à deux reprises, soit en 1835 et en 1841, il est membre de la Société d’éducation de Québec.

Le dévouement de Parant envers la population se traduit par sa présence sur la scène municipale. En 1837, il compte au nombre des juges de paix qui gèrent la ville de Québec [V. Hippolyte Dubord*] et, en 1840, il devient conseiller municipal. Il participe alors aux travaux des comités de la police, du guet et de l’éclairage, et de la santé publique. L’année suivante, il est membre du comité des marchés et des étaux et, en 1842, il collabore aux activités du comité des écoles publiques. Parant cesse toute activité politique cette année-là.

De 1835 à 1855, Parant exerce les fonctions de médecin inspecteur du port de Québec, chargé de la station de quarantaine dans la Grosse Île [V. George Mellis Douglas*]. Ce travail et celui qu’il fait à l’hôpital de la Marine et des Émigrés [V. James Douglas*] l’« occupent tellement » qu’il s’en plaint à la supérieure de l’Hôtel-Dieu, dans une lettre datée du 19 juillet 1847. À cette occasion, Parant mentionne sa mauvaise santé et remercie la religieuse pour ses « bontés » envers lui et sa « patience à supporter [ses] mauvaises humeurs pendant plus de vingt années ». Il lui demande une faveur : il aimerait qu’on lui donne après sa mort « un petit coin dans [l’] Église pour y déposer [son] corps ». Ce souhait sera exaucé.

Joseph Parant meurt à Québec le 28 février 1856. Il est inhumé le 3 mars dans la nef de l’église du monastère de l’Hôtel-Dieu. Outre les biens qu’il laisse à sa famille, Parant lègue une boîte d’instruments chirurgicaux à l’Hôtel-Dieu.

En collaboration avec Édouard Desjardins

ANQ-Q, CE1-1, 23 août 1796, 11 juill. 1822, 15 juin 1823, 3 juin 1824, 12 nov. 1827, 11 janv. 1830 ; CE1-22, 23 oct. 1871.— Arch. de l’Hôpital Général de Québec, Annales des Augustines du monastère, 1844–1866 : 13.14.2.4, 332.— Arch. du monastère de l’Hôtel-Dieu de Québec, Actes capitulaires, I : fo 132 ; Corr., Médecins, Joseph Parant, 1855, 29 févr., 1er, 13 mars 1856 ; Dispositifs et règlements, 1825–1855, 22, 28 oct. 1825 ; Inventaires, 1791–1822, 21 oct. 1825 ; Médecine et chirurgie, 1818–1914, 10 oct. 1820, 7 avril 1825, 16, 19, 20 juill. 1847 ; Notes et mémoires des anciennes mères, tome 2, chap. 94, no 6 ; Notes sur les médecins, no 31 : 48–49 ; Rapports au sujet de l’administration et de la tenue de l’Hôtel-Dieu de Québec, avant 1724 ; Reg. des sépultures, 1847–1857, V : fo 85.— Arch. du monastère des ursulines (Québec), Reg. des notes sur les médecins.— ASQ, Fichier des anciens.— AVQ, I, 1, mai 1836–août 1840 ; II, 1, b, août 1840–mai 1842.— Almanach de Québec, 1821–1841.— Morgan, Sketches of celebrated Canadians.Quebec directory, 1847–1855.— Abbott, Hist. of medicine.— M.-J. et George Ahern, Notes pour servir à l’histoire de la médecine dans le Bas-Canada depuis la fondation de Québec jusqu’au commencement du XIXe siècle (Québec, 1923).— J. J. Heagerty, Four centuries of medical history in Canada and a sketch of the medical history of Newfoundland (2 vol., Toronto, 1928), 2.

Bibliographie générale

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En collaboration avec Édouard Desjardins, « PARANT, JOSEPH », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 8, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/parant_joseph_8F.html.

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Auteur de l'article:    En collaboration avec Édouard Desjardins
Titre de l'article:    PARANT, JOSEPH
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 8
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1985
Année de la révision:    1985
Date de consultation:    19 mars 2024