DCB/DBC Mobile beta
+

Dans le cadre de l’accord de financement entre le Dictionnaire biographique du Canada et le Musée canadien de l’histoire, nous vous invitons à participer à un court sondage.

Je veux participer maintenant.

Je participerai plus tard.

Je ne veux pas participer.

J’ai déjà répondu au sondage

Nouvelles du DBC/DCB

Nouvelles biographies

Biographies modifiées

Biographie du jour

ROBINSON, ELIZA ARDEN – Volume XIII (1901-1910)

décédée le 19 mars 1906 à Victoria

La Confédération

Le gouvernement responsable

Sir John Alexander Macdonald

De la colonie de la Rivière-Rouge au Manitoba (1812–1870)

Sir Wilfrid Laurier

Sir George-Étienne Cartier

Sports et sportifs

Les fenians

Les femmes dans le DBC/DCB

Les conférences de Charlottetown et de Québec en 1864

Les textes introductifs du DBC/DCB

Les Acadiens

Module éducatif

La guerre de 1812

Les premiers ministres du Canada en temps de guerre

La Première Guerre mondiale

O’SOUP, LOUIS (Osoop, Ousupe, Ochoup, littéralement « backfat » ou « graisse de dos »), orateur sauteux des Plaines, chef, agriculteur et chasseur, né probablement à la fin des années 1830, vraisemblablement dans la région du mont Riding (Manitoba), fils aîné d’Okanase (Michael Cardinal) et d’une Assiniboine ; il épousa Omasinakikewiskwew, des Nez Percés, et eut deux fils et six filles ; décédé en 1913, probablement dans la réserve Cowessess, Saskatchewan.

Louis O’Soup défendit avec éloquence tous les droits des Cris, des Sauteux et des Assiniboines de la région visée par le traité n° 4 (sud-est de la Saskatchewan et sud-ouest du Manitoba). Sa vie coïncida avec une période de bouleversements démographiques et économiques : le bison disparut, les Prairies s’intégrèrent au Canada, les nouveaux arrivants y affluèrent. À l’instar de beaucoup de natifs de l’Ouest canadien, O’Soup était lié à plusieurs cultures. Bien que d’ascendance métisse et assiniboine, il se définissait comme un Sauteux – un Sauteux des Plaines, plus précisément – et il était considéré comme tel. Son père venait d’une nombreuse famille métisse qui, au début du xixe siècle, habitait près de la rivière Bow, dans les Rocheuses. Dans les années 1820, Michel Cardinal s’installa sur le versant sud-ouest du mont Riding avec ses partisans. Sous le titre de chef Okanase, il y dirigea une bande qui vivait de chasse et de piégeage et faisait aussi de la traite avec la Hudson’s Bay Company au fort Ellice (Fort Ellice, Manitoba) et à Riding Mountain House. O’Soup avait au moins trois frères : St Paul (peut-être Jean-Baptiste Lolo*, dit St Paul), Mekis (Eagle) et Cowessess [Kiwisānce*]. Il avait notamment comme demi-frères Keeseekoowenin*, Baptiste Bone (Baptiste Okanase), Samuel Bone et John L. Bone.

Bon nombre des membres de la famille d’Okanase restèrent dans les boisés du sud-ouest du Manitoba, mais O’Soup fit partie des Sauteux des Plaines qui migrèrent vers l’ouest dans les années 1860 et 1870 afin de poursuivre le bison. Ils hivernaient et campaient régulièrement dans la vallée de la Qu’Appelle. En 1872, selon le chef de poste de la Hudson’s Bay Company au fort Qu’Appelle (Fort Qu’Appelle, Saskatchewan), O’Soup était l’un des trois influents sous-chefs sauteux du district que la compagnie connaissait bien. En septembre 1874, au moment où les Cris, les Sauteux et les Assiniboines négocièrent le traité n° 4 au fort Qu’Appelle, O’Soup était associé à une bande de Cris et de Sauteux des Plaines qui avait pour chef Cowessess et qui chassait le bison jusque dans les monts Cypress. Il assista aux négociations mais ne prit pas la parole. En 1911, il évoquerait sa présence parmi le groupe qui avait « conclu le marché » avec le lieutenant-gouverneur Alexander Morris* et dirait avoir pensé alors : « Oh, nous pourrons subsister grâce aux promesses que l’on nous fait. » Cependant, après la signature du traité, il ne cessa d’affirmer que les modalités du marché n’étaient pas respectées et que son peuple ne pouvait pas vivre de promesses.

En 1877, la bande du chef Cowessess se scinda en deux. Cowessess demeura dans les monts Cypress tandis qu’O’Soup, avec un plus petit groupe, s’en alla au lac Crooked, où fut arpentée en 1880 la réserve O’Soup (rebaptisée par la suite réserve Cowessess) à l’intention de toute la bande. On a vu, dans l’initiative d’O’Soup, une tentative de se faire reconnaître comme chef. Contents qu’il veuille s’établir dans une réserve, les fonctionnaires gouvernementaux tentèrent en 1881 de profiter de son énorme influence en le nommant messager auprès des autochtones visés par le traité n° 4 qui étaient réunis au fort Walsh (Fort Walsh, Saskatchewan), dans les monts Cypress [V Ne-can-nete*]. O’Soup devait les exhorter à rentrer dans leurs réserves, le long de la rivière Qu’Appelle. La plupart des membres de sa bande ne se rendirent au lac Crooked que l’année suivante, lorsque le gouvernement ordonna de suspendre la distribution des rations alimentaires pour chasser tous les résidents autochtones des monts Cypress. La controverse autour de la dignité de chef prit fin. De 1875 à 1879, Louis O’Soup avait été inscrit dans les registres gouvernementaux de rentes annuelles en tant que sous-chef de Cowessess ; de 1881 à 1887, il y figura au même titre. En 1888, il fut payé en tant que chef ; il reçut sa dernière gratification annuelle en qualité de chef en 1890.

On rencontre régulièrement Louis O’Soup dans des documents des années 1870 et 1880, car il fut souvent porte-parole des bandes du traité n° 4 au cours d’assemblées avec des fonctionnaires gouvernementaux ou des représentants de la couronne. En 1876, à l’occasion d’un grand rassemblement dans les monts Cypress, il se plaignit, au nom des Cris et des Sauteux, que le gouvernement ne fournissait pas les instruments aratoires, les semences ni le bétail promis. Le traité, insista-t-il, devait être révisé de manière à permettre aux Amérindiens de créer une agriculture de subsistance. La plupart des autochtones visés par le traité n° 4 étaient alors dans la misère : la famine sévissait parce que le bison disparaissait de leur territoire et ceux qui désiraient se consacrer à l’agriculture recevaient peu d’aide ou d’encouragement. En 1877, les 14 bandes qui se réunirent au fort Qu’Appelle, soit 2 290 personnes, dont beaucoup d’« affamés », choisirent O’Soup comme représentant. Leur ressentiment était grand, souligna-t-il, car le traité n° 6, négocié en 1876, était plus généreux que le traité n° 4 : ainsi, une clause promettait de l’aide de la couronne en cas de grande famine ou d’épidémie. En 1881, O’Soup fut l’un de ceux qui prirent la parole devant le gouverneur général lord Lorne [Campbell] lorsque celui-ci s’arrêta au fort Qu’Appelle en visitant les Territoires du Nord-Ouest. À cette occasion, l’artiste Sidney Hall, de l’hebdomadaire illustré Graphic de Londres, dessina un portrait de lui. O’Soup portait un magnifique costume orné d’une rosette faite de perles disposées en cercles concentriques, décoration typique de la tenue de cérémonie des Sauteux des Plaines. Ce costume se trouve maintenant au Museum of Mankind à Londres.

Ce fut peut-être au cours de l’incident provoqué par Yellow Calf en 1884 dans la réserve Sakimay qu’O’Soup manifesta le mieux son aptitude à exprimer les préoccupations et les frustrations des autochtones et à servir de médiateur dans des situations difficiles. Révoltés contre une directive sur la réduction des rations, environ 25 jeunes gens armés, sous la direction de Yellow Calf, firent irruption dans l’entrepôt du département des Affaires indiennes, s’en prirent au conseiller agricole et se barricadèrent dans une cabane. De toute évidence, ils avaient l’intention de tirer si les autorités tentaient d’entrer. Il fallut plusieurs jours de négociations pour dénouer la crise. En tant que porte-parole des embusqués, O’Soup expliqua qu’ils justifiaient leurs actes en disant que certains d’entre eux mouraient de faim, qu’ils n’avaient pas eu d’autre choix que de se servir eux-mêmes puisqu’on avait refusé de leur donner des provisions et qu’ils n’avaient fait que prendre ce qui leur appartenait puisque les rations étaient destinées à la bande. Selon O’Soup, un des jeunes gens tenait le raisonnement suivant : « s’il n’avait rien à manger – il mourrait – et s’[il] était condamné à mourir, la manière dont il mourrait n’importait pas ». En outre, O’Soup demanda aux anciens d’éclairer les jeunes gens et de les aider à résoudre leur dilemme. Après son discours – « le plus éloquent [...] qu’il eût jamais entendu de la bouche d’un Indien », dit son interprète Alexander Gaddie –, quatre rebelles consentirent à se rendre à Regina pour y être traduits en justice. Les accusations portées contre Yellow Calf furent levées ; les autres révoltés furent condamnés avec sursis et remis en liberté. Hayter Reed*, commissaire adjoint des Affaires indiennes, rapporta à son supérieur à Ottawa : « sans nul doute, O’Soup, qui est un bon orateur et un habile conseiller, est celui que les Indiens prennent pour guide ». À plusieurs autres reprises, dans les années 1880, O’Soup fut désigné porte-parole des bandes du lac Crooked et exerça des pressions sur les autorités, surtout afin que les « hommes de la génération montante » obtiennent davantage de bœufs, de semences et d’équipement.

O’Soup avait d’abord conseillé à son peuple de s’adapter sans délai à l’ordre nouveau et lui-même était devenu un fermier prospère. Vers 1885, il figurait parmi les quelques hommes de la réserve Cowessess que les publications gouvernementales décrivaient comme assez à l’aise. Bien que trois de ses filles soient mortes au cours de l’hiver de 1881, O’Soup avait beaucoup de personnes à sa charge. En plus, par l’entremise du père Joseph Hugonard de la Qu’Appelle Industrial School, où étudiaient les cinq enfants survivants d’O’Soup, la famille adopta une enfant d’ascendance irlandaise abandonnée par ses parents. En 1887, un visiteur rapporta qu’O’Soup possédait un « splendide champ de blé de trente ou quarante acres et [un] carré de pommes de terre d’excellente qualité » ainsi que deux grandes maisons de rondins, confortables, bien meublées et reliées par un vestibule. À la foire de Broadview en 1888, le chef O’Soup remporta des premiers prix pour la meilleure vache laitière et le meilleur couple de bouvillons de trois ans ainsi qu’une mention pour le bouvillon le plus gras.

Pendant une partie des années 1880, O’Soup jouit d’une position inhabituelle : il bénéficiait à la fois de la considération de son peuple et de celle des autorités gouvernementales, qui le trouvaient « intelligent, industrieux [et] digne de confiance ». En 1886, lui-même et trois autres Amérindiens visés par le traité n° 4 que les fonctionnaires du département des Affaires indiennes considéraient doués d’un « solide jugement » et influent allèrent dans l’Est assister au dévoilement d’un monument à la mémoire de Joseph Brant [Thayendanegea*]. Ce voyage lui fit grand plaisir, car il rêvait depuis longtemps de se rendre dans la capitale. (« Que faut-il faire d’O’Soup ? avait écrit en 1881 l’agent des Affaires indiennes Allan Macdonald*. Chaque fois que je le rencontre, il me parle de sa visite à Ottawa. ») Les quatre délégués visitèrent le Parlement et furent reçus par sir Frederick Dobson Middleton*, qui avait commandé la North-West Field Force l’année précédente. O’Soup n’hésitait pas à flatter les autorités quand la chose lui semblait opportune. En 1888 par exemple, dans son discours d’adieu à Edgar Dewdney, qui quittait le poste de lieutenant-gouverneur des Territoires du Nord-Ouest, il se déclara satisfait du traité, loua l’amabilité de Dewdney et exprima l’espoir que son successeur « écouter[ait] [les] nombreux griefs des Indiens avec autant de patience que lui ».

Toutefois, les déclarations publiques qu’O’Soup faisait aux représentants gouvernementaux ne correspondaient pas toujours aux avis qu’il donnait aux autochtones. En 1889, lorsque des arpenteurs commencèrent à subdiviser les réserves visées par le traité n° 4 en lots de 40 acres sans avoir informé ni consulté les résidents, il encouragea ouvertement les Amérindiens à protester contre une décision qui, il le craignait à juste titre, visait à rapetisser les réserves. Pourtant, quand il s’adressait aux fonctionnaires, il prétendait comprendre que cette décision ne camouflait aucun mauvais dessein. En juillet 1889, il rencontra le chef Piapot [Payipwat*] à Regina et le prévint que l’intention du gouvernement était de contenir les autochtones à l’intérieur des nouvelles limites tracées par les arpenteurs. Après cette rencontre, la bande de Piapot refusa pendant quelque temps de coopérer avec les arpenteurs qui travaillaient alors dans la réserve. Au fil du temps, O’Soup se brouilla avec les fonctionnaires, qui mettaient en œuvre un ensemble de directives visant à limiter l’expansion de l’agriculture dans les réserves afin que les autochtones ne concurrencent pas les nouveaux arrivants de race blanche. En 1896, de plus en plus déçu que le gouvernement n’honore pas son engagement d’aider l’agriculture, il laissa sa ferme à l’un de ses fils et retourna au Manitoba. Il s’installa dans la réserve Pine Creek, au lac Winnipegosis, et habita à cet endroit et avec la bande de Chief Gambler dans la réserve Valley River jusqu’en 1908. Ensuite, il retourna dans la réserve Cowessess. Jusqu’à ce qu’un accident de train lui fasse perdre la partie inférieure de sa jambe droite, en 1904, il vécut de la chasse.

En 1911, O’Soup fit partie des neuf représentants de certaines réserves de la Saskatchewan et du Manitoba qui obtinrent une audience à Ottawa auprès de Frank Oliver*, le ministre de l’Intérieur, et de Francis (Frank) Pedley, le surintendant général adjoint des Affaires indiennes. David Laird, qui était présent à la conclusion du traité n° 4, assista aussi à certaines des rencontres. O’Soup avait sûrement passé plusieurs années à organiser cette délégation, avec d’autres, et il en fut l’un des principaux porte-parole pendant les huit jours qu’elle passa à Ottawa. Il avait apporté beaucoup de lettres dans lesquelles d’autres bandes – dont celles des réserves Piapot, Leech Lake, Valley River, Gordon et Muscowpetung – exposaient leurs griefs. Les délégués déclarèrent insatisfaisant tout traité qui ne donnait pas aux Amérindiens les moyens d’assurer leur subsistance. Les récentes « cessions » de certaines portions de réserve et l’utilisation du produit des ventes de terres les inquiétaient particulièrement. O’Soup critiqua le système éducatif : les travaux manuels y occupaient tant de place et les matières scolaires y étaient si négligées que les diplômés avaient du mal à trouver un emploi. Il souleva la question de la « plaine de la Qu’Appelle », où avait été conclu le traité n° 4 et qui, affirma-t-il, était un territoire amérindien. Il s’éleva contre le fait que les femmes qui épousaient un non-Amérindien perdaient leur statut et leurs privilèges ; c’était d’ailleurs le cas d’une de ses filles. En outre, il protesta contre la confiscation de quelques poneys qu’il avait rapportés des États-Unis et sur lesquels il était incapable de payer des droits. « Vous nous enlevez nos petits poneys même si nous vous avons donné le pays, dit-il, et vous faites de l’argent avec le pays que nous vous avons donné et nous n’avons pas d’argent pour payer les poneys. » Enfin, O’Soup réclama des fonds pour l’achat d’une prothèse. « Tous les Indiens souhaitent [me] voir rentrer à la maison avec une jambe sur laquelle [je] pourrai marcher », déclara-t-il. Le département des Affaires indiennes l’autorisa à acheter une « jambe de bois » à Winnipeg, sur le chemin du retour. Selon le Manitoba Morning de Winnipeg, O’Soup reçut une attention spéciale pendant ses huit jours dans la capitale parce qu’il avait « longtemps été un personnage passablement célèbre, un grand chasseur d’orignal et un orateur éloquent ». Dans l’ensemble, les journaux rapportèrent que les délégués étaient satisfaits de l’accueil et des renseignements qu’ils avaient reçus. Toutefois, de la correspondance inédite du département des Affaires indiennes révèle le contraire : des membres de la bande de Cowessess continuèrent de protester contre certaines directives par l’entremise d’un avocat de Broadview.

Aujourd’hui, la visite de la députation de 1911 est considérée comme une étape marquante des débuts du mouvement de défense des droits reconnus par les traités, mais à l’époque, elle inquiéta les fonctionnaires des Affaires indiennes. Ils accusèrent Louis O’Soup de semer « la zizanie parmi les Indiens et [de créer] de la discorde entre eux et ceux qui travaillaient] avec eux au département ». D’ailleurs, ils tentaient de marginaliser et de discréditer tous ceux qui critiquaient ouvertement la politique gouvernementale et le régime des réserves. La mort d’O’Soup, survenue entre le 26 février et le 9 juillet 1913, ne fut même pas mentionnée dans le rapport annuel de la réserve Cowessess. Vraisemblablement, si ce rapport avait été rédigé par les résidents de la réserve et par ses parents et amis, plutôt que par l’agent des Affaires indiennes, on y aurait grandement déploré la disparition de ce distingué orateur qui, durant près de 40 ans, avait si énergiquement défendu les droits et privilèges des bandes visées par le traité n° 4.

Sarah A. Carter

La documentation concernant la famille O’Soup nous a été gracieusement fournie par Marian Dinwoodie à partir des dossiers conservés par l’Office of the Treaty Commissioner, Affaires indiennes et du Nord Canada, Saskatoon.  [s. a. c.]

Le croquis de Louis O’Soup réalisé par Sidney Hall en 1881 est conservé aux AN, Div. de l’art documentaire et de la photographie, C–12947.

AN, RG 10, 3560, dossier 75-2 ; 3561, dossier 82-4 ; 3637, dossier 7088 ; 3656, dossier 9092 ; 3666, dossier 10181 ; 3710, dossier 19550-3 ; 3732, dossier 26638 ; 3768, dossier 33642 ; 4053, dossier 379203-1 ; 9449-1, n° 192.— Qu’Appelle Progress (Qu’Appelle Station [Qu’Appelle, Saskatchewan]), 26 juill. 1888.— George Bryce, Holiday rambles between Winnipeg and Victoria (Winnipeg, 1888).— Canada, Parl., Doc. de la session, 1882, 1889, rapports du dép. des Affaires indiennes, 1881, 1888.— S. [A.] Carter, Lost harvests : prairie Indian reserve farmers and government policy (Montréal et Kingston, Ontario, 1990).— Isaac Cowie, The company of adventurers : a narrative of seven years in the service of the Hudson’s Bay Company during 1867–1874 [...] (Toronto, 1913).— R. B. Deane, Mounted police life in Canada : a record of thirty-one years’ service (Londres, 1916 ; réimpr., Toronto, 1973).— P. L. Neufeld, « How the Saulteaux-Cree were driven out of Riding Mountain Park », Indian Record (Winnipeg), 44 (1980–1981), n° 3 : 16s. ; n° 4 : 21–23, suite et fin parue sous le titre « How the Clear Lake Band lost their land », 45 (1981–1982), n° 1 : 20–22 ; et « The notable Michael Cardinal family », Indian Record, 49 (1986), n° 1 : 20s.— James Trow, Manitoba and North West Territories ; letters, together with information relative to acquiring dominion lands [...] (Ottawa, 1878).

Bibliographie générale

Comment écrire la référence bibliographique de cette biographie

Sarah A. Carter, « O’SOUP, LOUIS », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/o_soup_louis_14F.html.

Information à utiliser pour d'autres types de référence bibliographique


Permalien: http://www.biographi.ca/fr/bio/o_soup_louis_14F.html
Auteur de l'article:    Sarah A. Carter
Titre de l'article:    O’SOUP, LOUIS
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1998
Année de la révision:    1998
Date de consultation:    19 mars 2024