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BARAGAR, CHARLES ARTHUR, médecin, officier de l’armée, psychiatre, directeur d’hôpital psychiatrique et professeur d’université, né le 22 février 1885 dans le canton de Rawdon, Ontario, deuxième des six enfants de Charles Inkerman Baragar et d’Emily Sophia Bell ; le 12 septembre 1918, il épousa à Orpington (Londres) Marie Blanche Eugenie Ledoux (1886–1930), et ils eurent deux fils et une fille ; décédé le 8 mars 1936 à Edmonton.
En 1892, le père de Charles Arthur Baragar quitta l’Ontario pour amener sa famille au Manitoba. Il devint un leader communautaire à Elm Creek, petite colonie au sud-est de Portage-la-Prairie. Les Baragar étaient méthodistes et Charles Arthur, l’aîné des fils, fréquenta le Wesley College à l’université de Manitoba à Winnipeg, où il obtint une licence ès arts en 1910, puis, quatre ans plus tard, un doctorat en médecine avec maîtrise en chirurgie. Tout en poursuivant ses études, il travailla pour le docteur David Alexander Stewart à titre d’assistant au Manitoba Sanatorium, centre de traitement de la tuberculose, près de Ninette. Baragar devint directeur médical adjoint de l’établissement en 1914.
La Première Guerre mondiale éclata au mois d’août et, le 22 février 1915, jour de son trentième anniversaire, Baragar s’engagea comme volontaire dans le Corps expéditionnaire canadien ; on l’admit malgré une lésion cardiaque causée par une fièvre rhumatismale infantile. Assigné au rang de lieutenant dans le Corps de santé de l’armée canadienne, il traversa l’océan avec le 27e bataillon d’infanterie. Il souffrit de rhumatisme aigu pendant la guerre, mais servit néanmoins au Poste d’évacuation sanitaire canadien no 3 et à l’Hôpital général canadien no 1 en France, de même que dans divers hôpitaux en Angleterre. Le 24 février 1917, on porta à la connaissance du secrétaire d’État à la guerre de Grande-Bretagne ses « précieux services rendus relativement à la guerre ». Le 12 septembre 1918, Baragar, alors en poste à l’hôpital spécial canadien à Lenham, épousa Marie Blanche Eugenie Ledoux. Infirmière native de Québec, celle-ci avait grandi au Manitoba et travaillé avec lui au Manitoba Sanatorium. Baragar obtint sa démobilisation avec le rang de major le 8 septembre 1919, près d’un an après l’armistice.
L’expérience acquise à soigner des soldats, particulièrement ceux atteints de troubles mentaux – notamment attribuables aux traumatismes causés par les bombardements –, marqua profondément Baragar. Le médecin s’intéressa à la psychiatrie, discipline en plein essor qu’il étudia en 1919–1920 au Bloomingdale Asylum, à White Plains, dans l’État de New York, au Manhattan State Hospital et à la Vanderbilt Clinic, à New York, et au Psychopathic Hospital de Boston. Il adhérait au mouvement en faveur de l’hygiène mentale mené par l’activiste américain Clifford Whittingham Beers, fondateur du National Committee for Mental Hygiene en 1909. En 1918, le médecin torontois Clarence Meredith Hincks*, le professeur à la University of Toronto Charles Kirk Clarke* et la docteure Helen MacMurchy*, entre autres, organisèrent le Canadian National Committee for Mental Hygiene. Hincks et Clarke acquirent une réputation nationale à titre de consultants psychiatriques spécialisés dans l’évaluation des établissements médicaux. Ils examinèrent les établissements de santé mentale du Manitoba et préconisèrent des changements radicaux ; ensuite, le nouveau psychiatre provincial, Alvin Trotter Mathers, nomma Baragar directeur médical du Brandon Insane Asylum (renommé Brandon Hospital for Mental Diseases en mars 1919, signe d’une évolution de l’attitude publique face aux maladies mentales).
Baragar entra en poste en 1920 et présiderait pendant dix ans à une série de travaux d’agrandissement et de développement de nouveaux traitements au Brandon Hospital for Mental Diseases (BHMD). Il préférait l’hydrothérapie pour calmer les patients agités, rejetant l’électrothérapie et limitant les méthodes de contention. Il utilisait la pharmacothérapie et promut la création d’un bureau de service social provincial pour enquêter sur les conditions de vie familiale. Contrairement à son collègue Robert Menzies Mitchell, docteur qui, en sa qualité de directeur de l’hôpital psychiatrique de Weyburn, en Saskatchewan, se consacrait surtout à des affaires administratives, Baragar portait un vif intérêt aux patients. Il organisait des réunions hebdomadaires du personnel pour évaluer les nouvelles admissions, créait des stratégies de traitement personnalisé et conservait des dossiers détaillés sur les patients.
Baragar fit construire le Farm Colony Building, détaché du bâtiment principal, pour héberger les patients souffrant de maladies chroniques. Ouvert en janvier 1921, celui-ci comprenait trois ailes avec des dortoirs, une salle de séjour, un solarium, des salles de bain, une cuisine et une salle à manger, ainsi que des chambres dans les combles pour les employés. Baragar signala que même les patients atteints de démence montrèrent une amélioration de leur « attitude mentale » après leur installation dans leurs nouveaux quartiers. En 1925, le Psychopathic Hospital (également appelé Receiving Hospital), dont la construction avait duré cinq ans en raison d’un financement provincial précaire, ouvrit enfin ses portes. Cette année-là, Baragar nota dans son rapport : « Ici, chaque cas grave et guérissable peut être examiné à fond et recevoir davantage de soins personnels des médecins et infirmiers, combinés à des traitements particuliers comme l’hydrothérapie et l’ergothérapie. Ici, le patient est aussi très bien protégé des patients chroniques et déments, prévenant dans une certaine mesure le sentiment de honte qui persiste si souvent dans l’esprit des patients guéris et qui nuit au rétablissement complet. »
Le département d’ergothérapie du BHMD avait ouvert ses portes le 1er juin 1921. Selon Baragar, l’objectif de l’ergothérapie consistait à « permettre au patient de retrouver son état mental normal plus rapidement et plus pleinement ou, en cas de guérison impossible, à arrêter en partie les processus de dégradation mentale qui tendent à s’installer chez les aliénés chroniques ». On procurait aux patients du matériel pour le travail du bois et du métal, l’imprimerie, la reliure, la couture, le tissage et la création artistique. Baragar s’attendait à ce que la vente des biens produits finance l’achat de nouvelles fournitures. La presse locale salua ces initiatives. En raison d’un manque d’enseignants, certains patients continuèrent à occuper des emplois plus traditionnels, de type industriel, bénéficiant ainsi de ce qu’on appelait alors la « thérapie du travail ». En 1925, selon les estimations de Baragar, à peu près 106 patients effectuaient chaque jour des tâches comme pelleter du charbon ou soigner des animaux de ferme. Durant cette année-là, environ 195 000 heures de travail rapportèrent à l’hôpital plus de 27 000 $. L’établissement offrait également un éventail d’activités récréatives.
Baragar trouvait et retenait difficilement des médecins : en 1921, par moments, il n’y en avait qu’un pour soigner les quelque 800 patients du BHMD. Le recrutement du personnel professionnel s’imposa donc comme une priorité. Dès qu’il en eut la possibilité, Baragar engagea deux médecins et s’arrangea, en 1923, pour que des étudiants en médecine de l’université de Manitoba travaillent au BHMD pendant quatre mois en été dans le but d’apprendre le traitement des maladies mentales. Il créa une résidence pour les infirmières, libérant des lits pour accueillir plus de patients. Il mit également sur pied un programme de formation spécialisée en maladies mentales pour les infirmières, qui fut le premier de la sorte dans l’ouest du Canada et l’une de ses plus importantes réalisations. « Les soins infirmiers pour les malades mentaux, écrivit-il, requièrent des femmes [possédant] une personnalité plus délicate, une plus grande empathie, un meilleur sang-froid et une intelligence plus fine encore que celles qui s’occupent de patients souffrant de maladies physiques. » Mary MacKenzie, infirmière diplômée, poursuivit ses études et obtint son diplôme de médecine à l’université de Manitoba avant de se joindre au BHMD, en 1929, à titre de médecin au Psychopathic Hospital. Très tôt, Baragar avait aussi créé des programmes de formation de deux ans pour les surveillants et les préposés. Ces initiatives eurent du succès : 39 infirmières et 11 préposés avaient reçu leurs diplômes avant la fin de 1926. Les écoles d’infirmières traditionnelles s’opposèrent néanmoins au programme de formation de Baragar.
Baragar quitterait définitivement le BHMD à la suite d’un conflit avec des employés qui avaient adhéré au mouvement syndical. Ironiquement, des diplômées (et des étudiantes) du programme d’infirmières qu’il avait créé en faisaient partie. En juillet 1926, Baragar prévint le sous-ministre des Travaux publics de la récente formation du nouveau syndicat, le Mental Hospital Workers’ Federal Labour Union No.33, dont les membres exigeaient la reconnaissance de leur organisation et une réponse positive à leurs demandes : réduction des heures de travail, augmentation de salaire et améliorations des conditions de travail. Baragar ne pouvait apporter des changements qui nécessiteraient un financement provincial accru. Favorable à la cause de ses employés, il pensait que le gouvernement manitobain de John Bracken* devait, en toute équité, prêter attention à leurs revendications. Cependant, Baragar continuerait d’accorder la priorité au bien-être de ses patients et s’opposait fortement à l’idée de l’implantation de syndicats dans le secteur public, particulièrement dans les hôpitaux. Il tenta de contrecarrer l’organisation de diverses manières : il fit notamment appel à la mission supérieure des infirmières, ce qui sous-entendait l’égoïsme de leurs revendications, et fit pression sur elles pour qu’elles s’engagent par écrit à quitter le syndicat. Cela lui aliéna certains membres de son personnel.
Le révérend William Ivens*, un des organisateurs de la grève générale de Winnipeg de 1919 [V. Mike Sokolowiski*], devenu député, prit subséquemment la défense du syndicat. Le gouvernement Bracken nomma, pour étudier la situation, une commission royale d’enquête, dont le rapport, publié en août 1928, disculpe Baragar quasi totalement et conclut à la bonne administration de l’hôpital. Au sujet du mécontentement des employés, le chercheur Chris Dooley noterait que, même si le programme de formation bénéficiait au BHMD, les possibilités d’emplois pour des personnes diplômées demeuraient limitées, et que « les infirmières psychiatriques de l’hôpital, dans les années 1920, développèrent une culture de résistance contre les longues heures et mauvaises conditions de travail, et contre les règlements restrictifs de l’école de formation ». Peu après la publication du rapport, Baragar, à qui de nombreux employés n’accordaient plus leur confiance, prit congé pour effectuer de la recherche en Angleterre. Il ne reprit jamais ses fonctions à Brandon.
En septembre 1930, Baragar démissionna de son poste de directeur médical, et devint le premier commissaire des établissements psychiatriques et directeur de la santé mentale d’Alberta. La création de ce poste résultait d’un événement survenu deux années auparavant au Provincial Mental Hospital (nouveau nom du Provincial Hospital for the Insane), près de Ponoka : un préposé étudiant avait battu à mort un patient nommé Arthur Hobbs. Après une enquête menée par la juge Emily Gowan Murphy [Ferguson], on mit sur pied une commission royale d’enquête coprésidée par Hincks et le psychiatre Clarence Byrnold Farrar*. Leur rapport entraîna la démission du directeur de l’hôpital, Edleston Harvey Cooke, responsable de la remise en liberté, en 1918, du patient James Oscar Triplett*, qui se lança ensuite dans une série d’actes dévastateurs avant d’être abattu par balle. Le rapport recommandait l’établissement d’une école de soins infirmiers psychiatriques, l’adoption d’une approche plus humaine des soins prodigués, notamment l’abandon de la contention et de l’isolement, et la création d’un poste de commissaire provincial à la santé mentale. Le gouvernement des Fermiers unis de l’Alberta, dirigé par John Edward Brownlee*, donna suite à la dernière proposition, puis offrit le poste à Baragar, candidat tout désigné.
Baragar entama son mandat de commissaire avec l’obtention d’une bourse de la Rockefeller Foundation (1930–1933) pour financer une unité psychiatrique de soins de courte durée pour 18 patients au University of Alberta Hospital à Edmonton. Il ouvrit des cliniques à Lethbridge (1930) et à Medicine Hat (1933), et ajouta un psychiatre à la clinique itinérante du district de Peace River (1934). Tout en remplissant ses devoirs de commissaire, il devint maître de conférences à la University of Alberta et fut quelque temps directeur médical suppléant de l’établissement de Ponoka. La chercheuse Mary Frances McHugh Abt noterait que, contrairement à son prédécesseur à Ponoka, au style militaire, « Baragar sembl[ait] s’être délibérément efforcé de privilégier un environnement plus thérapeutique pour les patients et d’améliorer les compétences et le moral du personnel infirmier ».
La femme de Baragar, Marie Blanche Eugenie, qui l’avait pressé d’accepter le poste à Edmonton, était malade depuis un certain temps et mourut peu après leur arrivée. Ils avaient vécu une union très heureuse. Baragar créa en son honneur le Blanche Eugenie Baragar Memorial Award au BHMD. Il se consacra alors entièrement à son travail et mit en œuvre une série de changements inédits en Alberta : il adapta les traitements de manière à ce que les patients réalisent des travaux utiles, engagea un ergothérapeute et, en 1931–1932, ajouta des activités récréatives, des divertissements et des services sociaux. En 1931, Baragar lança un programme pour former des infirmières psychiatriques au Provincial Mental Hospital à Ponoka, avec Hilda Bennett, bachelière en sciences infirmières, comme instructrice, et Catherine Lynch, infirmière autorisée, comme directrice. Ils établirent un programme d’études de trois ans, auquel s’inscrivirent 30 femmes. Convaincu que le personnel devait porter attention à la fois à la santé physique et à la santé mentale des patients, Baragar préconisait une formation mixte en psychiatrie et soins infirmiers généraux. Il créa ensuite un cours d’études supérieures en soins infirmiers psychiatriques afin de préparer les infirmières autorisées aux fonctions de gestionnaire. La University of Alberta et l’Alberta Association of Registered Nurses se considéraient comme les gardiennes de la profession d’infirmière et s’opposèrent aux programmes. Baragar fit appel à George Hoadley*, ministre de la Santé, qui donna son aval aux deux programmes d’études. Le Provincial Mental Hospital s’associa ensuite avec des hôpitaux à Edmonton et à Calgary pour permettre à des étudiantes d’obtenir leur diplôme d’infirmières autorisées. Baragar élabora aussi une formation en milieu de travail de six mois pour les préposés. Ces programmes demeureraient le standard en Alberta jusqu’aux années 1970. En outre, Baragar encouragea le placement d’étudiants en médecine dans des établissements de santé mentale pour les intéresser à des carrières en psychiatrie et joua un rôle essentiel dans l’augmentation de la capacité en lits pour les patients.
Malgré ses réalisations progressistes en Alberta, Baragar resterait surtout, dans la mémoire collective, associé à la stérilisation. Comme d’autres praticiens de son temps, dont Clarke, Charles John Colwell Orr Hastings et Thomas Joseph Workman Burgess*, il croyait que, afin d’assurer la santé des générations futures, il fallait décourager la procréation des personnes atteintes de déficiences physiques ou mentales. Quand le gouvernement Brownlee, des Fermiers unis de l’Alberta, proposa en 1927 de légaliser la stérilisation des pensionnaires des hôpitaux psychiatriques, il reçut l’appui de Hincks, de Jean H. Field, membre du conseil des visiteurs, qui supervisait les établissements de santé mentale de la province, et de l’association United Farm Women of Alberta, qui défendait cette mesure depuis plusieurs années. Le 21 mars 1928, avec la sanction royale du Sexual Sterilization Act, l’Alberta devint la première juridiction de l’Empire britannique à promulguer une telle loi.
L’année suivante, le comité d’examinateurs créé conformément à la loi – connu sous le nom de comité d’eugénisme – établit les critères pour approuver les stérilisations ; l’opération ne pouvait s’effectuer qu’avec le consentement du patient ou de son tuteur. (Le gouvernement albertain abolirait cette disposition en 1937, un an après la mort de Baragar.) On procéda à trois interventions chirurgicales en 1929. Dans une note datée du 27 novembre 1930, Baragar résume une discussion tenue à Ponoka dans le but de définir des « classes de cas admissibles aux fins d’examen selon le sens de la loi ». Le document précise que, outre qu’il appuyait la loi, il favorisait son application aux agresseurs sexuels et aux toxicomanes, « en partie en raison des facteurs héréditaires si souvent présents et en partie dans l’intérêt des enfants éventuels et de l’État ». Baragar figure comme principal signataire du premier rapport sur la mise en œuvre de la loi, publié en 1935. Le rapport indique clairement que la stérilisation facilitait le renvoi de patients ; au 15 juin 1934, le conseil avait examiné 414 cas ; et les 261 opérations pratiquées n’avaient causé ni décès ni graves complications. Il rapporte des statistiques, par hôpital, jusqu’au 31 décembre 1933 : 98 stérilisations effectuées au University of Alberta Hospital, 56 au General Hospital de Calgary, 24 au Red Deer Municipal Hospital, 14 au Galt Hospital de Lethbridge et 14 au Provincial Mental Hospital de Ponoka. L’âge des patients variait entre 12 et 45 ans, 77 % d’entre eux avaient moins de 30 ans et près de 70 % étaient des femmes. Le rapport fournit aussi de l’information sur l’état de santé des patients après la stérilisation, preuve que les auteurs continuèrent à s’intéresser à leur condition mentale.
À titre de commissaire, Charles Arthur Baragar fit avancer les choses dans son domaine. Il se trouva toutefois aux prises avec une diminution du financement gouvernemental, dont résultèrent un surpeuplement des établissements, un manque de personnel et l’abolition de son poste à l’automne de 1935. Il reprit alors son ancien emploi de directeur médical au Provincial Mental Hospital à Ponoka. Au début de 1936, pendant qu’il donnait des séminaires en santé mentale aux quatre coins de la province, Baragar contracta une grave sinusite, puis la grippe, qui dégénéra en pneumonie. Il mourut le 8 mars, à l’âge de 51 ans. Son successeur à Ponoka, Randall Roberts MacLean, croyait que l’abolition de son poste de commissaire l’avait déprimé et avait porté « un coup néfaste à ses plans et ses aspirations pour l’avenir de la santé mentale dans la province de l’Alberta et au Canada ».
Charles Arthur Baragar est l’auteur de « Prevention of mental breakdown », Canadian Journal of Mental Hygiene (Montréal), 3 (avril 1921–janvier 1922), no 2 : 55–64. Il a également écrit, en collaboration avec G. A. Davidson, W. J. McAlister et D. L. McCullough, l’article « Sexual sterilization : four years experience in Alberta », American Journal of Psychiatry (Baltimore, Md), 91 (1934–1935) : 897–913.
Les Faculty of Medicine Arch. à la Univ. of Manitoba (Winnipeg) possèdent un petit dossier de documents contenant de l’information sur Baragar (Biog. records coll., Baragar_CA). Une photographie de ce dernier est conservée aux Univ. of Alberta Arch. (Edmonton), Acc. no 81-117-1-48. Baragar figure aussi dans une photo numérisée composée de plusieurs portraits de finissants de sa classe de 1934 au Provincial Mental Hospital, accessible dans la collection numérique des GA à : digitalcollections.ucalgary.ca/asset-management/2R3BF13IF53?WS=PackagePres (consulté le 22 septembre 2021).
BAC, RG 150, Acc. 1992–93/166, boîte 416-13.— M. F. McH. Abt, « Adaptive change and leadership in a psychiatric hospital » (thèse de ph.d, Univ. of Alberta, 1992).— I. H. Clarke, « Public provisions for the mentally ill in Alberta, 1907–1936 » (mémoire de m.a., Univ. of Calgary, 1973).— P. V. Collins, « The public health policies of the United Farmers of Alberta government, 1921–1935 » (mémoire de m.a., Univ. of Western Ontario, London, 1969).— C. P. A. Dooley, « “When love and skill work together” : work, skill and the occupational culture of mental nurses at the Brandon Hospital for Mental Diseases, 1919–1946 » (mémoire de m.a., Univ. of Manitoba, 1998).— Robert Lampard, Alberta’s medical history : « young and lusty, and full of life » (Red Deer County, Alberta, 2008).— R. R. MacLean, « Historical sketch : Dr. Charles Arthur Baragar, 1885–1936 » (manuscrit, 24 avril 1963 ; exemplaire aux PAA, GR1973.0116).— Marg Moncrieff et Henry Matejka, « History of psychiatric nursing programs at Alberta Hospital School of Nursing Ponoka (1930–1989) » (tapuscrit, juin 1989).— S. J. S. Peirce, « Charles Arthur Baragar, 1886–1936 », American Journal of Psychiatry, 93 (1936–1937) : 754–756.— Kurt Refvik, A centennial history of the Brandon Asylum, Brandon Hospital for Mental Diseases, Brandon Mental Health Centre (Brandon, Manitoba, 1991).— United Empire Loyalists’ Assoc. of Canada, « The Baragars of Manitoba », dans The loyalists, pioneers and settlers of the west : a teacher’s resource : www.uelac.org/education/WesternResource/401-Baragars.pdf (consulté le 6 juill. 2017).
Adriana A. Davies, « BARAGAR, CHARLES ARTHUR », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 20 nov. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/baragar_charles_arthur_16F.html.
Permalien: | https://www.biographi.ca/fr/bio/baragar_charles_arthur_16F.html |
Auteur de l'article: | Adriana A. Davies |
Titre de l'article: | BARAGAR, CHARLES ARTHUR |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 2022 |
Année de la révision: | 2022 |
Date de consultation: | 20 nov. 2024 |