DCB/DBC Mobile beta
+

Dans le cadre de l’accord de financement entre le Dictionnaire biographique du Canada et le Musée canadien de l’histoire, nous vous invitons à participer à un court sondage.

Je veux participer maintenant.

Je participerai plus tard.

Je ne veux pas participer.

J’ai déjà répondu au sondage

Nouvelles du DBC/DCB

Nouvelles biographies

Biographies modifiées

Biographie du jour

LÉPINE, AMBROISE-DYDIME – Volume XV (1921-1930)

né le 18 mars 1840 à Saint-Boniface (Winnipeg)

La Confédération

Le gouvernement responsable

Sir John Alexander Macdonald

De la colonie de la Rivière-Rouge au Manitoba (1812–1870)

Sir Wilfrid Laurier

Sir George-Étienne Cartier

Sports et sportifs

Les fenians

Les femmes dans le DBC/DCB

Les conférences de Charlottetown et de Québec en 1864

Les textes introductifs du DBC/DCB

Les Acadiens

Module éducatif

La guerre de 1812

Les premiers ministres du Canada en temps de guerre

La Première Guerre mondiale

ADAMS, JOHN, commerçant, membre du Conseil de la Nouvelle-Écosse, né en 1672 ou 1673, fils de John et d’Avis Adams de Boston, décédé après 1745.

John Adams avait un petit négoce à Boston lorsqu’il entra dans le régiment de la Nouvelle-Angleterre levé par sir Charles Hobby* ; il prit part ensuite à la prise de Port-Royal (Annapolis Royal, N.-É.) en 1710. Peu après, il retourna à la vie civile et se fixa à Annapolis Royal ; il mit sur pied une vaste entreprise commerciale pour traiter avec les Acadiens et les Indiens de la Nouvelle-Écosse, se livrant probablement au commerce de produits fabriqués. Il travailla également comme agent immobilier et entrepreneur à Annapolis Royal. Le 28 avril 1720 marqua pour Adams le début d’une période de 20 années pendant lesquelles il fit partie du conseil qui gouvernait la colonie, et les archives renferment peu d’exemples d’états de service aussi dévoués et aussi longs. En 1725, on le nomma notaire et percepteur adjoint des douanes pour Annapolis Royal et, en mars 1727, il accédait à la charge de juge de paix. Sa place de percepteur adjoint des douanes l’entraîna souvent dans de vives querelles avec d’autres commerçants et, parmi eux, William Winniett ; il semble qu’à l’occasion il se soit prévalu de son poste pour nuire aux entreprises de ses concurrents.

La vue d’Adams commença à décliner vers 1725 ; en 1730, sa cécité était à peu près totale. Il prit une part de moins en moins active aux affaires publiques et il semble que son commerce ait subi une baisse. Il soumit au roi, sans succès, plusieurs requêtes sollicitant une pension ; dans ces requêtes, il imputait son malheur à une exposition prolongée aux rayons du soleil, « sans chapeau ni perruque », lors d’une attaque indienne sur Annapolis Royal, en 1724. Cependant, en dépit de son infirmité, Adams continua à faire partie du conseil ; en 1731, avec d’autres conseillers parmi les plus anciens, y compris Paul Mascarene, il s’opposa à la nomination d’Alexander Cosby au poste de président du conseil.

Les visées ambitieuses d’Adams furent exaucées, pour un temps, en décembre 1739 ; par suite de la mort soudaine du lieutenant-gouverneur Lawrence Armstrong* et de l’absence du major Mascarene, il accéda à la présidence du conseil, ce qui le plaçait à la tête de l’administration civile. Adams, toutefois, trouva moyen de se plaindre et déclara : « Alors [que] la Providence m’avait mis entre les mains un quignon de pain, le major Mascarene était accouru en toute hâte de Boston pour me l’arracher. » Le 22 mars 1740, au cours d’une orageuse réunion du conseil, Mascarene et Adams réclamèrent tous deux le droit d’occuper la présidence. Lorsque les membres du conseil se furent déclarés à l’unanimité en faveur de Mascarene, Adams se retira à Boston à la fin d’août ou au début de septembre 1740. Il présenta en vain des requêtes dans le but de faire redresser le tort qui lui avait été fait : il y déclarait que Mascarene avait été hors de la colonie pendant plusieurs années consécutives, et cela plus d’une fois. Toutefois, Mascarene fut en mesure de justifier ses absences prolongées et s’arrangea pour demeurer en deçà des règles auxquelles devaient se conformer les membres du conseil.

Il semble qu’Adams ait vécu le reste de ses jours à Boston, bien mal récompensé de ses 20 années de loyaux services et fort aigri par l’injustice dont il estimait avoir été victime.

Barry M. Moody

APC, MG 11, Nova Scotia A, 11, pp. 108s. ; 20, pp. 94–97 ; 21, pp. 1–3 ; 24, pp. 228s., 232s. ; 25, pp. 3–8, 9–13, 65–70, 175–178 ; Nova Scotia B, 2, pp. 172–175.— BM, Sloane mss, 3 607, pp. 174–177.— Mass., Archives, State papers, XVII : 776–779.— PANS, RG 1, 7, pp. 213–216 ; 11, p. 160 ; 14, p. 203 ; 20, pp. 9s.— N.S. Archives, I ; II ; III ; IV.— New Eng. Hist. and Geneal. Register, XXXII (1878) : 132s.— Brebner, New Englands outpost.— Murdoch, History of Nova-Scotia.— J. B. Brebner. Paul Mascarene of Annapolis Royal, Dal. Rev., VIII (1928–1929) : 501–516.

Bibliographie générale

Comment écrire la référence bibliographique de cette biographie

Barry M. Moody, « ADAMS, JOHN », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 3, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 18 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/adams_john_3F.html.

Information à utiliser pour d'autres types de référence bibliographique


Permalien: http://www.biographi.ca/fr/bio/adams_john_3F.html
Auteur de l'article:    Barry M. Moody
Titre de l'article:    ADAMS, JOHN
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 3
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1974
Année de la révision:    1974
Date de consultation:    18 mars 2024