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YOUNG, HENRY ESSON, médecin, homme politique, fonctionnaire et professeur d’université, né le 24 février 1862 à English River (Riverfield, Québec), fils d’Alexander Young, ministre presbytérien, et d’Ellen McBain ; le 2 octobre 1890, il épousa à Londres Kate Linda Isaacs, et ils eurent un fils, puis le 15 mars 1904, à Victoria, Rosalind Watson*, et ils eurent trois filles et un fils ; décédé le 24 octobre 1939 dans cette ville.
Henry Esson Young fréquenta d’abord le Queen’s College de Kingston, en Ontario, où il reçut une licence ès arts en 1883, puis la McGill University, à Montréal, où il obtint un doctorat en médecine et une maîtrise en chirurgie en 1888. Il travailla ensuite sous la direction de William Osler* à la University of Pennsylvania, à Philadelphie. Il entreprit des études universitaires supérieures en Angleterre, au London Hospital et au Guy’s Hospital de Londres. Il se maria dans cette ville avec Kate Linda Isaacs, et ils eurent un fils. Après 18 mois au Royaume-Uni, il se rendit seul à Chicago, puis à Saint Louis, dans le Missouri, pour suivre une formation sur les maladies de l’œil, de l’oreille, du nez et de la gorge. Bien qu’on n’ait pu retrouver d’acte de divorce pour le confirmer, sa relation avec sa femme et leur garçon semble avoir pris fin à ce moment. Kate Linda figure comme veuve dans le recensement en Angleterre en 1901, et Henry Esson comme célibataire dans son acte de mariage au Canada en 1904.
Des liens familiaux et l’attrait de la ruée vers l’or conduisirent probablement Young à Atlin, dans le nord de la Colombie-Britannique, à la charnière du xixe et du xxe siècle environ. Son frère Frederick McBain Young, établi dans la province pendant les années 1890, serait nommé juge au tribunal de comté pour Atlin en 1905. Sur des photographies de cette époque, Young figure avec des amis au cours de voyages de chasse dans le Nord. L’une d’elles montre crûment les mains et les pieds gelés d’un prospecteur, que Young put apparemment sauver grâce à ses compétences médicales. Selon divers numéros de l’Atlin Claim, le médecin chercha de l’or, s’impliqua dans la chambre de commerce locale, négocia avec les propriétaires de mines au sujet de l’embauche de travailleurs japonais, soigna un membre cassé et participa à un jury réuni par le coroner. Il occupa également les postes de président du club de hockey de la ville, de vice-président de son club de tir et de dévideur dans son corps de pompiers, et appartint à sa loge maçonnique. Sa curiosité le menait à explorer divers domaines – professionnels, personnels, sociaux et communautaires – et le caractériserait toute sa vie durant. Vers 1901, il rencontra sa future femme, Rosalind Watson, érudite médaillée d’or à McGill originaire de Huntingdon, au Québec, tandis qu’elle effectuait ses recherches de maîtrise dans le district de Cariboo, en Colombie-Britannique. Enseignante au parcours universitaire tout aussi impressionnant que celui de Young, elle coécrirait avec Maria Lawson A history and geography of British Columbia, publié à Toronto en 1906.
À l’approche des élections générales provinciales de 1903, l’association locale du Parti conservateur de la Colombie-Britannique accorda l’investiture dans Atlin à Young, qui gagna avec 236 voix contre 202. Il se joignit ainsi au gouvernement de Richard McBride*. Réélu en 1907, Young se vit assermenté, le 27 février, secrétaire de la province et ministre de l’Éducation (les deux postes restèrent combinés jusqu’en 1924). Il fut réélu en 1909 et élu sans opposition en 1912. Ses responsabilités en matière d’éducation et les nombreux aspects sanitaires, sociaux et culturels de son portefeuille de secrétaire de la province mettaient Young dans une position d’influence considérable en Colombie-Britannique. En 1914, il fut le seul membre de son parti à soutenir un projet de loi – qui échoua finalement – sur le suffrage des femmes. Cet appui, ajouté à ses initiatives ministérielles, fit de lui un réformateur au sein de sa formation politique.
L’une des premières actions de Young à titre de législateur donna lieu à une loi, en 1908, qui créa la University of British Columbia (UBC) ; l’établissement ouvrirait ses portes à Vancouver en 1915. Convaincu qu’un programme public d’études diversifié faciliterait tous les types de carrières et formerait de bons citoyens, Young s’efforça d’améliorer l’enseignement dans les écoles primaires et secondaires. Sur le conseil de la British Columbia School Trustees Association, Young instaura la gratuité des manuels scolaires dans les écoles publiques en 1908. En 1911, il lança le School Magazine, périodique provincial publié à Victoria, dans le but de promouvoir simultanément la pensée patriotique et l’efficacité pédagogique. La même année, il introduisit les sciences ménagères au programme de l’école normale provinciale de Vancouver. Ainsi débuta une série d’innovations en éducation : écoles du soir, cours de sciences rurales et de sciences domestiques, jardins scolaires et formation professionnelle en musique, notamment. En 1915, on inaugura une deuxième école normale provinciale, à Victoria.
En 1908, dans le cadre de son travail de secrétaire de la province, Young rationalisa la fonction publique en Colombie-Britannique ; jusque-là, celle-ci avait crû de façon plutôt arbitraire, au gré de la mise en place d’un système de classification et d’échelles salariales. Trois ans plus tard, il présenta un projet de loi pour améliorer la collecte des statistiques de l’état civil, dont il transféra la responsabilité du procureur général au Bureau de santé provincial. Il aida aussi le développement du musée provincial naissant : il soutint l’important travail de terrain effectué dès 1911 dans toute la province par l’ethnographe Charles Frederic Newcombe* afin d’enrichir la modeste collection d’art et d’artéfacts autochtones de l’établissement, et fit adopter en 1913 un projet de loi qui conféra au musée une autorité d’exploitation officielle et définit son mandat. De même, quand Alma Marjorie Russell, employée de la bibliothèque de l’Assemblée législative, entreprit d’acquérir des documents et des livres relatifs à l’histoire de la Colombie-Britannique, il lui apporta son appui et contribua de cette manière à la constitution des Provincial Archives, créées en 1908 [V. R. Edward Gosnell]. Son soutien mènerait le botaniste John Davidson* à fonder le jardin botanique de la UBC en 1916. Pendant son ministère, un nouveau Mental Hospital et sa Colony Farm ouvrirent à Coquitlam en 1913. On nomma l’emplacement Essondale en son honneur et on en vint également à désigner ainsi l’hôpital. En 1965, l’établissement prendrait le nom de Riverview Hospital ; le secteur continuerait malgré tout d’être appelé Essondale.
La dynamique carrière de législateur de Young s’interrompit en 1915 : on l’accusa alors d’avoir permis à John Arbuthnot, président de la Pacific Coast Coal Mines Limited, de détenir pour lui des actions d’une valeur de 105 000 $ en échange de son lobbyisme au cours des négociations entre l’entreprise et le gouvernement provincial en 1911. Devenu à l’évidence un boulet pour le gouvernement conservateur, Young perdit sa place au cabinet lors du remaniement de décembre 1915. Le même mois, il comparut comme défendeur dans l’affaire Pacific Coast Coal Mines, Limited c. Arbuthnot. Il affirma que les actions avaient été détenues en fiducie pour lui, et qu’il n’avait jamais accordé de faveurs politiques ou personnelles à Arbuthnot, son ami de longue date. La cause se rendit jusqu’au comité judiciaire du Conseil privé à Londres ; celui-ci ordonna en août 1917 l’annulation des obligations de la société possédées par Young et les autres défendeurs. L’affaire avait alors pratiquement mis fin à la carrière politique de Young, qui n’avait pas fait partie des candidats à l’élection provinciale de 1916.
Young présida la British Columbia Returned Soldiers Aid Commission pendant un certain temps, puis, à la fin de mai 1916, se vit nommé secrétaire du Bureau de santé provincial, ou officier de santé provincial, selon une autre façon de désigner le poste qu’il occuperait jusqu’à sa mort. Dans l’exercice de ces fonctions, il accomplit un travail considérable. À l’issue de la Première Guerre mondiale, le sentiment public et politique favorisait les réformes sanitaires et sociales. Young parvint à gagner l’appui du gouvernement libéral provincial, du gouvernement d’union fédéral [V. sir Robert Laird Borden], des Women’s Institutes de la province et de plusieurs organismes philanthropiques pour mettre en place les rudiments d’un programme de santé publique. On lui doit l’instauration, en 1919, d’un programme de formation en services infirmiers de santé publique à la UBC – le premier du genre dans l’Empire britannique – qui reçut d’abord son financement de la Société canadienne de la Croix-Rouge et, plus tard, de la Rockefeller Foundation. Le programme forma les premières personnes de profession qui exerceraient au sein de la section, en pleine expansion, de la fonction publique dédiée à la santé. Young enseignerait les soins infirmiers publics et le travail social à la UBC. Des cliniques gratuites pour lutter contre les maladies vénériennes ouvrirent en 1919 à Vancouver et à Victoria. En 1921, la province acheta le Tranquille Sanatorium, au nord-ouest de Kamloops, propriété de la British Columbia Anti-Tuberculosis Society, pour en faire la base d’une clinique itinérante de diagnostic. On créa le poste d’épidémiologiste provincial en 1929 et on inaugura un laboratoire provincial à Vancouver deux ans plus tard.
Pour desservir les zones rurales, on avait mis sur pied, dans les années 1920, des centres de santé locaux dotés d’un personnel professionnel à Saanich, dans la vallée de la rivière Cowichan et à Kelowna. Le plus souvent, ceux-ci devaient leur existence à un accord de financement partagé que Young avait négocié avec la province et la Rockefeller Foundation. Combinant professionnalisme de la santé publique et féminisme maternel, les centres de santé locaux faisaient des inspections médicales dans les écoles, organisaient des cliniques de puériculture, offraient des soins dentaires et donnaient des soins infirmiers au chevet des malades. Young entretenait un lien étroit avec les Women’s Institutes de la province et profitait de l’intérêt qu’ils portaient à ses initiatives ; en outre, il comptait sur leurs membres pour pourvoir en personnel les cliniques dans les centres de santé, fournir des rafraîchissements et, parfois, aider à effectuer des procédures médicales rudimentaires.
En 1930, l’établissement de la North Vancouver Health Unit, qui accordait la préséance à l’expertise médicale dans les soins de santé communautaires, présageait les changements à venir dans la décennie suivante. Thomas Dufferin Pattullo*, libéral réformiste, mena son parti à la victoire en 1933 ; comme secrétaire de la province, il nomma son allié principal au sein du cabinet, George Moir Weir, professeur en éducation à la UBC. Young l’accueillit favorablement : il voyait en lui une personne qui comprenait la santé publique et qui encourageait les fonctionnaires provinciaux à envisager un avenir prometteur en ce domaine. Eux-mêmes internationalistes, Weir et Pattullo étaient vraisemblablement impressionnés par le rôle de premier plan de Young dans des organismes nationaux et internationaux tels, notamment, la Canadian Public Health Association, le Canadian National Committee for Mental Hygiene, l’American Public Health Association et l’American Child Hygiene Association.
Le système provincial de santé publique créé par Young sous la direction de Weir reflète leur foi commune en un État dirigé par des experts qui avaient la mission de fournir aux gens l’éducation et les services nécessaires pour devenir des citoyens en santé et productifs. Les développements et les possibilités ainsi offertes dans la province de l’Ouest attirèrent des hommes visionnaires, tels l’expert en santé publique Gregoire Fere Amyot, le spécialiste des sciences sociales Harry Morris Cassidy*, le statisticien John Thornton Marshall, le chercheur Claude Ernest Dolman* et le vénéréologue Donald H. Williams. Ceux-ci firent partie d’une équipe de fonctionnaires provinciaux que Cassidy, en 1945, décrirait de la façon suivante : « probablement inégalée au Canada et qui se distinguerait dans la plupart des États de l’union américaine ». Young en guida certains de près (Marshall, par exemple).
Au sein du système que Young contribua à établir dans les années 1930, les femmes occupèrent une moindre place qu’auparavant dans l’élaboration des politiques. Les Women’s Institutes de la province conservèrent leur importance comme partenaires dans les nouveaux programmes et comme intermédiaires auprès des populations rurales, mais perdirent leur rôle clé dans la détermination des priorités et de la prestation de services. Les travailleuses sociales et les infirmières – dont une fille de Young, Fyvie, qui travailla au centre de santé de Cowichan et enseigna la santé publique à la UBC dans les années 1930 – exerçaient des fonctions essentielles dans les services de première ligne, mais n’avaient aucune représentante dans les groupes d’élaboration des politiques et les cercles administratifs supérieurs.
Le plan de santé publique général proposé par Young et ses collègues relevait d’un système d’unités de santé locales dotées d’un personnel qualifié à temps plein. Ces effectifs assumaient plusieurs responsabilités : enseignement public, santé scolaire, vaccination, et soins prénataux et postnataux ; ils devaient aussi identifier les cas qui nécessitaient un traitement spécialisé et les orienter vers les ressources appropriées. En 1935, deux nouvelles unités de santé ouvrirent dans le district de la rivière de la Paix et dans la région d’Abbotsford ; l’année suivante, on mit sur pied le Metropolitan Health Board pour desservir les municipalités de la grande région de Vancouver. En ces temps difficiles, pour convaincre les municipalités qui répugnaient à dépenser de l’argent pour des programmes de santé publique, la Rockefeller Foundation et le Bureau de santé provincial utilisèrent le solide argument des incitatifs financiers.
À la fin des années 1930, Young créa une série de sections provinciales (dédiées à la lutte antituberculeuse, à la lutte antivénérienne, aux laboratoires et aux statistiques démographiques) qui recouraient au modèle suivant : supervision administrative centralisée, recherche statistique et en laboratoire, et coordination minutieuse du travail social et des efforts en matière de santé publique sur le terrain. Par exemple, le travail en lien avec la tuberculose et les maladies vénériennes s’effectuait dans des cliniques itinérantes ou locales gérées à partir du siège à Vancouver. De nouveaux systèmes d’enregistrement des patients permettaient de répertorier les cas connus et de compiler des données pour les besoins de la recherche. Les infirmières de santé publique, les agents de terrain en milieu rural et les travailleurs sociaux en milieu urbain s’activaient en première ligne : ils enseignaient l’hygiène, conseillaient les malades et les familles, et veillaient au respect des traitements. Pendant les années de dépression, le gouvernement fédéral et la plupart des autres provinces réduisirent considérablement les budgets de santé publique ; la Colombie-Britannique, sous l’autorité de Young, constitua une notable exception.
Young reçut des doctorats honorifiques en droit de la University of Toronto (1907), de la McGill University (1911) et de la UBC (1925), qu’il avait fondée à titre de ministre et où tous les enfants issus de son deuxième mariage obtiendraient un diplôme. Il était presbytérien et appartenait à maintes associations : le Union Club et le Pacific Club de Victoria, le Royal Victoria Yacht Club, le University Club of Vancouver et l’Arctic Club de Seattle, dans l’État de Washington.
Henry Esson Young mourut de problèmes cardiaques en 1939, à l’issue d’une carrière mouvementée et diversifiée. Dans ses fonctions de ministre responsable de l’éducation, de la santé et de l’aide sociale, puis d’officier de santé provincial, il joua un rôle central dans le développement de la politique et des programmes de santé publique en Colombie-Britannique pendant la majeure partie de la première moitié du xxe siècle, ainsi que dans de nombreuses avancées en matière d’éducation, notamment la création de la UBC. Sa carrière – dont la trajectoire l’amena à travailler comme ministre et fonctionnaire – coïncide avec l’essor des infrastructures de santé et d’assistance sociale de la province, et avec ce qu’on pourrait appeler le zénith de la santé publique préventive en Amérique du Nord et en Europe. Le budget provincial alloué à la santé et à l’aide sociale passa d’environ 100 000 $ au tournant du siècle à quelque 3,8 millions de dollars au début des années 1930. « La prévention, soulignait énergiquement Young dans le rapport du Bureau de santé de la province pour 1935, doit être la clé de voûte de tout le travail en santé publique si nous voulons obtenir des résultats satisfaisants dans les domaines humanitaire et économique. » Des projets publics régionaux militants – avec, dans le cas de la Colombie-Britannique, l’appui du mouvement du féminisme maternel et le financement philanthropique d’entreprises – servirent d’échafaudage pour le développement futur d’un appareil d’État : voilà ce qu’illustrent les réalisations de Young.
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Megan J. Davies, « YOUNG, HENRY ESSON », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 20 nov. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/young_henry_esson_16F.html.
Permalien: | https://www.biographi.ca/fr/bio/young_henry_esson_16F.html |
Auteur de l'article: | Megan J. Davies |
Titre de l'article: | YOUNG, HENRY ESSON |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 2024 |
Année de la révision: | 2024 |
Date de consultation: | 20 nov. 2024 |