Provenance : Avec la permission de Wikimedia Commons
DRYDEN, JOHN, fermier et homme politique, né le 5 juin 1840 dans le canton de Whitby, Haut-Canada, fils de James Dryden et d’Elizabeth Marsh ; en 1867, il épousa Mary Lydia Holman, fille d’un éditeur de New York, et ils eurent trois fils, dont deux moururent en bas âge, et cinq filles ; décédé le 29 juillet 1909 à Toronto.
Né à Sunderland dans le comté de Durham, en Angleterre, James Dryden immigra dans le canton de Whitby avec sa mère en 1820, à l’âge de 14 ans. Lorsque naquit son fils John, il était un fermier aisé ; sa propriété de 200 acres, Maple Shade Farm, près de la localité de Winchester (Brooklin), était réputée dans la région. Réformiste, il avait soutenu les attaques de William Lyon Mackenzie* contre l’establishment tory, mais avait désavoué son républicanisme et ses méthodes violentes. Dans les années 1850, il fut président et vice-président du conseil de son canton. Il était connu aussi dans le milieu des affaires, étant devenu président de la Port Whitby and Port Perry Railway Company et membre du conseil d’administration de la Banque d’Ontario. Son fils John en vint à partager son goût pour l’agriculture et son libéralisme, et à s’intéresser à ses affaires. Après des études à la Whitby Grammar School, John prit la direction de la ferme familiale. À la mort de son père en 1881, il racheta la part des autres héritiers et devint l’unique propriétaire de la Maple Shade Farm.
Dryden porta la superficie de la ferme à 420 acres et finit par exceller dans l’élevage des moutons, des chevaux et des bovins. Produire des bêtes de race l’intéressait davantage que tenter de vendre en plus grande quantité des animaux de qualité inférieure. Ce souci de la qualité lui gagna la reconnaissance du milieu agricole. Nombreux furent les organismes où il exerça des fonctions ; par exemple, il fut président de la Dominion Short-horn Breeders’ Association et de l’American Shropshire Sheep Association, et fit partie du conseil d’administration de l’American Clydesdale Association. Par ailleurs, il fut l’un des administrateurs de la Whitby, Port Perry and Lindsay Railway Company.
En raison de ses antécédents familiaux, ce fut tout naturellement que Dryden se mit à participer aux affaires publiques. À peine avait-il dépassé l’âge de 20 ans qu’il était secrétaire-trésorier du conseil scolaire de Whitby. Élu en 1863 au conseil du canton, il y resta sept ans ; en 1866, il en fut vice-président et, en 1869–1870, président. En 1879, sous la bannière libérale, il remporta la victoire dans Ontario South ; il représenterait cette circonscription à l’Assemblée provinciale jusqu’en 1905. Il sut vite se faire remarquer : dès 1880, il fut nommé à la commission agricole de l’Ontario, qui étudia minutieusement les perspectives d’avenir de la province en matière d’agriculture [V. John McMillan (1824–1901)].
Après la défaite de Charles Alfred Drury aux élections de 1890, le premier ministre de la province, Oliver Mowat, confia le portefeuille de l’Agriculture à Dryden, car il était réputé dans le domaine agricole et habile en politique. Le département avait un mandat exceptionnellement vaste. À divers moments, au cours des années où Dryden le dirigea, diverses compétences s’ajoutèrent au domaine de l’agriculture : l’immigration, l’inspection des manufactures, les mines, la voirie et la régie d’un Bureau de l’industrie qui compilait des statistiques portant en majeure partie sur l’agriculture en Ontario. Outre ses propres rapports, le département publiait ceux des multiples organismes agricoles placés sous son égide, dont les instituts de fermiers et les groupes voués à l’entomologie, à la production laitière, à l’apiculture, à la fructiculture, et à l’élevage de la volaille et du bétail.
Bien que Dryden ait jugé souhaitable de limiter le nombre des entreprises agricoles financées par l’État, il maintint la tradition, établie avant la Confédération, qui consistait à aider les sociétés locales et provinciales d’agriculture. Au cours des années où il fut ministre, le nombre de sociétés subventionnées augmenta, tout comme le montant des subventions. Ces sociétés donnaient de la formation aux fermiers et propageaient de nouvelles techniques agricoles. En outre, Dryden mit de plus en plus l’accent sur l’instruction et sur la modernisation des méthodes de production laitière. Pour atteindre ses objectifs éducatifs, il prendrait personnellement la direction de l’Ontario Agricultural College and Experimental Farm de Guelph, où des problèmes se posaient, et mettrait en place des moyens destinés à former les agriculteurs de toute la province.
Le département de l’Agriculture finançait l’Ontario Agricultural College, mais, au début, Dryden eut avec cet établissement des relations tumultueuses. Une ferme était rattachée au collège ; elle avait pour mission de mettre au point des techniques nouvelles et d’en faire la démonstration aux agriculteurs ontariens. Le surintendant de la ferme, Thomas Shaw, relevait du directeur du collège, James Mills*, mais il était réfractaire à son autorité. Les querelles qui en résultaient divisaient le corps professoral, nuisaient à la réputation du collège et donnaient à l’opposition conservatrice de quoi alimenter ses critiques constantes à l’endroit de l’établissement. En 1892, Dryden intervint : il exigea de Shaw qu’il soumette ses états financiers à Mills. Shaw ayant refusé, il institua, l’année suivante, une commission d’enquête, qui condamna la conduite de Shaw tout en reprochant à Mills de ne pas réussir à se faire obéir. Shaw démissionna avant d’être congédié et se lança dans une violente campagne de dénigrement. Dryden, prétendit-il, était coupable de corruption relativement aux animaux fournis à la ferme expérimentale. On ne put prouver que toutes ses accusations étaient fondées, mais l’affaire embarrassait le gouvernement, qui devait faire face à des élections en 1894. Pour éviter que l’incident ne se reproduise, Dryden se mit à surveiller le collège de près. Il écarta les partisans de Shaw et nomma dans le corps professoral des hommes qui lui étaient dévoués. Dès 1894, il faisait la plupart des nominations et pouvait dire à un nouvel instructeur : « Mills pense qu’il dirige le collège. Il se trompe. C’est moi qui mène. » Son rôle dans l’affaire Shaw ne nuisit pas à sa carrière politique. Il récolta une plus forte majorité en 1894 qu’au scrutin précédent.
Après avoir affirmé son autorité sur le collège, Dryden put se concentrer sur son programme de formation agricole. Celui-ci visait en grande partie les producteurs laitiers, car beaucoup d’entre eux s’accrochaient à des méthodes désuètes ; leurs produits étaient de piètre qualité et la réputation de la province sur le marché des exportations en souffrait. À cause de l’imposition des tarifs américains, surtout le tarif McKinley en 1890, l’Ontario exportait moins qu’auparavant aux États-Unis. La province vendait aussi en Grande-Bretagne, mais les produits danois, de grande qualité, lui livraient une rude concurrence. Régler le problème de la qualité devenait donc urgent. Une partie de la solution de Dryden était conventionnelle : il mit sur pied une école estivale de technique de production laitière à Guelph. Le programme de laiteries itinérantes, lancé en 1891, était plus original. Des laiteries mobiles, montées chacune sur un chariot tiré par un cheval, parcouraient la campagne ontarienne ; des spécialistes de l’Ontario Agricultural College s’en servaient pour faire des démonstrations aux fermiers. Quelques producteurs laitiers s’opposaient à ce programme parce qu’il encourageait la création de fromageries et de beurreries industrielles, ce qui menaçait de détruire les crémeries familiales. Cependant, la plupart d’entre eux soutenaient les efforts de Dryden, car ils se rendaient compte que les fabriques seraient un meilleur débouché pour leur lait. Dryden fonda aussi des écoles de technique de production laitière à Strathroy et Kingston en 1895. La qualité des produits laitiers s’améliora dans les années 1890, en partie grâce à ses initiatives.
Ministre loyal et promoteur enthousiaste de l’« Empire Ontario », Dryden appuyait la politique de développement que son gouvernement appliquait dans le nord-ouest de la province. On raconte (mais l’histoire n’est peut-être pas authentique) que, en se rendant dans les Prairies en 1895, il vit que le trèfle poussait abondamment en bordure du chemin de fer, et en conclut qu’il y avait bel et bien des terres fertiles dans le nord-ouest. Quoi qu’il en soit, la même année, il établit une ferme expérimentale près du lac Wabigoon afin de voir dans quelle mesure c’était vrai. La polyculture se révéla praticable et la ferme réalisa un bénéfice modeste. Les libéraux la fermèrent après leur arrivée au pouvoir en 1905, mais déjà, un village avait poussé dans les environs. Érigé en municipalité en 1910, il recevrait alors le nom de Dryden. Ainsi, même si l’avenir de la localité reposait davantage sur l’exploitation forestière et minière que sur l’agriculture, on reconnaissait la contribution de l’ancien ministre au développement du « Nouvel-Ontario ». Un canton situé près de Sudbury fut aussi nommé en son honneur.
Ardent partisan du mouvement de tempérance, Dryden était aussi un fervent baptiste. Bien que son grand-père maternel ait été baptiste, ses parents n’appartenaient à aucune Église et lui-même n’avait pas reçu le baptême dans son enfance. En 1852, sa mère, dont il vénérait la mémoire, était morte de la fièvre typhoïde après les avoir soignés, lui et ses frères et sœurs. Son père avait ensuite épousé une méthodiste, Mary Stephenson, de Pickering, qui avait initié John à sa foi. Au moment de décider s’il allait ou non se faire baptiser, il avait lu tout ce qu’il avait pu trouver sur le sujet : « J’ai lu la Bible et étudié les lexiques et [...] il [m’]est apparu hors de tout doute que le seul baptême véritable est le baptême par immersion. » Alors, rejetant l’irréligion de son père et le méthodisme de sa belle-mère, il avait adhéré à l’église baptiste Brooklin. Peu après, il était devenu surintendant de l’école du dimanche, fonction qu’il allait continuer d’exercer même après avoir accédé au cabinet. Par la suite, il fit partie du conseil d’administration de la Home Mission Society et de la Baptist Convention of Ontario and Quebec. Nommé au conseil d’administration du Toronto Baptist College dès la fondation en 1881 [V. William McMaster*], il y resta après que l’établissement fut devenu la McMaster University en 1887 et en fut même président. Il s’acquitta de sa tâche d’administrateur avec un esprit pragmatique. Par ailleurs, au moins deux de ses filles, Mary Elizabeth et Jessie Elsie, y obtinrent un diplôme.
Dryden avait beau être d’accord pour que ses filles (et les femmes en général, présume-t-on) fassent des études supérieures, ses opinions sur le suffrage féminin étaient conformes à l’esprit patriarcal de la fin de l’époque victorienne. Bien qu’il n’ait pas été réputé comme orateur et ait rarement pris la parole à l’Assemblée, il prononça un long discours en mai 1893 contre un projet de loi parrainé par son collègue libéral John Waters – projet de loi qui aurait habilité les femmes à voter aux élections provinciales. Son argumentation reposait largement sur son interprétation de la Bible, qu’il tenait pour une source divine, donc irrécusable. L’autorité divine, soutenait-il, avait placé les femmes dans un état de subordination ; par conséquent, le meilleur moyen pour elles de réaliser leur destinée était d’accepter leur lot et d’obéir à l’homme et à Dieu, non de voter et de participer aux affaires publiques. Ensuite, il passait à des considérations plus politiques. Liant le projet de loi Waters au mouvement de tempérance, il faisait valoir que, le plus souvent, on soutenait le suffrage féminin seulement parce qu’on croyait que les femmes appuieraient les lois prohibitionnistes. Favorable à la tempérance, il croyait pourtant que de telles lois resteraient sans effet parce que les hommes n’obéiraient pas à des lois adoptées grâce aux femmes. Le reste de son discours se composait d’avertissements sur le sort qui attendait la famille advenant que les femmes s’embourbent dans la politique, d’affirmations confiantes selon lesquelles ces dernières ne voulaient pas vraiment avoir le droit de vote, et d’attaques contre les suffragettes, qui représentaient selon lui « la vraie femme dans son expression la plus basse ». Il nommait Huldah S. Rockwell [McMullen] en disant qu’elle était « la dame qui sembl[ait] être à la tête du mouvement dans le pays ». Enfin, il exhortait ses confrères à unir leurs forces et à écarter le projet de loi afin de défendre les femmes, le foyer, l’Église et la société. Après un bref commentaire de Mowat, qui estimait que l’opinion publique n’était pas prête pour le suffrage féminin, l’Assemblée renvoya le projet de loi pour six mois.
Après le départ de Mowat, Dryden resta ministre de l’Agriculture dans le gouvernement d’Arthur Sturgis Hardy, de 1896 à 1899, et dans celui de George William Ross*, de 1899 à 1905. Il fut le seul membre du cabinet à conserver son portefeuille au fil de ces changements, ce qui témoigne de ses qualités politiques. Néanmoins, des scandales assombrirent les dernières années de sa carrière. Les complications résultant de la distribution des faveurs le préoccupaient souvent, et il avait fini par s’habituer aux critiques de l’opposition. Cependant, des libéraux lui causèrent des difficultés lorsque le poste de registrateur du comté d’Ontario devint vacant, en 1897. Les candidats étaient nombreux et tous pouvaient prétendre à occuper ce poste. Or, ce dernier alla au propre frère de Dryden, George W., ce qui suscita un tollé. Des allégations embarrassantes vinrent aussi de la part des conservateurs. Selon William Smith, candidat conservateur défait aux élections fédérales de 1896, Dryden avait promis le poste de registrateur à plusieurs personnes contre de l’argent qui avait servi à financer la campagne des libéraux. Qualifiant cette accusation d’« infâme calomnie », Dryden poursuivit Smith en dommages-intérêts. Au procès, qui eut lieu en mai 1897 et fit beaucoup de bruit, ses avocats laissèrent entendre que Smith était ivre quand il avait porté ses accusations. Incapable de produire une seule preuve, il dut se dédire.
Dryden eut donc gain de cause, mais l’affaire avait terni son nom. Aux élections provinciales de mars 1898, il perdit la circonscription d’Ontario South au profit de Charles Calder. Refusant de démissionner – il siégeait à l’Assemblée depuis près de 20 ans –, il réussit à faire annuler l’élection de Calder par les tribunaux et remporta l’élection complémentaire qui suivit. À son tour, Calder déposa une contestation qu’il gagna ; une troisième élection eut lieu en décembre 1899, et Dryden la remporta. Encouragé par le chef conservateur James Pliny Whitney*, Calder tenta encore une fois de déloger Dryden, mais il abandonna la poursuite, faute de fonds. Dryden s’en sortait à nouveau, mais non sans mal : tout ce désordre, accompagné de rumeurs selon lesquelles il avait soudoyé Calder pour que celui-ci retire sa contestation, nuisit encore à sa réputation et à celle du Parti libéral. Par contre, dans le domaine de l’agriculture nord-américaine, il conservait son prestige ; par exemple, il accéda, entre autres, à la direction de l’American Breeders’ Association. De plus, en tant que ministre de l’Agriculture, il avait toujours l’estime de ses contemporains. Il fut réélu en 1902 mais, tout comme son parti atteint de corruption, il perdit en 1905.
Après sa défaite, Dryden quitta Brooklin pour Toronto et s’installa près de la McMaster University. Il continua de s’occuper des affaires de l’université jusqu’au début de la maladie qui devait l’emporter. En outre, il était président de plusieurs sociétés d’assurance et d’épargne. En 1906, on le nomma à la commission royale impériale sur l’agriculture en Irlande. Dryden mourut en 1909 et fut inhumé dans le vieux cimetière baptiste au nord-est de Brooklin. Il laissait dans le deuil sa femme, Mary Lydia Holman, et six enfants ; son fils, William Arthur, hérita la Maple Shade Farm.
La longévité de John Dryden en politique est remarquable : il représenta la circonscription d’Ontario South durant 26 ans, dont 15 à titre de ministre de l’Agriculture. Sa personnalité, son caractère expliquent en grande partie son succès ; même ses adversaires disaient parfois des choses aimables sur son compte. En tant que baptiste, il s’acquittait assidûment de ses obligations envers l’Église et la société. Ses ennemis le soupçonnaient d’agir ainsi par opportunisme politique et le prenaient pour un faux dévot. L’un d’eux écrivit en 1897 dans l’Oshawa Vindicator : « Il est tout aussi capable de faire des manœuvres politiques fort habiles que de prendre des airs d’ange. » Cependant, on peut écarter cette opinion partisane, étant donné ce que Dryden fit pour l’Église baptiste et la McMaster University. En outre, les encouragements qu’il apportait à l’innovation en agriculture et ses efforts pour améliorer la qualité des produits suscitaient souvent des louanges dans la presse, parfois de la part de ses adversaires. Bref, Dryden fut un ministre de l’Agriculture fort et efficace. C’est à lui que revient le mérite d’avoir conçu et appliqué la politique qui aida l’Ontario à résister au choc du protectionnisme américain.
À titre de commissaire de l’immigration de l’Ontario, John Dryden a produit une édition révisée d’Ontario as a home for the British tenant farmer who desires to become his own landlord (Toronto, 1892) avec David Spence, secrétaire du département de l’immigration. Parmi les publications de Dryden, on retrouve aussi trois articles parus dans Ontario Agricultural College Rev. (Guelph, Ontario) : « The future of sheep husbandry in Ontario », 3 (1891–1892) : 65–68 ; « Breeding as a business », 17 (1904–1905) : 9–14 ; et « What will the agricultural college do for the average young farmer ? » 17 : 275–279 ; ainsi qu’un exposé sur l’industrie canadienne du miel dans l’Annual report de la Bee-Keepers’ Assoc. of Ontario (Toronto), 1898 : 47–49. Son discours du 10 mai 1893 contre le droit de vote des femmes a paru dans le Globe le même jour et a aussi été publié sous forme de brochure, sous le titre Womanhood suffrage [...] (Toronto, 1893).
AN, MG 29, D61 : 2634–2640.— AO, F 73 ; RG 22, Ser. 305, n° 22214.— Baptist cemetery (Whitby, Ontario), Tombstone inscriptions.— Evening Star (Toronto), 7–8 sept. 1897.— Farmer’s Advocate and Home Magazine, 5 août 1909.— Globe, 30 juill. 1909.— A[rchibald] Blue, « John Dryden », McMaster Univ. Monthly, 2 (1892–1893) : 305–309 et photographie en regard de la p. 305.— Canada and its prov. (Shortt et Doughty), 18 : 572–575.— Canadian annual rev. (Hopkins), 1903–1905.— Canadian men and women of the time (Morgan ; 1898).— C. L. Cleverdon, The woman suffrage movement in Canada, introd. de Ramsay Cook (2e éd., Toronto, 1974).— J. A. Cooper, Men of Canada : a portrait gallery [...] (Montréal et Toronto, 1901–1902).— CPG, 1891.— Cyclopædia of Canadian biog. (Rose et Charleworth), 1.— J. E. Farewell, County of Ontario ; short notes as to the early settlement and progress of the county [...] (Belleville, Ontario, 1973), publié initialement avec : Ontario County, By-laws of the council [...] (Whitby, 1907).— C. W. Humphries, « Honest enough to be bold » : the life and times of Sir James Pliny Whitney (Toronto, 1985).— Illustrated historical atlas of the county of Ontario, Ontario (Toronto, 1877 ; réimpr., Belleville, 1972 ; et [Port Elgin, Ontario], 1972).— L. A. Johnson, History of the county of Ontario, 1615–1875 (Whitby, 1973).— D. A. Lawr, « The development of Ontario farming, 1870–1914 : patterns of growth and change », OH, 64 (1972) : 239–251.— Legislators and legislatures of Ontario (Forman).— McMaster Univ. Monthly (Toronto), numéros des années 1890 et du début des années 1900, particulièrement 6 (1896–1897) : 1, 5 ; 10 (1900–1901) : 40, 116.— Ontario, Chief Election Officer, Hist. of electoral districts (1960) ; Legislature, Sessional papers, 1890–1905.— Ontario agricultural commission, Report of the commissioners (4 vol., Toronto, 1881).— Places in Ontario : their name origins and history, Nick et Helma Mika, compil. (3 vol., Belleville, Ontario, 1977–1983), 1 : 577–579.— G. E. Reaman, A history of agriculture in Ontario (2 vol., Toronto, 1970), 2.— A. M. Ross, The college on the hill : a history of the Ontario Agricultural College, 1874–1974 (Vancouver, 1974).
Ian M. Stewart, « DRYDEN, JOHN », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 13, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 21 déc. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/dryden_john_13F.html.
Permalien: | https://www.biographi.ca/fr/bio/dryden_john_13F.html |
Auteur de l'article: | Ian M. Stewart |
Titre de l'article: | DRYDEN, JOHN |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 13 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1994 |
Année de la révision: | 1994 |
Date de consultation: | 21 déc. 2024 |