- Les femmes dans le DBC/DCB
- Obtenir le droit de voter
- Introduction
- Des femmes votent avant 1851
- Se rassembler pour réclamer le suffrage
- Droit de vote et revendications des femmes
- Relations avec des militants et des organisations de l’étranger
- Le droit de vote aux élections municipales
- Le droit de vote aux élections provinciales et territoriales
- Le droit de vote aux élections fédérales
- Le droit de vote des femmes autochtones
- Opposition, indifférence et doute
- Lectures suggérées
Le droit de vote aux élections municipales

Provenance : Lien
Jessie Turnbull (McEwen) a milité pour le droit de vote à la fois sur les scènes municipale, provinciale et fédérale, comme plusieurs autres suffragistes de l’Ontario et des autres provinces du Canada :
En 1877, notamment avec Emily Howard Stowe [Jennings*], [Jessie McEwen] forma le Toronto Women’s Literary Club, qui entendait « favoriser l’échange d’idées et de sentiments sur tout sujet relatif à l’éducation supérieure de la femme, y compris son bien-être moral et physique ». Ce cercle se réunissait chaque semaine et soutenait la prohibition, l’amélioration des conditions de travail des femmes et le suffrage féminin. Ce fut en partie grâce à lui que le Parlement ontarien se laissa convaincre d’autoriser les veuves et les femmes célibataires remplissant les conditions requises à voter sur les règlements municipaux. Cette petite concession obtenue en 1882 semble avoir galvanisé les membres du cercle littéraire. En mars 1883, elles annoncèrent coup sur coup qu’elles démantelaient leur club et formaient la Canadian Women’s Suffrage Association, première société au pays à préconiser le vote des femmes. Dans son discours d’accession à la présidence, Mme McEwen nota être « la première femme à occuper ce poste ou un poste semblable au Canada ».
Pour en savoir davantage sur l’obtention du droit de vote aux élections municipales, nous vous invitons à consulter les listes de biographies suivantes.