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Titre original :  Description David Alexander Ross Date c.1890 Source This image is available from the Bibliothèque et Archives nationales du Québec under the reference number P560,S2,D1,P1139

Provenance : Lien

ROSS, DAVID ALEXANDER, homme d’affaires, avocat, officier de milice et homme politique, né le 12 mars 1819 à Québec, fils de John Ross, protonotaire, et d’une prénommée Margaret ; le 27 février 1872, il épousa au même endroit Harriet Ann Valentine, veuve du marchand James Gibb ; décédé le 23 juillet 1897 dans sa ville natale et inhumé trois jours plus tard dans le cimetière Mount Hermon, à Sillery, Québec.

David Alexander Ross étudia auprès de Daniel Wilkie* puis au petit séminaire de Québec de 1833 à 1837. Après un stage de clerc en droit, on l’admit au barreau le 8 janvier 1848. Il exerça à Québec. De 1869 à 1885, il s’associa à Andrew Stuart ; le fils de ce dernier, Gustavus George, les rejoignit en 1878. Devenu conseiller de la reine le 28 février 1873, Ross fut nommé bâtonnier du barreau de Québec le 1er mai 1874, nomination qu’on lui renouvela le 1er mai 1886.

En 1834, la mère de Ross, veuve depuis 1826, avait épousé John Strang, associé de Joseph Masson* et responsable de la Masson, LaRocque, Strang and Company à Québec. Strang favorisa l’entrée de David Alexander dans le milieu des affaires. Ainsi en 1841, Ross, avec l’aide financière de Strang, acquit une fonderie dans la basse ville de Québec, où il fabriquait des poêles, entre autres. Il délaissa ce domaine vers 1850. Deux ans plus tard, il exploitait un magasin général avec Hilary Lenfestey. Il fut agent de la Scottish Amicable Life Insurance Society entre 1861 et 1865 et de l’Imperial Fire Insurance Company of London en 1865, 1871 et 1872. Il fit partie du conseil d’administration de la Compagnie de chemin de fer urbain Saint-Jean entre 1877 et 1879. Enfin, membre du conseil d’administration de la Compagnie de chemin de fer de Québec et du lac Saint-Jean, il appuya en 1880 un projet de loi qui visait à accroître les pouvoirs de cette compagnie en modifiant sa charte.

Plus tard dans sa carrière, Ross s’intéressa à la politique. Élu député libéral de la circonscription de Québec à l’Assemblée législative de la province aux élections de 1878, il occupa la fonction de procureur général dans le cabinet d’Henri-Gustave Joly* du 8 mars 1878 au 30 octobre 1879. Il ne se représenta cependant pas aux élections de 1881. En janvier 1887, il était assermenté à titre de ministre sans portefeuille dans le cabinet d’Honoré Mercier. Ce dernier lui confia des dossiers importants comme le règlement de la question des frontières entre le Québec et l’Ontario. Durant son mandat, il refusa à plusieurs reprises d’user de son influence au gouvernement. Même si ses prises de position différaient parfois de celles du parti, en tout il demeura prudent et raisonnable. En mars 1887, il devint conseiller législatif de la division du Golfe et on le mit à la tête de la commission de codification des lois. Enfin, Mercier le nomma président du Conseil exécutif en 1890, poste qu’il occupa jusqu’au 16 décembre 1891.

David Alexander Ross acquit une villa chemin Sainte-Foy, près de l’avenue des Érables. Il cultivait, semble-t-il, un jardin superbe et possédait plusieurs toiles du peintre Cornelius Krieghoff*. Ross participa activement à la vie sociale de Québec en qualité de membre de divers organismes à caractère militaire, éducatif, philanthropique et religieux. Ainsi il entra à l’école militaire de Québec et obtint un certificat de première classe en entraînement de compagnies et de bataillons. Devenu lieutenant-colonel de milice, il s’employa à contrer l’invasion fénienne en 1866. Il fut président de la St Andrew’s Society de 1876 à 1878 et vice-président en 1882–1883, ainsi que président de la Société calédonienne de Québec de 1877 à 1879. Il succéda à James MacPherson Le Moine* à la présidence de la Société littéraire et historique de Québec en 1883 et occupa ce poste jusqu’en 1885, mais il ne semble pas avoir joué un rôle très important au sein de cette société. Ross compta aussi parmi les fondateurs du journal libéral l’Électeur en 1880. Enfin, de 1884 à sa mort, il fut président de la Québec Auxiliary Bible Society.

Yves Hébert

ANQ-Q, CE1-61, 11 déc. 1819 ; CE1-66, 26 juill. 1897 ; CE1-67, 27 févr. 1872 ; P-23 ; P-233 ; P-351 ; T11–1/231.— ASQ, Fichier des anciens.— AVQ, Conseil, conseil et comités, chemin de fer, Québec–Lac Saint-Jean ; tramways, St John Street Railway.— L’Électeur, 22 janv. 1891.— Montreal Daily Star, 23 juill. 1897.— Cyclopædia of Canadian biog. (Rose et Charlesworth).— Québec & Levis directory, 1890–1897.— Québec directory, 1861–1890.— RPQ.— Turcotte, le Conseil législatif.— Ginette Bernatchez, « la Société littéraire et historique de Québec (the Literary and Historical Society of Quebec), 1824–1890 » (thèse de m.a., univ. Laval, 1979).— Arthur Buies, le Chemin de fer du lac Saint-Jean (s.l., 1895).— Rodolphe Gagnon, « le Chemin de fer de Québec au lac Saint-Jean (1854–1900) » (thèse de d.e.s., univ. Laval, 1967).— France Gagnon-Pratte, l’Architecture et la Nature à Québec au dix-neuvième siècle : les villas ([Québec], 1980).— J. M. LeMoine, Monographies et Esquisses (Québec, 1885).— Henri Masson, Joseph Masson, dernier seigneur de Terrebonne, 1791–1847 (Montréal, 1972).— Rumilly, Hist. de la prov. de Québec, 3 ; 6 ; Mercier et son temps.— « Les Disparus », BRH, 34 (1928) : 32.

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Yves Hébert, « ROSS, DAVID ALEXANDER », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 12, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 28 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/ross_david_alexander_12F.html.

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Auteur de l'article:    Yves Hébert
Titre de l'article:    ROSS, DAVID ALEXANDER
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 12
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1990
Année de la révision:    1990
Date de consultation:    28 mars 2024