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MATTHEWS, WILMOT DELOUI, homme d’affaires, né le 22 juin 1850 dans le canton de Burford, Haut-Canada, fils de Wheeler Douglas Matthews et de Maria Susanna Colton ; le 29 août 1872, il épousa à Toronto Annie Jane Love, et ils eurent deux fils et deux filles ; décédé dans cette ville le 24 mai 1919.

Originaire du New Hampshire, le grand-père paternel de Wilmot Deloui Matthews, Abner Matthews, se fixa dans le canton de Burford avant 1801 et fut ordonné ministre de l’Église méthodiste épiscopale en 1820. Wheeler Douglas Matthews se fit meunier et négociant en céréales et en produits agricoles dans ce même canton. En 1856, il s’installa avec sa famille à Toronto, où il se spécialisa dans l’approvisionnement de l’industrie du maltage sous la raison sociale de W. D. Matthews and Company. Ce futur « roi de l’orge » du sud-ouest ontarien constata que les brasseries américaines préféraient l’orge canadienne et se lança dans le commerce transfrontalier en établissant des bases régionales à Le Roy et à Attica, dans l’État de New York.

Après des études à l’école normale de Toronto, Wilmot Deloui Matthews entra dans l’entreprise paternelle vers 1867 en qualité de commis. En 1873, un an après avoir épousé Annie Jane Love, fille d’un important pharmacien torontois, il devint l’associé de son père. Dès le début des années 1880, sa réputation dans le commerce céréalier était telle qu’il accéda à la présidence de la Toronto Corn Exchange Association. En 1883, il représenta cet organisme devant un comité permanent du Parlement qui étudiait le projet de loi sur la formation d’un tribunal de commissaires des chemins de fer au Canada. Dès 1886, la W. D. Matthews and Company était l’une des entreprises de farine, de grain et de malt les plus prospères au pays ; elle avait deux malteries en Ontario et quatre aux États-Unis. À la suite de la mort de son père en 1888 et de celle de sa mère deux ans après, Matthews se retrouva riche et dirigeant incontesté de l’entreprise. En 1895, il forma un commerce de malt avec Lionel Herbert Clarke* (la L. H. Clarke and Company) ; cinq ans plus tard, les deux hommes mettraient sur pied la Canada Malting Company Limited. Dès 1898, Matthews appartenait au conseil d’administration de l’Empire Produce Company et était président du bureau fédéral d’étalonnage des grains de l’Est canadien.

Toutefois, la production céréalière des Prairies était en train de dépasser celle de l’Ontario. Pressentant que Toronto n’occuperait plus qu’une place secondaire dans cette industrie, Matthews eut la sagesse d’engager des capitaux dans des secteurs de l’économie ontarienne dont l’avenir s’annonçait meilleur. Il investit d’abord dans la Dominion Bank, dont il était membre du conseil depuis le 27 septembre 1882. Il accéda aussi au conseil d’administration de la Canadian Lloyds (société de transport de marchandises) et, en 1888, à celui de la Compagnie du chemin de fer canadien du Pacifique, la plus prestigieuse entreprise du pays. Son importance dans le monde des affaires grandit rapidement. En 1888–1889, il fut président du Bureau de commerce de Toronto, dont il supervisa la construction du nouvel édifice à l’angle des rues Yonge et Front. Dès 1891, l’élégante maison de pierre qu’il avait fait bâtir à l’intersection de l’avenue Hoskin et de la rue St George témoignait de sa réussite.

Dans les deux décennies suivantes, à cause de la diversification de ses intérêts, Matthews serait identifié beaucoup plus à la finance et à la grande entreprise qu’au commerce céréalier. Au cours de la période de prospérité dont le début coïncida avec l’élection de Wilfrid Laurier au poste de premier ministre en 1896 et qui se termina par la vague de fusions d’entreprises de 1909 à 1913, de nouvelles sociétés industrielles et financières pan-canadiennes absorberaient ou marginaliseraient bon nombre des compagnies régionales qui avaient dominé le paysage économique. Montréal et Toronto furent les pôles de ce changement. En tant que membre de l’élite torontoise des affaires, Matthews était bien placé pour choisir ses associés et les entreprises où il investirait. Ainsi, en devenant en 1889 le président fondateur de la Toronto Incandescent Electric Light Company Limited, il se rapprocha du syndicataire de services publics Frederic Nicholls*. Dès 1902, les assises de sa participation au capitalisme étaient exceptionnellement larges : promoteur de compagnies de navigation, d’exploitation minière, de charbon et de ciment au Canada ainsi que de tramways à Cuba, il appartenait au conseil d’administration de la Canadian General Electric Company Limited (avec Nicholls, George Albertus Cox, Robert Jaffray, Edmund Boyd Osler* et d’autres) et de la Trusts Corporation of Ontario.

De tous les hommes d’affaires torontois de l’époque, Cox était peut-être celui qui avait la plus grosse fortune et le meilleur réseau de relations, mais le principal associé de Matthews était sans aucun doute Osler. Après avoir fondé à Toronto en 1882 la maison de courtage Osler and Hammond, ce membre d’une nouvelle génération d’agents de change avait accumulé les succès. Accepter de se faire rétribuer en actions lui permit d’entrer au conseil d’administration de la Compagnie du chemin de fer canadien du Pacifique et de la Dominion Bank, entre autres. En 1901, au moment même où il fut désigné président de la banque, Matthews accéda à la vice-présidence. En plus, les deux hommes devinrent parents par alliance : en effet, le fils de Matthews, Wilmot Love, qui était entré dans son entreprise céréalière vers 1899, épousa en 1903 la fille d’Osler, Annabel Margaret.

À son époque, on a dit de Matthews qu’il était « l’un des hommes d’affaires les plus avisés au Canada ». Cette formule n’en dit pas long sur les talents et les relations grâce auxquels il avait pénétré dans le cercle des grands capitalistes torontois. En particulier, ses investissements dans les nouvelles entreprises manufacturières et financières qui étaient au cœur de la croissance du Canada attestent la solidité de son jugement. Bon nombre de ces sociétés furent lancées sur l’initiative de la Compagnie du chemin de fer canadien du Pacifique. En 1902, Matthews et Osler accompagnèrent le président du chemin de fer, sir Thomas George Shaughnessy*, dans sa tournée annuelle d’inspection de l’Ouest canadien. La même année, au cours de la réorganisation de la Canada North-West Land Company (une création d’Osler) par la société ferroviaire, Matthews et le minotier Robert Meighen accédèrent à son conseil d’administration. En 1905, un consortium dirigé par Matthews et Osler mit la main sur les intérêts miniers de George Gooderham* et de Thomas Gibbs Blackstock dans l’Ouest. Cette opération très risquée déboucha en 1906 sur la constitution juridique de la Consolidated Mining and Smelting Company of Canada Limited, qui était sise à Toronto, était contrôlée par la Compagnie du chemin de fer canadien du Pacifique et avait Matthews comme président. Dans les entreprises auxquelles il était affilié, Matthews jouait trois rôles : administrateur doté de bonnes relations, président à titre purement décoratif, bailleur de fonds bien pourvu en capital. Dans les faits, jamais il ne dirigea d’entreprise.

Vu l’ampleur et la diversité de ses intérêts financiers au moment de la vague de fusions de 1909 à 1913, la participation de Matthews à deux des plus grosses entreprises qui en résultèrent, la Canada Cement Company Limited et la Steel Company of Canada Limited, était peut-être inévitable. Avec Osler et le fils et associé de celui-ci, Francis Gordon, il avait aidé à financer la fusion de deux cimenteries de Marlbank, en Ontario, avec des usines de Deseronto et de Napanee Mills (Strathcona). L’entreprise issue de cette concentration, la Canadian Portland Cement Company Limited, fut constituée juridiquement en 1900 et son siège social fut installé à Toronto. Ainsi, du jour au lendemain, une exploitation située dans de petites localités et contrôlée par la famille Rathbun devint une société impersonnelle dont le financement dépendait de puissants capitalistes torontois. Le fait qu’Edward Wilkes Rathbun*, propriétaire de deux des usines et pionnier de la fabrication de ciment de Portland au Canada, demeurait président et directeur général ne changeait pas grand-chose.

En l’espace de quelques années, l’industrie du ciment se trouva sens dessus dessous. Deux facteurs expliquent ce bouleversement : d’abord, des progrès techniques, notamment l’usage de renforts métalliques et la capacité du ciment de Portland de supporter d’énormes charges et de durcir sous l’eau ; ensuite, la construction de nouvelles cimenteries par des entreprises canadiennes et américaines pour approvisionner les innombrables ouvrages d’infrastructure mis en chantier au Canada au début des années 1900. Des promoteurs de cette industrie surgissaient de nulle part ; on investissait des sommes folles dans des usines ultramodernes. Matthews et ses associés réagirent en fermant trois de leurs usines, en réaménageant celle qui restait à Marlbank et en bâtissant une cimenterie moderne à Port Colborne, en Ontario – quoique, au moment de son achèvement, elle ait déjà été supplantée par des usines situées à Hull, à Montréal, à Calgary et à Exshaw, en Alberta. Puis, ce fut la catastrophe. La panique financière de 1907 causa une récession dans l’industrie et un arrêt temporaire des travaux de construction. Les prix du ciment chutèrent ; à la fin de 1908, la production canadienne dépassait d’environ 25 % la consommation. Le groupe de Matthews cherchait désespérément une issue. Pressenti par le promoteur William Maxwell Aitken*, représentant d’un groupe de propriétaires qui voulait créer un cartel dans l’industrie, Matthews accepta de vendre la Canadian Portland Cement Company Limited à la condition de recevoir à la fois du comptant pour son actif et une bonne portion des actions promotionnelles de la nouvelle entreprise, la Canada Cement, qui recevrait sa charte en août 1909. Les autres propriétaires furent très ennuyés d’apprendre que Matthews avait touché 1,4 million de dollars pour ses deux propriétés. Il était le seul à ne pas avoir dû accepter seulement des titres en guise de paiement.

De tous les propriétaires, Matthews s’était montré le plus habile négociateur ; seul le jeune Aitken le surpassait par son astuce et son flair. Malgré leur méfiance réciproque, les deux hommes collaborèrent à la réalisation d’une deuxième fusion de très grande envergure. Matthews, encore une fois en association avec Edmund Boyd Osler, détenait une bonne part de la Hamilton Steel and Iron Company Limited, et tous deux appartenaient au conseil d’administration. Comme la fièvre des fusions faisait grimper le prix des actions, ils tentèrent de regrouper plusieurs producteurs ontariens d’acier, mais, dans le courant des négociations, en 1910, Aitken leur proposa de fusionner ces compagnies à deux producteurs montréalais. La société de Hamilton était bien administrée, mais Matthews n’éprouvait aucun scrupule à voir une plus grosse entreprise l’absorber. Il voulait obtenir d’Aitken le meilleur prix pour sa part et jouer un rôle important dans la promotion et la souscription des actions de la nouvelle société, la Steel Company of Canada.

Matthews reçut un bon prix pour ses intérêts dans la Hamilton Steel and Iron et bénéficia d’un statut privilégié pour participer au financement de la nouvelle entreprise, mais il refusait de céder sur le prix réclamé par Aitken pour l’une de ses compagnies montréalaises. Comme les négociations semblaient être dans une impasse, Aitken proposa un compromis. Il accepterait le prix que Matthews avait jugé raisonnable au début à la condition qu’ils fassent faire une évaluation indépendante. Si la somme était inférieure au prix de Matthews, Aitken et ses associés montréalais combleraient la différence ; si elle était supérieure, Matthews et ses amis ontariens paieraient. En apprenant le résultat de l’évaluation, Matthews découvrit que lui-même et ses amis devraient débourser près de un million de dollars. Aitken avait donc été beaucoup plus rusé que lui. Cependant, il récupéra ses pertes en développant la nouvelle entreprise. Il s’était assuré une part substantielle de la souscription de la nouvelle émission, ce qui s’avéra très lucratif. À la fin, il détenait assez d’actions ordinaires pour se classer quatrième parmi les actionnaires et entrer au conseil d’administration. En outre, il continua de s’intéresser à l’entreprise après la période d’organisation. Pendant la récession de 1913, il veilla à ce que la Dominion Bank prête 1,2 million de dollars à la Steel Company pour l’aider à passer l’année.

Ces fusions complexes n’entamèrent sûrement pas l’excellente réputation de Matthews, et peu de ses contemporains entreprirent un examen critique de ses liens solides avec la grande entreprise. En 1913, l’ancien ministre Henry Robert Emmerson tenta de remonter jusqu’aux commandes des banques canadiennes. En se fondant sur la présence de Matthews dans 18 compagnies, il le rangea parmi les 23 « capitalistes-administrateurs » qui « dirige[aient] pratiquement toute la vie économique du Canada ». D’autres allèrent plus loin. En 1909, simplement à partir du nombre de postes occupés par Matthews dans des conseils d’administration (17), Nathaniel Samuel Fineberg avait conclu dans le Moody’s Magazine de New York que, sous le rapport de l’influence, il était le deuxième homme d’affaires du dominion.

Matthews présentait toutes les caractéristiques de l’homme heureux en affaires. Mince, barbu, soigneusement vêtu, c’était, d’après des photographies, un vrai gentleman de l’époque édouardienne. Il appartenait à la franc-maçonnerie, à l’Independent Order of Odd Fellows, au Toronto Club et au St James Club de Montréal. Il était de confession méthodiste. Apparemment, il n’était pas philanthrope, sauf quand il s’agissait de spectacles de musique tenus dans sa région. Ainsi, en 1903, il fut président du National Chorus, dont le chef était Albert Ham*, et il appartint en 1910 à la direction torontoise du festival canadien de théâtre et de musique parrainé par le gouverneur général, lord Grey. Au moment de sa mort, il possédait une maison d’été à Roaches Point (Roches Point) sur le lac Simcoe.

Contrairement à Osler, qui était conservateur et siégea plusieurs années aux Communes, Matthews était libéral. Étant donné ses nombreux investissements dans l’industrie et la finance, sur lesquels l’expansion vers l’Ouest avait un effet très favorable, il soutenait les forts tarifs de protection contre les États-Unis. Cette position ne posa aucun problème pendant la plus grande partie des années de prospérité du règne de Laurier, mais Matthews rompit avec le Parti libéral peu après que celui-ci, en janvier 1911, eut proposé de revenir à son ancienne politique libre-échangiste et de conclure une entente de réciprocité avec bas tarifs. Laurier constata rapidement que la réaction des industriels et financiers tel Matthews terrifiait les membres ontariens de son cabinet. Par exemple, le ministre du Travail, William Lyon Mackenzie King*, conclut que lui-même et d’autres députés de l’Ontario perdraient leurs sièges aux élections suivantes. Même s’il n’avait pas l’habitude de se prononcer ouvertement sur des questions d’intérêt public, Matthews fit partie des 18 éminents libéraux torontois qui signèrent un manifeste contre la réciprocité en février puis proclamèrent leur opposition en mars à une assemblée monstre au Massey Music Hall. À l’encontre de certains des « dix-huit de Toronto », Matthews avait incontestablement été un bailleur de fonds des libéraux. Sa décision d’appuyer activement les conservateurs de Robert Laird Borden* aux élections de septembre porta un dur coup au Parti libéral.

Lorsque survint le premier conflit mondial, Wilmot Deloui Matthews était à la tête de nombreuses compagnies ; sa situation était donc confortable. Cependant, les fortes sommes qu’il investit dans des emprunts de la Victoire témoignent de son soutien à l’effort de guerre du Canada. Devenu veuf en 1917, il mourut deux ans plus tard d’une crise d’apoplexie suivie d’une pneumonie et fut inhumé au cimetière Mount Pleasant. Il avait pris une assurance-vie de plus de 130 000 $, somme extraordinaire pour l’époque. Ses exécuteurs testamentaires reçurent la plus grande partie de sa succession, soit ses actions et obligations, évaluées à 3 651 800 $, mais le tribunal des successions en réestima la valeur à 1 880 800 $ à cause de la récession qui suivit la guerre.

Gregory P. Marchildon

AN, MG 26, J13, 18 janv. 1911.— AO, RG 22-305, nos 6855, 8327, 39262 ; RG 80-5-0-29, vol. 28 : f.233 ; RG 80-8-0-614, n3598 ; RG 80-8-0-701, n3930.— Arch. de Lafarge Canada (Montréal), Canadian Portland Cement Company, file of proc. (merger) et minute-book.— Steel Company of Canada Arch. (Hamilton, Ontario), 0282/08, prospectus ; 0282/09, list of shareholders ; 0282/12, Hamilton Steel and Iron à E. B. Osler, 20 mars 1910, et C. S. Wilcox à Royal Securities, 14 juill. 1910.— Toronto Dominion Bank Arch., photos de Matthews.— World (Toronto), 26 mai 1919.— G. M. Adam, Toronto, old and new : a memorial volume [...] (Toronto, 1891 ; réimpr., 1972), 145–146.— Annuaire, Toronto, 1871–1919.— Annual Financial Rev. (Montréal), 1 (1901)–5 (1905).— Canadian annual rev. (Hopkins), 1903–1913.— Canadian men and women of the time (Morgan ; 1898 et 1912).— R. D. Cuff, « The Toronto Eighteen and the election of 1911 », OH, 58 (1965) : 169–180.— Cyclopædia of Canadian biog. (Rose et Charlesworth), vol. 1.— Dominion annual reg., 1883 : 50.— Dominion Bank, Annual report (Toronto), 1920.— J. A. Eagle, The Canadian Pacific Railway and the development of western Canada, 1896–1914 (Kingston, Ontario, 1989).— N. S. Fineberg, « The Canadian financial triangle », Moody’s Magazine (New York), nov. 1909 : 374–381.— R. L. Jones, History of agriculture in Ontario, 1613–1880 (Toronto, 1946 ; réimpr., Toronto et Buffalo, N.Y., 1977), 239–241.— William Kilbourn, The elements combined : a history of the Steel Company of Canada (Toronto et Vancouver, 1960), 72–74.— G. P. Marsildon, Profits and polities : Beaverbrook and the Gilded Age of Canadian finance (Toronto, 1996).— Ontario Gazette (Toronto), 1900 : 738, 1017–1018.— Standard dict. of Canadian biog. (Roberts et Tunnell), 1 : 328.— G. H. Stanford, To serve the community : the story of Toronto’s Board of Trade (Toronto, 1974).

Bibliographie générale

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Gregory P. Marchildon, « MATTHEWS, WILMOT DELOUI », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/matthews_wilmot_deloui_14F.html.

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Auteur de l'article:    Gregory P. Marchildon
Titre de l'article:    MATTHEWS, WILMOT DELOUI
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1998
Année de la révision:    1998
Date de consultation:    19 mars 2024