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SABREVOIS, JACQUES-CHARLES DE, soldat, capitaine des troupes, commandant à Détroit et au fort Chambly, major à Montréal, chevalier de Saint-Louis ; né vers 1667 à Garancière-en-Beauce, fils de Henri de Sabrevois, sieur de Sermonville, et de Gabrielle Martin ; décédé à Montréal en 1727.

Sabrevois reçoit, en 1682, le brevet de lieutenant réformé au régiment de La Fère. Il vient en Nouvelle-France en 1685, semble-t-il, et y reçoit, en 1687, l’ordre du roi d’occuper le poste de lieutenant d’une compagnie d’infanterie, en remplacement du sieur Damours* de Chauffours.

C’est dans la compagnie de son beau-frère, Nicolas Daneau de Muy, qu’il sert d’abord en Nouvelle-France. Il participe activement aux campagnes contre les Iroquois : c’est ainsi que pendant l’hiver de 1695–1696, quoique nouvellement marié, il accompagne La Porte de Louvigny dans son expédition contre les Iroquois de la Grande Presqu’île, entre le Saint-Laurent et la rivière des Outaouais. Il fait également partie de l’expédition de Frontenac [Buade*] contre les mêmes Iroquois, pendant l’été de 1696. Il mérite la mention de « bon officier ». Devenu, en 1702, capitaine d’une compagnie des troupes du détachement de la marine, à la place de M. de Subercase [Auger], il participe, quelques années après (1709), à la défense du pays contre Nicholson qui attaque par la voie du lac Champlain. Rigaud de Vaudreuil le qualifie la même année de « très bon officier » et précise l’année suivante : « c’est un des meilleurs officiers que nous ayons icy, tres assidu au service et tres propre pour les campagnes de ce pays ».

Ses états de service lui obtiennent des postes plus enviables. En 1712, le ministre lui assure le commandement de Détroit, si Dauphin de La Forest, retenu à Québec par la maladie, ne peut y retourner. Sabrevois n’occupera ce poste que de 1715 à 1717, car il a des démêlés sérieux avec Claude de Ramezay qu’il accuse de l’empêcher de jouir de son privilège de traite. Le gouverneur de Vaudreuil, repoussant la plainte – « le connaissant pour un homme fort intéressé, il ne croit pas qu’il [Sabrevois] ait fait de gros profits au Détroit, mais il est certain qu’il n’y a pas perdu » – souligne la « dureté » de Sabrevois, son « avarice », ce qui prouve qu’il « ne convient pas pour Gouverneur des Sauvages ».

Rappelé de Détroit, Sabrevois passe en France pour se défendre et recruter « 50 hommes à Paris » pour les troupes du Canada. Il n’en revient qu’en 1720 pour occuper le poste de commandant du fort Chambly. Vaudreuil, qui le juge « fort usé et fort intéressé » – il ajoute qu’il ne lui confierait pas « un poste où il y aurait du commerce à faire » —, le destitue de sa charge en 1724, mais en est blâmé par le roi. Sabrevois est nommé l’année suivante major à Montréal en remplacement de François Le Verrier. C’est là qu’il meurt le 19 janvier 1727. Il avait été fait chevalier de Saint-Louis en 1718.

Sabrevois s’était marié à Jeanne Boucher, fille de Pierre, en 1695, et de cette union, naquirent six enfants, dont trois fils : Charles, sieur de Sabrevois, Christophe, sieur de Sermonville, et Clément*, sieur de Bleury ; seuls les deux premiers embrassèrent la carrière des armes.

Nive Voisine

AN, Col., B, 13, 23, 34, 35 ,36, 40, 41, 42 ; Col., C11A, 8, 15, 120.— Coll. de manuscrits relatifs à la N.-F., III.— Correspondance de Vaudreuil, RAPQ, 1942–1943 : 438 ; 1946–47 : 418, 458.— P.-G. Roy, Les officiers détat-major.— Fauteux, Les chevaliers de Saint-Louis.— É.-Z. Massicotte, Les Sabrevois, Sabrevois de Sermonville et Sabrevois de Bleury, BRH, XXXI (1925) : 7–14 ; 40–42 ; 77–84 ; Les commandants du fort Chambly, BRH, XXXI (1925) : 456.

Bibliographie générale

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Nive Voisine, « SABREVOIS, JACQUES-CHARLES DE », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 18 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/sabrevois_jacques_charles_de_2F.html.

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Auteur de l'article:    Nive Voisine
Titre de l'article:    SABREVOIS, JACQUES-CHARLES DE
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1969
Année de la révision:    1991
Date de consultation:    18 mars 2024