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DUPONT DE NEUVILLE, NICOLAS, membre du Conseil souverain, garde des sceaux, né vers 1632, fils de Jean Dupont, receveur général au grenier à sel de Vervins en Picardie, et de Marie Gauchet, inhumé le 26 avril 1716 dans l’église de Notre-Dame de Québec.

Dès 1652, Nicolas était probablement en Nouvelle-France où il s’occupait de commerce. En 1665, il était marguillier de Notre-Dame de Québec. Retourné en France avant 1668, il signa à Paris, le 18 mars 1669, son contrat de mariage avec Jeanne Gaudais ; leur premier enfant fut baptisé à Québec le 19 décembre 1669. Deux fils et trois filles naquirent de ce mariage ; aucune descendance masculine ne survécut, le fils aîné étant mort peu après sa naissance et le cadet s’étant noyé à l’âge de 11 ans. Nicolas Dupont a souvent été confondu avec Louis Gaudais*-Dupont, dont on a fini par le distinguer.

Louis XIV anoblissait Dupont par lettres patentes, le 30 avril 1669. Le 13 janvier suivant, il entrait au Conseil souverain, et obtenait sa nomination à vie du roi le 26 avril 1675. Le 1er juin 1703, il était nommé conseiller-garde des sceaux.

Nicolas Dupont avait acheté à Zacharie Cloutier* l’arrière-fief de La Clouterie (ou de La Cloutièrerie), dans la seigneurie de Beauport, le 20 décembre 1670. Il le céda en dot à sa fille Françoise-Thérèse, le 10 mai 1687, à l’occasion de son mariage avec François-Marie Renaud* d’Avène de Desmeloizes. Il acquit également la seigneurie qui a porté les noms de Dombourg, de Pointe-aux-Trembles et de Neuville, attenante à celle de Maur à l’ouest. Elle fut achetée à Jean-François Bourdon* de Dombourg, le 12 novembre 1680, et elle fut agrandie, le 27 avril 1683, par une concession de Le Febvre* de La Barre et de M. de Meulles. Ce domaine passa également aux Renaud d’Avène de Desmeloizes après la mort de l’aïeul.

Nicolas Dupont fut de son temps un personnage en vue. Le 7 novembre 1678, il fut chargé d’aller porter au roi les avis d’une assemblée des notables concernant la vente de l’eau-de-vie aux Indiens. Il eut la confiance de Frontenac [Buade*], sans être sa créature. Au mois d’août 1685, l’intendant de Meulles, obligé d’aller passer l’hiver en Acadie, lui délégua ses pouvoirs durant son absence. À cette occasion, Dupont entra en conflit avec Jean-Baptiste Migeon*, marchand de Montréal, aussi délégué par l’intendant pour instruire les causes de ceux qui commerçaient avec les Anglais. Il entendait empêcher Migeon d’exercer à Québec, où il résidait lui-même. Le 8 novembre 1685, le Conseil souverain confirma la liberté qu’avait le juge montréalais de « continuer en tous lieux ou il appartiendrait mesme à Quebec l’Instruction pour laquelle Il a esté subdelegué par Mon dit sieur l’Intendant ». En juin 1704, Dupont contribua de son argent à une entreprise maritime dirigée par Jean Léger de La Grange contre les Anglais de Terre-Neuve. Le 5 octobre 1713, il donna aux sœurs de la Congrégation un arpent et demi de terre en superficie « pour y faire une mission pour l’instruction des jeunes filles de sa seigneurie » de Pointe-aux-Trembles.

Quand il s’éteignit à l’âge de 84 ans, Dupont était le doyen du Conseil supérieur. Son épouse l’avait précédé dans la tombe, le 16 septembre 1707. Outre Françoise-Thérèse, alliée aux Desmeloizes et déjà mentionnée, une autre fille, Marie-Maleleine, contracta mariage ; elle s’unit à Paul Le Moyne de Maricourt, le 29 octobre 1691, à Québec.

Lucien Campeau

Jug. et délib., passim.— P.-G. Roy, Inv. concessions, I : 40ss ; II : 22ss.— BRH, passim.

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Lucien Campeau, « DUPONT DE NEUVILLE, NICOLAS », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/dupont_de_neuville_nicolas_2F.html.

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Auteur de l'article:    Lucien Campeau
Titre de l'article:    DUPONT DE NEUVILLE, NICOLAS
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1969
Année de la révision:    1991
Date de consultation:    19 mars 2024