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ROBINSON, ELIZA ARDEN – Volume XIII (1901-1910)

décédée le 19 mars 1906 à Victoria

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Sir John Alexander Macdonald

De la colonie de la Rivière-Rouge au Manitoba (1812–1870)

Sir Wilfrid Laurier

Sir George-Étienne Cartier

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Les conférences de Charlottetown et de Québec en 1864

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Les Acadiens

Module éducatif

La guerre de 1812

Les premiers ministres du Canada en temps de guerre

La Première Guerre mondiale

L’expansion vers l’ouest, la religion et la politique
 

L’acquisition de Rupert’s Land

Avant la Confédération de 1867, John Alexander Macdonald ne se préoccupait pas vraiment du vaste territoire à l’ouest de la province du Canada, alors gouverné par la Hudson’s Bay Company [V. De la colonie de la Rivière-Rouge au Manitoba (1812–1870)] :

Macdonald ne s’en inquiétait pas et était « assez disposé quant à lui à laisser tout ce pays en friche pendant les cinquante prochaines années ». C’est ce qu’il déclarait en 1865 dans une lettre adressée à Edward William Watkin, l’ancien président du Grand Tronc, qui avait étudié la question pour le ministère des Colonies.

 

Mais les opinions de Macdonald se modifièrent. Quand les États-Unis achetèrent l’Alaska aux Russes en 1867, les Canadiens craignirent qu’ils tentent de s’approprier Rupert’s Land ; l’acquisition de ce territoire devint dès lors un objectif important pour le gouvernement. George-Étienne Cartier, principal lieutenant de Macdonald, et William McDougall, ministre des Travaux publics, comptèrent parmi les plus ardents défenseurs de l’expansion du nouveau dominion vers l’Ouest :

[McDougall] invoqua le passé, notamment la réussite de l’expansion territoriale des États-Unis et les négociations pacifiques du Canada avec les autochtones, et cita des études scientifiques sur l’Ouest, dont les rapports des expéditions de John Palliser* et de Henry Youle Hind sur la fertilité du sol. McDougall attribuait au plan d’expansion la force d’une loi naturelle : « Ou bien nous nous étendons, prévenait-il, ou bien nous nous contractons. »

 

Cartier et McDougall se rendirent à Londres en 1868 pour négocier l’acquisition de Rupert’s Land [V. Les relations avec les peuples autochtones et métis] :

[En avril 1869,] le gouvernement britannique proposa à la [Hudson’s Bay Company] un marché qui lui accordait pour son territoire £300 000 et lui laissait un vingtième des terres fertiles. Les actionnaires acceptèrent la proposition et Cartier revint au Canada en triomphateur, le résultat de ses démarches ayant été d’ajouter près d’un quart de l’Amérique du Nord au territoire du Canada.

 

Pour obtenir plus d’information sur l’acquisition de Rupert’s Land, nous vous invitons à consulter les biographies suivantes. 

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