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GORDON, DANIEL MINER, ministre presbytérien, auteur, éducateur et administrateur scolaire, né le 30 janvier 1845 à Pictou, Nouvelle-Écosse, fils de William Gordon et d’Amelia Miner ; frère de Wilhelmina Gordon ; le 28 septembre 1869, il épousa à Charlottetown Eliza Simona MacLennan, et ils eurent trois fils et trois filles, dont l’une mourut bébé ; décédé le 31 août 1925 à Kingston, Ontario.
Né à Kildonan, en Écosse, le père de Daniel Miner Gordon était encore enfant lorsque, en 1816, il arriva à Pictou avec sa famille. Au moment de son mariage en 1837, il était un marchand important de cette ville, soutenait fidèlement les conservateurs et se dévouait pour l’Église d’Écosse en tant que conseiller presbytéral. Il donna le terrain sur lequel fut bâti un presbytère et devint trésorier d’un programme qui permit à des jeunes hommes, dont George Monro Grant*, d’aller se préparer au ministère à la University of Glasgow. Cependant, de l’aveu de Daniel Miner Gordon, nul ne l’influença autant que sa mère, notamment sur le plan religieux. Tout au long de sa vie, il correspondrait avec elle.
Deuxième fils d’une famille prospère, Gordon eut l’avantage d’avoir des précepteurs dès son jeune âge ; à quatre ans, il savait lire. Admis à sept ans à la Pictou Academy, fondée par Thomas McCulloch*, il quitta cet établissement en 1859, avant d’atteindre l’âge de 15 ans, et partit pour Glasgow, où il étudierait, aux frais de son père, les arts, puis la théologie. À l’instar de Grant, qui rentra en Nouvelle-Écosse quelques mois après son arrivée, Gordon subit l’ascendant de Norman Macleod, célèbre ministre de l’église Barony à Glasgow, et devint président du Conservative Club à l’université. À la différence de Grant, il fut aussi en contact avec l’idéalisme chrétien de John Caird, détenteur de la chaire de théologie à compter de 1862. Gordon attribuait son éveil intellectuel à Caird ; jusqu’à sa mort, il lirait les œuvres de son maître.
Comme aucun besoin financier ne l’obligeait à enseigner pendant ses vacances, Gordon consacrait ses étés à lire et à voyager. Au cours d’un été à Berlin, il apprit à parler et à lire l’allemand, et assista à des conférences. Ensuite, il se rendit à pied d’Heidelberg à Milan ; son condisciple Daniel James Macdonnell* fit avec lui une bonne partie du trajet. Parmi ses amis canadiens, il y avait aussi Charles Martin Grant, jeune frère de George et futur missionnaire en Inde, avec qui il partagea un logement à Glasgow durant un an.
Gordon obtint une maîtrise ès arts en 1863 et une licence en théologie trois ans plus tard. En 1866, après que le consistoire d’Ayr l’eut autorisé à prêcher et l’eut ordonné, le Colonial Committee de l’Église d’Écosse l’envoya en Nouvelle-Écosse à titre de missionnaire. Il prêcha quelques mois à l’église St Paul de Truro et dans les missions qui en dépendaient, puis fut invité en 1867 par l’assemblée des fidèles de St Andrew, à Ottawa. L’ingénieur Sandford Fleming* et de riches entrepreneurs forestiers tels Allan Gilmour* et Henry Franklin Bronson* faisaient partie de cette congrégation. En 1869, à l’Île-du-Prince-Édouard, Gordon épousa Eliza Simona MacLennan, fille du révérend John MacLennan*.
Parallèlement à sa prédication, fortement inspirée de la Bible, et à ses fonctions pastorales à St Andrew, Gordon participa à des efforts en vue de fonder une école d’infirmières à l’hôpital protestant d’Ottawa. Il appartint à des comités du synode de l’Église d’Écosse et au conseil d’administration du Queen’s College de Kingston. De plus, il œuvra à la fusion des diverses composantes du presbytérianisme au Canada, qui se réalisa en 1875 [V. William Caven* ; William Snodgrass*]. En 1879, il accompagna George Mercer Dawson* à titre de secrétaire d’une expédition visant à déterminer si le chemin de fer du Pacifique pourrait passer par les cols des rivières de la Paix et Pine. Il publia le récit de ce voyage l’année suivante sous le titre de Mountain and prairie.
À la suite de cette expérience, Gordon pressa l’assemblée générale de l’Église presbytérienne au Canada de nommer un surintendant des missions pour le Manitoba et les Territoires du Nord-Ouest. Affecté à ce poste en 1881, James Robertson* ferait si bien que, à sa mort en 1902, l’Église presbytérienne dominerait dans l’Ouest canadien. Cependant, la nomination de Robertson créa une vacance à l’église Knox de Winnipeg et, en 1882, Gordon estima de son devoir de quitter le confort de la capitale fédérale et de répondre à l’appel de cette congrégation.
Les années à Winnipeg furent difficiles pour Gordon et sa jeune famille. Tout en assumant de lourdes charges pastorales, il donnait des conférences sur l’apologétique au Manitoba College et soutenait les efforts d’expansion de Robertson en qualité de secrétaire du Church and Manse Building Fund of Manitoba and the North-West. Pendant la rébellion de 1885 [V. Louis Riel*], il fut aumônier du 90th (Winnipeg) Battalion of Rifles. Impressionnés par le sang-froid dont il fit preuve à l’affrontement de Batoche (Saskatchewan), les hommes du major-général Frederick Dobson Middleton* le surnommèrent « Fighting Dan Gordon ». Pourtant, il n’avait pas le tempérament d’un guerrier. Sa bienveillance et son irénisme l’amenèrent à prendre conscience des injustices subies par les Métis et les Amérindiens et à trouver honteux le manque de zèle missionnaire de son Église envers les autochtones. « [Ils sont] dans une situation bien pire à cause de l’arrivée des Blancs, écrivit-il à George Monro Grant [...] C’est bafouer le nom de chrétien que de nous l’attribuer en tant que peuple alors que nous avons traité l’Indien de manière à partager avec lui nos pires vices et nos plus viles maladies et ne l’aidons qu’en lui donnant une maigre pitance. Je pense que, si j’étais un Indien, je jouerais le tout pour le tout et prendrais part à un soulèvement. »
En 1887, pour cause de maladie, Gordon accepta de s’occuper de l’église St Andrew de Halifax. (Sa santé lui causerait des ennuis jusqu’à son voyage autour du monde en 1889 ; ce remède tout victorien lui apporterait le repos dont il avait besoin.) Moins pris par ses responsabilités pastorales, il put se mettre à jour dans la critique historique de la Bible. Il consacrerait une attention particulière aux auteurs qui pratiquaient cette critique de manière révérencieuse ainsi qu’à des érudits tels William Robertson Smith et Charles Augustus Briggs. En 1894, il quitta l’église St Andrew et le conseil du Presbyterian College de Halifax pour succéder à Alexander McKnight* à la chaire de théologie systématique et d’apologétique de cet établissement. Il ne fit jamais preuve d’originalité dans ses recherches. Son enseignement témoignait d’ailleurs de son conservatisme, mais aussi de sa vaste expérience auprès des fidèles et de sa propension à étudier minutieusement de la documentation amassée avec soin. Ses contributions à la publication de l’école, le Theologue, mettaient l’accent sur les questions pastorales. Au sein de l’Église presbytérienne au Canada, il était le ministre de l’Auld Kirk qui inspirait le plus confiance, et il fut élu modérateur de l’assemblée générale en 1896. Pendant ses années à Halifax, il présida, sous le titre de « roi Arthur », une « Table ronde » de jeunes presbytériens qui feraient leur marque dans les universités canadiennes au xxe siècle, notamment Walter Charles Murray*, Alfred Gandier, Clarence Mackinnon, Arthur Silver Morton* et Robert Alexander Falconer*.
En 1902, Gordon se laissa convaincre par Sandford Fleming, alors chancelier du Queen’s College, de prendre la succession de George Monro Grant à la direction de cet établissement. La question qui avait dominé les dernières années du mandat de Grant était la sécularisation de l’université. Dès 1900, convaincu que le Queen’s College devait rompre ses attaches avec l’Église presbytérienne pour recevoir les fonds gouvernementaux et privés nécessaires à une université moderne, Grant avait commencé à déployer dans ce but ses légendaires talents de politique. L’assemblée générale lui avait donné un accord de principe et, avant sa mort en 1902, un comité mixte de l’université et de l’assemblée avait rédigé un projet de loi.
Au début, Gordon appuyait la réorientation envisagée par Grant, mais il n’était pas aussi doué que lui pour prendre part aux débats publics et amener un groupe à prendre des décisions. L’assemblée de 1903, séduite par la vision d’une université presbytérienne d’envergure nationale et par la promesse d’un généreux don de John Charlton*, rejeta le projet de loi. Cependant, Queen’s obtint la permission de faire appel aux assemblées de fidèles, individuellement, pour accroître la dotation. Gordon se plia à ce verdict. Après bien des années d’efforts, il réussirait à amasser 400 000 $ – somme qu’Andrew Carnegie, une de ses connaissances, porterait à un demi-million.
Plus diplomate que combatif, Gordon recherchait le consensus et avait confiance qu’une décision unanime naîtrait de la libre discussion. Or, plus le temps passait, plus le débat sur l’avenir du Queen’s College se polarisait. D’un côté, le corps professoral défendait ses intérêts ; de l’autre, les partisans du maintien de l’emprise presbytérienne sur l’établissement que l’Église, après l’avoir fondé, n’avait jamais soutenu avec enthousiasme, luttaient pour que leurs espoirs se concrétisent. Même à mesure que s’accumulaient les preuves selon lesquelles l’Église n’avait ni la volonté ni les moyens de financer les diverses facultés d’une université moderne – arts, sciences, médecine, éducation –, le conseil d’administration de Queen’s restait divisé. Gordon subit deux autres revers devant l’assemblée générale avant que le Parlement provincial n’adopte, en 1912, la loi qui répartissait la dotation et ne laissait sous l’autorité de l’Église que la faculté de théologie.
Ces dix années de tergiversations coûtèrent cher à la Queen’s University. Tant qu’elle resta un établissement confessionnel, elle dut attendre que les fonds soient alloués avant d’avoir le droit de participer au programme de pension de retraite pour les professeurs mis en place par la Carnegie Foundation for the Advancement of Teaching. Non seulement cette exclusion causait-elle du ressentiment chez les membres les plus âgés du corps enseignant, mais Queen’s éprouvait des difficultés à les mettre à la retraite et à faire concurrence à ses rivales dans le recrutement de nouveaux professeurs. En outre, la faculté des arts ne reçut qu’après la Première Guerre mondiale l’aide qu’elle espérait du gouvernement ontarien.
Tout en s’acquittant de ses fonctions de recteur – administration et sollicitation de fonds –, Gordon conçut les grandes lignes de la formation des étudiants de théologie. Sur le campus, l’idéalisme philosophique associé à John Watson* et à Samuel Walters Dyde exerçait de l’influence, mais Gordon, lui, était un « conservateur religieux ». Comme il l’expliqua dans le Queen’s Quarterly, la faculté de théologie s’efforçait d’enseigner que « les intérêts de la vérité rédemptrice priment sur tout, le but étant de faire en sorte que toute connaissance mène à la connaissance de Dieu et de ses desseins pour les hommes ». Les examens de théologie portaient principalement sur la nature du péché et les théories de l’expiation. En 1907, à la conférence des anciens élèves, Gordon déclara injustifié le scepticisme de David Hume quant à la possibilité que des miracles violent la prétendue « loi naturelle ». « N’oublions pas, dit-il, qu’on ne nous demande pas d’accepter les miracles comme de simples merveilles surnaturelles mais comme des manifestations de la personne du Christ [...] Les miracles de Jésus-Christ [...] servent à interpréter à notre intention le Christ vivant, l’image du Dieu invisible. » La science traitait des faits observés ; la foi s’émerveillait et s’étonnait devant l’intervention de Dieu dans l’histoire. Gordon est un bon exemple de ces ministres qui, bien qu’ils aient été exposés à l’idéalisme et aient admiré John Caird, croyaient en la possibilité du miracle et restaient fermement enracinés dans l’orthodoxie évangélique.
Sur le plan politique, Gordon était un partisan de la fédération impériale. Il prônait de meilleures communications et des liens commerciaux plus serrés entre les diverses parties de l’Empire. Il milita à la Canadian Defence League, qui, sous la présidence de William Hamilton Merritt*, préconisa le service militaire volontaire pour tous. En 1910, Gordon soutint la création, au Queen’s College, d’un corps de cadets du génie qui adopta sa devise, Fear God, Honour the King. Un conflit, il le pressentait, résulterait du choc des impérialismes. En décembre 1913, à un dîner de l’école de génie, il invita les étudiants à se joindre au corps de cadets en plus grand nombre et suggéra que l’université soit aussi en mesure de former une ou deux compagnies d’infanterie avec des étudiants de la faculté des arts et un bon corps d’ambulanciers avec des étudiants de l’école de médecine, ainsi que de recruter une équipe complète d’aumôniers au collège de théologie. Tout le monde, à la Queen’s University, ne partageait pas son enthousiasme à l’égard de la défense de l’Empire. Lorsque Reuben Wells Leonard offrit de bâtir une résidence pour les étudiants qui s’enrôlaient dans un programme de formation d’officiers, Oscar Douglas Skelton*, alors chef du département de sciences politiques, organisa une résistance. Cependant, la 5th (Kingston) Field Engineer Company de Queen’s était prête quand la guerre éclata, et elle participa à l’aménagement de la base de Valcartier, dans la province de Québec, en prévision de l’arrivée du premier contingent du Corps expéditionnaire canadien. Beaucoup de membres de cette compagnie firent partie de la première unité universitaire canadienne envoyée au front. En 1914, Gordon reçut du ministre de la Milice et de la Défense, Samuel Hughes, le grade honoraire de colonel. La même année, il appartint au comité des cadets à la direction de l’adjudant général du département de Hughes. En 1915, il fut créé compagnon de l’ordre de Saint-Michel et Saint-Georges.
Gordon avait de la guerre une vision équilibrée et bien étayée. Deux de ses fils servirent comme officiers. L’aîné, le révérend Alexander MacLennan Gordon, reçut l’ordre du Service distingué à titre d’aumônier principal de la 4e division canadienne. Le père et le fils entretenaient des liens étroits ; leur correspondance présente une lecture intéressante du conflit, appuyée sur de solides connaissances théologiques. À l’encontre des ministres du culte qui comparaient l’effort de guerre à une glorieuse croisade ou se cramponnaient à un pacifisme rigide, Gordon était un théologien assez subtil pour ne pas mêler Dieu et César et ne pas confondre les armes et responsabilités de l’Église avec celles de l’État. Comme bon nombre de ses contemporains, il espérait que la guerre contribuerait à détourner les cœurs de la poursuite démesurée du gain et à leur instiller la volonté de servir. Il correspondait avec des étudiants envoyés au front et adressait des lettres à des parents éprouvés. Pendant les hostilités, vu la forte baisse des inscriptions à Queen’s, le Grant Hall et l’édifice adjacent, l’Arts Building, furent transformés en hôpital pour convalescents, et des femmes, dont la fille de Gordon, Wilhelmina, commencèrent à enseigner.
Des raisons de santé obligèrent finalement Gordon à prendre sa retraite en 1917, un demi-siècle après son ordination. Il passa ses dernières années avec Wilhelmina, car sa femme était morte en 1910. Mme Gordon, dont Wilhelmina disait qu’elle avait été « l’âme de son foyer », s’était beaucoup intéressée au travail de son mari à Queen’s. Par sa sympathie et sa prévenance, elle avait gagné surtout l’affection des étudiantes. Une fois à la retraite, Gordon eut le loisir de rédiger cinq volumes de souvenirs – restés inédits mais d’une lecture agréable. En outre, il entretenait une volumineuse correspondance avec des partisans de l’unification des Églises, y compris d’anciens membres de la Table ronde. De tous les ministres qui avaient participé activement à la fusion des Églises presbytériennes du Canada en 1875 et aux premières discussions sur la possibilité de regrouper différentes confessions protestantes en une seule Église, Gordon restait, dans les années 1920, le seul survivant. Après le décès de William Patrick, directeur du Manitoba College, en 1911, il avait été convocateur du comité sur l’union des Églises pendant une courte période. Il avait présenté à l’assemblée générale le rapport du vote tenu cette année-là par les congrégations et avait recommandé d’attendre un plus large consensus avant d’agir. Il appartint à ce comité jusqu’en 1915.
Dans les années 1920, il devint de plus en plus manifeste que les tenants d’un regroupement des Églises feraient un coup de force et réclameraient une loi au Parlement. Convaincu que cette stratégie provoquerait une rupture, Gordon usa de son influence pour promouvoir plutôt une union spirituelle et une collaboration. Bien qu’il ait déploré que des ministres du culte se moquent, devant des comités parlementaires, de la Confession de Westminster, à laquelle ils avaient adhéré au moment de leur ordination, et ait désapprouvé les fanfaronnades sur l’influence politique de la future nouvelle Église, sa principale objection à l’unification n’était pas d’ordre théologique. Elle portait sur les tactiques belliqueuses des partisans de cette union et sur la violation d’engagement qui, selon lui, était en cause.
En 1925, un schisme éclata au sein de l’Église presbytérienne. Daniel Miner Gordon écrivit alors à Clarence Mackinnon, de la nouvelle Église unie, et à Ephraim Scott*, modérateur des presbytériens restés autonomes, pour les presser de réconcilier leurs groupes et d’entreprendre des œuvres missionnaires communes. Cet appel à la paix, lancé dans le climat de rancœur suscité par l’unification des Églises, reflétait bien la personnalité de Gordon, qui mourrait quelques semaines plus tard.
Daniel Miner Gordon a notamment publié Mountain and prairie : a journey from Victoria to Winnipeg via Peace River Pass (Montréal, 1880) et « The spirit of theological inquiry », Presbyterian Witness (Halifax), 10 nov. 1894. Il est l’auteur des articles suivants parus dans le journal du Presbyterian College, le Theologue (Halifax) : « Our summer school », 5 (mars 1894) : 82–86 ; « The young minister’s library », 7 (févr. 1896) : 69–77 ; « Some eminent preachers », 8 (avril 1897) : 137–145 ; « Spiritual diagnosis », 11 (avril 1900) : 133–145 ; « Culture and religion », 12 (janv. 1901). Il a aussi écrit dans le Queen’s Quarterly (Kingston, Ontario) : « The functions of a modern university », 10 (1902–1903) : 487–497 ; « Reminiscences of the N. W. rebellion campaign of 1885 », 11 (1903–1904) : 3–20 ; « Queen’s and the Assembly’s commission » : 187–190 ; « The installation address of Principal Gordon » : 318–325 ; « The General Assembly and Queen’s University », 13 (1905–1906) : 68–70 ; « An imperial intelligence union as a means of promoting the consolidation of the empire », 14 (1906–1907) : 125–133 ; « Political impurity once more » : 149–152 ; « Miracles », 15 (1907–1908), suppl. : 15s. ; « Livingstone », 20 (1912–1913) : 347–367 ; « Our late chancellor » (panégyrique de sir Sandford Fleming), 23 (1915–1916) : 111–123. Le sermon de Gordon intitulé « Sermon, 21st January 1872, on the occasion of the last service in the old church » est reproduit dans J. G. Macphail, St. Andrew’s Church, Ottawa : the first hundred years, 1828–1928 (Ottawa, 1931), 74–82.
QUA, Alex MacLennan Gordon fonds ; Daniel Miner Gordon fonds ; Wilhelmina Gordon fonds.— E. J. Chambers, The 90th Regiment : a regimental history of the 90th Regiment Winnipeg Rifles (s.l., 1906).— Duff Crerar, Padres in no man’s land : Canadian chaplains and the Great War (Montréal et Kingston, 1995).— Wilhelmina Gordon, Daniel M. Gordon : his life (Toronto et Halifax, 1941).— J. G. Greenlee, Sir Robert Falconer : a biography (Toronto, 1988).— John Macnaughton, « Principal Gordon », Queen’s Quarterly, 10 (1902–1903) : 249.— H. M. Neatby et F. W. Gibson, Queen’s University, F. W. Gibson et Roger Graham, édit. (2 vol., Kingston et Montréal, 1978–1983), 1.— [O. D. Skelton], « The approaching retirement of Principal Gordon », Queen’s Quarterly, 24 (1916–1917) : 131s.— Daniel Strachan, « Rev. Daniel Miner Gordon, d.d., ll.d., c.m.g. », Queen’s Quarterly, 25 (1917–1918) : 365–367.— [R. B.] Taylor, « Principal Taylor’s eulogy of late Dr. Gordon », Queen’s Quarterly, 33 (1925–1926) : 111–113.
D. B. Mack, « GORDON, DANIEL MINER », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 15, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 20 nov. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/gordon_daniel_miner_15F.html.
Permalien: | https://www.biographi.ca/fr/bio/gordon_daniel_miner_15F.html |
Auteur de l'article: | D. B. Mack |
Titre de l'article: | GORDON, DANIEL MINER |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 15 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 2005 |
Année de la révision: | 2005 |
Date de consultation: | 20 nov. 2024 |