L’enseignement primaire en français
L’accessibilité à l’enseignement primaire en français occupait une place fondamentale dans la lutte des Acadiens pour préserver leur identité. Même si elle sema la division, la question de l’enseignement catholique était également importante. En 1871, beaucoup d’Acadiens du Nouveau-Brunswick s’opposèrent à l’établissement d’un système scolaire non confessionnel. La biographie de Théotime Blanchard explique la situation à Caraquet, où les tensions dégénérèrent en actes de violence :
Blanchard figure parmi les principaux adversaires du Common Schools Act de 1871 […], qui imposait une taxe et ne pourvoyait pas au financement des écoles confessionnelles. Il présida deux assemblées d’Acadiens de Caraquet : une en août 1873, où les participants réclamèrent que la taxe scolaire soit séparée des autres impôts et déclarèrent légitime de refuser de la payer, l’autre en novembre 1874, où des contribuables qui ne payaient pas la taxe élurent illégalement des conseillers paroissiaux.
Afin d’en apprendre plus sur les difficultés que rencontrèrent les Acadiens pour obtenir un enseignement en français et sur les dissensions relatives aux écoles confessionnelles, nous vous invitons à explorer la liste de biographies qui suit.