CHARTIER DE LOTBINIÈRE, RENÉ-LOUIS, écuyer, seigneur, substitut du procureur général, conseiller, lieutenant général au siège de la Prévôté et Amirauté de Québec, subdélégué de l’intendant, officier de milice et agent général de la Compagnie de la Colonie, baptisé à Saint-Nicolas-des-Champs, Paris, le 14 novembre 1641, fils de Louis Théandre Chartier* de Lotbinière et d’Élisabeth Damours, décédé à Québec le 3 juin 1709.
Issu d’une lignée dont la noblesse remontait au début du xve siècle, René-Louis Chartier était le petit-fils du célèbre René-Pierre Chartier, médecin ordinaire de Louis XIII et professeur de chirurgie au Collège royal. Les Chartier étaient alliés à quelques-unes des bonnes familles de France ; ainsi, par sa mère, René-Louis était apparenté à Jean de Lauson* (père), ex-intendant de la Provence, de la Guyenne et du Dauphiné, directeur de la Compagnie des Cent-Associés et futur gouverneur de la Nouvelle-France. C’est probablement avec ce dernier, débarqué à Québec le 13 octobre 1651, que la famille de Lotbinière passa au Canada.
N’ayant point encore dix ans à son arrivée, René-Louis était à l’âge des impressions vives et durables. Un fleuve géant, des montagnes et des forêts immenses, parées de leurs couleurs automnales, des espaces sans fin et, dans leurs rapides canots d’écorce, ces Indiens à demi nus qui se hâtaient à la rencontre du navire, tout cela, se peut-il qu’un garçonnet l’oubliât jamais ? René-Louis était aussi à l’âge où l’on s’adapte le mieux à une existence nouvelle. Il fréquenta le collège des Jésuites de Québec. Quotidiennement il y rencontrait de hardis missionnaires, découvreurs et géographes autant qu’apôtres, qui naviguaient sur des rivières et des lacs fabuleux, et qui évangélisaient des nations lointaines, aux mœurs étranges. Combien peu il devait regretter le Paris étroit, bruyant et boueux de son temps ! Vers la fin de ses humanités, le 28 juillet 1658, à l’occasion de l’arrivée du gouverneur Voyer d’Argenson, il joua, au collège, dans une pièce de circonstance, le rôle du « génie des Forêts, interprète des étrangers ». Génie des forêts ! Le petit Parisien d’antan eût-il pu rêver un plus beau titre ?
Rentré dans les coulisses improvisées du collège des Jésuites, René-Louis Chartier échappe à notre vue pour de nombreuses années. (N’est-il point en la puissance des génies de disparaître ainsi, sans laisser de trace ?) Il est question de lui une fois, le 29 janvier 1662, quand Dubois* Davaugour lui concéda des terres qui, sur la rivière Saint-Charles, avaient appartenu aux Récollets (et que Chartier remit à ces derniers le 23 octobre 1670, à leur retour au pays). Puis c’est le silence jusqu’en 1666 ; on le rencontre brièvement à Québec en 1667 et 1668, pour le retrouver ensuite en 1670. On ne saurait dire à quoi il employa tout ce temps. Si nous avions les yeux de Lyncée, peut-être l’apercevrions-nous souvent, raquettes aux pieds et fusil en main, parcourant inlassablement les bois giboyeux des environs de Québec. Car il avait l’habitude des longues courses en forêt, ainsi qu’il l’allait montrer à deux reprises en 1666.
M. de Courcelle [Rémy*] préparait son entreprise malheureuse contre l’Iroquoisie. Aux soldats récemment arrivés de France, se joignirent quelques habitants du pays. René-Louis Chartier fut de ceux-là. Hâtivement préparée et menée en hiver par des troupes qui n’avaient aucune expérience de la colonie, l’expédition se déroula au milieu de difficultés inouïes, dues au froid excessif et au manque de nourriture. En bon Canadien qu’il était devenu, René-Louis s’en fût fort bien tiré, n’eussent été une blessure légère reçue au combat et le fait qu’au retour, ébloui par l’éclat de la neige et des glaces, il perdit la vue pendant trois jours. La petite armée ne connut que déboires, et rentra sans avoir rien achevé de ses plans de conquête. Une nouvelle tentative, plus considérable, fut faite en septembre 1666. On ravagea cette fois les villages agniers, dont on prit officiellement possession le 17 octobre. À titre de « lieutenant d’une compagnie bourgeoise de Quebeck », Chartier de Lotbinière signa au procès-verbal, dressé en territoire iroquois par le notaire royal Pierre Duquet*.
De retour de la première expédition, Chartier qui en 1666 et 1667 habitait encore chez son père – avait composé un poème burlesque (genre très à la mode en France), racontant en 510 vers (500 octosyllabes et 10 alexandrins) le «Voyage de Monsieur de Courcelles » en Iroquoisie. Voilà bien le plus ancien poème écrit par un Canadien, ou par un Français instruit en Nouvelle-France, dont l’histoire fasse mention. C’est du reste le principal mérite de cette pièce curieuse : elle est longue, ennuyeuse, guère poétique, à vrai dire, mais non sans valeur documentaire. Parmi les vers les moins mauvais, on peut retenir ceux-ci :
Après ces beaux exploits et ces travaux guerriers
Grand Courcelle admirant l’objet de vos lauriers
En sérieux je diray que les peines dherculle
Que celles dAllexandre & dAuguste et de Julle
Ont eu beaucoup desclat mais leur ont moins cousté...
En taquinant ainsi la muse, René-Louis se rappelait-il qu’Alain Chartier, mort vers 1430, dont il descendait en droite ligne et à qui il devait sa noblesse, fut en son temps un prosateur de qualité, sinon un grand poète – qu’on n’a pas encore tout à fait oublié de nos jours ?
Sauf le rôle militaire qu’il joua en 1666, René-Louis Chartier n’avait encore exercé, au début de 1670, aucune fonction officielle. Ce jeune noble s’était-il contenté d’une existence déscouvrée, toute consacrée à la chasse et aux promenades ? ou bien étudiait-il le droit avec son père, principal officier de justice en la Sénéchaussée puis en la Prévôté de Québec ? Cette dernière hypothèse est presque assurée, à moins qu’il ne fût allé étudier à Paris. Le 13 janvier 1670, en tout cas, il était installé en la charge de substitut du procureur général, au Conseil souverain. Or, depuis le décès de Jean Bourdon* le 12 janvier 1668, jusqu’à la nomination de Denis-Joseph de Ruette* d’Auteuil le 29 mai 1674, il n’y eut pas de procureur général en titre au conseil, le substitut en remplissant les devoirs. Lourde responsabilité, par conséquent, que Chartier, âgé de 28 ans seulement, n’eût pu assumer sans une solide connaissance des lois et des procédures. Chartier vit son mandat annuel renouvelé les 12 janvier 1671, 28 mars 1672, 16 janvier 1673 (alors qu’il prêtait le serment de fidélité au roi exigé par Frontenac [Buade*]) et le 15 janvier 1674. Preuve supplémentaire de la satisfaction des autorités, il était nommé conseiller le 29 mai 1674, sur présentation de la Compagnie des Indes occidentales. Chartier avait 32 ans, l’avenir lui souriait. Le 26 avril 1675, Louis XIV le nommait à vie. Parmi les conseillers, dont le nombre était porté de cinq à sept, il occupait le cinquième rang. (En 1674, lors de son installation, on lui avait assigné la dernière place, étant le dernier nommé. Il avait protesté et prétendu à plus d’égards, comme seul conseiller à tenir ses provisions du roi. Affaire de préséance, dont ce siècle nous a donné tant d’exemples.)
Mais le père de René-Louis, lieutenant général civil et criminel de la Prévôté de Québec depuis 1666, se préparait à démissionner. On peut supposer que, selon l’esprit de l’époque, il demanda instamment que son fils prît sa succession. C’était, à vrai dire, une charge prestigieuse que celle de juge de la Prévôté de Québec, et beaucoup plus rémunératrice que celle de conseiller, qui ne rapportait alors que 300# par année. René-Louis fut en effet nommé, en remplacement de son père, le 1er mai 1677 ; le 25 octobre, il était installé par les conseillers Louis Rouer* de Villeray et Charles Denys de Vitré. Ses appointements étaient de 500#. Pendant 26 ans, Chartier allait s’acquitter de ses devoirs de juge à la satisfaction générale ; sa réputation croîtrait d’année en année, ainsi que l’estime qu’on lui portait. Duchesneau*, Denonville [Brisay], Champigny [Bochart], Frontenac, le roi lui-même, louèrent tour à tour son honnêteté et sa compétence, signalant les services qu’il rendait à la colonie ; le 28 décembre 1698, il fut nommé juge de l’Amirauté, mais la création de ce tribunal fut retardée jusqu’en 1717 ; Mgr de Saint-Vallier [La Croix], pour sa part, fit de Chartier l’un des directeurs de l’Hôpital Général de Québec. En maintes occasions on fit appel à lui pour siéger au Conseil souverain en l’absence de conseillers. Il fut en outre subdélégué de l’intendant en 1677, 1687, 1689, 1690 et 1706. Cette dernière année, par exemple, ses pouvoirs judiciaires étaient fort étendus, preuve de la confiance qu’on avait en son jugement et en ses connaissances.
Tout au long de son honorable carrière, Chartier de Lotbinière continua, en qualité d’officier de milice, de prendre part à la défense du pays. Lieutenant d’une compagnie à l’automne de 1666, il était promu lieutenant-colonel de la milice de Québec le 2 juin 1673 ; le 6 juillet 1684, il recevait de Le Febvre* de La Barre une commission de commandant du régiment de Québec (204 hommes) et, à ce titre, accompagnait le gouverneur dans son expédition contre les Iroquois ; en l’absence de Denonville qui, en 1687, porta la guerre dans les pays d’en haut, c’est Chartier de Lotbinière qui commandait à Québec ; le 6 juin 1690, il était nommé colonel d’une compagnie des miliciens de Québec et prit part à la défense de la ville, assiégée par Phips*. En Nouvelle-France, la noblesse de robe savait à l’occasion empoigner courageusement l’épée.
La compétence et le dévouement de René-Louis Chartier allaient bientôt être récompensés, et son mérite reconnu. Le 1er juin 1703, Louis XIV le nommait premier conseiller au Conseil supérieur. Ne le cédant qu’au gouverneur, à l’intendant et à l’évêque, Chartier tenait dès lors le quatrième rang dans la hiérarchie coloniale. Dès avant sa réception (26 novembre 1703), il avait fait demander à la cour qu’on lui versât une gratification annuelle de 250# « qui le [mît] en État de faire honneur a son employ » : là charge de premier conseiller, qui rapportait 450#, ne donnait pas autant que celle de lieutenant général – laquelle, outre un salaire de 500#, comportait des vacations –, et engageait néanmoins à une plus grande dépense, expliqua-t-il. Rouer de Villeray avait touché, comme premier conseiller, une telle gratification ; le roi l’accorda de même à Chartier. Il était important que ce haut officier soutînt à peu près convenablement son rang.
Car on menait grande vie dans la colonie, et à Québec particulièrement, où le prestige était à proportion de la magnificence de la table, des toilettes et de l’équipage. La petite noblesse rêvait d’un train princier, la bourgeoisie cédait à l’attrait du luxe et vivait sur le pied de la noblesse, pendant que les paysans donnaient dans les habitudes et le confort bourgeois :
Tout petit prince a des ambassadeurs.
Tout marquis veut avoir des pages.
(La Fontaine)
Tout se passait en Nouvelle-France comme si l’on eût adopté l’imprévoyance de l’Indien nomade, vivant au jour le jour et ne regardant point à la dépense. Trop souvent, pour tenir dans la société un rang usurpé, devait-on s’endetter chaque jour un peu plus. Le faste extérieur cachait mal la misère domestique de ces coloniaux besogneux. Les plus grandes fortunes reposaient sur des obligations négligées et des dettes impayées. Charles Aubert de La Chesnaye, par exemple, le plus puissant commerçant de son temps, mourut insolvable. Ce ne fut pourtant pas le cas de Chartier de Lotbinière.
En juin 1701, les notaires Louis Chambalon et Charles Rageot procédaient à l’inventaire des biens de la communauté qui avait existé entre René-Louis Chartier et Marie-Madeleine Lambert, mariés à Québec le 24 janvier 1678. Ce document permet d’évaluer la fortune, à ce moment, de Chartier : 2 692# 4s. 4d. en meubles, ustensiles et animaux de ferme, 318# 9s. 4d. en espèces, et des dettes actives s’élevant à 4 924# 1s. 8d. Soit, à l’actif, 7 934# 15s. 4d., dont il faut déduire les dettes passives, au montant de 1 929# 6s. 6d., ce qui laisse 6 005# 8s. 10d. À ce montant, il faut ajouter la valeur de la maison qu’il avait alors en construction et pour laquelle il avait déjà versé 6 000#, de sa seigneurie de Lotbinière de trois lieues et demie sur six (acquise par concessions des 3 novembre 1672, 1er avril 1685 et 25 mars 1695, et par achat du 22 février 1686), du domaine de cette dernière avec son moulin, ses deux maisons et ses granges, de ses terrains de Québec et de quelques biens, dont sa bibliothèque, qu’il possédait en propre. Soit, au bas mot, une fortune, fort respectable, de quelque 20 000#.
La maison qu’habitait Chartier, rue Saint-Louis, était petite et n’avait pas d’étage. Elle comprenait une cuisine avec-dépense, un salon dans lequel se trouvait un lit, une chambre à coucher, le cabinet du lieutenant général qui lui servait aussi de chambre à coucher, une cave et un grenier. Là vivaient Chartier, sa deuxième femme, Françoise Jachée, qu’il avait épousée le 16 mai 1701, et les six enfants qui restaient des dix qu’il avait eus avec Marie-Madeleine Lambert. La famille n’avait pas de domestique. Sauf dans le salon, qu’on transformait au besoin en salle à manger, meubles et ustensiles étaient cassés, usés, de peu de valeur. Le salon étalait un luxe qui n’avait rien d’extravagant : 12 chaises de merisier, un fauteuil, une causeuse, un buffet à panneaux qui servait de table, une épinette – instrument très rare en Nouvelle-France –, un vieux guéridon, deux miroirs, dont un de 20 pouces sur 16, trois pièces de tapisserie de point de Hongrie, une paire de chenets de fer à pommes de cuivre, le tout valant 400#. Pour les réceptions, précieusement conservées dans le cabinet de Chartier, on énumère 12 cuillers et 12 fourchettes d’argent, une écuelle et deux salières, aussi d’argent, le tout estimé à 416# 5s., sur le pied de 45# le marc. Alors qu’à Versailles le grand roi continuait de manger avec ses doigts, le lieutenant général de Québec n’ignorait pas, les jours de réception, les raffinements de l’étiquette nouvelle.
À l’époque de son second mariage, Chartier se laissa tenter par l’aventure commerciale. En 1701, il était l’un des directeurs de la Compagnie de la Nouvelle-France, à laquelle il avait souscrit 1 000#. En outre, versant comptant 7 711# en monnaie de carte, il s’associa, le 13 novembre 1704, à Jean Léger de La Grange, pour l’exploitation d’un navire enlevé aux Anglais, mais bientôt repris par ces derniers. Quant à la Compagnie de la Nouvelle-France, ses affaires allaient fort mal : de 1700 à 1704, elle avait perdu 300 000#. À la demande du roi, le directorat à cinq personnes fut supprimé, et la gestion des affaires confiée à un agent général, assisté d’un agent particulier. Le choix se porta sur Chartier de Lotbinière, nommé le 11 septembre 1705, et sur Georges Regnard Duplessis. Les appointements de Chartier étaient de 1 000#. En 1706, Regnard fut préféré à Chartier, qui se retira. Le premier conseiller n’accrut guère sa modeste fortune dans ces opérations ; en 1708, Jacques Raudot affirmait qu’il n’avait pas « grands biens ».
À sa mort, le garçonnet émerveillé de 1651 était premier conseiller au Conseil supérieur, et c’était un de ses neveux, Rigaud de Vaudreuil, qui gouvernait la Nouvelle-France. Il laissait le souvenir d’un homme intègre et compétent, dont on ne comptait plus les services rendus à la colonie. Les gouverneurs et les intendants avaient été unanimes à le louer sans restriction. Arrivé à Québec à l’âge de dix ans ; formé au pays, retourné en France deux fois seulement, en 1674 et en 1691, René-Louis Chartier de Lotbinière était devenu un authentique Canadien.
AJQ, Greffe de Romain Becquet, 1er et 12 avril 1674, 3 sept. et 28 déc. 1677 ; Greffe de Louis Chambalon, 18 oct. 1697, 9 oct. 1698, 1er févr. 1699, 14 mai et 13 juin 1701, 3 et 10 nov. 1702, 29 janv. 1703.— AQ, Coll. P.-G. Roy, Chartier de Lotbinière ; NF, Cahiers d’intendance, II : 496–498, 502, 512 ; NF, Foi et hommage, I : 169 ; NF, Ins. Cons. sup., II : 139v.s. : NF, Ins. de la Prév. de Québec, I : 327 ; NF, Ord. des int., I : 1, 46 ; NF, Registres d’intendance, I : 44s. ; IV : 12 ; Seigneuries, Lotbinière.— ASQ, Lettres, N, 121, 14 ; Polygraphie, III : 113 ; XLVI : 16 ; Séminaire, XXXV : 23.— Acte d’association entre Jean Léger de La Grange et René-Louis Chartier de Lotbinière, BRH, XXIV (1918) : 99–101.— Correspondance de Frontenac (1672–1682), RAPQ, 1926–27 : 62, 80, 129 ; (1689–1699), RAPQ, 1928–29 : 345 ; Correspondance de Vaudreuil, RAPQ, 1942–43, passim.— Documents relatifs à la monnaie sous le régime français (Shortt), I— 86, 116–121.— Jug. et délib., passim :— Pièces et documents relatifs à la tenure seigneuriale, [II] : 302, 315s., 364,408.— Procès-verbal de prise de possession des forts d’Agnié, 17 octobre 1666, BRH, XIII (1907) : 350s.— Recensement du Canada, 1666 (RAPQ).— Recensements du Canada, 1667 et 1681 (Sulte).— P.-G. Roy, Inv. concessions, passim ; Inv. ins. Cons. souv., passim ; Inv. ord. int., I.— André Vachon, Inventaire des biens de René-Louis Chartier de Lotbinière (Québec, 13–17 juin 1701), RHAF, XXI (1967–68) : 803–824 ; Seize documents concernant René-Louis Chartier de Lotbinière, BRH, LXIX (1967) : 99–107.— Vers burlesques, BRH, XXXIII (1927) : 264–282.— DBC, I : 297s.— Gareau, La Prévôté de Québec, RAPQ, 1943–44 : 61, 129, 134s.— Tanguay, Dictionnaire, I : 120.— Luc Lacourcière, Anthologie poétique de la Nouvelle-France (Québec, 1966), 89–102.— A. De Léry McDonald, René Louis de Lotbinière, premier conseiller au Conseil supérieur, BRH, XXXIII (1927) : 585–587.— Raymond Douville, Trois seigneuries sans seigneurs, Cahiers des Dix, XVI (1951) : 135–150.— L’expédition de M. de La Barre contre les Iroquois en 1684, BRH, XXXI (1925) : 55.— P.-G. Roy, René-Louis Chartier de Lotbinière, BRH, XXXIII (1927) : 257–264.— André Vachon, De quelques erreurs au sujet de René-Louis Chartier de Lotbinière, BRH, LXIX (1967) : 139–142.
André Vachon, « CHARTIER DE LOTBINIÈRE, RENÉ-LOUIS », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 21 nov. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/chartier_de_lotbiniere_rene_louis_2F.html.
Permalien: | https://www.biographi.ca/fr/bio/chartier_de_lotbiniere_rene_louis_2F.html |
Auteur de l'article: | André Vachon |
Titre de l'article: | CHARTIER DE LOTBINIÈRE, RENÉ-LOUIS |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1969 |
Année de la révision: | 1991 |
Date de consultation: | 21 nov. 2024 |