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Titre original :  Title page of "Broken links: a story" by Gertrude I. Parsons. London (England), Arthur H. Stockwell, [1900]. 
Source: https://collections.mun.ca/digital/collection/cns_wom_lit/id/22625 - Memorial University of Newfoundland, Digital Archives Institute. 
Repository: Memorial University of Newfoundland. Libraries. Centre for Newfoundland Studies.

Provenance : Lien

PARSONS, GERTRUDE ISABELLA, peintre et écrivaine, née le 16 mai 1880 à St John’s, fille d’Alexander A. Parsons* et de Maria Raven Thompson ; décédée célibataire le 27 mai 1924 dans la même ville.

Gertrude Isabella Parsons appartenait à une famille méthodiste, et la religion compterait beaucoup dans sa vie. Elle fréquenta une école privée tenue par Louisa et Sophia Barnes au 217, rue Gower à St John’s, après quoi elle partit pour l’Angleterre, où elle étudia les beaux-arts, à Liverpool avec un certain professeur Lane et à Londres avec Mme Hall Neyle. Une fois de retour à St John’s, elle se fit d’abord connaître comme portraitiste et paysagiste. Elle ouvrit un atelier de portraits et donnait des cours d’art. Ses œuvres étaient en demande et exposées partout en ville.

Mlle Parsons eut aussi une certaine renommée en littérature. Son père, premier rédacteur en chef de l’Evening Telegram de St John’s et collaborateur régulier du Newfoundland Quarterly, l’encouragea probablement dans cette voie. Ses publications furent peu nombreuses – une nouvelle, « Christmas vision », parue dans le Newfoundland Magazine en 1920, et un roman, Broken links […], lancé à Londres en 1923 –, mais elles semblent avoir plu aux lecteurs terre-neuviens. Broken links se situe dans un petit village anglais. Il raconte l’histoire d’un amour brisé par une plaisanterie dans laquelle intervient une lettre et les conséquences tragiques que cet incident a pour le héros et l’héroïne. Le dénouement est inattendu : les amoureux restent séparés et vivent malheureux jusqu’à la fin de leurs jours. Le style du roman est clair et concis, l’histoire vraisemblable, les personnages crédibles et le rythme de l’action soutenu. Les influences méthodistes – moralité, châtiment du péché, souffrance en ce bas monde avec espoir de rédemption dans l’au-delà – sont manifestes, de même que l’éducation victorienne de l’auteure.

Par ailleurs, Gertrude Isabella Parsons était très engagée dans les œuvres de la congrégation méthodiste Gower Street à St John’s. Le 18 novembre 1915, à la fondation de la section terre-neuvienne de la Woman’s Missionary Society, elle fut élue secrétaire des cercles et bandes, la division des jeunes de cette société de l’Église méthodiste. Sauf en 1921–1922, elle exercerait cette fonction jusqu’à sa mort. Elle remportait un grand succès : chaque année, ses rapports d’activité indiquent des hausses constantes du nombre de membres, de la quantité d’assemblées de fidèles qui parrainaient des cercles et bandes ainsi que des sommes d’argent recueillies. À l’assemblée annuelle de 1921, la société reconnut son apport en la nommant membre à vie et en lui offrant une épinglette en or. Mlle Parsons devait participer à l’office des jeunes à l’occasion de l’assemblée annuelle du 28 mai 1924, mais elle mourut la veille. Le fait que les déléguées venues de tous les coins de Terre-Neuve pour participer à l’assemblée aient assisté à ses obsèques en groupe est une autre preuve de la considération qu’elle inspirait. En rapportant la nouvelle de son décès, le Methodist Monthly Greeting lui rendit cet hommage : « [elle était] l’une des plus talentueuses personnes associées à l’organisation [la Woman’s Missionary Society]. En tant qu’artiste, femme de lettres et remarquable oratrice, Mlle Parsons a consacré tout à fait volontiers son temps et son talent aux jeunes, à qui elle portait un si profond intérêt. »

Au moment de sa mort, Gertrude Isabella Parsons terminait un deuxième roman. Celui-là se passait à Terre-Neuve. Il est resté inédit. Son premier roman était prometteur. Ironiquement, le critique du Daily News avait dit : « [espérons] que son premier livre ne sera pas le dernier et que, dans les riches histoires de légende, d’amour et de vie qui abondent en notre Terre-Neuve, elle trouvera, dans les années à venir, de l’inspiration pour bien d’autres pages ».

Bertram Riggs

Il n’existe, semble-t-il, aucun manuscrit ni papier personnel de Gertrude Isabella Parsons. Sa nouvelle intitulée « Christmas vision » a paru dans le Newfoundland Magazine (St John’s), 4 (déc. 1920) : 25s., et son roman, Broken links ; a story, a été publié à Londres en 1923. La seule peinture exécutée par elle qu’on a trouvée, un portrait du capitaine James Moss, est exposée aux archives de la Gower Street United Church à St John’s.

Daily News (St John’s), 1er juin 1916, 9 juin 1917, 6 juin 1918, 5–6 juin 1919, 2, 4 juin 1920, 24 août 1923, 28, 30 mai 1924.— Evening Telegram (St John’s), 3 juin 1921, 28 mai 1924.— Annuaire, St John’s, 1890.— A history of the Thompson family, by one of its members, [G. J. A. Thompson, compil.] (s.l., 1937).— Methodist Monthly Greeting (St John’s), mars 1916, août 1917, juill. 1918, juill. 1919, juin 1924.— Missionary Outlook (Toronto), nouv. sér., 39 (1919) : 186 ; 40 (1920) : 187 ; 41 (1921) : 165 ; 42 (1922) : 442 ; 44 (1924) : 186.

Bibliographie générale

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Bertram Riggs, « PARSONS, GERTRUDE ISABELLA », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 15, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/parsons_gertrude_isabella_15F.html.

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Auteur de l'article:    Bertram Riggs
Titre de l'article:    PARSONS, GERTRUDE ISABELLA
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 15
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    2005
Année de la révision:    2005
Date de consultation:    19 mars 2024