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DUNCAN, SARA JEANNETTE, dite Garth Grafton (Cotes), institutrice, journaliste et auteure, née le 22 décembre 1861 à Brantford, Haut-Canada, fille de Charles Duncan, marchand de nouveautés, et de Jane Bell ; le 6 décembre 1890, elle épousa à Calcutta, Inde, Everard Charles Cotes, et ils n’eurent pas d’enfants ; décédée le 22 juillet 1922 à Ashtead, Angleterre.

Sara Jeannette Duncan n’aurait pas commencé son autobiographie par la liste de ses antécédents. Comme elle l’a écrit dans son roman The imperialist, paru à Londres et à New York en 1904, les Canadiens lui semblaient se définir par leurs mérites et le choix de leur occupation, non par leur naissance. Néanmoins, ses parents eurent une influence déterminante sur elle. Originaire de Cupar en Écosse, son père immigra dans les années 1850 au Nouveau-Brunswick, où il rencontra sa future épouse. Tous deux, installés à Brantford dès 1858, devinrent des paroissiens du légendaire ministre presbytérien William Cochrane*. Le 18 mai 1862, leur fille aînée fut baptisée Sara Janet Duncan. Tel était le nom qu’elle utiliserait à des fins juridiques (parfois en orthographiant son premier prénom Sarah) et qui serait inscrit sur sa pierre tombale. Les Duncan la surnommaient Redney, mais elle se servait de ce sobriquet uniquement dans sa famille. (Elle écrirait par la suite qu’elle déplorait l’usage de surnoms et de diminutifs par les femmes qui exerçaient une profession car, à son avis, cette pratique introduisait « un élément d’incongruité entre elles et leur travail et prêt[ait] à celui-ci une légèreté, une frivolité souvent imméritées ».)

À l’instar de beaucoup d’intellectuelles de son temps, Sara Jeannette Duncan reçut une formation d’institutrice. Elle obtint un brevet d’enseignement de troisième classe à la Brantford Model School en 1879 et un brevet de deuxième classe à la Normal School de Toronto en 1882. Toutefois, sa carrière d’enseignante fut brève. Ses premiers poèmes parurent en 1880 et son premier article en 1881. L’existence de ces écrits suggère que, même pendant qu’elle faisait de la suppléance dans des écoles de Brantford et des environs, son but était de devenir journaliste.

Dans les derniers mois de 1884, Mlle Duncan persuada John Cameron*, du Globe de Toronto, de la payer pour des articles sur l’Exposition internationale de La Nouvelle-Orléans. Elle se mit en route vers le sud en décembre. Ses articles, publiés sous le pseudonyme de Garth dans deux journaux ontariens, le Globe et le London Advertiser, et reproduits dans des journaux américains, plurent tellement que, à son retour au printemps suivant, le Globe lui offrit une chronique régulière. Ainsi s’amorça une carrière journalistique hors du commun. Après avoir tenu tout l’été une chronique hebdomadaire dans le Globe, Mlle Duncan s’installa à l’automne de 1885 à Washington, où dès le début de 1886 elle dirigeait la section des dernières parutions littéraires au Washington Post et figurait parmi les éditorialistes les plus en vue de ce journal. À l’été de 1886, elle s’intégra à l’équipe de rédaction du Globe et prit en charge la section « Woman’s World ». En novembre 1887, elle quitta ce journal pour le Montreal Star, dont elle devint la correspondante parlementaire à Ottawa en février 1888.

En mai 1885, Sara Jeannette Duncan avait commencé à collaborer régulièrement au Globe sous le pseudonyme de Garth Grafton. Sa chronique, intitulée « Other People and I », préfigurait la section « Woman’s World », créée en 1886 à l’intention des lectrices. Mélange de « délicieux fragments », cette rubrique traitait de sujets aussi divers que l’assurance-vie pour les femmes, les objets de décoration produits en série et la popularité des épingles à cheveux dorées. Sur une note plus sérieuse, « Woman’s World » présentait aussi des entrevues avec des femmes célèbres, notamment la poétesse mohawk Emily Pauline Johnson* et la docteure Alice McGillivray (une des premières femmes médecins au Canada), et abordait des questions tels le nouveau réalisme en littérature et son attrait pour les lectrices. Mlle Duncan avait défini cet attrait en juin 1885 : « Les petits détails du quotidien, dépeints par un artiste assez sensible pour détecter le mystérieux battement de la vie intérieure et souterraine, nous fascinent à la manière de photographies de nous-mêmes. » Sous sa propre signature, Mlle Duncan produisait également, pour le périodique littéraire torontois Week, une chronique sur les grands débats intellectuels de l’heure. Elle y parla, entre autres, des effets de la situation coloniale du Canada sur le développement des arts. « Nous sommes bien vêtus, bien nourris, cultivés. Pourquoi n’achetons-nous pas nos propres livres ! », se lamentait-elle en septembre 1886. « L’humilité à laquelle nous sommes contraints en politique caractérise chacune des phases de notre vie nationale. On nous ignore et nous nous ignorons nous-mêmes. » Elle poursuivait en traitant les Ontariens de « campement de philistins » et étayait ce jugement en disant, à propos de leurs journaux : « Politique et vitupération, tempérance et vitupération, religion et vitupération : ces trois aliments, invariablement apprêtés à la sauce vitupération, constituent l’unique menu journalistique de trois quarts des habitants de l’Ontario. » Bien adaptées au Week, ses opinions progressistes clairement définies sur le droit d’auteur international, le suffrage féminin et le réalisme en littérature tranchaient dans des journaux conservateurs comme le Globe et le Washington Post.

Sara Jeannette Duncan démissionna du Montreal Star en 1888 pour faire le tour du monde en compagnie d’une collègue journaliste, Lily Lewis. Elle entendait ainsi récolter de la matière pour un livre. Les deux journalistes racontèrent leurs voyages dans le Montreal Star et, après leur arrivée à Londres en mai 1889, Mlle Duncan révisa ses notes, ainsi que quelques articles de Mlle Lewis, puis présenta le manuscrit au Lady’s Pictorial. Paru à Londres chez Chatto and Windus en 1890, le roman qui en résulta, A social departure : how Orthodocia and I went around the world by ourselves, a les mêmes points forts que les articles de Mlle Duncan ; – observations fines, descriptions de mœurs, humour désabusé. Cependant, la compagne de voyage de la narratrice n’est pas la chic Mlle Lewis, mais une jeune Anglaise naïve et romanesque. A social departure fut un modèle qui assura à Mlle Duncan une belle renommée de romancière. Dans An American girl in London (Londres et New York, 1891) et dans The simple adventures of a memsahib (Londres et New York, 1893), elle se sert du procédé qui consiste à mettre en scène une observatrice venue de l’étranger pour faire voir d’amusants conflits de mœurs et d’attitudes. Son premier roman sérieux, A daughter of to-day (Londres et New York, 1894), aborde le thème de la « femme nouvelle ». Le personnage d’Elfrida Bell, aspirante artiste, s’y fait l’apôtre des naturalistes français et compose un livre à partir de ses expériences de danseuse burlesque. Dans l’ensemble, les critiques aimèrent le roman, mais condamnèrent la « triste fin » réservée à l’héroïne, qui se suicide.

A daughter of to-day était le premier livre à paraître sous la signature que Mlle Duncan utiliserait pour le reste de sa carrière littéraire : Mme Everard Cotes (Sara Jeannette Duncan). Elle avait rencontré Everard Charles Cotes au début de 1889 ; fonctionnaire britannique, il travaillait à l’Indian Museum à Calcutta. Il l’avait demandée en mariage, et les noces avaient eu lieu au retour de Mlle Duncan en Inde l’année suivante. Bien qu’ils aient formé le projet de s’établir en Angleterre en 1894, ils continuèrent de résider en Inde, où Cotes devint un journaliste réputé. De 1894 à 1897, il fut rédacteur en chef de l’Indian Daily News de Calcutta et, par la suite, administrateur délégué de l’Eastern News Agency Limited. Sara Jeannette Duncan ne vécut plus jamais en permanence au Canada. Toutefois, elle continuerait de rendre visite à sa famille et conserverait des liens avec Brantford en faisant déposer ses redevances d’auteure dans le compte bancaire qu’elle possédait dans cette ville. On en sait peu sur ses rapports avec son mari. Chose assez courante parmi les coloniaux en Inde, elle vivait séparée de lui par moments et faisait de fréquents voyages « au pays », c’est-à-dire en Angleterre, parfois en sa compagnie mais souvent seule. Certes, il est tentant de spéculer sur leurs relations à partir de ses romans, mais on ignore si ses héroïnes, des personnalités fortes, exigeantes sur le plan émotif, sont des conventions de la littérature sur la femme nouvelle ou des indications de ses propres sentiments. L’harmonie devait régner entre elle et Cotes puisqu’elle collaborait aux journaux qu’il dirigeait en composant des articles et des éditoriaux et l’accompagnerait en voyage d’affaires en Birmanie (Myanmar) en 1902 et au Canada en 1919. Le mariage ne réduisit ni ses ambitions ni sa production. Dans une entrevue parue dans l’Idler de Londres [V. Robert Barr*], elle laissa entendre que, en fait, s’installer en Inde avait favorisé sa carrière : « Les travaux ménagers se font en un quart d’heure le matin […] Et la vie anglo-indienne offre une matière tellement abondante – elle est remplie d’incidents si pittoresques, de hasards si tragiques. » Chaque matin, elle travaillait jusqu’à ce qu’elle ait terminé 300 ou 400 mots. Même pendant son traitement pour la tuberculose en 1900, elle s’en tint à ce programme quotidien. Ouvrage autobiographique, On the other side of the latch (Londres, 1901) a pour décor son jardin à Simla (capitale administrative de l’Inde en été), où elle passa un an en convalescence. L’extrême chaleur et les piètres conditions d’hygiène de Calcutta pourraient avoir aggravé ses problèmes pulmonaires, qui étaient chroniques.

Auteure prolifique et populaire, Sara Jeannette Duncan publia en tout 22 livres, dont deux volumes de croquis personnels et un recueil de nouvelles. En 1907, en 1911 et en 1922, ses agents littéraires négocièrent des contrats sur plusieurs livres, ce qui suggère qu’elle planifiait ses projets longtemps d’avance. En général, ses œuvres paraissaient en feuilleton (dans des périodiques londoniens tels le Times et le Queen ainsi que dans le News de Toronto), puis en livre simultanément en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Elle entretenait des rapports avec des personnalités comme George William Ross* (qu’elle avait connu à Brantford), Goldwin Smith*, du Week, John Stephen Willison, du News, la romancière et directrice littéraire Jean Newton McIlwraith*, de chez Doubleday à New York, de même que ses agents, Alexander Pollock Watt et les fils de celui-ci, Alexander Strahan et Hansard. Elle accueillit chez elle l’écrivain Edward Morgan Forster lorsqu’il visita Simla en 1912 et entretint des relations avec les auteurs américains William Dean Howells et Henry James, dont elle admirait beaucoup les œuvres. Les lettres écrites par Forster à Simla donnent un aperçu de la vie de l’écrivaine en Inde. Sa maison, dit-il, était « très anglaise ». Elle-même était « spirituelle et excentrique – d’une conversation agréable en tête-à-tête, mais par moments la bienséance tombait à la manière d’un drap mortuaire ». Bien que ses écrits de jeunesse suggèrent une intelligence vive, mal disposée à supporter les imbéciles, le portrait de Forster donne à penser que, dans sa maturité, elle était méditative et s’enfermait dans une bulle où seuls quelques intimes, peut-être, arrivaient à pénétrer.

Malgré son œil critique et son esprit cinglant, Sara Jeannette Duncan en vint à s’identifier aux Anglo-Indiens du régime britannique, peut-être parce que, à l’instar des Canadiens, ils se sentaient marginaux au sein de l’Empire et n’avaient pas conscience de leurs privilèges. Comme elle avait grandi au Canada et passa sa vie d’adulte en Inde, elle était sensible aux difficultés de présenter les perspectives des colonisés. Plusieurs de ses œuvres tardives, par exemple Set in authority (Londres et New York, 1906) et The burnt offering (Londres, 1909), traitent du nationalisme indien. Selon elle, les coloniaux étaient intellectuellement plus souples que les Britanniques, moins soucieux des apparences, plus attachés aux principes et davantage portés à observer le monde avec une « pointe d’ironie et de tolérance ». Elle adorait « la vue des vastes mers et des vastes cieux » que le voyage et l’expérience de l’étranger apportaient aux Britanniques, par contraste avec le provincialisme insulaire qu’elle déplorait.

Si les ouvrages d’imagination de Sara Jeannette Duncan s’inscrivent dans la tendance suivie par la fiction canadienne à la fin du xixe siècle – réalisme teinté de couleur locale, tableaux de mœurs –, ils s’en distinguent par l’ironie du ton et par sa prédilection pour les motivations psychologiques complexes. Comme Henry James, elle accordait une très grande importance au point de vue dans la fiction. En plus, bon nombre de ses romans, ainsi que l’indiquent leurs titres, tentent de définir des personnages typés, souvent différents de leur entourage par leur nationalité ou leur culture. Les femmes y sont souvent au premier plan, et elle situe leurs choix éthiques et personnels dans le contexte d’un double impératif : croître en tant qu’individus et incarner les idéaux moraux. Ainsi, elle crée un genre d’héroïne qui se définit par l’amour, le voyage et la vocation artistique et dont la conception des rôles sociaux de sexe est liée à une critique des rapports entre l’Empire et les colonies.

La plupart des romans de Sara Jeannette Duncan se déroulent à Londres ou en Inde. Exception notable, The imperialist raconte une élection complémentaire dans une petite ville fictive inspirée de Brantford et nommée Elgin. Le héros, Lorne Murchison, se présente sous la bannière libérale en prônant une fédération impériale, cause qu’il défend avec toute la passion de la jeunesse et qui, pour lui, se confond avec les idéaux incarnés par la monarchie et l’histoire de l’Angleterre. En outre, ce roman, où l’impérialisme apparaît comme une forme de nationalisme canadien, reflète l’idée que les impérialistes avaient d’eux-mêmes après la révolte des cipayes : des visionnaires prêts au sacrifice, incompris par ceux qu’ils servent. Sara Jeannette Duncan avait tenté d’en faire son « meilleur livre », mais les réactions ne furent pas unanimes. Le Spectator de Londres se plaignit qu’il contenait une potion amère édulcorée à la confiture tandis que le Globe affirma que, en raison de son sexe, l’écrivaine n’était pas habilitée à parler de politique. Cependant, le New York Times se montra élogieux, tout comme le Saturday Night de Toronto : « Pour le Canadien, pour l’Ontarien en particulier, [The imperialist] signifie plus que toute autre histoire canadienne, car il dépeint notre collectivité avec vérité et avec art. » Sara Jeannette Duncan composa deux autres romans où le Canada occupait une place non négligeable : Cousin Cinderella ; or, a Canadian girl in London, paru à Londres et à New York en 1908, et His Royal Happiness, publié à Toronto et à New York en 1914. Dans les deux, le Canada est presque une communauté idéale. « L’Empire est grand, avait écrit l’auteure à Archibald McKellar MacMechan* en 1905, et [il est] intéressant partout, mais notre coin en est de loin la meilleure partie et la plus pleine d’avenir. »

Parmi les critiques d’aujourd’hui, Carol Ann Shields [Warner*] qualifie The imperialist de « charmant et intelligent » ; elle le recommande aux lecteurs qui souhaitent savoir « comment pensent les Canadiens ». Carole Gerson affirme l’importance historique de Sara Jeannette Duncan en disant qu’elle est « la voix la plus nette du réalisme au Canada » et « sa praticienne la plus accomplie ». D’autres trouvent son œuvre intrigante en soi et étonnamment contemporaine par ses sujets et sa technique. Ajay Heble montre comment la « décolonisation du Canada » s’accomplit dans The imperialist par l’habile manipulation de la voix narrative. Stephen Scobie insiste lui aussi sur la technique de l’écrivaine en louant le « jeu délicat [et subtil] autour du dit et du non-dit » dans son recueil de romans courts, The pool in the desert (New York, 1903).

Pendant la Première Guerre mondiale, Sara Jeannette Duncan vécut alternativement en Inde, à Londres, où elle travailla à des pièces de théâtre originales dont la plupart n’eurent pas de succès, et à Toronto, où une adaptation de His Royal Happiness pour la scène parut en janvier 1915. Après avoir vendu l’Eastern News Agency en 1919, Cotes la rejoignit dans la maison qu’elle possédait à Chelsea (Londres). Sara Jeannette Duncan vint au Canada pour la dernière fois plus tard dans l’année en compagnie de Cotes, qui faisait des reportages sur la tournée du prince de Galles pour l’Agence Reuter. En 1921, ils se retirèrent dans une maison d’Ashtead, dans le Surrey, où elle mourut de problèmes pulmonaires chroniques (peut-être l’emphysème) aggravés par son tabagisme. On l’inhuma dans le cimetière de l’église anglicane St Giles d’Ashtead, sous une pierre tombale dont l’inscription disait : « Le vent a porté cette feuille bien loin. » Elle laissait une succession de plus de 13 000 $. Que la totalité de cette somme ait été investie au Canada indique peut-être qu’elle continuait de croire que son pays d’origine était « plein d’avenir ».

Misao Dean

Une bibliographie de récits non colligés et d’articles de Sara Jeannette Duncan, que nous avons compilés, est conservée au DBC/DCB. En plus des livres répertoriés dans R. E. Watters, A checklist of Canadian literature and background materials, 1628–1960 (2e éd., Toronto et Buffalo, N.Y., 1972), Sara Jeannette Duncan a rédigé Two girls on a barge, qui a paru en 1891 à Londres et à New York, sous le pseudonyme de V. Cecil Cotes, et Two in a flat (Londres, [1908 ?]), publié sous le pseudonyme de Jane Wintergreen. On trouve des échantillons de ses articles de journaux dans Sara Jeannette Duncan : selected journalism, T. E. Tausky, édit. (Ottawa, 1978). Des manuscrits de ses pièces sont conservés dans la S. J. Duncan coll. of unpublished mss aux Univ. of Western Ontario Libraries, James Alexander and Ellen Rea Benson Special Coll., London, Ontario.

AN, MG 30, D29.— AO, RG 22-322, nº 5756.— Dalhousie Univ. Arch. (Halifax), MS 2-82 (A. McK. MacMechan papers).— EUC-C, Fonds 1470, 97.094L, file 1-1.— Univ. of North Carolina at Chapel Hill, Wilson Library, Manuscripts Dept., 11036 (A. P. Watt and Company records).— Courier (Brantford, Ontario), 7 oct. 1907.— Expositor (Brantford), 31 oct. 1877, 13 janv. 1891.— Times (Londres), 24, 27 juill. 1922.— Canadian men and women of the time (Morgan ; 1898 et 1912).— Misao Dean, A different point of view : Sara Jeannette Duncan (Montréal et Kingston, Ontario, 1991).— Florence Donaldson, « Mrs. Everard Cotes (Sara Jeannette Duncan) », Bookman (Londres), 14 (1898) : 65–67.— E. M. Forster, Selected letters of E. M. Forster, Mary Lago et P. N. Furbank, édit. (2 vol., Londres, 1983–1985).— Marian Fowler, Redney : a life of Sara Jeannette Duncan (Toronto, 1983).— Carole Gerson, A purer taste : the writing and reading of fiction in English in nineteenth-century Canada (Toronto, 1989).— R. E. Goodwin, « The early journalism of Sara Jeannette Duncan, with a chapter of biography » (mémoire de m.a., Univ. of Toronto, 1964).— Ajay Heble, « “This little outpost of empire” : Sara Jeannette Duncan and the decolonization of Canada », Journal of Commonwealth Lit. (Londres), 26 (1991), nº 1 : 215–228.— Marjory MacMurchy, « Mrs. Everard Cotes (Sara Jeannette Duncan) », Bookman, 48 (1915) : 39s.— Stephen Scobie, « The deconstruction of writing », dans son ouvrage Signature event Cantext : essays (Edmonton, 1989), 25–39.— Standard dict. of Canadian biog. (Roberts et Tunnell).— T. E. Tausky, Sara Jeannette Duncan : novelist of empire (Port Credit [Mississauga], Ontario, 1980)

Bibliographie générale

Comment écrire la référence bibliographique de cette biographie

Misao Dean, « DUNCAN, SARA JEANNETTE, dite Garth Grafton (Cotes) », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 15, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 18 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/duncan_sara_jeannette_15F.html.

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Auteur de l'article:    Misao Dean
Titre de l'article:    DUNCAN, SARA JEANNETTE, dite Garth Grafton (Cotes)
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 15
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    2005
Année de la révision:    2005
Date de consultation:    18 mars 2024