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COLLINSON, sir RICHARD, officier de marine et explorateur de l’Arctique, né en 1811 à Gateshead, Angleterre, troisième fils de John Collinson, rector de Gateshead, décédé le 13 septembre 1883 à Ealing, Angleterre.
Richard Collinson fréquenta l’école jusqu’à l’âge de 12 ans, époque où le capitaine Thomas Maling de la marine royale offrit de l’engager comme midship. Il entra dans la marine le 2 décembre 1823 et commença sa carrière par un long voyage à la côte sud-américaine du Pacifique sur le navire de Maling, le Cambridge. De retour chez lui en juin 1827, il passa quelques mois d’inactivité sur le Gloucester jusqu’à ce que son père lui obtienne un poste sur le Chanticleer que commandait le capitaine Henry Foster et qui s’équipait en vue d’une importante expédition d’exploration hydrographique à destination de la côte sud-américaine de l’Atlantique. Pendant ce voyage, qui dura d’avril 1828 à mai 1831, Collinson prit une part active au travail scientifique et reçut les éloges et de Foster et d’Horatio Thomas Austin* (qui prit le commandement à la mort de Foster en février 1831) pour son application et l’exactitude de ses observations. Sa conduite pendant le voyage lui gagna de nombreux admirateurs, notamment le capitaine Francis Beaufort, hydrographe de la marine dont les conseils devaient le lancer dans une carrière d’officier hydrographe qui s’avéra fructueuse.
En décembre 1831, Collinson se joignit à l’équipage de l’Ætna, commandé par le capitaine Edward Belcher*, pour une croisière d’exploration hydrographique de près de deux ans sur la côte ouest de l’Afrique. En septembre 1833, on le retrouve encore sous le commandement d’Austin au cours d’un voyage au Portugal et en Méditerranée sur le bateau à vapeur Salamander, remplacé quelques mois plus tard par le Medea. Pendant le voyage, le 23 mars 1835, il reçut la nouvelle longtemps attendue de sa promotion au grade de lieutenant. En décembre de la même année, il se joignit à l’équipage du Sulphur, commandé d’abord par le capitaine Frederick William Beechey* et plus tard par Belcher, pour un voyage d’exploration hydrographique sur la côte ouest de l’Amérique, entre le cap Horn et le mont Saint-Élie (Alaska). Vers la fin du voyage, il se disputa avec Belcher, fait courant chez les subordonnés de cet officier querelleur, et, en juin 1838, il fut transféré à bord du vaisseau amiral britannique dans le Pacifique. Il revint en Angleterre en novembre 1839.
Lorsque la première guerre de Chine éclata en 1840, Beaufort procura à Collinson un important poste d’officier hydrographe dans la flotte britannique stationnée là. Sa tâche principale en Chine consista à faire les levés hydrographiques d’un certain nombre de cours d’eau, notamment le Yang-tsê kiang (Chang Jiang), et à les baliser, ceux-ci étant inconnus des navigateurs européens ; ce travail permit à la flotte britannique de se rendre en sécurité jusqu’aux villes de l’intérieur des terres. On récompensa son succès remarquable par des promotions au grade de capitaine de frégate, le 18 juin 1841, et à celui de capitaine de vaisseau, le 23 décembre 1842, ainsi que par une nomination à titre de compagnon de l’ordre du Bain. À la fin de la guerre, en 1842, il demeura en Chine pendant quatre ans où il effectua les levés hydrographiques de la côte de Zhoushan jusqu’à Hong-Kong. À l’été de 1846, il revint enfin à la maison, à Durham, pour une longue période de repos.
Collinson était encore en congé à la maison de son père à l’automne de 1849 lorsque le gouvernement décida, à la suite de l’échec de sir James Clark Ross* en 1848–1849, d’effectuer des recherches intensives pour retrouver les vaisseaux de sir John Franklin*. D’une part, une grande expédition sous le commandement d’Austin devait faire les recherches dans la partie est de l’Arctique en passant par la baie de Baffin ; d’autre part, on équipa l’Enterprise et l’Investigator pour une expédition à destination de la partie ouest de l’Arctique en passant par le détroit de Béring. En décembre 1849, encore sur les conseils de Beaufort, l’Amirauté offrit le commandement de cette deuxième expédition à Collinson.
Les deux navires quittèrent la Tamise le 11 janvier 1850 ; Collinson était à bord de l’Enterprise et Robert John Le Mesurier McClure*, son second, sur l’Investigator. Pendant le long voyage d’aller, l’Investigator se révéla le navire le plus lent, traînant derrière. Collinson lui permit de rattraper l’Enterprise dans le détroit de Magellan, mais les navires se séparèrent de nouveau peu après dans le Pacifique. Il l’attendit encore cinq jours à Honolulu puis il prit la direction nord, le 30 juin, en espérant que les navires se rejoindraient dans le détroit de Béring.
Se souciant, comme à l’accoutumée, de la sécurité de son navire et de son équipage, Collinson décida d’éviter les eaux peu sûres des îles Aléoutiennes en les contournant à leur extrémité ouest. Cette décision, prise en dépit du fait que Henry Kellett* eût recommandé la passe de Seguam comme une route large et sûre à travers les Aléoutiennes et en ayant bien en vue l’urgence d’atteindre les glaces au début d’août, se révéla désastreuse pour le progrès immédiat de l’expédition. Elle allongea de beaucoup la route de Collinson, retarda de deux semaines capitales son arrivée dans la région des glaces et permit à McClure de le devancer. Ce dernier avait quitté Honolulu quatre jours après Collinson mais il navigua à travers la passe Seguam, contourna la pointe Barrow le 7 août et se rendit passer l’hiver dans le détroit du Prince-de-Galles. Collinson pénétra dans les glaces neuf jours plus tard ; il chercha sans succès un passage libre à travers le pack pendant encore une quinzaine de jours puis abandonna ses tentatives. Il choisit plutôt de passer l’hiver à Hong-Kong et de faire une nouvelle tentative en 1851.
Pendant le voyage à partir d’Honolulu en 1850, la prudence excessive de Collinson avait commencé à exaspérer certains de ses officiers qui manifestaient déjà des signes de l’indiscipline et de l’agitation qui marqueraient cette expédition plus que la plupart des autres. Ils furent déconcertés par le trajet que suivit Collinson autour des îles Aléoutiennes et mirent en doute son obstination à chercher une route vers l’île Banks directement à travers la mer de Beaufort au lieu de tenter de naviguer près du rivage en contournant la pointe Barrow. De plus, certains d’entre eux prirent en très mauvaise part sa décision de retourner à Hong-Kong plutôt que de passer l’hiver près de la pointe Barrow. Ils eurent peut-être raison de manifester une certaine déception à l’idée de perdre une saison entière mais des cas de critiques non dissimulées et d’autres signes d’agitation se reproduisirent si fréquemment pendant tout le voyage que, dans des circonstances ultérieures, Collinson fut forcé de mettre des officiers aux arrêts pour les contenir.
Après le long voyage vers le sud, Collinson bénéficia de seulement six semaines à Hong-Kong pour équiper de nouveau le navire et pour faire reposer son équipage avant de repartir en direction du nord le 2 avril 1851. Cette fois, il atteignit les glaces pendant la bonne saison ; il contourna la pointe Barrow le 25 juillet et, après avoir longé le rivage jusqu’à la baie de Franklin, il mit le cap sur l’île Banks dans l’espoir de rejoindre l’Investigator. Il pénétra dans le détroit du Prince-de-Galles le 26 août ; malheureusement, l’Investigator, qui avait hiverné à cet endroit, avait levé l’ancre dix jours auparavant. À mi-chemin du détroit, Collinson eut la certitude que McClure l’avait exploré avant lui mais il continua jusqu’à son extrémité nord-est, espérant, comme McClure, le traverser et atteindre le détroit de Melville pour ainsi réaliser la découverte d’un passage au nord-ouest. Comme McClure avant lui, il trouva le détroit obstrué par les glaces et fit demi-tour. Collinson voulait désormais trouver un port pour l’hiver sur la côte ouest de l’île Banks. Au cap Kellett, le 6 septembre, il eut la preuve qu’il suivait toujours l’Investigator. Le lendemain, il rencontra un énorme pack et jugeant la côte ouest trop dangereuse pour y passer l’hiver, il vira de nouveau au sud, à peu près certain que McClure avait dû en faire autant. En réalité, l’Investigator était encore loin au nord de l’Enterprise et sur le point de se prendre inexorablement dans les glaces dans la baie Mercy. Collinson retourna à l’extrémité sud du détroit du Prince-de-Galles où il trouva un port sûr pour l’hiver dans la baie Walker, sur l’île Victoria.
À l’encontre des commandants de plusieurs autres expéditions maritimes de recherches, Collinson entreprit peu d’explorations en traîneaux au printemps de 1852 ; il prit toutefois la tête d’un groupe en traîneau qui remonta le détroit du Prince-de-Galles entre le 16 avril et le 6 juin pour examiner la côte nord de l’île Victoria. Il en fit l’exploration jusqu’à la baie de Wynniatt bien qu’il eût encore été précédé un an plus tôt par un groupe de l’Investigator.
L’Enterprise put se dégager le 5 août, et Collinson décida d’explorer la baie du Prince-Albert qu’on croyait alors être un détroit divisant l’île Victoria en trois parties. Il démontra que les trois parties formaient en réalité une seule île. Cependant, cette découverte importante, loin de le satisfaire, le rendit indécis sur ce qu’il fallait faire ensuite. Il choisit, presque avec désespoir, de poursuivre en direction est, à travers le détroit de Dolphin et Union, le golfe du Couronnement et le détroit de Dease (un détroit rocheux et dangereux qu’on avait cru jusqu’alors navigable que dans une embarcation), et il se fraya un chemin jusqu’à la baie Cambridge, à l’île Victoria, où il passa l’hiver. Plus de 50 ans plus tard, il devait s’attirer, pour son habilité à franchir ces détroits, de grands éloges de la part de Roald Amundsen, qui les traversa avec son petit navire, le Gjöa, en 1905 : « Ses sondages et levés hydrographiques de ce passage étroit et dangereux nous ont été très utiles [...] Sir Richard Collinson semble avoir été un des navigateurs les plus compétents et les plus entreprenants que le monde ait engendrés. Il dirigea son gros et loura vaisseau dans des eaux qui offraient au minuscule « Gjöa » à peine assez de fond pour naviguer. »
Au printemps de 1853, Collinson n’organisa qu’un seul long voyage en traîneaux pour explorer la côte est de l’île Victoria, au nord vers l’île Gateshead. Son choix s’avéra malheureux, car au moment où il approchait du point le plus au nord de son voyage il découvrit une note du docteur John Rae* indiquant que celui-ci avait exploré la même étendue de la côte deux ans plus tôt. Collinson avait cherché à de nombreuses reprises pendant cette expédition à découvrir une région supposément inconnue pour finalement se rendre compte qu’un autre explorateur l’avait devancé. Pire encore, il devait apprendre plus tard que ce doublage exaspérant lui avait presque certainement coûté l’honneur de découvrir le sort de l’expédition de Franklin. Pendant le voyage en traîneaux de 1853, Collinson, comme Rae avant lui, était passé sans le savoir à moins de 30 milles des restes des équipages en retraite de Franklin, qui reposaient juste de l’autre côté du détroit de Victoria, sur la terre du Roi-Guillaume. À la différence de Rae, il avait eu toutes les possibilités de faire la traversée jusqu’à l’endroit où se trouvaient les restes. Les Inuit de la baie Cambridge avaient essayé de l’orienter dans cette direction ; Collinson avait même projeté d’y envoyer un de ses traîneaux mais sa difficulté à comprendre ce que les Inuit essayaient de lui dire, l’inexactitude de la carte qu’ils avaient tracée pour lui et l’impraticabilité du détroit de Victoria, due aux glaces, l’en dissuadèrent. S’il avait su plus tôt qu’il suivait simplement les traces de Rae sur l’île Victoria, il se serait presque certainement rendu à la terre du Roi-Guillaume. Au début de l’été, un des hommes de Collinson trouva une pièce de bois, probablement un des débris de l’expédition de Franklin, près de la baie Cambridge. Il était cependant trop tard pour suivre cet indice. C’était presque l’époque de la rupture des glaces, et après deux ans dans l’Arctique et avec des réserves de combustibles réduites, Collinson se voyait obligé de saisir la première occasion de reprendre la mer vers le détroit de Béring et l’Angleterre.
L’expédition, gênée par les glaces et le temps, fut forcée de passer un autre hiver dans l’Arctique, dans la baie Camden, sur la côte nord de l’Alaska. En août 1854, l’Enterprise contourna enfin la pointe Barrow et rencontra l’équipage, alors en attente, du Plover ; c’était le premier contact de l’Enterprise avec des Européens en trois ans. Le navire arriva en Angleterre le 5 mai 1855. Pendant ce temps, on avait abandonné l’Investigator dans la baie Mercy, à l’île Banks. En 1853, les navires de Kellett avaient secouru McClure et son équipage qui étaient revenus au pays, en 1854, à bord des navires de Belcher, supérieur de Kellett.
Malgré les problèmes de discipline auxquels il avait dû faire face et l’étendue plutôt restreinte de ses découvertes, Collinson s’attira de grands éloges, et des navigateurs contemporains, et de ceux qui suivirent, notamment pour sa grande maîtrise dans l’art de naviguer dans le passage de détroits remarquablement difficiles et pour sa persévérance pendant une si longue expédition. Cependant, l’Amirauté n’acclama pas Collinson comme ses collègues l’avaient fait ; l’accueil y fut incontestablement glacial. Il contraria les amiraux en choisissant de déterrer des questions d’indiscipline sur son navire et en les priant instamment de passer en conseil de guerre quelques officiers. L’Amirauté adopta un point de vue plus clément sur la conduite de ces hommes qui avaient été soumis aux tensions d’un voyage si éprouvant et préféra laisser l’affaire en suspens, ce que Collinson perçut comme un affront personnel. La réunion d’un comité spécial de la chambre des Communes pour attribuer un prix que revendiquaient McClure, pour la découverte d’un passage au nord-ouest, Kellett, pour le sauvetage de McClure, et lui-même, le déçut encore. La cause de Collinson reposait sur des arguments solides. Il avait, comme McClure, découvert le même passage au nord-ouest, à travers le détroit du Prince-de-Galles, bien qu’on reconnût que ce fut un an plus tard. De plus, peu s’en était fallu qu’il menât à bien la découverte d’un autre passage au nord-ouest, au sud de l’île Victoria, qui lui, au moins, déclara-t-il lors de son témoignage, s’avérait navigable, contrairement à celui de McClure. Mais lorsque le comité présenta son rapport, il écarta Collinson et Kellett avec une mention honorable et remit à McClure et à ses hommes la récompense de £10 000.
L’absence de reconnaissance officielle de ses exploits blessa profondément Collinson. La Royal Geographical Society lui témoigna la seule marque réelle d’appréciation lorsqu’elle lui décerna sa Founder’s Medal en 1858. Le refus de l’Amirauté concernant la question de la discipline l’avait tellement rempli d’amertume qu’il n’entra plus jamais en communication avec elle pour obtenir un poste de commandant.
Collinson conserva un vif intérêt pour l’exploration et la mer. Il donna des conseils à lady Franklin [Griffin*] pour la préparation de l’expédition du Fox de 1857 à 1859 et il commença de participer étroitement aux travaux de l’United Services Institution et de la Royal Geographical Society dont il devint un fellow en 1855 et le vice-président de 1857 à 1875. En 1861, après l’éclatement de la guerre de Sécession aux États-Unis, il fit une brève visite au Canada, chargé de faire l’inspection des postes de défense le long de la frontière, de l’océan Atlantique au lac Supérieur. Plus tard, il rédigea un compte rendu des voyages de sir Martin Frobisher*, pour la Hakluyt Society de Londres.
Collinson entreprit aussi une nouvelle carrière dans le domaine maritime. En 1858, il obtint d’être nommé « frère cadet » à la Trinity House de Londres, corporation responsable de l’entretien des phares et des bouées sur les côtes de la Grande-Bretagne et sur ses cours d’eau. Il prit une part de plus en plus active au travail de la Trinity House dans les années suivantes ; il en fut élu « frère aîné » en 1862, et, en 1875, élevé à la dignité d’assistant-maître, c’est-à-dire administrateur responsable de la corporation. Cette même année, l’Amirauté reconnut enfin pleinement ses services et recommanda sa nomination comme chevalier commandeur de l’ordre du Bain et le promut au rang d’amiral (il exerçait déjà des fonctions supérieures à celles de capitaine depuis 1862 et était devenu vice-amiral en 1869). Collinson passa le reste de sa vie active à la Trinity House ; il prit sa retraite en 1883, cinq mois seulement avant sa mort.
Collinson fut l’un des officiers de marine les plus estimés de son époque. Ses premiers succès en tant qu’officier hydrographe, l’excellence de son travail pendant la guerre de Chine et ses remarquables exploits dans l’Arctique lui avaient fourni les bases d’une brillante carrière dans la marine, laquelle aurait mérité une fin plus honorable. Le fait qu’il ait laissé, semble-t-il, une dispute d’importance secondaire au sujet de la discipline couper court à sa carrière démontre qu’il avait un caractère opiniâtre mais nous fait voir aussi certaines de ses plus belles qualités en tant qu’officier. Ce n’est pas la méchanceté qui le poussait à réclamer le conseil de guerre pour ses officiers si longtemps après le déroulement des événements, mais un respect rigoureux de la discipline et de la justice, qui, croyait-il, était « essentiel au bien-être » à bord d’un bateau. Bien que la très grande importance qu’il attachait à la discipline lui donnât un « air quelque peu sévère », selon l’expression de son frère, on le considérait cependant comme modeste et plein de bonhomie. Si entêté fût-il, il n’était pas rancunier. Pendant l’expédition dans l’Arctique et après celle-ci, McClure, son subordonné, s’attribua une grande partie de la gloire qui appartenait à Collinson, mais celui-ci refusa de se joindre aux accusateurs de McClure. Sir George Henry Richards*, officier et collègue de Collinson, écrivit en 1889 : « il était beaucoup trop généreux et désintéressé pour ne pas approuver les honneurs accordés à son second et s’en réjouir. N’eût été la nature confiante et peu soupçonneuse de son chef, McClure n’aurait jamais eu la possibilité de se rendre célèbre. »
Richard Collinson est l’auteur du Journal of H.M.S. Enterprise, on the expedition in search of Sir John Franklin’s ships by Behring Strait, 1850–55, édité par Thomas Bernard Collinson, et publié à Londres en 1889. Il édita l’ouvrage de George Best, The three voyages of Martin Frobisher, in search of a passage to Cathaia and India by the north-west, A.D. 1576–8 (Londres, 1867).
Albany Museum, 1820 Settlers’ Memorial Museum (Grahamstown, République d’Afrique du Sud), Francis Skead, Private journal kept on board HMS Enterprise, 1849–1852.— Gunnersbury Park Museum (Londres), Collinson papers, corr.., 1826–1857.— National Maritime Museum (Londres), CLS/1–54 (papiers et journaux du vice-amiral sir Richard Collinson, 1811–1883).— Scott Polar Research Institute (Cambridge, Angl.), ms 248/355–360 (Richard Collinson, corr. avec lady Franklin, John Barrow, et l’Amirauté).— Roald Amundsen, « The north west passage » : being the record of a voyage of exploration of the ship « Gjöa », 1903–1907 [...] (2 vol., Londres, 1908).— G.-B., Parl., Command paper, 1852, L, [1449] : 671–892, Arctic expedition : further correspondence and proceedings connected with the Arctic expedition ; House of Commons paper, 1851, XXXIII, 97 : 195–307, Arctic expeditions : return to an address of the Honourable the House of Commons, dated 7 February 1851 ; – for, copy or extracts from any correspondence or proceedings of the Board of Admiralty in relation to the Arctic expeditions [...] ; 1854–1855, VII, 409 : 1–60, Report from the select committee on Arctic expedition ; together with the proceedings of the committee, minutes of evidence, and appendix.— Royal Geographical Soc., Proc. (Londres), nouv. sér., 5 (1883) : 606–609.— W. H. B. Webster, Narrative of a voyage to the southern Atlantic Ocean, in the years 1828, 29, 30, performed in H.M. sloop Chanticleer, under the command of the late Captain Henry Foster, F.R.S. &c. (2 vol., Londres, 1834).— DNB.— W. R. O’Byrne, A naval biographical dictionary : comprising the services of all living naval officers [...] (nouv. éd., Londres, 1861), 225–236.
Clive A. Holland, « COLLINSON, sir RICHARD », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 11, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 2 déc. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/collinson_richard_11F.html.
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Auteur de l'article: | Clive A. Holland |
Titre de l'article: | COLLINSON, sir RICHARD |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 11 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1982 |
Année de la révision: | 1982 |
Date de consultation: | 2 déc. 2024 |