ROGERS, THOMAS, architecte, fonctionnaire et spéculateur foncier, né en 1778 ou 1782 en Angleterre ; il se maria et eut deux fils ; décédé le 27 février 1853 à Kingston, Haut-Canada.
On ignore quand Thomas Rogers immigra dans les Canadas avec sa famille, mais son fils Thomas naquit en Angleterre en 1811. Peut-être avait-il commencé sa carrière comme artisan puisque dans son testament il légua à ce même fils ses outils de charpentier et de menuisier. Les dessins qui subsistent de sa main, cependant, montrent qu’il avait dû acquérir à quelque moment une formation dans un bureau d’architecte. La famille était peut-être apparentée à l’architecte anglais Thomas Rogers, décédé après 1808. La probabilité de cette relation se trouve renforcée par l’examen de l’œuvre la plus connue de cet architecte, la Middlesex County Sessions House, à Clerkenwell Green (Londres) (1779–1782). Ses caractéristiques décoratives, empruntées au style des frères James et Robert Adam, tout comme l’emploi de l’ordre ionique grec, constituent le genre d’antécédents architecturaux que l’on peut attribuer au Thomas Rogers canadien en observant ses œuvres connues. Une lettre parue en 1831 dans le Kingston Chronicle suggère aussi l’existence d’un lien de parenté avec Samuel Rogers, whig, poète et bel esprit, dont le cousin, Richard Payne Knight, était un grand esthéticien et architecte amateur. Ces relations peuvent aider à expliquer pourquoi Thomas Rogers obtint apparemment un succès aussi immédiat à Kingston et mena une longue carrière dans toute la province.
D’après ce que l’on sait, c’est en 1825 que Rogers aurait reçu sa première commande : remplacer St George, la petite église anglicane de Kingston, faite de bois, par un grand édifice en pierre. Rogers prévoyait une église de plan basilical ayant deux étages, une galerie, une abside peu profonde, un clocher d’un style raffiné, placé à l’entrée, et un majestueux portique ionique. Seules la partie centrale de l’église et une partie du clocher furent construites selon ses plans. Le clocher fut plus tard remplacé par le clocher actuel, et la partie centrale de l’église fut passablement agrandie ; toutefois, les pierres d’angle finement sculptées, les parties supérieures des encadrements massifs des fenêtres latérales et une bonne partie des murs latéraux subsistent encore.
À l’église St George, Rogers aurait fait la connaissance de John Macaulay, anglican et fonctionnaire important. Pendant la décennie suivante, le nom de Macaulay est souvent associé aux œuvres de Rogers, ce qui suggère qu’il devint peut-être son principal protecteur. Ainsi, en 1829, le pont Cataraqui, à Kingston, fut construit d’après des plans de Rogers à la demande de la Cataraqui Bridge Company, dont Macaulay était l’un des administrateurs. À titre de commissaire des phares du Haut-Canada, Macaulay commanda les plans de trois de ces constructions à Rogers : celui de False Ducks (1828), de Point Petre (1832) qui fut détruit en 1969, tous deux dans le district de Prince Edward, et celui de Nine Mile Point (1833) sur l’île Simcoe, près de Kingston. Il semble aussi que ce soit grâce à Macaulay que Rogers participa, en 1828–1829, à la construction des édifices du Parlement à York (Toronto). Rogers fournit quelques dessins et instructions techniques et critiqua certains projets soumis par d’autres. En avril 1829, William Allan, président de la commission chargée de la construction de ces édifices, l’informa qu’il avait déjà écrit à Macaulay pour lui demander si Rogers, malgré son échéancier chargé, « serait disposé à assumer la surintendance ». Si Rogers n’accepta pas l’entière surintendance des travaux que lui offrait Allan, c’est probablement qu’il avait décidé de travailler surtout à Kingston. Pour nombre de gens, dans les années 1820 et la décennie qui suivit, Kingston était, dans le Haut-Canada, la ville promise au plus bel avenir.
Rogers continua quand même d’accepter des commandes à court terme à York et dans des endroits autres que Kingston. En 1831, il présenta des plans pour la seconde église St James, à York. Comme Macaulay avait été l’élève du rector de l’église, John Strachan*, et que pour des raisons politiques il était souvent en rapport avec lui, c’est probablement sur sa recommandation que Rogers obtint cette commande. Les plans de l’église St James montrent une tour à colonnades qui rappelle celle de l’église All Souls, conçue par John Nash et sise place Langham, à Londres. Malheureusement, la tour ne fut pas construite selon la proposition de Rogers et l’église fut entièrement détruite par un incendie en 1839. À York, en 1831, Rogers surveilla peut-être aussi la construction du deuxième marché municipal.
Rogers, dont les talents avaient été reconnus très tôt à Kingston, obtint au moins un poste de fonctionnaire dans cette ville. À compter de 1827 environ, la Cour des sessions trimestrielles du district de Midland l’employa comme inspecteur des rues de Kingston et, plus tard, comme policier. En mai 1827, il acheta au révérend George Okill Stuart*, pour la somme de £50, une portion d’un lot rural situé là où se trouve aujourd’hui l’intersection des rues King et Barrie. Dès 1832, la famille de Rogers était installée dans une maison que l’architecte avait construite sur ce lot, d’où l’on avait une vue splendide sur les îles Wolfe et Simcoe et sur le lac Ontario. De toute évidence, Rogers était un habile jardinier. En septembre 1837, le Chronicle & Gazette notait qu’il y avait dans son jardin, « près de Stuart’s Point », « un radis d’une circonférence de deux pieds huit pouces et demi ». Sa maison a été presque entièrement camouflée par des additions ultérieures, mais une partie du plan des fondations est encore discernable. Le terrain que Rogers acheta pour sa maison n’était que la première d’une série de propriétés acquises de Stuart. Ce furent des investissements judicieux car on annexa ces terres à la ville en 1850. Toutefois, même avant, Rogers put en retirer des avantages très appréciables ; en 1842, après que Kingston fut devenue la capitale du Canada, il avait plusieurs terrains à bâtir. Ses activités dans le domaine de la spéculation foncière ne se limitaient pas non plus à Kingston. Ainsi, en 1846, il acheta 100 acres de la Canada Company dans le canton de Loughborough. De même, il prêtait des sommes considérables pour des hypothèques, dont certaines étaient peut-être rattachées à des immeubles qu’il concevait et dont il supervisait la construction. Le portrait qui se dégage de toutes ces transactions est celui d’un homme d’affaires perspicace et prospère.
Parmi tous les ouvrages de Rogers, c’est sur ses maisons qu’on en sait le moins et pourtant, sous certains rapports, ce sont elles qui sont le plus intéressantes. Knaresborough Cottage, qu’il dessina en 1834 pour la mère de John Macaulay, est la seule maison dont on est sûr qu’elle soit de lui. Située rue King, près de la rue Earl, elle a été considérablement modifiée, mais l’entrée principale, sur le côté, est restée intacte. La porte, de haute taille, est surmontée d’un arc elliptique où s’inscrivent des plaques de verre en demi-cercle. Son encadrement, fait de pierre, est un arc de voussoirs massifs où alternent de petites et de grandes pierres et qui est soutenu par d’imposants piliers monolithiques. L’élégance du travail de menuiserie, à la manière des frères Adam, et la simplicité primitive de la maçonnerie, dont l’allure s’accorde bien à la texture rugueuse des murs principaux et des pierres d’angle, font de cette entrée un élément d’architecture frappant. Les pierres d’angle, comme l’encadrement de maçonnerie de la porte, sont des pierres de taille simplement rainurées ou striées.
Les traits caractéristiques de Knaresborough Cottage nous permettent d’attribuer à Rogers tout un groupe de maisons anciennes de Kingston dont l’architecte, autrement, nous serait peut-être demeuré inconnu. Les maisons construites pour Henry Gildersleeve (1825–1826), James Nickalls (sur la place Charles, vers 1828–1832), John Counter* (au square Plymouth, en 1833, et maintenant détruite), le révérend Robert David Cartwright (1832–1833), John Solomon Cartwright* (1833–1834) et Charles William Grant (construite en 1834 sous le nom d’Alwington et maintenant détruite) présentent aussi un portail avec quelques éléments différents. Le siège de la Commercial Bank of the Midland District (1833), situé au 44 de la rue Princess, est d’un style semblable à celui de ces maisons ; une lettre parue en 1831 dans le Kingston Chronicle laisse supposer que Rogers fit peut-être quelques plans de la banque. On a dit que le pavillon central du Kingston General Hospital (1833–1835) avait été dessiné par la Wells and Thompson de Montréal et que Rogers n’avait que surveillé les travaux. Mais des traits stylistiques comme les pierres d’angle, l’encadrement monolithique des fenêtres et le porche sombre ou encastré (que l’on trouve aussi à la place Charles et au square Plymouth) semblent indiquer que Rogers en fut le concepteur.
La plupart de ces constructions présentent des pierres d’angle à l’arrière ou à l’avant. Dans plusieurs cas, elles se prolongent pour aller toucher les longs jambages de pierre des fenêtres adjacentes. Ce trait distinctif est particulièrement évident dans les pavillons d’angle de la place Charles, sur la face arrière de la maison Gildersleeve et sur le côté de l’édifice de la Commercial Bank of the Midland District. On le remarque aussi sur deux autres édifices de Kingston, qui peuvent ainsi être attribués à Rogers : un à l’intersection des rues Ontario et William (1841–1842), l’autre au 65–67 de la rue Princess. Plus loin, à Perth, le même trait se retrouve sur deux constructions de pierre, la maison Matheson (1840) et la maison triple des rues Gore et Harvey. Elles sont peut-être aussi de Rogers.
Les pierres d’angle sont des éléments d’un style architectural dépouillé, auquel elles donnent une allure rustique. Chose surprenante, l’idée de les relier aux jambages ne semble apparaître qu’une fois dans les œuvres des théoriciens de la Renaissance italienne et pas du tout dans les dessins de James Gibbs, architecte anglais du début du xviiie siècle. De fait, il est évident que cette technique n’a guère été employée en Angleterre avant les années 1840 et qu’on ne la retrouve nulle part ailleurs dans le Haut-Canada avant qu’elle ne soit reprise dans la construction du bureau de poste de Hamilton (1854–1856), œuvre de Frederic William Cumberland* et de William George Storm*. On en trouve, par contre, dans l’architecture française, avant les ouvrages de Claude-Nicolas Ledoux, mais le plus souvent chez ce dernier. Rogers alla-t-il en France avant de venir au Canada, fut-il influencé par des publications ou subit-il plutôt une influence indirecte ? Il est concevable qu’elle provint du milieu architectural du Bas-Canada. Quoi qu’il en soit, Rogers eut l’idée de relier pierres d’angle et jambages et cette technique lui plut probablement parce qu’elle alliait le décoratif au fonctionnel et rappelait les formes simples, brutes de l’architecture.
Le raffinement des ouvrages de Rogers reflétait sans contredit l’élégance de la société de Kingston, si évidente pendant la prospérité soudaine des années 1820 et du début des années 1830. Par contraste, son poste d’inspecteur des rues l’exposait aux aléas de la politique municipale. Le 30 novembre 1835, James Sampson*, médecin important et juge de paix de Kingston, porta deux accusations contre Rogers devant la Cour des sessions trimestrielles. Selon la première, Rogers, « sous l’influence de l’alcool », s’était rendu coupable de « voies de fait » sur la personne de Sampson ; d’après la deuxième, il était « si adonné à l’alcool que cela le rend[ait] inapte à remplir ses fonctions de policier et d’inspecteur des rues ». La première accusation fut retenue à cause de « preuves concluantes » ; la deuxième, rejetée. Il est impossible, aujourd’hui, de démêler les fils de l’affaire. Edward John Barker*, rédacteur en chef du British Whig, écrivit le lendemain du procès : « par sa conscience professionnelle et sa bonne conduite générale, [Rogers] avait gagné l’estime de tous les citoyens de la ville, sauf celle du Dr Sampson ; voyant qu’une accusation d’une telle gravité était portée contre un homme qui, avec raison, est si bien vu, la population a donc été vivement troublée [...] Toute l’affaire nous rappelle l’histoire sacrée d’Aman et de Mardochée le juif. » Barker sous-entendait donc que Sampson tentait délibérément, et injustement, de noircir Rogers. Et il apparut en effet, au cours du procès, que le médecin et l’architecte avaient déjà eu un différend au sujet de l’abattage d’arbres situés près de la propriété de Rogers.
Les verdicts du tribunal constituèrent une sérieuse rebuffade pour Sampson. Ce dernier fut incapable de convaincre ses collègues magistrats, dont leur président, John Macaulay, que Rogers était inapte à remplir ses fonctions. La seule chose que la première accusation valut à Rogers fut une réprimande. Parmi les témoins qui parlèrent en sa faveur se trouvaient Edward Horsey, architecte, et Antoine Boisseau, maçon canadien-français qui apparemment le connaissait et travaillait avec lui depuis plusieurs années.
Rien n’indique que l’affaire Sampson nuisit à la carrière de Rogers. Pendant de nombreuses années, il continua de recevoir des commandes importantes, tant de particuliers que des autorités. En 1837, il dessina les plans du palais de justice du district de Victoria, à Belleville (détruit en 1960). Simple mais imposant, cet édifice à deux étages, doté d’un majestueux portique ionique, avait des pierres d’angle et des encadrements de fenêtre massifs semblables à ceux de la maison de John Solomon Cartwright et du square Plymouth. Deux ans plus tard, on demanda à Rogers de faire des modifications et des ajouts substantiels au palais de justice du district de Midland, originellement dessiné en 1824 par John Leigh Okill (démoli en 1855). Le palais de justice du district de Prince Edward, à Picton, apparemment construit entre 1831 et 1840, a été attribué à Rogers, mais on n’y retrouve aucune trace de son style particulier.
En 1838, par suite de la constitution de Kingston en municipalité, Rogers demanda de demeurer inspecteur des rues. Sa demande fut rejetée et il fut remplacé par John Cullen. Mais 11 mois plus tard, après la mort de Cullen, Rogers redemanda son ancien poste et, cette fois, l’obtint. En avril 1841, le conseil municipal offrit à William Coverdale* et à Rogers de dresser chacun le plan d’un nouvel édifice pour le marché. À la même assemblée, on demanda à Rogers de préparer une estimation des travaux publics qu’il surveillait. Le 1er mai, il rapporta des travaux de £584, ce qui représentait une augmentation par rapport à son compte rendu de juillet 1839, qui indiquait £496, sans nul doute à cause des nouvelles commandes passés depuis que la ville était devenue capitale provinciale, en février 1841.
Le 17 mai 1841, le conseil se réunit pour discuter du poste d’inspecteur des rues. En raison de l’« infirmité » de Rogers et du fait que « dans les circonstances, la ville a[vait] besoin des services d’un fonctionnaire actif et efficace », il résolut de déclarer le poste vacant. Certains historiens ont avancé que l’« infirmité » de Rogers était l’alcoolisme, mais la résolution du conseil ne signifiait probablement rien de plus que ce qu’elle disait. Rogers avait alors environ 60 ans ; les fonctions d’inspecteur des rues étaient lourdes et de plus en plus étendues. Il fallait en effet un fonctionnaire « actif », non seulement pour superviser les opérations de plus en plus nombreuses de pavage des rues et de construction d’égouts, mais pour s’assurer que les quais n’enfreignaient pas les droits de passage en empiétant sur les rues et pour veiller à ce que les cheminées et les poêles ne présentent pas de risques d’incendie. Ironiquement, un des échevins qui tenta d’empêcher le congédiement de Rogers avait vu sa cheminée condamnée par lui deux ans auparavant.
En 1852, un an avant de mourir d’hydropisie, Rogers apparaît encore comme architecte dans l’ouvrage de William Henry Smith*, Canada : past, present and future. Cependant, on sait toujours peu de chose sur ses dernières années. En 1844, deux élégantes maisons de pierre, sises au 53 et au 55 de la rue Earl, furent construites pour un certain Alexander Somerville. Quatre ans plus tard, Rogers prit une hypothèque sur elles. Ce fait, comme certains traits de style (les linteaux de porte elliptiques et la voûte du passage des voitures, tous faits de voussoirs de pierre aux couleurs alternantes) suggèrent qu’elles avaient peut-être été dessinées par Rogers. Deux belles maisons de brique, sises au 195 et au 197 de la rue Earl, inscrites en 1855 comme inachevées et propriétés du constructeur, James Renton, sont peut-être parmi les dernières œuvres de Rogers. L’emboîtement soigné des arcs elliptiques et des pierres d’angle, tous finement taillés, suggère sa main. Bien qu’on ait prétendu que Rogers avait participé à la conception de Summerhill, la grande villa de George Okill Stuart, on n’y retrouve aucune des caractéristiques de son style personnel. Le plus raffiné des derniers ouvrages de Rogers est peut-être l’immeuble de pierre à trois étages construit à l’intersection des rues Princess et King en 1847 pour la veuve de Henry Cassady, ancien maire de Kingston pour qui Rogers avait travaillé. Les antes de la face donnant sur la rue Princess rappellent celles du square Plymouth, tandis que les pierres d’angle posées sur de grandes pierres de taille plates sont semblables aux coins de la maison de John Solomon Cartwright.
Thomas Rogers occupe une place importante dans l’histoire de l’architecture du Haut-Canada. Dans les années 1820 et au début des années 1830, il était peut-être le plus compétent et le plus polyvalent des membres de sa profession. La variété de ses œuvres et le nombre de ses commandes l’attestent. Bien qu’une grande partie de ses constructions aient été détruites ou radicalement modifiées, il en subsiste assez pour montrer qu’il était un concepteur éminemment personnel. À Kingston, son emploi constant de traits stylistiques d’allure rustique ou primitive a donné un caractère distinctif aux immeubles de pierre. C’est en s’en inspirant que George Browne*, arrivé en 1841, allait développer davantage sa conception de Kingston comme une ville de style primitif toscan. Le presbytère dessiné par Browne pour l’église presbytérienne en 1841, avec ses encadrements de portes et de fenêtres monolithiques (quoique biseautés), aurait été impensable sans la maison de John Solomon Cartwright, œuvre de Rogers. (Chose peu surprenante, celle-ci a été attribuée à Browne.) Quant aux arcades elliptiques du rez-de-chaussée de l’hôtel de ville et de l’édifice du marché (1841–1844), dessinées par Browne, elles attestent de la solidité des fondements que Rogers avait donnés au style architectural distinctif de Kingston.
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J. Douglas Stewart, « ROGERS, THOMAS », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 8, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 21 déc. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/rogers_thomas_8F.html.
Permalien: | https://www.biographi.ca/fr/bio/rogers_thomas_8F.html |
Auteur de l'article: | J. Douglas Stewart |
Titre de l'article: | ROGERS, THOMAS |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 8 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1985 |
Année de la révision: | 1985 |
Date de consultation: | 21 déc. 2024 |