Titre original :  Thomas Fyshe. From: History of the Bank of Nova Scotia, 1832-1900. Together with copies of annual statements
by Bank of Nova Scotia. [Halifax, N.S.?], 1901. Source: https://archive.org/details/cu31924030196954/page/n73/mode/2up.

Provenance : Lien

FYSHE, THOMAS, banquier, né le 3 octobre 1845 dans le Haddingtonshire, Écosse ; le 19 juin 1878, il épousa à New York Avis Annie Crawford Connybeare Leonowens, fille de Thomas Leon Owens et d’Anna Harriette Edwards, et ils eurent trois fils et trois filles ; décédé le 26 novembre 1911 à Montréal.

À l’âge de 15 ans, après avoir fréquenté l’école à Prestonpans, en Écosse, Thomas Fyshe entama son apprentissage à la Bank of Scotland, dans la localité de Leith (Édimbourg). Moins de quatre ans plus tard, il avait déjà été promu commis en chef de la succursale puis muté à Glasgow. À 19 ans, il quitta l’Écosse et fut engagé par la Birmingham Joint Stock Bank, où il demeura trois ans avant de décider de partir pour l’étranger. Il rêvait d’aller travailler en Inde, dans l’une des banques installées là-bas, mais la situation économique l’en empêcha. Il sollicita plutôt, auprès de la Banque de l’Amérique septentrionale britannique, un emploi aux États-Unis ou au Canada. À compter de 1867, il travailla pour cette banque à Kingston, en Ontario, à Montréal, à Toronto et à New York. À la fin de 1873 ou au début de 1874, il démissionna pour se lancer dans des opérations de change et de courtage à New York, mais il n’y connut guère de succès. Ensuite, il se fit coulissier en argent, ce qui s’avéra assez lucratif. Puis William Cunningham Menzies, le caissier (directeur général) de la Banque de la Nouvelle-Écosse à Halifax, qu’il avait rencontré à New York, lui offrit le poste d’agent à la succursale de sa banque à Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick. D’abord, Fyshe déclina l’offre, puis, songeant qu’être coulissier signifiait « rivaliser avec des jambes plutôt qu’avec des cerveaux », il accepta et entra en fonction le 6 mai 1875. Moins d’un an après, Menzies avait pris sa retraite pour des raisons de santé et Fyshe devint caissier ; il conserverait ce poste jusqu’en 1897.

Fyshe n’avait guère à subir d’ingérence de la part de son conseil d’administration et définissait la majeure partie des principes directeurs de la banque en matière de crédit. Au début, il n’y avait pas de règles bien arrêtées. Puis, au moment de la crise commerciale qui frappa la région de l’Atlantique au début des années 1880, les mauvais comptes se multiplièrent de façon inquiétante. Fyshe tenta alors de systématiser la politique de la banque. Sa philosophie était simple et reflétait l’expérience qu’il avait acquise en Écosse : « Des pertes légères, et non de gros bénéfices, sont la clé du succès dans le domaine bancaire. » Dans un remarquable document daté de 1885 et intitulé « Special instructions to agents in lending the bank’s money and getting it back again », il pressait les directeurs de succursale d’éviter les effets de complaisance, les renouvellements, les billets en souffrance et les découverts non garantis. « D’une façon générale, disait-il, le banquier fait trop confiance à son client [...] Le dicton « si on le laisse faire il se passera lui-même la corde au cou » illustre bien la tendance de l’homme d’affaires moyen à se mettre dans l’embarras quand on lui donne accès à des sommes illimitées. » La banque escompterait uniquement les billets qui représentaient des transactions réelles avec des marchandises réelles ; les crédits en espèces ou les découverts seraient recouvrés sans délai et tous les prêts seraient consentis à court terme. Comme la plupart des banquiers écossais, Fyshe n’aimait guère que les prêts de son établissement deviennent des immobilisations ; aussi évitait-il les opérations à long terme. Les chances d’une filature de coton, d’une raffinerie de sucre, d’une compagnie d’acier ou d’une tannerie d’obtenir du crédit à la Banque de la Nouvelle-Écosse dépendaient largement de la qualité des endosseurs, du montant de la garantie et des perspectives de réussite dans l’industrie.

Non content de mettre de l’ordre dans sa propre demeure, Fyshe écrivit en 1887 au ministre des Finances, sir Charles Tupper, pour lui parler de ce qui était selon lui le principal facteur de la perpétuation de la crise de l’économie régionale : les banques gouvernementales d’épargne, dont 90 % se trouvaient dans les Maritimes, vestige de la période antérieure à la Confédération. Les banques à charte de la région, affirmait Fyshe, étaient très désavantagées par rapport à celles du reste du Canada et des autres pays occidentaux. « Les banques à charte des provinces d’en bas ne peuvent pas remplir efficacement leurs fonctions propres et, par conséquent, ne rapportent pas à leurs actionnaires et ne répondent pas aux besoins du pays. Dans une contrée où les gens sont économes, l’industrie languit parce qu’elle n’est pas nourrie et vivifiée par l’épargne de la population. » Fyshe précisait que, dans les banques à charte, l’épargne par personne s’élevait à 12 $ dans les Maritimes, comparativement à 35 $ en Ontario et au Québec, alors que dans les banques gouvernementales d’épargne, elle atteignait 19 $ dans les Maritimes comparativement à moins de 6 $ en Ontario et au Québec. Depuis 1885, Fyshe et d’autres, notamment sir Richard John Cartwright, du Parti libéral, et Daniel Robert Wilkie, de la Banque impériale du Canada, faisaient campagne contre les banques d’épargne en soutenant que le taux d’intérêt versé et la limite de 3 000 $ sur les dépôts étaient excessifs. Ils réussirent en 1886 à faire abaisser à 1 000 $ le maximum des dépôts et, l’année suivante, à obtenir en plus que les dépôts annuels ne dépassent pas 300 $. Toutefois, le taux d’intérêt des banques d’épargne demeura à 4 % jusqu’en 1889, après quoi il passa à 3  1/2. Encore insatisfaits, Fyshe et ses alliés réclamèrent un taux de 3 % ; ils auraient gain de cause en 1896.

Vers 1885, des banques moins bien administrées que la Banque de la Nouvelle-Écosse firent faillite, mais cette dernière se sortit plutôt bien de cette période difficile, grâce à la patience et au bon jugement de Fyshe. De toute évidence, même si sa formation en Écosse l’avait rendu foncièrement conservateur, Fyshe ne craignait ni les idées nouvelles ni l’improvisation. Conformément aux instructions données dans sa circulaire de 1885, il retira l’appui de la banque à tous les clients sauf les meilleurs, préférant investir l’excédent de caisse dans des valeurs à moindre risque, soit des titres ferroviaires aux États-Unis et des obligations provinciales ou municipales au Canada. En cette matière, il fut un novateur parmi les banquiers canadiens. Pour le bien de la banque et de ses employés, il mit sur pied en 1886 un fonds mutuel de garantie et d’épargne à l’intention du personnel cadre et lança en 1888 un régime de retraite. Ces mesures, nota-t-il par la suite, « tendaient à engendrer de la loyauté envers l’établissement et un esprit de corps assez notable ». Il veillait à ce que les employés reçoivent une bonne formation, touchent une rémunération suffisante et aient de l’avancement. En outre, sous sa direction, la Banque de la Nouvelle-Écosse ouvrit des succursales aux Antilles, dans l’Ouest canadien et dans le Centre-Ouest américain ; elle fut la première banque des Maritimes à le faire.

À la Banque de la Nouvelle-Écosse, on n’oubliait pas la dépression des années 1880. Après que le pire fut passé, Fyshe craignait encore de continuer à faire affaire dans les Maritimes. En 1882, la banque avait ouvert une succursale à Winnipeg. Elle la ferma en 1885, mais Fyshe en fit ouvrir une autre à Minneapolis, dans le Minnesota, la même année, même si s’implanter dans une région pionnière posait beaucoup de problèmes. L’expansion se poursuivit : une succursale fut inaugurée à Montréal en 1888, à Kingston en Jamaïque en 1889, à Chicago en 1892 et à St John’s en 1894. En outre, Fyshe soutenait toujours les activités de crédit de la banque à l’aide d’un portefeuille d’investissements de plus en plus complexe. Dès 1890, ces avoirs, à peu près trois fois supérieurs à la moyenne des banques canadiennes, s’élevaient à plus de 850 000 $. Cinq ans plus tard, ils dépassaient les 2 millions et, avec les opérations croissantes de la banque dans le Centre-Ouest américain, généraient une part énorme de ses profits. La banque put ainsi éviter les lourdes pertes subies dans la même période par d’autres établissements des Maritimes. De 1894 au début du xxe siècle, elle ouvrirait six succursales – à Toronto, à Boston, à Paspébiac au Québec, à Québec même et à Almonte en Ontario – et rouvrirait la succursale de Winnipeg. S’installer à Toronto s’avérerait une bonne décision puisque la banque y établirait son bureau général.

En même temps que la banque s’éloignait de ses racines, Fyshe continuait de n’accepter, dans les Maritimes, que « les meilleurs effets [de commerce] ». En 1893, dans une circulaire aux agents de la banque, il nota : « Les prêts de la banque dans les provinces d’en bas ont augmenté de près de 400 000 $ depuis le 25 mai. Il a fallu faire venir tout cet argent de Chicago, où il aurait pu rapporter 10 % ou plus. » Trois ans plus tard, dans une autre circulaire, il parla de la « forte hausse des prêts dans les provinces Maritimes au cours des deux dernières années, hausse tout à fait excessive pour une saine croissance des affaires ». Au moment où Fyshe quitta la Banque de la Nouvelle-Écosse, en 1897, celle-ci avait, à l’extérieur des Maritimes, six succursales dont les prêts totalisaient 4,9 millions de dollars et les dépôts 1,5 million, tandis que ses 24 succursales des Maritimes affichaient 6,8 millions de dollars en prêts et 7,1 millions en dépôts. Depuis l’arrivée de Fyshe à Halifax, au moins sept banques des Maritimes avaient fait faillite, et la Banque de la Nouvelle-Écosse en avait absorbé une autre en 1883, la Union Bank of Prince Edward Island. Fyshe avait su déceler les forces qui feraient disparaître la quasi-totalité des banques des Maritimes : seules sa banque et la Banque des marchands de Halifax (devenue la Banque royale du Canada) existent encore aujourd’hui.

Fyshe avait des connaissances peu communes en économie politique, selon une nécrologie, mais les fondements de sa théorie économique étaient simples : « Mauvaise période, bonne période, période d’activité intense, effondrement ». Il publiait souvent ses opinions sur des questions tels la taxation municipale, l’organisation du travail, le crédit aux entreprises, les obligations d’épargne des gouvernements et les lois sur la faillite. Dans un article paru en 1907, il parla de la montée de l’hostilité entre le capital et la main-d’œuvre et de sa conséquence, la propagation des idées socialistes. Bien qu’il ait vilipendé la cupidité effrénée d’« un capitalisme tyrannique et infesté par les monopoles », il croyait que rien de bon ne pouvait résulter de la gestion étatique des industries, vu l’incompétence et les piètres talents administratifs dont faisaient preuve les législateurs et les fonctionnaires. D’après lui, la solution était la société par actions à responsabilité illimitée, qui pouvait devenir un moyen de distribuer plus équitablement la richesse et de promouvoir la coopération. « Le seul espoir, affirmait-il, réside dans l’organisation universelle et efficace des travailleurs au moyen d’une meilleure compagnie de production et, par là, dans la réorganisation et la simplification du gouvernement et de tout le tissu social. » Sous un tel régime, concluait-il, « nous poumons même acquérir assez de sagesse pour abolir les douanes et adopter l’impôt unique ».

En 1890, avec Byron Edmund Walker*, de la Banque canadienne de commerce, le principal porte-parole des banquiers, Edward Seaborne Clouston, de la Banque de Montréal, et George Hague, de la Banque des marchands du Canada, Fyshe influa fortement sur le tour que prit la révision décennale de l’Acte concernant les banques et le commerce des banques. En s’adressant au Conseil privé, les banquiers réussirent à contourner la recommandation du ministre des Finances George Eulas Foster* en faveur d’un fonds de réserve fixe pour les émissions de billets de banque [V. John Mortimer Courtney]. Cinq ans plus tard, Fyshe comparut devant un comité de la Chambre d’assemblée de la Nouvelle-Écosse afin d’exposer les arguments des banquiers contre les propositions de modification de la loi sur l’imposition municipale. Cofondateur de l’Association des banquiers canadiens en 1891, il en fut l’un des premiers vice-présidents en 1892–1893, appartint au conseil de 1893 à 1904 et en fut président en 1895–1896.

Fyshe quitta la Banque de la Nouvelle-Écosse en juin 1897, à l’âge de 52 ans, et fut remplacé par Henry Collingwood McLeod. Il s’installa à Montréal afin d’assumer, avec George Hague, la codirection générale de la Banque des marchands du Canada. Il devint ensuite directeur général, mais il démissionna en 1905 en raison de désaccords avec le conseil d’administration. Selon William Maxwell Aitken*, d’anciens collègues de Fyshe à la Banque de la Nouvelle-Écosse, McLeod et James Berwick Forgan, offrirent de « lui donner tout l’argent qu’il voulait pour acquérir le contrôle de la banque », proposition qu’il refusa. Son collègue le banquier William Donald Ross nota au sujet de ce départ : « Je n’arrive pas à comprendre pourquoi une banque quelconque peut vouloir se débarrasser du meilleur banquier que le Canada ait jamais eu, d’un homme grâce auquel la Banque des marchands a évité la faillite et s’est hissée à une position telle qu’on la considère aujourd’hui comme l’une de nos banques les plus fortes et les meilleures. » Fyshe coula une retraite paisible jusqu’en mai 1907 ; il fut alors nommé à la commission royale d’enquête sur la fonction publique. Dans son rapport, déposé au début de 1908, la commission dénonçait le favoritisme politique dans la bureaucratie et recommandait de créer une commission indépendante de la fonction publique, ce qui fut fait la même année.

Dans le courant de l’année 1908, Fyshe eut une attaque de paralysie ; il mourut en 1911 après une seconde crise. Sa femme était décédée en 1902. Leur vie domestique semble avoir été assez curieuse. Apparemment, Avis joua, dans l’éducation de leurs enfants, un rôle moins grand que sa propre mère, qui, avec Fyshe, les soumettait à un véritable régime spartiate. Pendant cinq ans, de 1888 à 1893, Fyshe vécut seul à Halifax, car les enfants, accompagnés de leur mère et de leur grand-mère, étudiaient en Allemagne. Contrairement à Anna Leonowens, Fyshe et sa femme ne participaient à aucune activité mondaine. Il est possible que Mme Fyshe ait ressemblé à une Eurasienne et qu’on ait cherché à l’éviter à Halifax.

Directeur de banque compétent et sagace, Thomas Fyshe avait un tempérament irascible, une plume acerbe et des manières brusques. Il concluait ainsi une lettre à l’un des employés de la banque en Jamaïque : « Affaires calmes. Argent abondant. Très peu de fluctuations dans le change. Temps magnifique. Votre chien est mort – empoisonné. » Il était très porté sur la discipline et supportait mal les incompétents ou ceux qui apprenaient lentement. Parfois, il allait trop loin, comme le nota sur un ton acerbe en 1886 le premier inspecteur de la banque, James Berwick Forgan : « Il sait qu’il dépasse les bornes, et sa façon de nous traiter dans sa correspondance n’en est que plus dégoûtante. En agissant comme inspecteur, j’ai eu la chance de voir les conséquences néfastes d’une telle attitude envers les hommes et l’effet que cela avait sur eux. – Transformer des hommes sensés [... qui étaient] de bons administrateurs en des nouilles qui ont peur de leur ombre et se demandent sérieusement si, en fait, ils ne sont pas des maudits fous, comme M. Fyshe s’acharne à les en convaincre. » Les nécrologies aussi rappelèrent son caractère austère et « quelque peu explosif », mais firent observer que, au fond, il avait « un cœur chaleureux et bienveillant ». Forgan lui-même tempéra son jugement. Après la mort de Fyshe, il écrivit : « ses manières n’étaient pas toujours des plus douces, mais il a toujours eu le cœur à la bonne place [...] C’était un homme d’une forte personnalité, très compétent, doté d’une persévérance à toute épreuve, d’une énergie inépuisable, d’une honnêteté inflexible, d’une fidélité absolue et d’un remarquable sens du devoir. »

James D. Frost

Parmi les publications de Thomas Fyshe, on trouve : Letters on municipal taxation (Halifax, 1880) ; Proposed amendments to the local assessment law : argument before the committee on bills on behalf of the banks (Halifax, 1895) ; et deux articles dans Assoc. des banquiers canadiens, Journal (Toronto) : « The growth of corporations ; the beneficial results to society which will probably accrue from it, and its effect on credit and banking », 2 (1894–1895) : 197–203 et « The organization of labour », 15 (1907–1908) : 68–86. On a consulté divers dossiers aux Bank of Nova Scotia Arch. pour la préparation de la biographie qui précède, spécialement ceux sur les notices biographiques, la correspondance du caissier et les circulaires de la banque.

AN, RG 19, 3038, n2893.— House of Lords Record Office (Londres), Hist. Coll., 184 (Beaverbrook papers), sér. A, boîte 26, Aitken à W. D. Ross, 5 janv. 1905 ; Ross à Aitken, 9 janv. 1905.— Gazette (Montréal), 27 nov. 1911.— Monetary times (Toronto), 2 déc. 1911 : 2317.— The Bank of Nova Scotia, 1832–1932 ([Toronto, 1932]).— D. L. Bunbury, « From region to nation : government savings banks in the Maritimes, 1824–1900 » (thèse de ph.d., Dalhousie Univ., Halifax, 1994) ; « The public purse and state finance : government savings banks in the era of nation building, 1867–1900 », CHR, 78 (1997), 566–598.— H. D. Burns, « Thomas Fyshe, 1845–1911 », Canadian Banker (Toronto), 58 (1951) : 77–83.— J. B. Forgan, « In memoriam », Assoc. des banquiers canadiens, Journal, 19 (1911–1912) : 96–97.— J. D. Frost, « The « nationalization » of the Bank of Nova Scotia, 1880–1910 », Acadiensis (Fredericton), 12 (1982–1983), n1 : 3–38 ; « Principles of interest : the Bank of Nova Scotia and the industrialization of the Maritimes, 1880–1910 » (thèse de m.a., Dalhousie Univ., 1979).— Duncan McDowell, Quick to the frontier : Canada’s Royal Bank (Toronto, 1993).— E. P. Neufeld, The financial system of Canada ; its growth and development (Toronto, 1972).— Joseph Schull et J. D. Gibson, The Scotiabank story : a history of the Bank of Nova Scotia, 1832–1932 (Toronto, 1982).

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James D. Frost, « FYSHE, THOMAS », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 23 déc. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/fyshe_thomas_14F.html.

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Auteur de l'article:    James D. Frost
Titre de l'article:    FYSHE, THOMAS
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1998
Année de la révision:    1998
Date de consultation:    23 déc. 2024